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Changement climatique : La planète envoie des signaux

Publié le vendredi 12 avril 2024 à 22h00min

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Changement climatique : La planète envoie des signaux

La terre se réchauffe. Les conséquences du dérèglement climatique se font de plus en plus ressentir. Il y a urgence à agir.

Dans les luttes sociales actuelles, on peut citer : celle pour l’émancipation des femmes, l’accès à des services de santé de qualité, la bonne gouvernance, la paix, une meilleure répartition des richesses, etc.
Les efforts consentis pour améliorer le bien-être des populations risquent si on n’y prend garde, de tomber comme un château de cartes. La principale cause étant le changement climatique. Ne pas prendre conscience de cela constitue un danger. Les experts sont formels, l’ennemi actuel et futur de notre planète demeure les émissions de gaz à effet de serre. Elles rendent malade la terre et ont de graves répercussions sur les populations.

On constate des températures semblables à « celles de l’enfer », comme certains internautes burkinabè aiment à le dire pour plaisanter. Des tremblements de terre, des inondations, des tsunamis, des feux de forêts sont des phénomènes de plus en plus observés à travers le monde. Si les humains ne mettent pas la lutte contre le réchauffement climatique au centre de toutes les autres luttes sociales, ils seront surpris plus tard de constater que ceux pourquoi ils ont travaillé sans relâche, a été réduit à néant.

La planète communique, mais les humains font la sourde oreille. Au Burkina Faso par exemple, les températures sont de plus en plus chaudes. Au Mali voisin, elles ont atteint des records historiques avec 50 degrés. Le phénomène est constaté partout dans le monde. Même dans les pays côtiers, la chaleur se fait ressentir. Cette année, le Brésil a connu des températures de plus de 60 degrés.

Écoutons les écologistes

Il est temps d’écouter les écologistes. Eux qui pendant longtemps ont alerté les gouvernants et les populations sur la dangerosité des actions humaines. Ils n’ont jamais été « pris au sérieux ».

Les climato-sceptiques doivent impérativement revoir leur lecture. S’il est courant d’entendre des informations sur « des réfugiés de guerre », ils sont de plus en plus nombreux, ces personnes qui sont devenues « des réfugiés climatiques ». Selon le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés, depuis 2008, en moyenne 21,5 millions de personnes ont été déplacées chaque année à cause de catastrophes naturelles. Les chiffres de la Banque mondiale ont prévu 260 millions de déplacés climatiques en 2030, et jusqu’à 1,2 milliard en 2050 (Source : Les Échos).

Dans cette guerre contre le réchauffement climatique, les humains doivent se donner la main. Nous n’avons qu’une seule planète et nous devons en prendre soin comme d’un nouveau né.
Si l’Afrique pollue moins, ce n’est pas le cas ailleurs. Les pays occidentaux et ceux de l’Asie ont décroché la palme d’or de la pollution. Mais, le berceau de l’humanité en subit les revers.

Pour dire que même les moins coupables payent au prix fort les conséquences liées au réchauffement climatique. Présentement, le continent africain est moins industrialisé. L’Afrique doit utiliser cela comme une opportunité en menant des politiques d’industrialisation qui vont à la fois être respectueuses de l’environnement et participer à son développement socio-économique.

Nos ancêtres avaient compris l’intérêt de préserver la nature. Chacun à sa petite échelle peut mener des actions en faveur de la planète. Le père de la révolution, Thomas Sankara, un avant-gardiste l’avait déjà compris. Lui qui a fait de la lutte pour la préservation de l’environnement l’un de ses combats. Certains oublient d’ailleurs cette facette de l’homme.

Les exemples au Burkina ne manquent pas. Poursuivons l’œuvre du regretté Yacouba Sawadogo. Plantons des arbres. Défions le désert !

Les continents pollueurs, doivent se mettre au pas et se rappeler que leurs actes ont des conséquences sur eux et le reste du monde. Ils ont donc la responsabilité de réadapter leurs pratiques au nom de l’intérêt général.

Ensemble, revoyons nos pratiques agricoles, industrielles, etc. Soyons des adeptes des actions saines pour la planète. Obligeons nos gouvernants à appliquer des politiques en faveur du climat. Un proverbe indien dit ceci : « La terre n’est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prêtent ». Alors, il faut la chérir afin de ne pas donner comme héritage aux générations futures, une terre malade.

Samirah Bationo
Lefaso.net
crédit photo https://www.aa.com.tr/fr

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