Burkina : Le patronat et les centrales syndicales s’accordent sur une augmentation du SMIG à 45 000 F CFA
Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a présidé, ce jeudi 22 juin 2023, à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture des travaux de la première session extraordinaire de la Commission Consultative du Travail (CCT) au titre de l’année 2023.
En 48 heures, les 24 commissaires (12 titulaires et 12 suppléants) vont examiner les projets de décrets fixant les salaires minima interprofessionnels garantis (SMIG) et portant création, composition, attributions et fonctionnement d’une commission nationale du SMIG.
Pour le ministre d’Etat, Bassolma Bazié, l’importance de ces textes dans l’amélioration des conditions de vie des travailleurs est aussi un gage de productivité des entreprises et participe à l’apaisement du climat social.
Le représentant de l’Unité d’action syndicale (UAS), Moussa Diallo s’est réjoui de la tenue cette session dont l’ordre du jour est une réponse à une revendication que l’UAS a adressée au gouvernement en mai 2021.
De l’avis de Moussa Diallo, les concertations bipartites entre les centrales syndicales et le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) ont permis de s’accorder sur un montant de 45 000 francs CFA.
A ce titre, le représentant du CNPB, Simon Sanou, a salué la dynamique de concertation engagée par le gouvernement avec les partenaires sociaux en vue de trouver un seuil d’ajustement consensuel, économiquement soutenable et mutuellement avantageux.
Le ministre en charge du travail, Bassolma Bazié, par ailleurs président de la Commission Consultative du Travail, tout en saluant les efforts consentis par les employeurs, a reconnu que le salaire est un élément important dans les relations professionnelles.
C’est pourquoi la fixation du Salaire minimum interprofessionnel garanti a fait l’objet de règlementation.
Pour ce faire, il a exhorté l’ensemble des membres de la commission présents aux travaux à un examen sans complaisance des textes qui leur sont soumis.
Source : DCRP/MFPTPS
Vos commentaires
1. Le 25 juin 2023 à 14:30, par L homme En réponse à : Burkina : Le patronat et les centrales syndicales s’accordent sur une augmentation du SMIG à 45 000 F CFA
BJR L ACTION EST LOUABLE CAR LE PAYS SOUFFRE. MAIS MAIS JE PROFITE DEMANDER AU MINISTRE DE PENSER AUSSI AU PAUVRE AGENT DE SANTÉ ABASE COMMUNOTAIRE QUI CONTINUENT DE PERCEVOIRE 20000F PAR MOIS ENCORE PAS REGULIER..QUE DIEU BENI ET PROTEGE NOS VAILLANT FDS,VDP,ET LA TRANSITION
2. Le 25 juin 2023 à 15:01, par Bajazet En réponse à : Burkina : Le patronat et les centrales syndicales s’accordent sur une augmentation du SMIG à 45 000 F CFA
C’est bien connu qu’au Burkina Faso, il n’y a que les nassaras et les imbéciles qui respectent le SMIC. Et c’est pareil dans la plupart des pays sahéliens.
Quant aux Anglophone, l,idée même d’un SMIC est inconcevable. Quelqu’un qui connaît le Ghana peut-il me contredire ? Je suis intéressé par « minimum wages in Ghana ».
Le 26 juin 2023 à 06:59, par Jamal En réponse à : Burkina : Le patronat et les centrales syndicales s’accordent sur une augmentation du SMIG à 45 000 F CFA
On pourrait appeler cet article :", salaire minimum et augmentation du chômage des plus démunis."
C’est lathéorie de l’interventionnisme de l’État à tout va. Depuis Dioclétien en -301, ou Colbert en France , ou le blocus continental de Napoléon qui finit par garantir à son adversaire , la Grande Bretagne une hégémonie sur le commerce International pendant un siècle..., Cela se termine toujours par une catastrophe ou une guerre....
Une étude a montré que dans les catégories les plus marginalisées de la société, le chômage a systématiquement augmenté avec les hausses du smig.( Cas des USA)
Par contre, en Allemagne ou en Suède, il n’y a pas cette logique de salaire minimum. Ces pays ont des économies avec des industries et des services florissants qui s’en sortent beaucoup mieux que des pays comme la France avec un salaire minimum. Il faut réfléchir à des solutions à long terme et plus globale que de petits ajustements. Bon courage à tous.
Le 26 juin 2023 à 10:37, par Bajazet En réponse à : Burkina : Le patronat et les centrales syndicales s’accordent sur une augmentation du SMIG à 45 000 F CFA
J’approuve ! Une bonne partie du chômage français est due à ces augmentations décrétée « politiquement », en déconnection avec les difficultés des employeurs. D’ailleurs, en fait, c’est un faux chômage qui camoufle du travail non déclaré, voir la Réunion et les Antilles.
3. Le 25 juin 2023 à 17:15, par Kem En réponse à : Burkina : Le patronat et les centrales syndicales s’accordent sur une augmentation du SMIG à 45 000 F CFA
45’000 Francs par mois, cela fait 1’500 Francs par jour.
Pas de quoi nourrir grand monde.
Il faut cultiver pour nourrir la famille !
4. Le 25 juin 2023 à 19:27, par Huuum ! En réponse à : Burkina : Le patronat et les centrales syndicales s’accordent sur une augmentation du SMIG à 45 000 F CFA
C’est très bien de bien vouloir ressembler aux autres mais le moment est très mal choisi à mon avis. On a peur que cela réduise le taux de déclarations des nouveaux employés à la CNSS ! Peut-être que cela va favoriser le travail au noir (employés informels) car les BASOLMA BAZIE ont appris au Burkinabè à grever quand ça leur chante et pour rien, à réclamer.des augmentations de salaires sans travailler. Ça personne ne peut le nier ! On espère que la pilule va être dure à avaler si les mentalités ne changent pas !
5. Le 25 juin 2023 à 22:14, par Floda En réponse à : Burkina : Le patronat et les centrales syndicales s’accordent sur une augmentation du SMIG à 45 000 F CFA
Très belle initiative, vivement que cela soit appliqué car les salaires sont dérisoires surtout dans beaucoup d’entreprises privées alors que la vie devient de plus en plus cher.Il faut que l’Etat travaille à une plus grande répartition des richesses entre les populations.
6. Le 26 juin 2023 à 09:17, par kwiliga En réponse à : Burkina : Le patronat et les centrales syndicales s’accordent sur une augmentation du SMIG à 45 000 F CFA
Apparemment, jusqu’à présent le SMIG était de 30.684 F/cfa et , bien évidemment, était loin d’être respecté par tous.
Comment une augmentation subite de 50%, sera-t-elle accueillie par les petits employeurs, dans la période de crise que subit notre pays qui connait un taux de chômage sans précédent ?
La mesure sera-t-elle aussi bien appliquée que l’obligation du port du casque ?
7. Le 26 juin 2023 à 09:22, par kwiliga En réponse à : Burkina : Le patronat et les centrales syndicales s’accordent sur une augmentation du SMIG à 45 000 F CFA
J’aimerais bien savoir en quoi l’UAS et le conseil national du patronat burkinabè, sont réellement représentatifs de "travailleurs" et des petits patrons (qui sont les plus nombreux) du pays.