Fatim Konkobo Touré, coach certifiée en Corporate life coaching de l’Institut de coaching international de Genève (ICI), est la première paneliste à prendre la parole. Dans sa communication, elle s’est appesantie sur la confiance en soi, la connaissance de soi et l’estime de soi. Ce sont, selon elle, des mots que l’on attend couramment sans peut-être savoir ce que cela comporte. De son exposé, on retient que l’estime de soi est composée de quatre dimensions. « Dans l’estime de soi, nous avons la confiance en soi », a-t-elle expliqué.

Fatim Konkobo Touré, coach certifiée en Corporate Life coaching de l’Institut de coaching international de Genève, a déclaré qu’il y a des personnes qui ne s’aiment pas.

Pour elle, avoir confiance en soi, c’est se connaître et ensuite pouvoir gérer son potentiel et ses capacités. Mais pour pouvoir gérer ses compétences et ses capacités, encore faut-il les connaître. Passé cette étape, il y a la connaissance de soi, l’acceptation de soi avec ses faiblesses et ses qualités, et enfin l’amour de soi. « Oui, il y a des personnes qui ne s’aiment pas. Parce qu’on aime mieux les autres quand on s’aime soi-même. Après tout cela vient la vision de soi qui est votre représentation dans le monde, comment vous vous représentez au monde », a-t-elle ajouté.

Près de 200 femmes ont pris part à cette conférence.

Pour la deuxième paneliste, Ada Yaya Bocoum, architecte-urbaniste, vice-présidente de l’Ordre des architectes du Burkina Faso, les femmes ne doivent laisser personne faire des choix à leur place. A l’écouter, les femmes doivent faire leurs choix par passion. « Et c’est ce que j’ai fait en devenant architecte. Faites bien votre travaille au mieux de votre possibilité, donnez toujours le meilleur de vous-mêmes. Surtout, ne tombez pas dans les compromissions », a-t-elle conseillé.

Le lieutenant de police, Napougba Julien Legma, a été le dernier paneliste à prendre la parole. Dans sa communication, il a donné quelques astuces aux participantes pour éviter de tomber dans les pièges du digital.

La promotion du leadership féminin est un fait à CIM METAL SA, a déclaré son directeur général Alassane Kanazoé.

Des leaders féminins à CIM METAL SA

« Nul ne doit minimiser la valeur intrinsèque des femmes et bafouer leur droit », prévient le directeur général de CIM METAL SA, Alassane Kanazoé. A CIM METAL SA, a précisé M. Kanazoé, les aptitudes et les compétences des femmes sont mises en exergue dans les directions stratégiques du groupe. La promotion du leadership féminin est un fait, de même que le respect de leurs droits au même titre que les hommes. Car, a-t-il ajouté, les femmes ont toujours su démontrer leur bravoure, leur intelligence, leurs capacités, leur promptitude à relever les défis qui se présentent quotidiennement à elles.

Ce sont ces efforts conjugués qui ont sans nul doute fait de l’unique fonderie du Burkina Faso, une entreprise dotée d’une technologie de pointe et d’une expertise internationale. Elle est certifiée ISO 9001 pour sa qualité, et ISO 14001 pour le management de l’environnement. Le directeur général de CIM METAL SA rêve d’ailleurs qu’un jour, le Burkina Faso soit dirigé par une femme. C’est pourquoi, pour terminer, il a exhorté les femmes à plus de courage et d’autonomie.

Rose Natacha Bogré a apprécié positivement cette initiative de CIM METAL SA.

Rose Natacha Bogré a représenté son association à cette conférence qu’elle a appréciée positivement. « Cette conférence est très instructive. Parce que j’ai appris que les femmes ne doivent pas avoir de limites. Elles doivent tout mettre en œuvre pour atteindre leurs objectifs quand elles se les fixent. J’ai appris aussi que face au harcèlement sexuel dans le milieu professionnel, on doit porter plainte », a-t-elle déclaré. Mme Bogré est également revenue sur l’utilisation du digital. Elle retient des communications que le digital peut conduire à des conséquences désastreuses, s’il est mal utilisé.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net