La sœur Agathe Yaméogo, assistante genérale des SICO, sœur Jeanne Rouamba, directrice du collège privé Avé Maria de Yako et sœur Evelyne Yacine Ouédraogo, directrice formatrice de l’aspirat de Tampouy ont animé cette conférence de presse.

De droit pontifical depuis le 11 février 1993, la congrégation compte 468 membres vivants

À travers cette célébration, elles souhaitent contribuer à l’enracinement des SICO en Jésus-Christ pour plus d’engagement et de témoignage authentique ouvert aux nouvelles formes d’évangélisation. La commémoration de ce centenaire est placée sous le thème : « Sœurs de l’immaculée conception, avec Marie, rendons grâce à Dieu pour 100 ans d’existence et avançons au large ».

Au menu de cette commémoration, on peut citer, entre autres :
le 3 février 2024, un jubilé à Koupéla et Koudougou avec les personnes déplacées internes. Le 6 février, une projection d’un film documentaire sur la congrégation au ciné Neerwaya en deux séances (à 18h et à 20h) . Le 7 février, un concert à 19h devant la cathédrale. Du 7 au 10 février, une foire spéciale du centenaire devant la cathédrale. Le 8 février, une cérémonie de décoration à 9h à la cathédrale, suivie d’une soirée de louanges et prières pour les malades toujours à la cathédrale à 18h. Le 9 février, une procession aux flambeaux et une célébration mariale à 18h30 à la cathédrale. Le 10 février 2024, une grande messe solennelle à 9h à la cathédrale de Ouagadougou suivie d’un partage fraternel. Un pagne souvenir et traditionnel, des gadgets ont été confectionnés pour l’occasion. Ils sont disponibles dans les communautés des sœurs.

Le pagne, le tissu traditionnel et le livre sont disponibles chez les sœurs

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En 100 ans d’existence, les sœurs ont rappelé qu’elles se sont investies dans le domaine de l’éducation, surtout celle de la jeune fille, de la santé, de l’insertion socioprofessionnelle et économique, pour ne citer que ceux-là.

La crise sécuritaire et humanitaire au cœur des préoccupations

Contexte sécuritaire oblige, les sœurs ont notifié qu’elles sont engagées auprès de ceux qui ont vécu les affres de la guerre. Des personnes déplacées internes ont trouvé en elles des épaules sur lesquelles s’appuyer. Elles les assistent en leur offrant des vivres et non-vivres. Les sœurs ont en projet de mettre en place un centre d’écoute à Yagma afin d’apporter un soutien psychologique à ceux qui en ont besoin.

« Au niveau de la congrégation, nous avons initié des journées de jeûne pour un retour de la paix au Burkina Faso. Nous faisons également des messes pour notre pays. Nous prions aussi pour les familles qui traversent des moments difficiles », a signifié la sœur Agathe Yaméogo, assistante genérale des SICO.

La sœur Agathe Yaméogo (au milieu) a confié que des personnes de différentes régions viennent demander des prières auprès des sœurs de la congrégation

Les sœurs se sont adaptées à l’époque actuelle et ont développé des compétences à l’interne. Au sein de la congrégation, il y a des enseignantes, des médecins, des communicatrices, des mécaniciennes, etc.

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Les sœurs ont notifié que des jeunes filles sont toujours désireuses d’emboîter leur pas

Il faut savoir que la congrégation des SICO est la toute première congrégation autochtone fondée le 11 février 1924 à Ouagadougou par Monseigneur Joanny Thévenoud, fondateur de l’Église du Burkina Faso, membre de la société des missionnaires d’Afrique. L’Institut œuvre dans 7 pays d’Afrique qui sont : l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire,le Mali, le Niger, le Togo et dans deux pays d’Europe, France et Italie.

SB
Lefaso.net