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Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

Publié le dimanche 25 juin 2023 à 22h33min

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Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

L’ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibrill Yipènè Bassolé, a été auditionné par une commission de l’Assemblée nationale française le 22 juin 2023, dans le cadre d’une mission d’information sur les relations entre la France et l’Afrique. Après avoir dépeint la situation particulière du Sahel, du Mali et du Burkina, M. Bassolé propose des pistes de solution avec la conviction qu’il « faut trouver des solutions africaines aux problèmes africains ». L’intégralité de son intervention.

Merci à Madame Michèle Tabarot et à Monsieur Bruno Fuchs,
Co rapporteurs de la mission d’information sur les relations entre l’Afrique et la France.

Il est de notoriété publique que les rapports entre la France et l’Afrique se sont considérablement détériorées ces dernières années. La France est aujourd’hui extrêmement contestée dans certains pays de l’Afrique, à commencer par le Sahel.

Je voudrais préciser que, de mon point de vue, les françaises et les français n’ont aucun problème pour se rendre et vivre sur le continent africain. C’est la politique de la France en Afrique qui est contestée.
Cette contestation, qui s’amplifie, est marquée par des incidents diplomatiques et des manifestations publiques hostiles, soutenues par une campagne médiatique anti française largement répandue dans les anciennes colonies françaises.
Le phénomène de la contestation est moins perceptible dans les autres pays africains qui se contentent, à certaines occasions, de reprocher aux « francophones » d’être trop assujettis à la France (Réf. à l’existence du franc CFA par exemple).

J’aborderai les causes de cette contestation qui sont communes à l’espace francophone africain avant d’en arriver au cas spécifique du Sahel.

Causes générales de la contestation

Dans les années 90, en France, de nouvelles dispositions légales et règlementaires de restriction sur les conditions d’entrée et de séjour des immigrés en France ainsi que le débat politique public amplement médiatisé sur l’immigration, ont clairement fait comprendre aux africains qu’ils n’étaient plus les bienvenus en France.

En effet, les nouvelles mesures relatives à l’immigration entrainèrent d’énormes difficultés pour les africains (surtout la jeunesse étudiante) d’obtenir des visas d’entrée en France. Le nombre de demandes refusées, les longs délais de traitements des dossiers, le renforcement des contrôles sécuritaires et les accueils humiliants devant les consulats de France ont fini par susciter colère, inquiétudes et exaspération au sein de populations, surtout en Afrique du Nord et de l’Ouest.

Les nombreuses restrictions et tracasseries dans les consulats français ont poussé de nombreuses familles africaines à orienter leurs enfants vers le Canada, les États Unis, l’Angleterre et dans certains pays anglophones comme le Ghana pour poursuivre leurs études supérieures et se former professionnellement.
Il se trouve aujourd’hui que l’élite africaine est essentiellement composée de ces jeunes, qui n’ont pas du tout le même attachement à la France et la langue française que leurs parents. La dynamique des relations avec la France, dès lors, ne pouvait évoluer que dans un sens défavorable.

L’impossibilité d’aller en France, ne serait-ce que pour des raisons familiales, économiques ou culturelles, est ressentie par les africains comme la manifestation tangible d’une certaine ingratitude.
Ils ont le sentiment que, après avoir colonisé et exploité les pays africains, la France se referme sur elle-même et leur devient même hostile, tout en maintenant sa présence en Afrique. Les épisodes tragiques de l’histoire comme ceux relatifs aux Tirailleurs sénégalais (Camp de Thiaroye), renforce malheureusement cette perception de la France peu reconnaissante.

Par voie de conséquence, les ingérences politiques et économiques de la France en Afrique deviennent insupportables pour les jeunes générations africaines et agacent l’élite intellectuelle.
Ils dénoncent le paternalisme et le comportement directif de la France à l’égard des affaires africaines.

Avec le développement fulgurant en Afrique des nouvelles technologies de l’information (les réseaux sociaux) et l’activisme de certains leaders d’opinion, une véritable campagne anti française se propage et gagne du terrain en Afrique qui se trouve confrontée par ailleurs au sous-développement, à la mal gouvernance et la précarité des conditions de vie qui rendent les populations extrêmement vulnérables.

Le cas spécifique du Sahel

Concernant le cas spécifique du Sahel, les relations avec la France sont passées d’un extrême à l’autre en l’espace d’une décennie.

En janvier 2013, l’armée française, à la demande des autorités maliennes, lance l’opération Serval au nord Mali pour arrêter la progression des groupes armées rebelles sur la capitale Bamako et réussit dans la foulée à libérer les villes de Tombouctou et Gao précédemment aux mains des groupes armées séparatistes qui combattaient l’état malien.

Le succès de l’opération Serval fut unanimement apprécié par les populations du Sahel et du Mali qui accueillirent le Président français en libérateur.
Encouragée par ce succès militaire, la France décida de maintenir sa présence militaire et en aout 2014, l’opération Barkhane remplace Serval.

Aujourd’hui les relations entre les pays du Sahel et la France se sont abimées au point que les autorités maliennes et burkinabè ont demandé et obtenu le départ quasi immédiat des forces françaises qui étaient déployées sur leurs territoires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

A mon humble avis, la France a commis deux erreurs d’appréciation qui ont entrainé des incompréhensions puis la rupture de la confiance.
La première, c’est de s’être maintenue militairement au Mali après l’opération Serval avec un agenda réel ou supposé qui ne cadrait plus exactement avec celui de l’armée malienne. En tout état de cause, l’amplification du phénomène du terrorisme au Mali et dans les deux pays voisins du Burkina et du Niger a fini par convaincre les populations sahéliennes que la présence militaire française avec des moyens ultra modernes visait d’autres objectifs que la lutte contre le phénomène terroriste. La théorie du complot a même hanté certains esprits au Sahel.

La deuxième erreur a consisté pour la France à s’opposer aux solutions que les Maliens avaient fortement suggérées. En effet le Dialogue National Souverain malien avait, entre autres choses, recommandé la relecture de certaines dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale selon son article 65 ; ainsi que la négociation avec Amadou Koufa et Iyad Ag Ghali (dirigeants maliens de groupes armés liés à Al Qaida) pour ramener la paix au Mali. Ces négociations avaient été fortement recommandées par les participants à la Conférence d’entente nationale (CEN de 2017).

S’opposer au souhait des Maliens de se parler pour trouver une solution de paix et ne pas pouvoir enrayer militairement le terrorisme au Mali a rendu la présence militaire française au Sahel très contestable.

La convocation et la tenue du sommet de Pau (en France) en janvier 2020, aussi bien dans le fond que la forme, n’a pas arrangé les choses.

La situation particulière du Burkina Faso

La situation actuelle au Burkina Faso est l’une des conséquences de la propagation du phénomène du terrorisme qui a pris naissance au nord Mali. L’aggravation du phénomène terroriste a eu pour conséquence, là aussi, de créer des tensions et des incidents entre les forces françaises et les populations locales.

La situation sécuritaire y est extrêmement critique et se caractérise par :
-  une instabilité institutionnelle ;
-  la remise en cause de l’autorité de l’état ;
-  une crise humanitaire sans précédent (des centaines de milliers de personnes déplacées internes et refugiées, ainsi que la déscolarisation de trop nombreux enfants à cause de la fermeture de milliers d’écoles pour cause d’insécurité).

La réponse militaire efficace et adaptée à ces agressions terroristes multiformes est indispensable mais ne suffira pas à elle seule pour garantir une paix stable et durable.
Le dialogue avec les populations locales insurgées (à distinguer des groupes extrémistes fanatisés) devient incontournable pour mieux comprendre leurs motivations et améliorer notre propre système de gouvernance hérité de la colonisation et qui ne permet plus de répondre aux aspirations profondes des régions en proie à ces insurrections armées.

Il faut trouver des solutions africaines aux problèmes africains. Seules les vertus du dialogue pourront permettre de créer un environnement de paix propice au développement et à la cohésion sociale.

En tout état de cause, il est urgent que les partenaires traditionnels du Burkina Faso aident l’état burkinabè et ces centaines de milliers de jeunes enfants à retrouver le chemin de l’école pour éviter qu’ils n’aillent grossir les rangs des groupes armés terroristes ou ceux des candidats à l’immigration clandestine. Ces enfants privés aujourd’hui d’éducation et de formation deviendront demain, sans aucun doute, des hors-la-loi qui compromettront irrémédiablement l’ordre public.

La situation sécuritaire au Burkina et au Sahel d’une manière générale est préoccupante et ne manquera pas d’avoir des répercussions négatives sur les plans politique, économique et social.

L’aggravation de la situation sécuritaire au Sahel aura des conséquences tragiques de nature à :
-  amplifier la crise humanitaire, la précarité des conditions de vie et la désespérance ;
-  compromettre durablement le développement économique et social ;
-  anéantir l’administration et l’autorité de l’état ;
-  contraindre les jeunes à l’exode rural et à l’immigration clandestine, en bravant le désert du Sahara et la mer de la Méditerranée ;
-  détériorer d’avantage les relations avec la France et le monde occidental en général.

La reconstruction des relations entre la France et l’Afrique
La reconstruction de relations apaisées et mutuellement bénéfiques entre la France et les pays africains exigent à mon avis que la situation sécuritaire s’améliore sensiblement.

A cet égard je recommanderais qu’une attention particulière soit accordée à la situation au Soudan. De même que la guerre en Libye a dangereusement déstabilisé le Sahel, une implosion du Soudan compromettrait gravement les chances de rétablir la paix dans les pays francophones du Sahel et de l’Afrique centrale.

Je crois personnellement que les questions migratoires et les crises sécuritaires accentuent les vagues de contestations de la politique française en Afrique. De leur résolution efficace et concertée dépendra l’avenir des relations entre la France et les pays de l’espace francophone en Afrique.

L’élaboration d’un plan de paix robuste fondé sur la sécurité, l’équité et le développement s’impose.
Les efforts pour y parvenir doivent être nécessairement partagés dans un esprit de partenariat.
La part de responsabilité de l’élite dirigeante africaine reste essentielle.
Elle consiste à promouvoir dans les pays africains une gouvernance vertueuse qui favorise la stabilité, le développement économique créateur d’emplois et la cohésion sociale.

L’Afrique doit impérativement sortir du sous-développement par ses propres moyens et améliorer de manière significative les conditions de vie et de travail de ses populations. Elle en a les capacités.

C’est à ce prix qu’elle sera véritablement indépendante et établira sereinement des relations de partenariat mutuellement avantageuses avec la France et l’ensemble de ses partenaires de la communauté internationale.

Je vous remercie.

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Vos commentaires

  • Le 24 juin 2023 à 18:38, par Vérité indiscutable En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Voilà un qui a été aux affaires près de 30ans en compagnie d’un certain Blaise COMPAORE. Vous avez fait quoi pour empêcher ce que nous vivons aujourd’hui ?
    C’est toi qui peux nous dire aujourd’hui ce qu’il faut faire ? Il n’y a pas de crottes de lapin dans nos cerveaux : seuls les français peuvent te croire et tant pis pour eux.

    • Le 24 juin 2023 à 19:40, par Bassa Bala En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      Mais ce type est en retard ou sur quelle planete vit-il ?
      Nous Africain avons fini avec cette hisoitrre de sentiment anti-francais. Nous sommes passé a la liberation de notre pays. Bassolet ne nous ramene pas dans des debats inutiles pour perdre notre temps. Reste calé en occident et tais toi c’est mieux.
      Vous nous avez fait trop de mal , on est eveillé maintenant et plus jamais nous ne vous donnerons l’opportunité de nous refaire ce que vous nous avez fait quand vous etiez aux affaires.

  • Le 24 juin 2023 à 18:57, par AHMED En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Djibril a oublié de notifier les 27 ans de son mentor au pouvoir et qui voulait s’éterniser. Une insurrection populaire l’a surpris en même temps que la France. Il a fuit et laisser des Burkinabé qui mangent l’herbe au nord. Il est mourant

  • Le 24 juin 2023 à 19:05, par San En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Beaucoup de bons propos et de franchise. Mais le principal à savoir le désir de la France d’encourager la partition des pays du sahel est une des causes de ce dégout de France.

  • Le 24 juin 2023 à 19:22, par Sacksida En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Cette analyse profonde politico Diplomatique est pertinentes et rationnelles pour un nouveau partenariat sinceres gagnant gagnant avec l’Afrique en General, le Sahel et le Burkina Faso. Seulement cette France est Elle capable de faire son autocritique et qui lui permettrait de resoudre les questions centrales objets de dissensions entre la France et les Peuples Africains ? C’est moins sur. Par Ailleurs, Djibril Bassole avait eu une Permission Speciale en tant que Prisonnier pour aller se soigner en France. Curieusement, apres ses soins il n’est plus Revenu au Burkina Faso et s’adonne a des Missions a titre personnel de mediations ou autres. Faut il pas resoudre ce probleme Judiciaire et ne pas etre dans une desinvolture contre la Justice Militaire Burkinabe ? Salut
    .

    • Le 26 juin 2023 à 15:44, par Le Sambla En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      Bonsoir monsieur Sacksida,

      Je partage votre point de vue.
      L’analyse de Mr Bassolet est a prendre avec calme et froideur. certes il a fait des propositions mais ce qui est important il faudra que les politiques francais sachent qu’ils sont a un tournant decissif avec l’Afrique.

  • Le 24 juin 2023 à 21:08, par Lom-Lom En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Voici que les choses deviennent plus claires : un prisonnier évacué dans un pays comme la France et qui devient une personnalité qu’une Assemblée Nationale invite pour être additionné !!! Oui, Mr Djibril BASSOLET apporte une fois la peuvent qu’il est bel.et bien un agent à la solde ce pays contre sa propre patrie. Les jeunes générations en tireront certainement la leçon. S’il plaît à Dieu, ce Mr Djibril BASSOLET viendra un jour purger sa peine au Burkina. La France n’a pas d’amis, elle a des intérêts !

  • Le 24 juin 2023 à 21:22, par Issouf Nacanabo En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Il nous apparaît clair que dans l’optique de la manipulation la France a permis à Djibril Bassolé de parler franchement à la politique française. Et cela a une finalité, celle de nous faire croire que Mr Bassolé se soucie de l’Afrique et des africains. Mais qu’il se le tienne pour dit, les choses anciennes sont passées. Jamais, au grand jamais cette jeunesse africaine ne fera confiance au néocolonialisme et ses petits servants locaux. Djibril, tu ne sera jamais président du Faso. Sauf si tu te fais enrôler comme VDP avant tout propos

  • Le 25 juin 2023 à 00:00, par Nabiiga En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    LA SEULE RELATION QUI VAILLE....

    Pour lambda burkinabe, la seule relation qui vaille, et sur laquelle Djibril peut s’exprimer ad infinitum, est bien la relation entre lui et sa cellule à la MACA ; cellule d’ailleurs qui l’attend jusqu’ici. Je peine à comprendre comment un évadé de justice puisse se convertir en un donneur de leçon alors qu’il a été bel et bien condamné par la justice militaire pour les faits dont il fut reproché.

    Lambda burkinabe ne refuse pas ses conseils seulement, qu’il les donne à partir de la MACA en passant par l’intermédiaire de la compétence pénitentiaire responsable pour les communications des détenus avec le grand public burkinabe.

    Voilà

  • Le 25 juin 2023 à 01:25, par Salvatore En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Soyons mieux considérés et aidés par qui ?
    A voir la versatilité des pays non alignés et de leurs soutiens peu démocratiques, posons nous la question ?

  • Le 25 juin 2023 à 01:58, par Negblanc En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Un collégien aurait eu une meilleure analyse. Si l’assemblée nationale française a trouvé de quoi changer sa politique africaine dans ce blabla, alors bonne chance à la France ! Par ailleurs, la France se refaire à quelqu’un qui a fuit la justice de son pays, cela dit tout sur comment la France veut traiter l’Afrique.

  • Le 25 juin 2023 à 07:30, par Le démocrate En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    L’invitation de monsieur Bassolet par l’assemblée nationale française montre une fois de plus le mépris que les Français ont de nos pays. Monsieur Bassolet est condamné par la justice de son pays même si à ma connaissance il n’y a pas de mandat d’arrêt international contre lui. Ensuite Bassolet a participé au régime prédateur et clanique de Compaoré qui est largement responsable de la situation actuelle au Burkina. Bassolet est mal placé pour parler de gouvernance vertueuse. Si monsieur Bassolet connaissait la vertu politique, il éviterait de faire le show en France, au Qatar. On sait dans quelle condition et comment les autorités du Burkina l’ont permis d’aller se soigner en France. Enfin, Bassolet caresse les Français dans le sens des poils. La politique française dans nos pays est arrogante. On sait aujourd’hui que les Français à Kamboinsé ne coopéraient pas franchement avec nos officiers d’état major. Ils refusaient de leur donner des renseignements. Conséquence : le Burkina a dit aux Français pliez vos bagages et partez.

  • Le 25 juin 2023 à 08:45, par Samuel En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Nous sommes debout maintenant et nous n’aurons aucun répit :

    1. Tant que le dernier soldat français n’aura pas quitté la terre sacrée d’Afrique,

    2. Tant que nous n’aurons pas banni le franc CFA/ECO et mis fin aux "accords de coopération monétaire" avec la France,

    3. Tant que nous n’aurons pas mis fin aux régimes dictatoriaux installés par la France depuis des décennies et qui sont maintenant en phase de dévolution monarchique et de transmission héréditaire du pouvoir par le bais des "dauphins" et des ’’princes héritiers’’ programmés pour succéder à leurs parents et amis au Niger, au Tchad, au Cameroun, au Gabon, au Togo, etc., quand ils ne s’octroient pas indûment des mandats supplémentaires au nez et à la barbe des citoyens, parce qu’ils se savent protégés par la France.

    4. Mis fin au génocide linguistique et culturel perpétré par la France et la francophonie au travers de l’enseignement monolingue et exclusiviste du français au détriment de nos propres langues maternelles qui meurent lentement mais sûrement faute d’être enseignées à l’école et transmises aux générations futures.

    5. Déchiré les "accords de coopération économique" et autres contrats léonins imposés par la France

    6. Récupéré le contrôle total de toutes nos richesses minières spoliées par la France,

    7. Acquis le droit de diversifier nos partenaires internationaux, de commercer avec qui nous voulons dans ce vaste monde, sans avoir à en référer à la France et sans aucun statut préférentiel donné à la France,

    8. Mis fin à la tutelle politique exercée par la France sur nos pays et instauré notre indépendance politique à l’ONU où la France s’érige en "porte-plume" des États africains, va jusqu’à initier et concocter des propositions de résolutions en notre nom et nous impose de nous aligner systématiquement sur ses positions comme elle tente de le faire encore aujourd’hui avec l’Ukraine,

    9. Obtenu restitution de toutes les richesses que la France nous a volées au cours des siècles et réparations pour tous les crimes abominables qu’elle a commis et continue de commettre sur le sol africain,

    10. Bâti l’État Fédéral d’Afrique.

    NOUS N’AVONS AUCUNE AUTRE AMBITION DANS CE MONDE QUE CELLE-LÀ. NOUS ALLONS SACRIFIER NOS VIES ET NOTRE TEMPS SUR TERRE À CE SEUL ET UNIQUE IDÉAL POUR LEQUEL NOTRE GÉNÉRATION EST NÉE : LAVER L’HUMILIATION DE 5 SIÈCLES D’ESCLAVAGE, D’EXPLOITATION, DE RACISME, DE MASSACRES DE MASSE, D’OPPRESSIONS MULTIFORMES, DE MÉPRIS, DE VOLS ET DE CRIMES IMPUNIS.

    • Le 26 juin 2023 à 08:55, par kwiliga En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      Bonjour Samuel,
      Dites, puisque "Nous sommes debout maintenant", pourquoi n’en profitons-nous pas pour émettre un mandat d’arrêt international à l’encontre de cet évadé ?
      Pour rappel, les premières leçons, Djibrill les a données depuis le Qatar, lors du 5e Forum sur la sécurité mondiale 2023.
      Mais, inviter à négocier avec les terroristes salafistes qui nous endeuillent, depuis le Qatar, ça n’a choqué personne.

  • Le 25 juin 2023 à 08:47, par Sabadokan En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Pourquoi n’as tu pas parlé de fameux onze accords qui lient la France aux pays francophones ? Pourquoi n’as tu pas parlé du franc CFA cet instrument de domination que l’Afrique n’accepte plus ?

  • Le 25 juin 2023 à 09:04, par TANGA En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Il a oublié de dire que c’est leur pouvoir ensemble avec la France qui ont apporté tout le mal à nos pays.
    Il a oublié aussi de parler de l’impunité existante soutenue par la France car lui même est un prisonnier Burkinabè mais se pavanne en France. Que la France nous ramène notre prisonnier.
    Si nous ne parlons pas de tout ça, c’est si nous l’acceptons lui et la France.
    Ils ne passeront pas par là pour nous le ramener en tant que personnalité. Non, qu’il vienne purger sa peine.

  • Le 25 juin 2023 à 10:15, par Traore En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Le bateau français prend de l’eau de toute part. J’aime beaucoup cette récitation " la cigale et la fourmis " Si la France ne met pas fin immédiatement à son désir de détruire l’Afrique, elle devra " bientôt lire l’heure à midi"

    • Le 25 juin 2023 à 20:51, par Renault HÉLIE En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      @Traore
      Messire Traore, je m’en vais vous dire la vérité :
      « Votre » Afrique est à peu près comparable à une poussière dans nos comptes extérieurs. Le Sahel tout entier ne représente moins de 1/10 de toute l’Afrique CFA, et l’Afrique CFA toute entière représente environ 1/166e de notre commerce extérieur, environ 0,6%. Donc, votre pays ne représente même pas 1/3000e de nos échanges extérieurs, surtout sous forme d’aides et subventions.
      Ensuite, l’Afrique entière représente environ 5% des échanges extérieurs de la France, la part du lion étant celle du Maghreb industriel et pétrolier, suivi du Nigeria pétrolier, de la RSA (mines) et du Congo-Kinshasa (mines), qui sont strictement en dehors de la zone CFA.
      Ainsi, il suffit qu’Airbus ou Dassault vendent quelques avions de plus ou de moins pour effacer la totalité du commerce avec toute l’Afrique CFA.
      L’essentiel de nos échanges : le R-U, l’Allemagne, l’Italie, l’Europe, le Maghreb, l’Amérique du Nord, l’Asie, le Maghreb, l’Australie. L’Afrique CFA vient très loin derrière, très très loin...
      Je ne comprends pas que de pauvres gens se laissent saouler par des tonnes de mensonges sans essayer de vérifier une seule ligne de tout ce fatras. J’ai honte pour vos très mauvais professeurs d’économie, de géographie et d’histoire, qui confondent leur travail avec de la propagande mensongère.
      Quant aux illusions sur les « méfaits » du franc-CFA, il faut vous renseigner : l’économie du Ghana s’effondre complètement en 2022-2023, à cause de sa monnaie catastrophique, le CEDI.

      • Le 26 juin 2023 à 09:47, par Sans rancune En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

        Mon cher monsieur, heureux que vous lisiez LEFASO.NET et que vous vous intéressez aux commentaires. Ca commence déjà à remuer dans les casseroles.
        Mais il faut voir plus loin que le bout de votre nez. On parle de repositionnements géostratégiques et en la matière la France sera engloutie. Le futur n’est pas loin et qui vivra verra disait un dicton. Probablement ni vous ni moi ne verront cette période de changements d’envergures.

      • Le 26 juin 2023 à 16:53, par tapsoba_yassiki En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

        Renault HÉLIE, ça m étonnerait que tu sois français , si tu l’étais tu n’allais pas écrire des contre vérité , la France se cherche sur la Sène mondial comme on le dit. mais si le Sahel et l’Afrique dans son ensemble ne représente rien d pourquoi la France s’accroche ? jusqu’à payer des gens comme toi pour pondre des non sens sur le forum ooh combien respecté de lefaso.net, J’appel les formistes de lefaso. net de ne plus répondre à ce Renault HÉLIE. I

        • Le 29 juin 2023 à 20:25, par Renault HÉLIE En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

          Justement, à l’instar de Bolloré, les entreprises françaises désinvestissent massivement des pays instables ou hostiles, et préfèrent investir « hors CFA ». La part de la zone CFA dans nos comptes extérieurs ne cesse de baisser, elle est devenue infime à 0,6%. Même nos matières premières viennent majoritairement de pays hors-CFA, pétrole d’Arabie, gaz d’Algérie, uranium du Kazakhstan. La prétendue dépendance de la France envers la zone CFA est une pure légende.
          Par exemple, le Maghreb s’industrialise massivement par des co-entreprises avec la France et d’autres pays de l’UE.
          Exemples :
          - Au Maroc, Dacia-Renault , Safran-aéronautique, ferroviaire, etc.
          - Toyota, Mercedes, Peugeot et Faurecia en Tunisie, des milliers d’emplois !
          - Remarquez que nos rayons de supermarchés regorgent de produits agro-alimentaires marocains et tunisiens.
          - En pratique, le Maroc et la Tunisie sont assez bien intégrés avec l’UE, les produits arrivent par bateaux et camions.

    • Le 25 juin 2023 à 20:56, par Renault HÉLIE En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      @Traore
      Traore, vos propos sont totalement excessifs !
      Cela en dit long sur votre sérieux et votre sagesse (ou son absence).
      Cela fait penser aux aboiements d’un pauvre roquet pelé...

  • Le 25 juin 2023 à 14:31, par INCONNU En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Je ne pense pas honnête de ne pas évoquer le cas de Kidal où l armée malienne a été interdite.

    • Le 25 juin 2023 à 22:08, par Renault HÉLIE En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      Oui, c’est ça, l’armée malienne qui voulait génocider les Touaregs ... ce qui eût immédiatement provoqué l’intervention de l’Algérie, protectrice des Touaregs, ses frères berbères. Les troupes maliennes ont été nulle de 2000 à aujourd’hui, le Mali était le "maillon faible" évident pour le terrorisme...
      Aujoud’hui, l’armée malienne ne peut même plus approcher de Kidall, elle a perdu 70% du territoire du Mali ; belle performance !

      • Le 26 juin 2023 à 00:47, par Nabiiga En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

        @ Renault HÉLIE

        Monsieur,

        Je le répète sur tous les toits de sorte que tous ceux qui veuillent l’entendre, l’entendent : Notre force se trouve dans la diversité de nos opinions, nos idées et nos pensées.

        Le fait d’être avec nous ici sur fasonet pour débattre, injurier et injurié, montre inexorablement la profondeur de votre sens d’apartenance à la famille burkinabè. Vous tenez à coeur nos problèmes, nos déboires vis à vis la France et son peuple et êtes prêt à apporter des éclaircissements sur certains faits dont nous ignorons, ou encore le sentiement des français sur des choses qui nous regardent. Je vous le dis en toute humilité que je réserve un profond respect à votre endroit pour votre intervention.

  • Le 25 juin 2023 à 15:54, par boss En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    L’erreur supplémentaire qui va renforcer le sentiment anti politique françaises (pas de sentiment anti français) est d’avoir donné la parole à un individu comme Djibril Bassolé, qui en plus a été condamné par la justice de son pays. C’est un manque de considération.
    En fait, les autorités françaises sont tellement habitués, qu’ils ont du mal à faire semblant d’être correct avec nous.

  • Le 25 juin 2023 à 17:56, par Le MM² En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Le singe ne changera jamais sa manière de détruire.Donc la France elle même ne peut pas faire son propre diagnostic ? Le message reste toujours le même ,la France n est pas prête pour changer face à la donne.Elle cherche des moyens pour berner et nous sur9.Les jour avenir vous verrez une lever de certaines mesures immigratoire pour capter les jeunes intello de ces pays afin de les purigé de la France Afrique.

  • Le 25 juin 2023 à 22:09, par Sans rancune En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Monsieur Bassolet prend le soin de ne pas écorcher son hôte qu’est la France sinon c’est cette même France avec ses alliés qui ont crées tout ce bordel en Afrique avec leurs calculs sur nos richesses. Cette histoire de terroristes fabriqués sont encore l’œuvre de la France qui telle un charognard attend tout simplement la déconfiture de nos pays pour piller nos dites richesses.
    L’analyse de monsieur Bassolet est dépassée. Ici, les jeunes en font de plus sérieux et responsables.
    Combien la France a décaissé pour l’Ukraine en un rien de temps ?
    Le glas de la France a sonné en Afrique. Plus de revirement possible.

    • Le 26 juin 2023 à 06:48, par Renault HÉLIE En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      @Sans rancune
      Messire « Sans rancune », vous commîtes : « pour piller nos richesses » , ce qui attire quelques sourires.
      Ah oui, quelles richesses ? Les dizaines de milliards de subventions que votre pays continue à recevoir de l’Europe et de l’Occident ?
      Vous vous repaissez de rêves enfantins d’un « trésor caché » qu’on vous aurait « volé », mais ce sont des rêves de gros bébé paresseux.
      Sachez par exemple que, pour le Burkina Faso, une ligne de chemin de fer vers la mer qui fonctionne correctement vaut 10, 20 ou 30 mines par le commerce et l’activité qu’elle induit, rapportant infiniment plus à l’État et au peuple burkinabè que les mines d’or vite épuisées ... Mines qui sont actuellement bradées pour un plat de lentilles à une dictature coloniale arriérée, la Russie.
      La seule richesse qui vaille, c’est le commerce et l’activité de votre petit peuple, des investisseurs aussi bien tout petits que moyens ou beaucoup plus gros. Ce ne sont certes pas ni vos militaires ni vos fonctionnaires qui « produisent » quoi que ce soit ; au contraire, ils ne cessent de saigner votre pays depuis 1/2 siècle.
      Il n’y a donc aucun économiste sérieux au BF pour vous expliquer calmement votre économie ? Apparemment, de très bons économistes burkinabè ont sérieusement enrichi la Côte-d’Ivoire, qui est en train d’écraser le Ghana.
      Je vous conseille une excellente chaîne Youtube, celle de Philippe SIMO, ce camerounais qui anime l’excellente chaîne « investir au pays ». Voilà un regard acéré sur l’économie d’Afrique de l’ouest.

  • Le 25 juin 2023 à 23:45, par kashs En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Cette commission de l’assemblée française l’a invité à venir donner son avis sur la question afin de mieux comprendre.
    Il y a une franchise dans ce qu’il dit. Il va jusqu’à confirmer que la France s’est opposé au dialogue inter-maliens.
    Je ne comprends pas certains commentaires. Ou est le problème ? Libérons-nous des manipulations.

  • Le 26 juin 2023 à 01:19, par Dibi En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Les médiocres de l’Oligarchie occidentale française semblent ne pas comprendre que Bassolé est un homme politique fini au Burkina-Faso ! Il a raté un tournant historique majeur en grand nominaliste idéaliste !
    On peut au pays, dire sans se tromper, qu’au CDP, il est vu comme un traitre à Blaise Kouacou Compaoré, tout comme au MPP de R.M.C. Kaboré, ou à l’UPC de Z. Diabré et même chez les MPSR I et II actuels.
    Officiers de Gendarmerie, les galonnés du RSP lui ont tôt coupé l’herbe sous les pieds ; et ont mis des limites à ses ambitions ! Et le hic est que malgré le haut pédigrée dont il jouit chez les Frères et Protecteurs de la Veuve et de l’Orphelin , son arrogance et sa suffisance lui ont aliéné bon nombre de gens de sa classe ; mais il conserve encore sans doute quelques attaches de connivences réseautiques dans nos institutions !
    Mais au niveau de notre peuple et de notre jeunesse politisée, Bassolé est tenu dans les marges du compradorat politique ; et le public comprend mal la Diplomatie parallèle que Bassolé conduit de l’Extérieur, à partir d’une France haïe et en perte d’influence, ou depuis l’Orient et l’Arabie bédouine obscurantiste salafiste ; nos grands amis et sponsors sous-traitants, au compte de l’Occident collectif et de la France, du djihadisme cannibale dans nos campagnes, régions et villages !
    On se demande même avec que Passeport -Français, Burkinabè, Qatari …– voyage -t-il ?
    La vérité est que Bassolé est utile au système. Il lui est acquis. Il y est profondément intégré au moyen de l’énorme réseau de connivence entre Frères et Protecteurs de la Veuve et de l’Orphelin ; et ce depuis son entrée au ministère et sa cooptation diplomatique lors du passage des Coréens Ban-Ki-Moon et Choi au Nations Unies !
    A ce niveau, Bassolé est un élément sûr, de l’oligarchique mondialiste et néocolonialiste occidental qui peut sans crainte s’appuyer lui ! Et malgré l’état de sénilité et d’effondrement géopolitique avancé du système qui a toujours besoin de recourir à des femmes ou des hommes de paille de haute servilité et dédiés à accompagner l’inversion, l’extraversion ou même l’annihilation des souverainetés nationales dans le Sud global et en Afrique !
    A cette fin, le système sait narcissiser, caresser au nombril, ouvrir ses microphones, pages et plates-formes-médias mainstream et mêmes soutiens financiers à des personnages de paille qui jamais ne manquent à son service !
    Arrogant et fier par nature, mais amnésique de la mémoire historique, Bassolé aime le côtoiement du Grand et du Beau monde, en Occident comme en Orient ! Il aime Sortir à la lumière pour qu’on parle de lui au plan politique ! Non au passé, quad il était au service de Blaise Compaoré, au temps de son régime ethno-féodal et de l’Etat néocolonial burkinabè de toutes les turpitudes d’alors ; mais au présent, en fin Diplomate et sorte de doublure de Mme Rouamba Olivia !
    Bref un Grand qui a ses entrées à Doha, dans toute la sous-région ou à Paris devant les commissions parlementaires de l’ex-et actuelle puissance colonisatrice, en conseiller de la Macronie qu’il aide à élaborer de nouveaux paradigmes néocoloniaux pour continuellement ferrer l’avenir et l’émancipation des peuples d’Afrique !
    C’est terrible que Bassolé en soit là ! Lui qui est arrivé en France sur une civière d’évacuation sanitaire, parce qu’il manque au pays, un hôpital de référence apte à le soigner, après ses plus de 30 ans passés dans les hautes sphères de l’Etat néocolonial qu’il critique aujourd’hui, et qui lui a tout donné ! En ce sens, tout de ses critiques, de ces conseils…, tout de lui sonne comme un mensonge et une trahison !
    Par peur des grands ciseaux du Faso.net, on reste poli et on n’en dira pas plus !
    Na an lara, an sara !

  • Le 26 juin 2023 à 06:00, par Samuel En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Renault HELIE : "Messire Traore, je m’en vais vous dire la vérité :
    « Votre » Afrique est à peu près comparable à une poussière dans nos comptes extérieurs. Le Sahel tout entier ne représente moins de 1/10 de toute l’Afrique CFA, et l’Afrique CFA toute entière représente environ 1/166e de notre commerce extérieur, environ 0,6%.

    Monsieur Renault HELIE, Ce qui m’étonnera toujours chez vous, c’est la façon dont vous êtes capable de mentir comme ça, tranquillement, sans sourciller et espérer vous en tirer à bon compte sans doute parce que vous estimez que vous n’avez affaire qu’à des nègres écervelés depuis longtemps par la politique d’aliénation culturelle et de lavage de cerveau menée en Afrique par votre pays pendant des siècles. Vous inventez comme ça, des chiffres qui ne se trouvent nulle part dans aucun document officiel, des chiffres totalement fantaisistes tirés de votre imagination enfiévrée de grabataire raciste et vous croyez nous les faire avaler.

    Or, vous évitez soigneusement de reconnaître que la « richesse » de votre pays, l’argent que vous avez dans vos coffres forts, c’est d’abord et avant tout une richesse volée aux Africains au cours des siècles. Cela, ce n’est même pas moi qui le dis. C’est l’un des rares présidents honnêtes de votre pays, Monsieur Jaques Chirac, que vous pouvez écouter ici qui le dit : https://www.youtube.com/watch?v=oIoLJm2f-fE

    Je répète donc ce que Jacques Chirac a dit dans cette vidéo : « On oublie seulement une chose. C’est qu’une grande partie de l’argent qui est dans notre porte-monnaie vient précisément de l’exploitation, depuis des siècles, de l’Afrique…Alors, il faut avoir un petit peu de bon sens. Je ne dis pas de générosité. De bon sens, de justice, pour rendre aux Africains, je dirais, ce qu’on leur a pris. D’autant que c’est nécessaire, si on veut éviter les pires convulsions ou difficultés, avec les conséquences politiques que ça comporte dans un proche avenir. »

    De toute évidence vous, vous n’êtes ni aussi honnête, ni aussi intelligent que Jacques Chirac pour savoir nuancer vos propos ou au moins, reconnaître l’évidence qu’il est impossible de cacher. Bref ! A votre place je ne serais pas fier Monsieur Renaul HELIE, de savoir que je suis le citoyen d’un pays qui vit de rapines depuis des siècles.

    On me reproche d’écrire des post trop longs. C’est parce que moi je respecte mes interlocuteurs et que je tiens à leur expliquer mes arguments et à leur donner la source de mes arguments car moi, je ne dis jamais rien que je ne peux pas prouver. Aussi, je m’arrête là pour le moment. Je vous donne rendez-vous ci-dessous au prochain post.

    • Le 26 juin 2023 à 09:56, par Bala Wenceslas SANOU En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      Bonjour Samuel
      Utilisez vos arguments pour raisonner des personnes qui peuvent l’être. Laissez ce ’machin HELIE’ écrire ce qu’il veut. De grâce avons avec ceux qui savent de quoi ils parlent.

      • Le 26 juin 2023 à 14:40, par Renault HÉLIE En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

        @Bala Wenceslas SANOU
        Vous voyez, Messire « Bala Wenceslas SANOU », il ne me viendrait pas à l’idée de « gâter votre nom » en ricanant sur votre très vieux prénom tchéco-polonais, traduction slave de « Tidjani », « Stephanos » et « Laurent », le tout signifiant « couronné de gloire ». Un beau prénom qui a été porté par le célèbre Molotov, à qui les Finlandais ont dédié un cocktail en 1939 ; oui, le ministre qui a dépecé la Pologne avec Hitler, Вячеслав Михайлович Молотов.
        Que voulez-vous, la noblesse d’esprit est un bien assez rare...

    • Le 26 juin 2023 à 14:28, par Renault HÉLIE En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      « grabataire raciste »
      Le pauvre, il reconnait la faiblesse de son argumentation en insultant comme un enfant dans une cours d’école.
      Mes chiffres figurent tout simplement dans les statistiques européennes et les documents publics (et donc faciles à contester !) de notre commerce extérieur. J’en ai un peu assez de rediffuser pour la n-ème fois les liens, réactualisés fin 2022.
      Cela vous dérange l’hémorrhoïde, mais j’affirme sans aucun risque d’être contredit sérieusement :
      « TOUTE L’AFRIQUE CFA COMPTE POUR ENVIRON 0,6 % DE NOS ÉCHANGES EXTÉRIEURS, SOIT 1/166e » J’ai bien dit « TOUTE L’AFRIQUE CFA », sachant que le Sahel n’en fait pas plus de 1/10e (économiquement).
      Quant à votre « claque » qui applaudit vos infoxes, je l’incite à se renseigner sérieusement sur les données économiques mondiales, car on ne peut construire l’avenir sur des « faits alternatifs » , cela serait du suicide économique.
      Donc le grossissement démesuré par le filtre Wagner est, tout simplement, un enfantillage. Ce qui est réellement important pour nous est totalement hors CFA, voir Maghreb, Asie, Amérique et surtout Europe.
      Maintenant, si vous préférez monter des « châteaux en Espagne » et des « moulins à vent de la Mancha » sur les infoxes de Wagner, grand bien vous fasse... C’est avec des chiffres faux qu’on cause les erreurs économiques, les famines, les disettes, etc. ; voir les exemples soviétiques et chinois d’avant 1976. J’espère sincèrement que vous n’aurez JAMAIS la possibilité de couler votre propre patrie, donc, si vous n’y résidez pas, RESTEZ SURTOUT LÀ OÙ VOUS ËTES, car vous seriez très dangereux pour vos concitoyens, surtout ceux qui sont obligés de se taire.
      NB :
      Je suis un peu fatigué du nombre de mes textes qui disparaissent dans les entrailles de l’informatique...

  • Le 26 juin 2023 à 06:29, par Samuel En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    (Suite) Monsieur Renault HELIE, puisque vous partez du principe que l’Afrique ne représente rien pour votre pays, il faut alors nous expliquer pourquoi vos dirigeants sont obsédés par l’Afrique, l’Afrique, l’Afrique ? Pourquoi par exemple des gens comme Djibril Bassolé sont invités chaque matin en France pour parler de l’Afrique à vos dirigeants et pourquoi la France ne nous lâche jamais les baskets, pourquoi la France intervient constamment dans nos affaires intérieures ?

    Par exemple la Grande-Bretagne avait plus de colonies en Afrique que la France, Monsieur Renault HELIE, mais avez-vous entendu dire que la Grande-Bretagne intervient chaque matin dans les affaires intérieures de ses anciennes colonies comme la France le fait ?

    Si l’Afrique ne représente rien pour la France Monsieur Renault HELIE, pourquoi est-ce que les Français estiment qu’ils ont toujours leur mot à dire pour tout ce qui nous concerne, pour tout ce que nous voulons faire, pour toute initiative que nous voulons prendre ? Pourquoi est-ce que les dirigeants français se prononcent toujours, toujours, toujours sur toute question concernant nos pays, sur toute décision que nous voulons prendre, comme si nous étions des enfants qui ne sauraient pas se diriger sans tutelle ? Pourquoi aucun autre pays au monde, à part la France, ne se prononce jamais sur nos affaires et nous laisse nous-mêmes nous occuper de nos affaires comme de grands garçons que nous sommes, sans estimer qu’ils ont toujours à nous dire ce que nous devons faire ?

    Quelle est cette incurable arrogance française ? Cette arrogance pathologique des Français ? Est-ce que les Français sont vraiment normaux ? Pourquoi sont-ils les seuls à penser que tout doit tourner autour d’eux, de ce qu’ils veulent ou ne veulent pas ? Pourquoi est-ce que personne ne leur dit jamais qu’ils sont maladivement arrogants ?

    Si vous arrivez à nous expliquer cela tout en soutenant que l’Afrique ne représente rien pour la France, vous seriez plus crédible Monsieur Renault HELIE.

    • Le 26 juin 2023 à 09:59, par Bala Wenceslas SANOU En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      Encore une fois Samuel, tu accordes de l’importance à l’inutile.
      Comment veux-tu ouvrir les yeux à quelqu’un qui ne peut pas voir, qui ne peut pas accepter la vérité ???
      La raison est donnée ; une chose est de l’avoir à portée ; c’est tout autre de vouloir et savoir l’utiliser.

    • Le 29 juin 2023 à 20:33, par Renault HÉLIE En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      Samuel, je n’arrête pas de vous expliquer que les entreprises françaises désinvestissent massivement de la partie instable & hostile de l’Afrique CFA.
      Allez faire un tour au Maghreb, en Inde, au Mexique, au Brésil ou au Vietnam si vous voulez voir des entreprises françaises qui investissent.
      Si ce mouvement continue, vous allez être oubliés sur des étagères poussiéreuses de nos archives.
      Déjà, le Mali, pfuitt...

    • Le 30 juin 2023 à 13:09, par pfff En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      En matière de désinvestissement, en plus des Français qui retirent ses billes, voilà les Canadiens qui revendent les mines d’or du BF. Voilà qui devrait vous ravir, même si ça m’inquiéterait.

      Autant je ne crois pas que les Canadiens aient volé l’or burkinabé, autant je ne crois pas non plus qu’ils partent par hasard. Bonne chance.

  • Le 26 juin 2023 à 06:58, par Passakziri En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Tout ce qu’on peut dire sans se tromper c’est que ce ne sont pas les sorties arrogantes d’un Djibril Bassolé sur le sol de la France qui créeront l’amour entre le Burkina et la France. C’est ce que certains pays ne comprennent pas. Vous êtes prêts à soustraire les gou8vernants de la justice et targuez une indépendance non démontrée de la justice de ces pays . Pendant ce temps vous fermez la porte de vos territoires pour ceux qui fuient les dictaures et les conditions invivables créées par les dictatures. Il faudra que l’on comprenne que la PROTECTION sélective des dicatures et leur extirpations répetées de la justice ne passent pas inapercues. C’est pas un mystére . Francois Compaoré, Blaise Compaoré, Djibril Bassolé , etc. pourquoi est-ce que la France doit être le promotteur de ces pratiques ? Pourquoi des fugitifs peuvent se permettre de narguer d’autres pays à partir du sol francais ? Un peu de respect et de retenue ne sauraient nuir.

    Passakziri

    • Le 30 juin 2023 à 16:32, par pff En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

      La protection est toute relative quand même, car il y a pas mal d’affaires de corruptions qui ont été traitées ces derniers temps.

      En effet, pour un gv français, savoir que la personne X est en délicatesse avec la justice est un moyen pratique et très efficace de pression. A titre personnel, je ne cautionne pas du tout cette façon de faire, mais je comprends bien la logique de pouvoir et la logique de puissance, très classique dans tous les pays du monde, qui consiste à tordre le bras à certains en profitant de leurs points faibles.

      Un bon exemple récent, est un ministre comorien qui a critiqué la politique française. Le ministère français lui a dénoncé qu’il avait volé la sécurité sociale française pour plusieurs centaines de milliers d’€, ce que le ministère savait, mais avait tû pour pouvoir jouer la bonne carte au bon moment, ce dont il ne s’est pas privé.

      Je pense que ces pratiques vont diminuer, non pas du fait de changement de comportement des autres pays. En effet, soyons clair : si la France changeait sur ce point, ces personnes iraient simplement se réfugier dans un autre pays qui agirait de la même manière, mais la France changera probablement par l’évolution des africains qui deviennent plus exigeants envers leurs dirigeants.

      Le dicton veut que l’on ait les dirigeants que l’on mérite, et certains pays d’Afrique méritent désormais beaucoup mieux (ce qui explique au passage certains procès en France... ).

  • Le 26 juin 2023 à 09:31, par une fidèle lectrice En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Traoré je te fais TAMPON. tu as tout dit. ils ont déja entrain de lire l’heure.

  • Le 26 juin 2023 à 09:57, par Deafnot En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Mr Bassolet, arrêtez votre diversion. Nous ne sommes des nourrissons pour comprendre le jeu. Ce pion utilisé par la France que vous êtes ne peut rien nous apprendre. Ca ne pourra pas non plus soigné votre image ici au Faso. Le mieux pour vous c’est de rentrer achever votre peine et espérer le pardon du peuple.

  • Le 27 juin 2023 à 08:27, par Bigbale En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Si je peux, du haut de mon âge, donner un conseil à mes jeunes frères, c’est d’exploiter les bonnes idées sur ce "Forum Lefaso.net" pour avancer et ignorer le contenu de certaines poubelles humaines qui pourrissent l’air sain d’Afrique que nous respirons. Quand on naît dans une poubelle dont le contenu.est fait de détritus de tous genres, mangeant dedans et déféquant dedans, ça ne peut que donner un mélange d’odeurs nauséabondes, sorties directement de la tête de vieux colons racistes grabataires, incapables de se faire lire sur d’autres fora en Occident et qui se rabattent sur les espaces de libertés en Afrique pour se faire voir et entendre pour ne pas mourir dans l’anonymat total. Comprenez donc l’acharnement de certaines personnes à produire des chiffres sur l’Afrique mais qui ne peuvent convaincre le dernier des abrutis en France et qui ne peuvent convaincre une personne dotée de on sens sauf les gens de la trempe de Djibril BASSOLET. Alors faisons l’effort d’ignorer ces ignobles personnes qui ne savent plus à quel saint se vouer car leur "France" qui a passé tout le temps à jubiler commence maintenant à prendre la vraie température du monde qui l’entoure. Si la France est vraiment forte qu’elle quitte "hic et nunc" (ici et maintenant) l’Afrique et on verra bien ce qui lui arrivera ! S’il vous plaît, ne perdrez plus le temps à réagir aux posts de ceux (tout leur être) qui n’ont pas la valeur d’un demi-sou ou un denier !

  • Le 27 juin 2023 à 10:15, par etsongré En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    bonjour à tous. je crois que la transition devrait prendre une position. bassolet Djibril est allé se soigner en France. jusqu’à preuve de contraire c’est l’information qu’a la population. si tel est le cas il faut que les uns et les autres puissent se prononcer étant donné qu’il vit gracieusement de nos paiements d’impôts. que dit la justice. le comportement de ce type est vraiment chiant

  • Le 28 juin 2023 à 16:05, par douga l’épervier En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Très belle analyse appreinte de réalisme. Le Burkinabé est devenu trop haineux du moins une partie... au point de necouter aucune suggestion. Laissons ceux qui pensent continuer à penser. Un Burkina de paix se fera avec tous ou ne se fera pas. Lorsqu’un partie se sentira mise à part toute paix ne sera qu"effemert....

    Signe Douga

  • Le 28 juin 2023 à 21:29, par Lom-Lom En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    Face à la haine des médiocres, il faut leur opposer le silence ! On sent une certaine haine de certains internats contre ce qui " est Burkinabe" et qui prône l’avènement de la vérité ! C’est pourquoi on conseillera à tous ceux qui ont cette haine pour le Burkina ceci : allez boire simplement un verre d’eau et cela vous passera ! Car votre haine ne changera rien ! J’espère que mon conseil est bien parvenu aux Mrs Renault HELIE et autres Djibril BASSOLET !

  • Le 1er juillet 2023 à 20:10, par kenfo En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    @renault HELIE : Rien que sur le forum, tu sens la rage à 1000Km à la ronde. pas la peine. Moi Kenfo, j’ai enseigné le français au petits Français ; calme-toi. Tu sera en meilleur santé mentale pour continuer de pondre des inepties et autres idioties.

    Kenfo

  • Le 2 juillet 2023 à 11:36, par Renault HÉLIE En réponse à : Ressentiment anti-français en Afrique : Le diagnostic de Djibrill Bassolé

    « Moi Kenfo, j’ai enseigné le français »
    Ha ha, mon petit Kenfo, avec vous, j’ai gagné ma journée avec un bon sourire qui me rafraîchit les doigts de pieds. Je sens qu’avec des super-méga-hyper-génies comme vous, l’impérialisme va trembler.
    Si vous n’avez pas d’arguments plus profonds, je sens que ce n’est pas demain, ni après demain, que vous allez faire du Burkina Faso un paradis d’opulence envié par le Danemark, la Suisse et même par la Corée du Sud. Faudra peut-être prendre une daba et produire quelques oignons...

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