Transition burkinabè : « Comme l’a dit le capitaine Ibrahim Traoré, il faut aller vite », rappelle Me Paul Kéré
Avocat inscrit au barreau du Burkina, Me Paul Kéré fait partie des Burkinabè qui se réjouissent de la désignation du capitaine Ibrahim Traoré comme président du Faso, à l’issue des assises nationales. Pour lui, la jeunesse du nouveau chef de l’Etat burkinabè n’est pas un handicap. Et les récents ravitaillements de la ville de Djibo sont pour lui des preuves que le capitaine Traoré peut changer les choses.
« Dès le 6 octobre, sur les antennes de Canal 3, je disais qu’il fallait que le MPSR 2 assume ses responsabilités. Quand on fait un coup d’Etat, on l’assume. C’est ce qui s’est réalisé. À 20 ans, on n’est plus un adolescent. Quand j’entends des gens dire que c’est un enfant, je suis surpris. Il a 34 ans, il va assumer comme Thomas Sankara, comme tant d’autres. Le capitaine a déjà montré ses capacités par l’approvisionnement de nos compatriotes à Djibo qui mangeaient des feuilles. Le fait d’avoir fait ce pont aérien prouve qu’il est capable de transformer les choses. Au Burkina Faso, il faut des gens volontaristes, capables de faire changer et bouger les choses.
Pour ce qui est de l’assemblée législative de transition, je suis ravi de son maintien. C’est bien qu’on ait décidé que les députés n’auront pas de salaire, mais juste des indemnités lors des sessions. On ne va pas à l’Assemblée pour s’enrichir ou avoir un salaire. On a une activité et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on va représenter le peuple à cette assemblée législative.
La concentration du pouvoir législatif de l’autorité judiciaire et du pouvoir exécutif entre les mains du capitaine Ibrahim Traoré lui permettaient de faire des réformes chocs en trois jours ou une semaine et annoncer les principes directeurs de ce que nous n’arrivons pas à faire depuis longtemps. Depuis 1960, pourquoi dans ce pays avec des gens aussi intelligents, nous n’arrivons pas à amorcer une véritable politique de développement ? Comme le capitaine Traoré, lui-même l’a dit, il faut aller vite. Et je suis d’accord avec lui ».
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 15 octobre 2022 à 17:53, par Nabiiga En réponse à : Transition burkinabè : « Comme l’a dit le capitaine Ibrahim Traoré, il faut aller vite », rappelle Me Paul Kéré
BONNE QUESTION POSÉE À LA MAUVAISE AUDIENCE, PAUL
’Depuis 1960, pourquoi dans ce pays avec des gens aussi intelligents, nous n’arrivons pas à amorcer une véritable politique de développement ?’
Une très bonne question mais posée à la mauvaise audience. Rien qu’à la poser à tes clients. Blaise et François sont bien placés à te répondre. Gilbert Diendéré également sans oublier bien sûr Lt. Colonel Zoungrana. Pourquoi François ne rentre-t-il pas au Burkina ? Toutes les personne que tu défends, se trouvent-elles incarcérées parce qu’on ne les aime pas ?
Pourquoi Nabiiga est-il libre de ses mouvements et n’est concerné par aucune poursuite ? Est-ce cela veut dire que Nabiiga est l’enfant gâté du Burkina si bien personne n’ose l’accuser de rien ?
La réponse à ta question se trouve chez tes clients. Pose-leur la question et partage avec nous leurs réponses.
Merci
2. Le 15 octobre 2022 à 18:26, par Wendinmi En réponse à : Transition burkinabè : « Comme l’a dit le capitaine Ibrahim Traoré, il faut aller vite », rappelle Me Paul Kéré
Et les griots recommencerent. Prêts à profiter de frère en frère de toute nouvelle donne dans la vie nationale.
3. Le 15 octobre 2022 à 20:25, par Mafoi En réponse à : Transition burkinabè : « Comme l’a dit le capitaine Ibrahim Traoré, il faut aller vite », rappelle Me Paul Kéré
Il faut éviter les comparaisons hasardeuses car Thomas Sankara possédait un bagage politique,idéologique et il savait ce qu’il devrait faire lorsqu’il arriverait aux affaires,ce qui n’est pas le cas de Traoré Ibrahim qui est dans du copier-coller,dans de l’à peu près
4. Le 15 octobre 2022 à 21:27, par Papa En réponse à : Transition burkinabè : « Comme l’a dit le capitaine Ibrahim Traoré, il faut aller vite », rappelle Me Paul Kéré
Au Burkina-Fso la majorité des gens sont comme des oiseaux migràteurs, ils se dirigent de regions en regions au gré de leurs intérêts .Paul Keré, voilà un Mr. qui hier chantait les louanges de Damiba.criait a tue-tête .les hauts faits de Damiba et aujourd’hui comme une girouette retourné sa veste pour jouer au griot du capitaine Traoré . Franchement j’ai honte pour Mr. Keré .
5. Le 16 octobre 2022 à 07:50, par Dedegueba Sanon En réponse à : Transition burkinabè : « Comme l’a dit le capitaine Ibrahim Traoré, il faut aller vite », rappelle Me Paul Kéré
Je crois rêver en lisant cette "sortie" de Maître KERE. Bon pour, une fois n’est pas coutume, cette fois nous avons des points de vue qui ont une intersection. Car habituellement il "décharge" des gens qu’avec beaucoup d’autres burkinabè sur cette toile, que je charge souvent. Qu’il prenne la défense du capitaine me surprends beaucoup, j’ose croire en sa bonne foi, et que cela ne cache pas un objectif occulte ? Car lorsqu’on a dîné avec le Diable, même avec des fourchettes longues ??? Passons, sur ce coup j’abaisse la garde avec lui, mais juste un peu.
Concernant le Capitaine, je suis un peu désolé pour lui, mais il va lui falloir trouver la formule consensuelle pour justifier son maintien au pouvoir. Parce qu’il avait clairement annoncé qu’il n’était pas venu pour cet objectif.. Tout le monde a bien vu comment les excités de la rue ont mis la pression pour qu’il ne lâche pas prise et soit confirmé président de la transition. Habitués que nous sommes aux manipulations souterraines de nos élites politiques, qui pensent pouvoir acheter tout le monde avec l’argent volé, ici, ou venant de complicités extérieures hostiles. J’imagine que certains trouveront à redire sur cette mobilisation qui pourrait être à leurs yeux "facilitée" . Ce qui est sûr le Capitaine se retrouve pris en otage par le pouvoir, et par les jeunes. Sans doute Damiba a dû passer par là lui aussi, si on se remémore sa trajectoire qui s’apparentait à une restauration du CDP et de l’ex RSP. Tout va dépendre de comment le capitaine va supporter ces pressions multiformes venant de partout. Le chroniqueur Christ Yapi prétend qu’il aurait refusé de l’argent d’ADO, c’est déjà bon signe. Car ce chef d’état est notre catastrophe régionale, voire même africaine à tout point de vue. Si TRAORE se veut un avenir politique, il doit tout faire pour éviter cet vieillard en fin de vie et de carrière politique. Mais n’étant pas seul, pourra t’il empêcher que son entourage soit aussi intègre comme lui ? Norbert Zongo, paix à son âme, avait dit de Sankara qu’il fut le seul "qui y croyait", nous avons tous vu comment son experience fut écourtée par son entourage très proche . Ce qui est sûr, un patriote se positionnera toujours en porte à faux avec les intérêts impérialistes qui sont d’une nature de prédation et de domination. Le combat s’annonce difficile et très périlleux. Notre "tuteur français" ne va pas vouloir d’une répétition de l’exemple malien, et mettra tous les moyens pour que cela n’arrive pas au Burkina.En plus ça ne lui coûtera pas grand’chose à notre tuteur et "papa français" de faire travailler la planche à billets de Chamallière et de venir distribuer des "feuilles" (precieuses seulement pour nous) à ceux qui seront prêts à vendre le pays pour leurs seuls ventres. Et Dieu seul sait que les candidats seront nombreux... Un diplomate français l’avait déclaré à Abidjan, même "un Coca-Cola" ou un billet de mille francs ( à peine 1 Euro) suffit pour nous convaincre et nous acheter.
Bon courage au Capitaine... Souvent, pour diriger au sommet, la seule bonne volonté ne suffit pas. Il m’avait semblé voir cette bonne volonté au début chez Damiba, malheureusement il m’a paru moins intègre, mais surtout, a sous-estimé l’intelligence du peuple. C’est vrai que "lorsqu’on se surprend à croire que les autres sont idiots, c’est là que l’on bascule dans la bêtise de son" intelligence autoproclamée". Rarement l’idiot se reconnaît dans sa bêtise.
6. Le 16 octobre 2022 à 09:32, par tapsoaba_yassiki En réponse à : Transition burkinabè : « Comme l’a dit le capitaine Ibrahim Traoré, il faut aller vite », rappelle Me Paul Kéré
Je me rappel cette chanson publicitaire dans les année 80 :"cube magie, cube magie, cube magie dans la sauce , cube magie quel bon goût !!!!!!! Cube magie ? ça passe dans toutes sauces !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"