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Burkina/ Jeunes femmes et vie associative : Stéphanie Ouédraogo et son équipe veulent des enfants épanouis et des femmes autonomes

Publié le lundi 11 mars 2024 à 14h55min

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Burkina/ Jeunes femmes et vie associative : Stéphanie Ouédraogo et son équipe veulent des enfants épanouis et des femmes autonomes

Elles sont toutes jeunes (étudiantes ou jeunes diplômées), mais elles sont déjà engagées pour la cause de la femme. Elles créent et innovent dans beaucoup de domaines, notamment dans le monde associatif, pour répondre aux besoins des femmes. Ne dit-on pas qu’il faut des femmes pour connaître les problèmes des femmes ? Dans ce lot d’entretiens réalisés par Lefaso.net, nous vous proposons une panoplie de jeunes dames de différents profils qui ont créé leurs associations ou sont à la tête du projet « femme » de leurs boites. Nous allons à la rencontre de Stéphanie Ouédraogo, étudiante en psychologie, et présidente de l’Association pour la survie des enfants et de l’innovation des femmes (ASEIF).

Lefaso.net : Présentez-vous à nos lecteurs

Stéphanie Ouédraogo : Je suis Stéphanie Ouédraogo, étudiante en psychologie et gestionnaire de projet, présidente de l’Association pour la survie des enfants et l’innovation des femmes (ASEIF). Je suis également entrepreneure en restauration et dans l’agroalimentaire, et j’ai un service traiteur.

Parlez-nous de votre association. Depuis quand existez-vous et qu’est-ce que vous menez comme activités sur le terrain ?

L’Association pour la survie des enfants et de l’innovation des femmes est une jeune association créée en 2019 et qui œuvre pour l’épanouissement des enfants et l’autonomie financière des femmes.

Qui peut adhérer à votre association ?

C’est une association apolitique, laïque, non-syndicale à but non lucratif ouverte à tous pour un monde meilleur. Elle vise un développement humain durable pour une société juste égalitaire et elle intervient sur plusieurs localités du Burkina, notamment Ouahigouya et Koudougou et va s’exporter dans les autres localités au fur et à mesure. L’autre objectif, c’est l’autonomisation financière de la femme et la prise en charge des enfants. Son siège se trouve à Ouagadougou.

Depuis 2019, qu’est-ce que vous avez mené comme activité sur le terrain ?

Plusieurs activités ont déjà été menées sur le terrain, à savoir des activités de sensibilisation, de formation en confection de serviettes hygiénique, en recyclage et autres. Mais en plus de cela, nous avons eu à mener d’autres activités de sensibilisation à Ouahigouya avec Plan international et à Koudougou.

En tant que jeune association dans un monde ou plusieurs associations sont déjà établies, quels sont les défis auxquels vous êtes confrontés ?

Il y a beaucoup de défis sur terrain quand on est une jeune association, parce qu’il y a des bailleurs qui ne vous font pas confiance et refusent de financer les jeunes associations. Alors que pour mener vos activités, vous avez besoin de financements. Il y a aussi le fait que les ONG travaillent plus sur un réseau fermé qu’il est difficile d’intégrer quand on est jeune. Nous développons des stratégies de résiliences pour tenir en attendant d’être bien assis et de faire nos preuves sur le terrain.

Interview réalisée par Yvette Zongo
Lefaso.net

Photo

1. Stéphanie Ouédraogo, étudiante en psychologie et présidente de l’association ASEIF

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