LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

Publié le jeudi 31 mars 2022 à 23h32min

PARTAGER :                          
Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

« Nous devons faire les choses avec réalisme et avec la plus grande prudence », a clamé le porte-parole du gouvernement burkinabè Lionel Bilgo, ce jeudi 31 mars 2022. Face à la presse, il a livré la réponse du gouvernement à la CEDEAO qui demande l’adoption d’un chronogramme « acceptable » de la transition.

Le 25 mars 2022, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO donnaient un délai d’un mois aux autorités burkinabè pour finaliser un chronogramme « acceptable » de la transition, sous peine de sanctions économiques et financières. Face à la presse, le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo a indiqué que le gouvernement ne subit qu’un seul délai.

« Le seul délai que le gouvernement subit, c’est celui de bien faire les choses, d’agencer son action conformément aux réalités du terrain en toute objectivité avec la plus grande prudence et le plus grand réalisme possible. Ce qui dicte notre action, c’est le terrain, l’opérationnel », a-t-il lancé.

Pour renchérir, le ministre en charge des Affaires étrangères Olivia Ragnaghnewendé Rouamba indique que la durée de 36 mois de la transition burkinabè est « assez réaliste par rapport aux enjeux du moment ».

Le pays est-il prêt à subir d’éventuelles sanctions de l’organisation sous régionale ? A cette question, Lionel Bilgo dit croire au bons sens de la CEDEAO. « Le bon sens voudrait-il qu’on tienne compte du contexte de chaque État et du désir de chaque peuple. Et pour le nôtre, nous avons touché le fond et notre désir le plus ardent, c’est de remonter en surface. Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour que cette remontée se fasse dans les règles et qu’elle se fasse le plus vite possible ».

« Le Burkina stratégiquement est un verrou en ce sens que c’est un pays enclavé. Tous ses voisins sont des pays du littoral. L’objectif final des terroristes est d’atteindre les pays côtiers et de développer la piraterie maritime. J’ai dit à la délégation que nous avons reçue l’autre jour que c’est l’occasion pour eux de nous aider en amont pour résoudre ce problème pour que toute la partie ouest africaine ne soit pas infestée. Ils ont pris la mesure de la situation et ils sont dans cette dynamique afin de nous accompagner à trouver des solutions. Dans notre contexte actuel, je ne crois pas qu’il sied de prendre des mesures draconiennes sinon cela va nous pousser dans une posture de survie. La CEDEAO n’est pas une organisation de sanctions, mais une structure d’accompagnement », a déclaré le ministre en charge des Affaires étrangères Olivia Ragnaghnewendé Rouamba.

Elle a annoncé l’arrivée, demain 1er avril à Ouagadougou, d’une délégation de la commission de la CEDEAO conduite par son président Jean-Claude Brou pour une séance de travail.

LeFaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 31 mars 2022 à 16:13, par Yapadra En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Vous racontez des histoires. C’est pour la sécurité que nous avons accepté le coup d’Etat. Si Damiba ne peut pas résoudre le problème qu’il fout le camp. Vous autres n’avez aucun mérite.

    • Le 1er avril 2022 à 10:56, par Un Avis En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

      D’accord avec vous.
      1. La CEDEAO = manipulée par la France, qui ne s’intéresse qu’aux élections.
      2. Le terrorisme est créé par l’occident dont la France qui soutient des groupes comme aqmi, Al kaïda, daesh dans le Sahel, pour affaiblir nos États et piller nos ressources stratégiques (or, et autres).
      3. L’occident et précisément la France avec Barkhane qui est présente au Burkina Faso totaliserait environ 300 militaires (mercenaires ?), que fait elle sur notre territoire alors que notre pays agonise devant ces attaques meurtrières ?
      4. Le porte-parole disait que le Burkina Faso n’est pas le Mali, certe il oublie de dire que ces 2 pays partagent une longue frontière, font face aux mouvements de va-et-vient des terroristes sur les 2 territoires, s’il est objectif il doit reconnaître le succès de ce pays voisin ouvert accessible, face à ce fléau.
      5. Ce porte-parole fait bien de tenir tête à la CEDEAO, mais son gouvernement tout entier gagnerait à suivre la volonté du peuple comme au Mali, en diversifiant ses partenaires, en se réservant une partie des sa production en OR, en coopérant officiellement avec le Mali.
      De mon avis, si ces autorités allaient dans le sens voulu par le peuple, le soutien de celui-ci suivrait automatiquement et si tel n’est pas le cas, la marche vers la vraie souveraineté ne serait qu’illusoire et laisserait un goût d’inachevé. Vivement que les autorités entendent le vœu du peuple.

  • Le 31 mars 2022 à 16:15, par PIONG YANG En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    OLIVIA, BULGO, vous n’avez pas l’onction légitime qu’il faut pour faire un bras de fer avec la CEDEAO. Si vous essayez, laisser moi vous dire que contrairement au Mali qui a des frontières avec l’Algérie et La Mauritanie, tous pays non CEDEAO, nous sommes encerclé et des fermetures de frontières serons une hécatombe économique tout cours. Nous sommes les plus fragiles, et il faut avoir l’intelligence de le reconnaitre. Ne vous flattez pas, nous n’allons même pas survire. Choguel Maiga a fait beaucoup de bruit, bien plus que vous, mais s’est tu. Vous suivrez, mais pas au même pris.

    • Le 1er avril 2022 à 12:22, par Vérité Indiscutable En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

      Des idées de ce genre sont à bannir par tous les moyens.
      ON NE SE LIBERERA JAMAIS SANS SOUFFRANCE !
      Vous êtes une engeance de personnes à craindre au plus haut niveau possible ! Pauvre Burkina Faso qui a perdu toute sa détermination avec la mort de SANKARA !
      Une attitude de "servitude volontaire" inqualifiable que de marcher selon des normes qui n’ont rien à voir avec nos réalités.
      Ca va nous chauffer vraiment dans ce pays !
      Félicitations madame la Ministre. Si vous faites ça, nous vous donnerons tout le soutien nécessaire. Aucune entitée extérieure ne peut nous dicter ses lois. S’ils veulent notre bien, qu’ils nous accompagnent dans ce que nous aurons décidé de faire. Point final.

  • Le 31 mars 2022 à 16:38, par Omar Dao En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Je ne soutiens pas de coup d’Etat mais j’aime cette réponse des autorités à la CEDEAO. Il faut être ferme sur ses positions mais rester poli en toutes circonstances. Ce fétichisme des délais et la gouvernance par des ultimatums et des invectives n’honorent pas la CEDEAO. Les pays ne sont pas des enfants sur qui il faut crier !!!

  • Le 31 mars 2022 à 16:45, par zemosse En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Excuse moi Bilgo, le premier post de lefaso.net m’a induit en erreur, veuillez ne pas le publier.merci

  • Le 31 mars 2022 à 17:21, par Amado Gobre En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Mr l Expert analyste je me rends compte qu il est plus agreable de donner des leçons que de les appliquer.J imagine s il etait dans son ancienne posture il allait dire que garder RMC est simplement improductif.

  • Le 31 mars 2022 à 17:49, par Ayi ! En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Je pense que le Burkina peut faire simple, pour convaincre la CEDEAO de sa bonne foi :

    Il suffira conduire M. Brou et sa délégation à Djibo, par la route, pour qu’ils puissent mesurer par eux-mêmes l’ampleur du travail qu’il y a à faire. S’ils reviennent indemnes, ils pourront retourner faire un rapport circonstancié aux commanditaires que sont les chefs d’états atteints de sanctionnite. Sinon, on attendra une autre délégation pour la conduire à Djibo...

  • Le 31 mars 2022 à 18:26, par Deafnot En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    "Tous ses voisins sont des pays du littoral" c’est quel mensonge ca ?

  • Le 31 mars 2022 à 18:28, par Deafnot En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Vous défendez la durée de vos nominations, on est pas dupe. Chassez les terroristes en 12 mois et organisez les élections dans les 6 mois suivants et foutez-nous la paix.

  • Le 31 mars 2022 à 19:12, par Sonni ALIBER En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Si c’était à refaire je n’applaudirai le coup d’état de Damiba et son MPSR sans tête ni que /la transition malienne est TOTALEMENT DIFFÉRENTE de celle du Burkina Faso 🇧🇫 /au Mali 🇲🇱 c’est un coup d’état du peuple,celui du burkina est un coup d’état militaire sans projet politique /Le peuple burkinabé a compris et il sera très difficile de vous SOUTENIR /

  • Le 31 mars 2022 à 19:18, par Bernard Luther King ou le Prophète Impie En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    - Merci pour ce duo de communication Lionel-Rouamba. Comme quoi, Shoguel Maiga au Mali est un vrai foudre de la communication ! Oui, un foudre, ça se dit, c’est pas une erreur. A lui seul, il assume la com et la diplo : il attaque et se defend avec tout l’art de la diplomatie. C’est bien d’emboiter ce pas. Savoir se defendre farouchement, agressivement mais en retournant positivement les choses.
    - A la rencontre entre UA et le Mali, Shoguel a frappé en introduction en rappelant que l’UA n’est là pour se faire gendarme (ou quelque chose d’à peu près) , dans la politesse et avec le tact. Ainsi, il a devancé toute recrimination de l’UA qui n’a pas pu aller dans le sens contraire. Il nous faut nous positionner sur le champ de la bataille mediatico-diplomatique à la belle exemplarité de Shoguel.
    - Seulement, jusque-là, le Peuple attend des resultats NETS sur le plan securitaire. Il nous faut imperativement abandonner l’auto-medication anti-terrorriste : se battre avec seulement du "Gounghin-raoodo" face à des HANI impitoyable et balistiquement en avance. Nous voulons une valeur-ajoutée nette d’ici fin Sept 2022.
    Dieu reste Burkinabè.

  • Le 31 mars 2022 à 19:44, par VALENTIN En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Je pense qu’au dela de la fierté nationale qu’on peut avoir il faut tout de meme etre lucide. En quoi ça nous arrangerait à avoir d’éventuelles sanctions de la CEDEAO quelque nature que ce soit sur notre dos dans notre contexte actuel ou nous nous plaignons deja de vie chère, de famine dans plusieurs régions de notre pays, d’insécurité ?? Les sanctions que la CEDEAO applique par exemple au Mali sont certes décriées mais en attendant que les choses changent ce sont les populations qui en patiront

  • Le 31 mars 2022 à 20:27, par Lepop En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Paroles, paroles, rien que du verbiage. On vous demande de libérer le Président KABORE et de réduire votre parenthèse de restaurant. C’est pas du chinois.

  • Le 31 mars 2022 à 20:41, par Mechtilde Guirma En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Belle réponse Madame la Ministre. Respects et encouragements.

  • Le 31 mars 2022 à 20:57, par Badaru En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Arrêtez de faire le malin. Le Mali est vaste et a des alliés à sa frontière. La Mauritanie, la Guinée et l’Algerie lui permettent de ne pas être étouffés contrairement au Burkina. Qui va nous donner un accès à la mer ? Prions que l’arrêt de la Cour de justice de ll’UEMOA freine le Togo ou le Bénin.. La Côte d’Ivoire, le Niger et le Ghana seront inflexibles. Mais avec l’amateurisme dont ont fait preuve les putschistes actuels si des bonnes volontés ne s’investissent pas, nous n’aurons que nos yeux pour pleurer parce que ce sera la catastrophe.

  • Le 31 mars 2022 à 21:01, par Kidrh En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Le comité " d’experts" avait proposé 30 mois. L’annonce de la visite de la CEDEAO après ces propositions et le report après que les assises aient porté ce délai a 36 mois laisse présumer que la commission se satisfaisait des 30 mois.
    Pour 6 mois devront nous se mettre à dos la CEDEAO avec tous les désagréments que celà induit, pour le burkinabè moyen et pire pour les déplacés internes. Dans son analyse de la situation le chef de l’État aurait ,dans son livre , estimé à une dizaine d’années le temps pour arriver à vaincre le terrorisme. Dans ces conditions que représentent 30 ou 36 mois ?

  • Le 1er avril 2022 à 02:42, par Africa En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    La réponse du Gouvernement du Burkina Faso à la CEDEAO est d’une élégance diplomatique très remarquable ; mais aussi, c’est un message très ferme envers cette "CEDEAO New lofok" qui ne semble plus appartenir aux peuples d’Afrique de l’Ouest. Depuis sa participation directe au dénouement sanglant de la crise post-électorale en République de Côte d’Ivoire en 2011, la CEDEAO a pris un virage de sanction plutôt que son rôle d,organisme de cordination et d’accompagnement des Etats pour une intégration économique et sociale en vue de tendre à terme vers une Fédérale des Etats d’Afrique de l’Ouest.
    Rappelons que c’est au sortir de cette crise meurtrière que la CEDEAO a adopté en 2012 le fameux protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance avec une kyrielle de sanctions que la RCI avait d’ailleurs déjà subies un an plus tôt afin de pousser les populations à se soulever contre Laurent GBAGBO. Il n’en fît rien. Finalement c’est par les armes que GBAGBO fut renversé, capturé et déporté à la CPI ! Et depuis lors, on est passé d’une CEDEAO d’intégration des peuples ouest africains à une CEDEAO New Look, chargée de faire la "police électorale" contre la volonté des peuples de chaque Etat-membre.
    Si la CEDEAO avait un tant soit peu, prêté main forte ( prêter quelques hélicoptaires de combats ou tout autre moyen) au président KABORÉ, le Burkina serait-il dans cet état aujourd’hui ? Idem pour le Mali qui est sous la menace d’une partition du pays, enjeu réel de la guerre qui lui est imposée. En Guinée, si la CEDEAO avait freiné le président Condé dans sa folle aventure de 3ème mandat, serions-nous là en train de gérer cette situation ? Avant de dire qu’une transition est longue et dicter sa durée "acceptable", encore faut-il se donner le temps et la peine de comprendre les problèmes intérieurs qui minent le fonctionnement normal de chaque Etat ? la bonne gouvernance ne se résume pas à des élections, souvent truquées. Il y a d’autres exigences qui accompagnent l’élection, à savoir : l’honneteté, la probité et l’intégrité, vertus cardinales dans les démocraties occidentales.
    A bien des égards, cette CEDEAO-là me renvoie à l’ex Afrique Occidentale Française (AOF) sous laquelle plusieurs d’entre nous ont grandi. La CEDEAO New look fonctionne comme l’Ex AOF élargie aujourd’hui aux pays anglophones et lusophones. A l’époque, les directives de la métropole étaient transmises au Gouverneur général, basé à Dakar. Il les ventilait à son tour aux gouverneurs des colonies pour une stricte exécution. Les peuples noirs en avaient souffert, certains périrent et d’autres se révoltèrent comme les intrépides peuples Bawa (1915-1916) de l’Ouest du Burkina. David Diop, talentueux poète-militant sénégalais, s’interrogeait dans son sublime poème "Afrique mon Afrique" ; je cite :
    "Afrique dis-moi Afrique
    Est-ce donc toi ce dos qui se courbe
    Et se couche sous le poids de l’humilité
    Ce dos tremblant à zébrures rouges
    Qui dit oui au fouet sur les routes de midi" ? Fin de citation.
    Nous ne voulons plus de cette Afrique humiliée et honnie, ni au Burkina, ni au Mali, encore moins en Guinée, berçeau de la résistance africaine, et partout ailleurs sur ce continent.
    Les peuples africains veulent la LIBERTÉ et la capacité de prendre leurs destins en main sans ingérance aucune. Les chefs d’Etat de la CEDEAO doivent oeuvrer à cela et non le contraire .

  • Le 1er avril 2022 à 05:52, par Sacksida En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    En outre, la fameuse CEDEAO et ses sous Prefets aux ordres de la France et des Occidentaux est dans le deni des realites concretes et en dephasage avec les sentiments populaires. Le Monde est actuellement en pleine recomposition geostrategique, economiques et militaires ; au lieu de s’unir pour checher des voies et des moyens pour accompagner nos pays en crise avec le Terrorisme, vous parlez de sanctions. Quels sont votre role dans la recherche de l’evolution economiques et sociales fondamentales des pays Africains ? Si la CEDEAO ne peut pas agir dans le sens des interets fondamentaux des Peuples Africains, quelle n’en rajoute pas aux difficultes concretement de nos populations. Ou etait la CEDEAO depuis 6 ans quand le Terrorisme a commence a frapper au Burkina Faso ? A telle contribue aux aspirations profondes des masses Populaires en combattant le Terrorisme a nos cotes ? Cette CEDEAO et toutes les Institutions Africaines doivent etre refondees pour etre en phase avec des aspirations profondes des Peuples Africains sinon elles perdent toute leurs credibilites. A bas l’imperialisme internationale, A bas le Neocolonialisme, A bas les Valets Locaux Africains. Victoire aux Peuples qui luttent pour leurs Liberte et Leurs Dignite. Gloire aux Peuple Burkinabe qui est integre. La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons. Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe. Salut

  • Le 1er avril 2022 à 06:16, par AHMED En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Le peuple Burkinabé est assez mur pour tout comprendre. L’éloquence de Mr Bilgo dans ses critiques du régime déchu nous fait savoir par son éloquence actuel est un signe qui nous fait peur. Gouverner n’est pas critiquer.

  • Le 1er avril 2022 à 08:26, par Belco En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Au vu de ce que nous voyons déjà , je ne pense pas que donner plus de 2 ans aux autorités actuelles soit bénéfique pour le Burkina. L’espoir suscité avec la chute des anciennes autorités est entrain de faire une chute libre. Aucune lueur d’espoir pour l’instant. Les nouvelles autorités semble avoir perdu de vue l’objectif premier des populations.

  • Le 1er avril 2022 à 09:18, par Pagnangdé En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    NE VOUS INQUIETEZ PAS. LA COTE D’IVOIRE N’A PAS INTERET A CE QUE SA FRONTRIERE AVEC LE BURKINA SE FERME. DONC IL N’Y AURA RIEN
    VOUS COMPRENDREZ OUAATARA.

  • Le 1er avril 2022 à 09:23, par le Nomade En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Le Faso est vraiment mal baré, un gouvernement qui tattonne après deux mois de règne. Pire, le terrain où on les attend on n’y voit rien dutout. Dans ces conditions, c’est mieux de négocier avec la CEDEAO parceque cela ne sert à rien d’engager un bras de fer. Quand on a tort on fait un profil bas et on discuter, les putshistes ont toujours tort ! Avec la volonté et l’engagement, 18 mois devraient suffir pour améliorer la situation sécuritaire et remettre le pouvoir à qui de droit, les civils ! les militaires doivent accepter pour de bon de se soumettre au civil c’est ainsi dans le monde entier et le Burkina ne fera pas exception !

  • Le 1er avril 2022 à 10:02, par porto En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Le problème est très simple !!moins de 36 mois ca suffit pas pour voler et finir les duplexes.

  • Le 1er avril 2022 à 13:08, par Redefinition En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    CEDEAO : Communauté d’Escalves Défendant les Européns en Afrique Occidentale. Contre les interets de l’Afrique devrais je ajouter.

  • Le 1er avril 2022 à 13:22, par Directe En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Ce MPRS est vraiment un hibou aux regard gluant et aux approches ondoyants. Ils parlent pour ne rien dire, Il ’ya de quoi se les attraper et se les mordre tant ca frise le dilatoire, la roublardise et la tentative de flouer le peuple. On vous voit venir et ca ne passera pas. Les declarations bateaux ou fourre tout ne vous sauverons pas de la colère du peuple le moment venu. Rnnseignez-vous aupres de l’Ivoirien dont vous cherchez a restauré le regime et le système.

  • Le 1er avril 2022 à 13:27, par Ayo En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Cher MPSR , si comme vous dites c’est le terrain qui dicte votre action, sous serriez deja au centre Nord entrain de combattre les jihadistes suite au dernieres attaques, Mais plutot vous faites des nomination de militaires a des postes pour qu’ils restent a Ouaga. Aucune communication sur les operation du terrain de quoi parlez vous monsieurs du MPSR ?

  • Le 1er avril 2022 à 13:43, par SIDNABA En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Internautes AYI et Babioss, si vos dirigeants acceptent d’amener la délégation de la CEDEAO à Djibo, sachez que vous sortirez perdant si justement s’il y a du travail à faire, ce n’est pas en trois ans que la sécurité reviendra avec ce nouveau régime qui ne fait pratiquement pas grande chose dans le bon sens depuis le 24 Janvier 2022. De plus ce sont les mêmes putschistes à qui le Président Rock avait confié les leviers de notre armée ainsi qu’un budget record de 700 milliards de fcfa (non consommé) et les résultats sont pitoyables aujourd’hui. Ils ne savent même pas ce qu’il leur faut pour combattre les terroristes. Conclusion : Avec ces militaires, il va falloir au moins 100 années pour qu’on sorte de ce bourbier. C’est triste mais c’est cela la réalité. En conséquence, les militaires incapables doivent dégager du pouvoir pour laisser place à un régime démocratiquement élu qui va redresser le pays.

  • Le 1er avril 2022 à 14:01, par HUG En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Celui là même qui fustigeait la France sur les médias à Subitement changé de langage car devenu ministre par la force des choses.Mr Bilgo le Burkina n est pas le mali mais on vit la même réalité. Grouillez pour nous débarrasser des terroristes qui endeuillent nos familles.

  • Le 1er avril 2022 à 17:21, par Dedegueba Sanon En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Bonne posture dans l’ensemble vis à vis des injonctions de la CDEAO, prompte à sanctionner en p. O. mais nulle pour aider à endiguer les problèmes.
    Les chefs d’états de cette CDEAO ainsi que les hauts fonctionnaires grassement payés qui y pullulent, n’ont pas encore compris qu’ils n’ont plus affaire à des peuples moutons. En plus cette CDEAO a tendance à oublier l’âge des chefs militaires qui sont jeunes et qui n’ont pas ou plus peur de dire non.
    Cela dit je reste toujours dans l’expectative avec notre régime qui a du mal à produire des résultats sur le plan sécuritaire, motif supposé de leur prise de pouvoir.

  • Le 1er avril 2022 à 21:30, par Mandoline En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Tout ca de la poudre au yeux de la part de la CEDEAO et du MPSR qui veulent nous rouler dans la farine et nous faire croire qu’ils sonrt en opposition. Sinon comment comprendre que la CEDEAO donne 3 ans ua MPRS et parlent de delai. De quoi parlent-on ici.
    Des sanctions jsute pour remettre un document ?
    Je ne comprend pas ces injonctions si ca n’est pour nous faire croire qu’on menace aussi le Burkina au meme titre que le Mali. Mais c’est une balgue. Leur seul interet est la liberation de Rock le reste c’est de la mandoline.

  • Le 2 avril 2022 à 11:33, par Certains m’énervent franchement En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    On dit de s’entraider pour le bonheur de la Nation, il y a des gens qui ne savent toujours pas ce qu’ils veulent. C’est grave seulement. A les lire, on dirait des personnes d’autres nationalités. Dans tous les cas, le vrai Faso est sur la bonne voie, pour redevenir le vrai Faso et ceux qui ne sont pas convaincus, verront et sûrement se calmeraient.

  • Le 2 avril 2022 à 19:01, par Stalinsky En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Si c’est le terrain qui guide votre action, les putschistes ne seraient pas venu faire un coup d’Etat. Ils seraient entrain de faire comme les Généraux Russes qui combattent auprès des soldats contre les forces pronazies et pro-américaines Ukrainiennes au lieu d’être dans des bureaux. Cela est même très grave car cela montre que vous n’avez aucun plan de guerre qui suppose clairement la désignation de l’ennemi principal que vous avez peur de chasser du Burkina. Il faut tenir compte du rapport de forces avec la CEDEAO, satisfaire à leur délai en discutant ensemble du chronogramme surtout que les forces armées des pays côtiers sont prêts à des opérations communes le long de nos frontières bientôt.
    Roch à budgétisé 765 milliards de F CFA pour l’armée. Certains de ces putschistes ont effectué des missions à l’étranger pour acheter des armes. Ou en sommes nous ? Les Russes ne s’engagent pas comme ça à l’aveuglette. Poutine connait Roch car c’est sur sa demande que les Russes ont frappé les Djihadistes à Arbinda. C’est Bouda qui avait commandé 2 helicopters MI 18 qui n’a pas plu aux Français. C’est Roch en 2019 qui a lu le message des chefs d’Etat Africains devant Poutine lors du Forum Afrique-Russie. Poutine ne connait pas Damiba qui a été formé dans un pays inamical de la Russie. Dans ce gouvernement d’hommes d’affaires et de petits bourgeois réformistes il n’y a pas un qui ait étudié en Russie. Dans ce cas vous payez cash.
    Ce qui nous reste à faire nous les civils c’est de donner des informations sur les positions des Djihadistes islamiques et c’est ce que je fais depuis le 15Décembre 2021 par l’intermédiaire d’un commando de Pô en retraite qui les transmets à l’Etat major. Si les dirigeants MPSR sont de véritables patriotes vous devez accepter 12mois et descendre des bureaux et aller combattre avec les soldats comme l’a montré Idris Deby Itno, Thomas Sankara en 1974 et lors de la guerre de Noel en 1985 contre le Mali.

  • Le 2 avril 2022 à 21:14, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Hum... Dommage...

    Je croyais que parmi les ministres "invités" du MPSR, il y aurait quelques courageux pour dire la vérité à Damiba et compagnie. visiblement, tout le monde a opté pour le "oui mon colonel".

    Ce qui est sûr, si on nous sanctionne en plus de tout ce qu’on a déjà sur la tête, on va se voir ici à "Moss-Tenga", et ça va pas attendre 5 mois.

    Ils ne réalisent même pas la contradiction entre dire il y a deux mois :
    « On est en guerre, les populations souffrent, ça ne va pas, on ne peut pas attendre le "changement de paradigme" de Roch, il faut un coup d’état »
    et ce qu’ils racontent maintenant :
    « Les choses ne se font pas en deux mois, on doit prendre le temps, 3 ans ce n’est rien, la CEDEAO doit comprendre, bla bla bla... »
    Du vrai mouta-mouta !

    Et comme d’habitude, ceux qui regardent le doigt quand on montre la lune sont là pour nous divertir :

    1°) Non, même en 5 ans vous ne pouvez pas éradiquer le terrorisme ni la corruption. Faites l’essentiel du job, partez après des élections acceptables et vous serez honorés. Si les acteurs sont honnêtes,18 mois sont largement suffisants pour ça.

    Persistez à rester pour une soit disant "refondation" pour laquelle rien ne vous qualifie spécialement et personne ne vous a mandaté et vous verrez la honte.
    Si vous tenez à votre projet, revenez dans 5 ans avec votre programme et sans uniformes ni armes le proposer au peuple

    2°) Désolé, je suis bien d’accord pour "souffrir pour être libérés", mais là, il s’agit de "souffrir pour que Damiba dure au pouvoir" et que les Zaida nounou là mangent au maximum à l’ALT. Nous n’avons pas signé pour ça.

    Je ne vois aucune libération à permettre à des gens armés de nous prendre en otage, confisquer les libertés sans pour autant chasser les djihadistes. Car quand on parle de "dialoguer" avec eux, c’est clair qu’on exclue de les combattre sérieusement.

    De plus, rappeler qu’on peut "modifier" la durée de la transition, c’est rappeler qu’on peut aussi la prolonger. Alors 18 mois, prolongeable de 6 mois, avec mention que cet article est non modifiable, c’est mieux pour écarter les suspicions de vouloir s’éterniser au pouvoir. que vos tergiversations ont amené.

    3°) Non, la CEDEAO ne nous dicte rien et n’est gendarme de rien. Les règles qu’elle applique ont été discutées et adoptées par tous à l’unanimité, et entérinés par les parlements des pays membres.

    Le but est justement de sauvegarder la démocratie et protéger les populations du dictat de putschistes comme c’est le cas actuellement. Vouloir les présenter comme des pressions extérieures est malhonnête.

    P.S. : Ah, le cas de mon ami Bilgo me peine énormément. voilà un jeune homme qui avait obtenu une grande estime dans l’opinion publique et que cette junte va pulvériser "en plein vol".
    Bientôt, on dira "Biloïser" pour dire faire la langue de bois ou mentir comme on dit "achiller" ou "dabilguer". C’est triste...

  • Le 5 avril 2022 à 18:48, par KingBaabu En réponse à : Menaces de sanctions contre le Burkina : « Ce qui dicte notre action, c’est le terrain », lance Lionel Bilgo à la CEDEAO

    Le cas du ministre Bilgo m’inquiète. Être propulsé à la tête du MENAPLN et se voir confier le porte-parolat du gouvernement n’est pas de bonne augure pour le secteur éducatif burkinabè en cette période de braise. Gérer cent mille fonctionnaires dans un tel contexte de haute tension sera une tâche ardue pour lui. Il faut être honnête, Ouaro a mis la barre très haut, il était l’homme de la situation, n’en déplaise aux contempteurs. N’importe qui ne peut pas le remplacer. C’est mon avis, mais le temps nous dira.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique