M.X : « Comme message à l’endroit des femmes pour la commémoration du 8 mars, je souhaite simplement que l’on supprime cette journée. Des femmes profitent de cette journée pour sortir se balader, faire des futilités comme des Djandjoba et j’en passe ».

M. Kéré : « A l’ occasion de la fête du 8 mars, je voudrais sincèrement remercier toutes les mamans pour la vie qu’elles donnent et aussi pour les sacrifices qu’elles font chaque jour pour l’épanouissement de leur progéniture. Belle journée de 8 mars à toutes et que Dieu bénisse toutes les mamans du monde entier ».

M. Samuel, commerçant : « C’est une journée spéciale dédiée à nos mamans, nos épouses, nos sœurs…du coup je leur souhaite une belle journée de 8 mars. Aussi elles doivent savoir que cette journée c’est pour l’émancipation de la femme et donc pour leur contribution au développement du pays. Ce n’est pas une journée de festivités, loin de là. Je les invite donc à se donner des conseils qui leur seront bénéfiques. Bonne fête à toutes les femmes du monde entier et particulièrement aux femmes du Burkina Faso. Que Dieu bénisse nos mamans ».

M. Talato : « Comme message, je demande tout simplement aux femmes de se concentrer et de bien surveiller les enfants. Vous-même vous voyez qu’il y a trop d’enlèvements d’enfants ces temps-ci, or ce sont les femmes qui sont responsables des enfants. Nous les maris quand nous venons au marché pour ouvrir nos commerces si ce n’est pas la nuit on ne remet plus le pied à la maison. Du coup la garde des enfants revient aux femmes. Si elles s’occupent bien de nos enfants, nous nous pouvons leur offrir des journées de 8 mars chaque jour que Dieu fera ».

Alexis Kaboré : « Tout d’abord, je souhaite une heureuse journée à toutes nos mamans et je les supplie de donner des conseils à leurs jeunes enfants afin que ceux-ci ne tombent pas dans la délinquance. Comme on le dit, c’est la femme qui fait le foyer. Pour cela, si elles arrivent à donner de bons conseils, l’on ne pourrait que vivre dans l’entente et la bonne humeur ».

Raymond Zongo : « Pour moi, la journée du 8 mars au Burkina c’est fait pour les fonctionnaires. Nous les commerçants, nous ne nous sentons pas concernés par cette journée. Je demande cependant à nos mamans d’être plus compétentes dans leur foyer en vue de soutenir leurs époux. Il ne suffit pas pour moi de fêter pour fêter. Il faut que nos mamans arrivent à tirer de bonnes leçons et arrivent à être de bonnes femmes au foyer ».

Mahamadou Enpégré : « Pour moi, la journée même du 8 mars n’a pas lieu d’être. Avec cette histoire d’émancipation de la femme, nous rencontrons beaucoup de difficultés. Les femmes doivent se soumettre à leurs maris mais de plus en plus cette journée ne fait que mettre le désordre dans les foyers. Pour cela je pense qu’on doit la supprimer ».

Patricia Coulibaly et Hanifa Koussoubé (Stagiaires)
Lefaso.net