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Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

Publié le mardi 30 janvier 2024 à 23h20min

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Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

Le gouvernement avec à sa tête le Premier ministre, a tenu ce 30 janvier 2024, un conseil de cabinet élargi. Une rencontre qui, à en croire Appolinaire Joachimson de Tambela, a permis de donner des orientations sur la situation nationale et internationale, et de prendre des décisions importantes.

Il a laissé entendre que la décision du Burkina, du Mali et du Niger de quitter la CEDEAO, est " mûrement réfléchie et précédée d’une analyse approfondie du fonctionnement de l’institution et des conséquences éventuelles de la sortie", même si il est conscient que cela ne sera pas sans conséquences sur les trois Etats et leurs économies.

" Bientôt une décennie que les trois pays font face à des bandes de criminels soutenus, financés et équipés par leurs partenaires. Et cela, dans l’indifférence de certains pays voisins et des organisations sous régionales dont la CEDEAO", a déploré le Premier ministre.

Malgré les difficultés qui ne manqueront certainement pas, Appolinaire Joachimson de Tambela et son gouvernement disent être convaincus qu’au sein de l’AES, il est possible de créer un espace économique viable, résilient et à l’écoute des vraies aspirations des populations. Ils invitent donc les populations à la résilience et à rester engagées.

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BURKINA FASO
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Unité – Progrès – Justice
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DIRECTION DE LA COMMUNICATION
ET DES RELATIONS PRESSE

DECLARATION DE SON EXCELLENCE
MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE,
CHEF DU GOUVERNEMENT

MESDAMES ET MESSIEURS

Nous venons de tenir un conseil de cabinet élargi qui nous a permis de donner des orientations sur la situation nationale et internationale, et de prendre des décisions importantes.

Comme vous le savez, le 28 janvier dernier, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont pris la décision historique de se retirer de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision vient répondre aux attentes, aux préoccupations et aux aspirations légitimes de nos populations de voir leurs pays aller, de manière irréversible, vers leur souveraineté totale. C’est une décision murement réfléchie et précédée d’une analyse approfondie du fonctionnement de l’institution et des conséquences éventuelles de la sortie.

En effet, bientôt une décennie que les trois pays font face à des bandes de criminels soutenus, financés et équipés par leurs partenaires. Et cela, dans l’indifférence de certains pays voisins et des organisations sous régionales dont la CEDEAO. Cette situation nous a conduits à porter sur les fonts baptismaux, le 16 septembre 2023, l’Alliance des Etats du Sahel (AES). L’initiative de l’AES s’est très vite révélée fructueuse en favorisant la mutualisation de nos moyens humains et logistiques. Ce qui a permis d’engranger d’importants acquis sur le front sécuritaire aussi bien au Burkina Faso, au Mali qu’au Niger.

A sa création en 1975, la CEDEAO portait de grands espoirs, en se donnant pour mission première de promouvoir la coopération et l’intégration dans la perspective d’une union économique véritable de l’Afrique de l’Ouest. Elle avait pour vocation d’élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d’accroître la stabilité économique, de renforcer les relations entre les États membres et de contribuer au progrès et au développement des pays d’Afrique de l’Ouest.

Malheureusement, après 49 ans de fonctionnement, nous constatons avec regret et amertume, que la CEDEAO a dévié de sa mission et s’est radicalement éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme.

En outre, l’Organisation communautaire n’a pas réussi à bâtir cette CEDEAO des peuples tant espérée par nos populations. Elle s’est transformée en un instrument technocratique qui a fini par s’éloigner des aspirations légitimes des populations de notre espace communautaire.

Pour s’en convaincre, nous avons tous noté l’indifférence de la CEDEAO face au massacre de nos vaillantes populations, à la crise humanitaire qui frappe nos concitoyens et aux multiples tentatives de déstabilisation de nos Etats respectifs. Face à une telle situation, nous ne pouvions faire autrement que de nous assumer en quittant cette Organisation qui ne satisfait plus nos attentes.

C’est une décision murement réfléchie dans les trois pays, et nous savons qu’elle ne sera pas sans conséquences sur nos Etats et leurs économies. Nous restons, cependant, fermes parce que nous sommes convaincus qu’au sein de l’AES, nous pouvons créer un espace économique viable, résilient et à l’écoute des vraies aspirations de nos populations.

L’AES, c’est aujourd’hui l’alliance des peuples du Sahel mus par le désir souverain d’être maîtres de leur destin pour la construction d’un espace sahélien de paix, de sécurité, de stabilité et de développement partagé pour tous.
J’invite les Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora à s’armer de courage et à renforcer la résilience dont ils font déjà preuve. Aucun sacrifice n’est de trop quand il s’agit véritablement de notre souveraineté et de notre liberté.

A l’endroit des pays voisins et des autres Nations, je voudrais indiquer que le Burkina Faso reste attaché à la préservation des liens d’amitié et de fraternité que nous avons su bâtir depuis des années.

J’invite l’ensemble des Burkinabè à rester mobilisés et engagés, à renforcer la veille citoyenne, à rester déterminés et vigilants face aux velléités d’arrêt de la dynamique enclenchée. Je lance instamment un appel à tous nos concitoyens, à faire confiance aux autorités de la Transition et à se départir de toute manipulation ourdie dans des officines secrètes dans le seul but de semer la confusion. Nous sommes totalement engagés dans la lutte et nous sommes confiants de notre victoire prochaine.

La patrie ou la mort, nous vaincrons !

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Vos commentaires

  • Le 30 janvier à 23:18, par Citoyen ordinaire En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    Le Capitaine Thomas SANKARA avait averti la CEDEAO lors du 7eme Sommet des Chefs d’État tenu à Lomé ! Comme d’habitude on a pas écouté parce que la majorité des Chefs d’État n’étaient pas intéressés par ce qu’il disait mais.voila, la réalité commence à rattraper cette CEDEAO !

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  • Le 31 janvier à 06:14, par Alhamdulilah En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    Trop de discours. Quitter l’ONU même si vous voulez. Là on va avoir la paix. Vous estimez que la CEDEAO est dirigée par la France. Or la France est membre de l’ONU. Autant la quitter aussi. Là, plus question d’impérialisme ou de ceci cela. J’espère bien que c’est pas l’équation des élections qui ait poussé à cette sortie. qu’Allah nous aide à éviter l’orgueil.

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  • Le 31 janvier à 08:24, par Raogo En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    Qu’en est il de la condamnation des coups d’Etat et du retour a l’ordre constitutionnel socle de la survie et du "développement" de nos fragiles états Africains.

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  • Le 31 janvier à 08:26, par Raogo En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    " L’AES se retire de la CEDEAO ; et alors !?
    L’avis de l’UA importe peu !!
    Ces 3 États putschistes quittent la CEDEAO simplement pour ne pas continuer de subir les pressions de la CEDEAO, concernant le retour à l’ordre constitutionnel !!
    Avec ce retrait de la CEDEAO ; les putschistes Maliens, Burkinabé et Nigériens pourront confisquer le pouvoir ad vitam æternam !!
    Et le Général de Corps d’armée (LOL), Mamady Doumbouya ne tardera pas à suivre aussi cet exemple afin de conserver, lui aussi, le pouvoir en République de Guinée !!
    Arrêtez d’en faire un drame : le préavis d’un an, stipulé par les textes de la CEDEAO, ne sera pas respecté par ces 3 régimes putschistes (Mali, Burkina et Niger) !!
    Voici des militaires, qui violent la constitution de leurs pays, en faisant des coups d’états ; et vous voulez qu’ils respectent les textes d’une CEDEAO pour laquelle, ils n’ont que du mépris !? LOL !!
    Ces 3 leaders putschistes sont des calculateurs froids ; ils savent que la sortie de leurs différents pays, de la CEDEAO, n’entraînera aucune conséquence grave, voire vitale pour leurs économies nationales !!
    Contrairement à une sortie de l’UEMOA qui serait catastrophique (monnaie commune) !!
    Ces 3 dirigeants putschistes ne sont pas des idiots ; ils savent que c’est parce qu’ils sont membres de l’UEMOA, qu’ils peuvent financer leurs guerres contre les Djihadistes ; acheter des armes et des munitions, quand ils veulent et comme ils veulent !!
    Un retrait de l’UEMOA par contre, changerait dramatiquement le cour de la guerre dans ces 3 pays Sahéliens ; surtout que l’Algérie et la Mauritanie n’auront bientôt plus de scrupules à aider militairement et financièrement, leurs frères Touaregs de l’Azawad et autres arabes Djihadistes, après la dénonciation par Bamako de l’accord d’Alger !!
    Le Mali, le Burkina et le Niger ont un atout : ils peuvent lever des capitaux sur le marché de l’UEMOA, pour financer leurs déficits budgétaires, au moment où les bailleurs de fonds refusent d’investir dans ces 3 pays parias !!
    La sortie de la CEDEAO ne changera donc rien pour le Mali, le Burkina et le Niger ; car, la libre circulation des personnes et des capitaux existe au sein de l’UEMOA et a toujours existé, bien avant la création de la CEDEAO !!
    Le Nigéria et le Ghana peuvent instaurer des cartes de résident ; et même s’ils veulent, refouler les sans-papiers ; cela ne fera pas fléchir les dirigeants putschistes maliens, burkinabé et Nigériens !!
    Retenez ceci : la CEDEAO n’est pas l’UEMOA ; cette sortie de l’AES de la CEDEAO n’est donc qu’une tempête dans un verre d’eau !!
    À bon entendeur, salut !! "
    Merci.

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  • Le 31 janvier à 09:02, par kwiliga En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    Bon ok, donc si c’est "murement réfléchi et précédé d’une analyse approfondie", que vous savez déjà "que cela ne sera pas sans conséquences sur les trois Etats et leurs économies" et que des "difficultés... ne manqueront certainement pas", pourriez-vous, Monsieur Kyelem, nous apporter davantage de précisions et dépasser la simple incitation "à s’armer de courage et à renforcer la résilience dont (nous faisons) déjà preuve".
    Résumer les conséquences de cette importantissime décision à : "il va falloir vous serrer la ceinture, encore davantage", c’est d’une part, ignorer la grande détresse d’une partie de notre population et, d’autre part, nous prendre pour des moutons...
    Petit exercice :
    Le peuple, au discours de Kyelem, con-tent bêla... Bèèè...
    Traduisez cette phrase dans nos soixante langues nationales et donnez-y le sens que vous souhaitez.

    Répondre à ce message

  • Le 31 janvier à 09:50, par SOME En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    On voit les basses manœuvres des apatrides vendus toujours aux aguets pour chercher toujours quelque chose à critiquer, surtout quand ils ne trouvent pas de points à critiquer. On les comprend c est cela aussi la guerre asymétrique et la collaboration avec l’ennemi : ils sont sont des soldats aux fronts, avec d’autres armes. Vous avez joué mais vous avez perdu. La patrie ou la mort nous vaincrons . Et nous avons vaincu pour la marche radieuse de notre valeureux peuple.
    SOME

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  • Le 31 janvier à 09:55, par Passakzir En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    "...Je lance instamment un appel à tous nos concitoyens, à faire confiance aux autorités de la Transition et à se départir de toute manipulation ourdie dans des officines secrètes dans le seul but de semer la confusion..."

    On ne peut pas vous faire confiance parce que vous n’êtes pas dignes de confiance. Sur quelle base devrait-on vous faire confiance du moment ou la valeur de vos parole ne vaut pas celle descrottes d’une mouche. On peut vous faire confiance sur quelle base quand vous méprisez le minimum qui unit les citoyens d’un pays, à savoir la constitution et les lois qui en émanent ? Non , vous ne méritez pas qu’on vous fasse confiance.

    Passakziri

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  • Le 31 janvier à 09:57, par Raogo En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    " Bon ok, donc si c’est "murement réfléchi et précédé d’une analyse approfondie", que vous savez déjà "que cela ne sera pas sans conséquences sur les trois Etats et leurs économies" et que des "difficultés... ne manqueront certainement pas", pourriez-vous, Monsieur Kyelem, nous apporter davantage de précisions et dépasser la simple incitation "à s’armer de courage et à renforcer la résilience dont (nous faisons) déjà preuve". kwiliga

    NB : Résumer les conséquences de cette importantissime décision à : "il va falloir vous serrer la ceinture, encore davantage", c’est d’une part, ignorer la grande détresse d’une partie de notre population et, d’autre part, nous prendre pour des moutons...
    Petit exercice :
    Le peuple, au discours de Kyelem, con-tent bêla... Bèèè...
    Traduisez cette phrase dans nos soixante langues nationales et donnez-y le sens que vous souhaitez. "

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  • Le 31 janvier à 09:59, par Lom-Lom En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    Certains ont de la peine à dissimuler leur haine pour les peuples qui luttent pour leur survie et leur liberté et ça se comprend : ils n’ont jamais rêvé que des dirigeants africains pensent autrement que le contenu de leur petit cerveau, habitué à répéter ceux les autres leur dicte. CEDEAO, libre circulation des biens et des personnes, économie ( de boutiquier), patati patata ! Mes amis, ceux qui ne sont pas contents des putchistes peuvent aller les chercher où ils sont, les dépecer et aller dormir tranquillement comme Blaise COMPAORE dormait tranquillement quand on tuait son ami et frère Thomas SANKARA le 15 Octobre 1987. Les tentatives de e coups d’État de la France ne sont que la manifestation concrète de tuer ce changement en marche ! En attendant, pour le réussir au Burkina, il faut passer sur les cadavres de plusieurs millions de personnes et notamment sur ceux des FDS et des VDP ! Le reste n’est que discours creux ! Nous allons bientôt voir la CEDEAO ramper à Niamey, Bamako et Ouagadougou pour dire que c’est juste des incompréhensions et que il faut revenir à la situation antérieure !! Blablabla ! Ainsi va le monde qui continue de tourner malgré tout !

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  • Le 31 janvier à 10:37, par SOME En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    Nous serons plus résilients mais il faut aussi que nos autorités songent à l’utilité de certaines institutions telles l’assemblée qui n’a plus sa raison d’être car toutes les décisions voulues par le gouvernement passeront sans aucune opposition à l’assemblée.
    On gagnera beaucoup en se privant de la somme injectée là-bas pour le bonheur de tous

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  • Le 31 janvier à 10:55, par Nikiema Poko En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    La gouvernance sur le mensonge ne mène à rien. Je pense que les gens comprendront très bien la décision de quitter la CEDEAO si le gouvernement expliquait clairement qu’il est en désaccord avec l’institution qui veut nous pousser à des élections précipitées et que cela nuirait à notre élan de reconquête de notre sécurité. Les accusations de non assistance des États de la CEDEAO contre le terrorisme est un faux argument. A l’exception des pays du littoral ouest, tous les États de la CEDEAO sont confrontés au terrorisme et chacun se démène comme il peut pour s’en sortir. Le Nigeria avant nous a fait face durement au terrorisme, mais qu’est-ce que les autres États ont fait pour ce pays. Nous pensions que l’AES allait prendre des mesures fortes pour la souveraineté monétaire, mais c’est avec étonnement qu’on constate que des soit-disant panafricanisme deviennent des artisans chevronnés de la déconstruction des outils de l’intégration africaine. Nous voulons bien soutenir les militaires pour leur mission contre le terrorisme, mais ils prennent parfois certaines décisions qui ne peuvent pas être durables et qui sont de nature à causer des souffrances inutiles et évitables aux peuples.

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  • Le 31 janvier à 11:23, par Raogo En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    " Quelles complémentarités le Burkina a avec les 2 autres pays pour prétendre former une union viable ? Combien de Burkinabè partent au Mali ou Niger pour chercher des marchandises ou bien combien de Burkinabè vont investir ou vendre des produits dans ces 2 pays ? Il ne faut pas sur le saut du mensonge brader les acquis." Simo

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  • Le 31 janvier à 12:33, par LE FORGERON En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    Bonjour,

    Bravo à vous car la victoire est proche. Nous pouvons dire que cette décision de quitter la CEDEAO est venue un peu tard. Mais ce n’est pas grave car vaut mieux tard que jamais. Sachez que l’impérialisme et ses valets locaux ne vous laisseront pas vous tirer d’affaire comme cela. Ils vont mettre les bâtons dans vos roues. Préparez-vous et tenez-vous très bien car nous vous soutenons.
    Pour réussir ce divorce avec la CEDEAO et ses impérialistes il faut créer votre monnaie et le plus tôt possible car c’est le FCFA qui reste le lien entre vous et l’impérialisme. Plus tôt votre monnaie sera créée plus tôt la guerre contre le terrorisme finira.

    NB : la création de votre monnaie sera plus difficile que votre divorce avec la CEDEAO. Cette monnaie viendra mettre en déroute le F CFA et ouvrir les yeux aux pays qui utiliseront toujours ce FCFA. D’où commencera le déclin du FCFA et par suite la chute économique de l’impérialisme et ses valets locaux.

    La Patrie ou la mort, nous vaincrons !!!!!!!!!!!!!!!

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  • Le 31 janvier à 14:55, par Bonus En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    @Alhamdulilah
    Ne vous en faites pas. L’ONU va s’effondrer d’elle meme un beau matin avec ce clivage entre les blocs au sein du conseil se securite.
    C’est quel probleme serieux l’onu a resolu meme ? Plus de 70% des problemes discutes a l’onu concerne l’afrique alors que ce sont ces meme puissances qui foutent le bordel en afrique.

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  • Le 31 janvier à 21:31, par Opi En réponse à : Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO : Une décision mûrement réfléchie, selon le Premier ministre Appolinaire Joachimson de Tambela

    Dixit celui qui ne va pas subir la pression économique. Celui qui n’aime pas les bourgeois, mais qui n’est pas pauvre.

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