LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

Publié le mardi 15 février 2022 à 12h07min

PARTAGER :                          
Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

Dans cette tribune, Tiécoura Fofana, un de nos lecteurs, recommande "aux trompettistes" de laisser le conseil constitutionnel déployer ses techniques juridiques.

"Les trompettistes du constitutionnalisme sortent du bois et ronronnent, sans la moindre crainte de la honte. Mais on le voit, leurs instruments sont bien troués et avariés. Les faits sont têtus. Le Burkina Faso, autrefois La Haute Volta, est un continuum de viols de la constitution. Les analystes du temps présent le savent. Il suffit de regarder dans le rétroviseur pour voir que ce pays a connu une succession de coups anticonstitutionnels.

Le renversement de Maurice Yaméogo en 1966 n’était pas constitutionnel. Il fut justifié par la légitimité de la contestation syndicalo-populaire.

L’éviction du Général Sangoulé Lamizana n’était pas constitutionnelle. Elle fut justifiée par l’urgence du redressement national.

Le renversement de Saye Zerbo par Jean-Baptiste Ouédraogo a été justifié par l’impératif de salut du peuple. Un coup d’État bercé par une belle musique militaire diffusée par la radio nationale.

Au nom de la révolution démocratique et populaire, le pouvoir du trident de capitaines s’est installé pour le peuple et contre l’impérialisme et ses valets locaux. Le Capitaine Thomas Sankara en était le chef. Le discours d’orientation politique (DOP) fut proposé à grand renfort de propagande doctrinaire comme nouvelle boussole politique. Le système judiciaire traditionnel fut balayé et remplacé par la justice révolutionnaire avec les tribunaux populaires de la révolution (TPR) comme instruments opératifs.

Cette justice ruisselait dans les quartiers et autres unités sociales et professionnelles à travers les comités de défense de la révolution (CDR). La cour martiale révolutionnaire était son outil de dissuasion et de traitement expéditif des tentatives de coup d’Etat réactionnaires. Les suppliciés de la pentecôte subirent l’épreuve de la fusillade-exécution.

Le renversement du capitaine Sankara par le Capitaine Blaise Compaoré fut un coup d’Etat sanglant intraputschistes.

Une nouvelle Constitution émergera et ouvrira la voie à des élections au suffrage universel. La lassitude des populations face à un pouvoir d’un quart de siècle fut savamment exploitée par des politiques revanchards et impatients en association avec des acteurs de la société civile. L’insurrection d’Octobre 2014 par le feu, le sang et la destruction de biens privés et publics dont l’emblématique Assemblée Nationale, balaya le régime de Blaise Compaoré.

Contraint à la démission, celui-ci proposa dans son discours de fin de partie que la Constitution dont la défense était le principal mobile de l’insurrection soit activée. Suivant la Constitution, c’est le Président de l’Assemblée Nationale qui devait assurer le remplacement du Président démissionnaire. Hélas, la Constitution n’échappera pas au viol enragé d’insurgés juristes et autres intellectuels disruptifs qui disaient agir pour la sauvegarde de la Constitution.

Ils inventèrent un mode de désignation du Président du Faso qui n’est même pas à mettre à la hauteur du recrutement d’un caissier de super marché. Le Conseil Constitutionnel valida le recrutement. Du bricolage juridique sans précédent dans l’histoire de notre pays. Passons sur la parenthèse de la transition.
Le Comité Militaire pour la restauration et la sauvegarde fit irruption sur la scène le 24 Janvier 2022 par son coup d’Etat avec une offre politique portée par son nom. Le Lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba (PHD) et son mouvement veulent leur transition pour accomplir leur œuvre de sauvegarde et de restauration.

Pour cela, le Conseil Constitutionnel fut sollicité pour accomplir son travail d’esthétique juridico politique. Il s’est donc mis à la tâche. Aucune inquiétude à ce niveau. Il sait faire.
Nos trompettistes feraient bien de laisser le Conseil Constitutionnel déployer ses techniques juridiques car en regardant leurs gymnastiques juridiques antérieures, ils comprendraient qu’ils sont en vide de crédibilité.
Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques. Elle entend ramener la sécurité, recréer et refonder l’Etat qui est en recul périlleux. La tolérance affichée face aux anciens dirigeants, l’esprit de concertation et l’humilité proposés laissent espérer la construction d’un socle solide pour un redécollage démocratique.

Le Lieutenant-Colonel Damiba doit porter fièrement l’écharpe nationale et tous les autres attributs de Grand maître des ordres burkinabè lors de son investiture par le Conseil Constitutionnel. Il devra mériter ces attributs en travaillant avec conscience et rigueur, sans exclusive et surtout dans un élan de rassemblement patriotique de toutes les filles et fils de ce pays de braves personnes.

Je rêve de voir autour d’une table les Présidents Jean-Baptiste Ouédraogo, Blaise Compaoré, Michel Kafando, Rock Marc Christian Kaboré et Paul Henri Damiba afin que cette rencontre provoque un choc de respiration collective. Ceci mettra en berne les drapeaux des vuvuzelas divisionnistes qui ont fait de la haine leur fonds de commerce. En attendant cela, que ceux qui doivent se taire, se taisent afin que cessent leurs acrobaties intellectuelles insipides.

J’allais oublier deux questions qui me tiennent à cœur que je souhaite poser à mes compatriotes lecteurs :

Question N°1 : qui est l’homme politique le plus populaire du Burkina Faso de son indépendance jusqu’à nos jours ?

Question N° 2 : par quel moyen cet homme est-il arrivé au pouvoir ?".

Que Dieu bénisse le Burkina Faso.

Tiécoura Fofana
Journal Le Dossier

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 15 février 2022 à 13:04, par Barou En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

    ON EST FATIGUÉ DA LA DEMOCRATIE ELLE NOUS A RIEN DONNER DE POSSITIF.
    ON VEUT UN BURKINA DIRIGÈ PAR UN PATRIOT C EST ROUT CE QUI EST IMPORTANT..

  • Le 15 février 2022 à 13:35, par Zanwa En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

    Pour ma part répondant à votre 1ere question, je dis haut et fort que le président le plus populaire de la Haute Volta au Burkina Faso, c’est Le Président THOMAS SANKARA. Avant le coup d’état qui l’a amené au pouvoir, pendant son exercice de 4 ans et après sa mort jusqu’à nos jours. Adulé par une jeunesse qui ne l’a pas connu physiquement.
    Les président les moins populaires ont été élus au suffrage avec une démocratie de l’intimidation, de l’achat de consciences et de crimes.
    Laissons on va avancer, car pour moi Paul Henri Damiba incarne un espoir, pour tout un peuple
    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

  • Le 15 février 2022 à 14:58, par L’antiputsh En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

    Ça c’est la plume de DAMISS. Directeur de publication du journal LE DOSSIER. Ce sont ces genres de publication qui ont flatté Diégueré et il a fait le coup d’Etat le plus b*te du monde. il n’a pas à qualifier les autres de trompettistes ni les dire de se taire. Dites à Damiss qu’il est putschiste, condamné à 5ans et en liberté provisoire. Sa place c’est la MACA. donc il n’a qu’à laisser les gens attirer l’attention de DAMIBA s’il ya maldonne.

  • Le 15 février 2022 à 15:03, par A qui la faute ? En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

    Mon seul souci avec votre écrit c’est le manque de logique. Si la popularité est le repère pour gérer un pays, pour alors vouloir jurer sur des aspects démocratiques ? Pourquoi alors cette prestation de serment ? La constitution a été faite par des démocrates, si vous préférez les changements de régimes par coup d’Etat restez logique jusqu’au bout

  • Le 15 février 2022 à 15:16, par WAWANI En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

    Merci TIECOURA
    Rappel des faits très pertinents.
    Les faits sont têtus. Chacun en a pris pour sa dose.
    Tout le monde doit faire profil bas et travailler pour un nouvel espoir avec le MPSR.
    Mais un fait important que tu as relevé : la HAINE.
    Cette Haine est toujours vivace dans la société burkinabè. Il faudrait une autre stratégie pour la combattre.

  • Le 15 février 2022 à 15:17, par PORTO En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

    POUR PARAPHRASER LE GENERAL DE GAULE"LES BURKINABE SONT DES VEAUX LES VEAUX C’EST FAIT POUR ETRE BOUFFER"ON MERITHE TOUT CE QUI NOUS ARRIVE.

  • Le 15 février 2022 à 15:18, par Etonné En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

    Il existe des moyens pour un pays de dire qu’il n’est pas satisfait d’un président élu au suffrage ..
    Ces moyens sont utilisés dans de nombreux pays..
    1) La grève
    2) les manifestations de rue
    3) la pression sur les élus qui soutiennent le pouvoir
    4) la grève générale
    Le pouvoir sait qu’à chacune de ces étapes SON ELECTION EST
    compromise
    Le dernier président a été réélu avec 58% ..Il a été renversé
    un AN après..
    Il est vrai que dans les pays occidentaux il y a des sondages...

  • Le 15 février 2022 à 15:47, par Etirev En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

    Cher Sankariste laisse passer ce message car on doit aussi dire la verite.
    Question N°1 : qui est l’homme politique le plus populaire du Burkina Faso de son indépendance jusqu’à nos jours ?

    Je répondrai sans hésitation un certain Thomas Sankara. Mais il faudra aussi donner des précisions. Pourquoi est-il populaire ? d’où vient-il ?
    Cet fut un homme issu d’une famille aisée par rapport à la majorité des enfants de ce pays, car son père était fonctionnaire et gagnait un salaire régulier alors que la plupart des gens de ce pays luttent pour survivre. Il a fréquenté le PMK avec tous les avantages que l’on sait. Il bénéficia donc des fruits de la souffrance du peuple qui a vu en l’éducation son salut. Interné, il passait son temps dans la lecture et surtout la lecture des auteurs politiques, Karl Marx, Lénine, etc... Il est populaire a cause de ses discours dogmatiques et du populistes. Nous noterons qu’il a fait un BAC de la série A, littérature.
    Nous ne connaissons aucun pays du monde qui déciderait d’implémenter sa vision. C’est bon sur du papier mais ne donne pas de fruits sur le terrain, en outre la guerre froide est terminée, gagnée par l’impérialisme occidentale.

    Question N° 2 : par quel moyen cet homme est-il arrivé au pouvoir ?".
    On lui avait d’abord offert le poste de ministre de l’information sous Saye Zerbo mais il claqua la porte car il voulait plus. On lui a offert le poste de premier ministre mais de nouveau il était turbulent car il voulait plus. Il obtient enfin ce qu’il voulait sous la révolution et instaura un régime révolutionnaire, la dictature du prolétariat. Beaucoup perdirent la vie. Le symbole qu’il a laissé est celui d’un homme armé, d’un pistolet, un militaire, un guerrier, un partisan de la violence. Mais le populisme trouva très vite ses limites. Il fut, dit-on assassiné après un coup d’état réussi par le boucher Blaise Compaoré qui mit fin a la révolution pour instaurer un régime de violence.
    Qui tue par l’épée perit par l’épée. On attend le tour du boucher pour fermer la boucle de l’air révolutionnaire.

    Je ne cautionnerai jamais un coup d’état. Je ne supporterai jamais un putschiste. Il faut toujours laisser le peuple choisir, même si certains considèrent le peuple, en commençant par leur propre père et mère, comme étant mouton.
    Le chemin peut être long, les raccourcis conduisent vers plus de malheur. Il faut être patient et travailler avec intelligence. Il faut croire en l’intelligence des masses pas à la dictature d’une minorité armée.

    Si un soldat rêve d’être président qu’il quitte l’armée et crée son parti politique.

    • Le 16 février 2022 à 11:22, par kwiliga En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

      Bonjour Etirev
      La question qui n’est pas posée ici est la suivante : "pourquoi Sankara est-il resté aussi populaire ?"
      - Parce que ceux qui lui ont succédé ont géré le pays pour leur propres poches, laissant le peuple s’enfoncer dans la misère ?
      - Parce que, quelque part, au fond de nous, on se sent tous un peu responsables de sa mort ?
      - Parce qu’il n’a pu exercer le pouvoir que sur une courte durée et n’a donc pas eu le temps de devenir un sale tyran ?
      - Parce qu’il nous a fait rêver à notre grandeur, à notre dignité, alors qu’en réalité on est encore petits, jaloux et lâches ?

    • Le 16 février 2022 à 14:48, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

      1) Martin Luther King etait un Fils à Papa. Cependant, il a été le premier plus jeune Prix Nobel de la Paix dans le monde entier. On s’en fout des moyens de ses parents. D’ailleurs, le Papa de Tom Sank etait-il le seul et unique fonctionnaire de la Haute-Volta ? LA valeur intrinsèque d’un Homme ne saurait dependre des compte en banques de ses "Grand-Pa" et "Grand-Ma".
      2) D’ailleurs le MPSR a ordonné la creation d’un compte au Tresor Public pour recueillir les cadeaux personnels à eux adressé. Je lance le defi de me nommer un Homme Politique qui a fait, en dehors d’Isidore Noel Sankara ?
      Guidons de notre misère intellectuelle !

    • Le 17 février 2022 à 17:59, par Yonyere Rodolphe DA En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

      Mon frère démocrate, je ne sais qu’est-ce que vous aviez de personnel contre le Président Thomas Sankara, Mais il ressort dans le documentaire sur Thomas Sankara que les résultats de 4 ans de Développement engrangé correspond à 15 années de Développement. Ce sont du reste des spécialistes qui le confirme. Sous réserve de vérification, j’aurai appris que le Président Rwandais, Paul Kagamé aurait dit qu’il est venu trouvé un ainé Africain qui a déjà réfléchi et il ne fait qu’appliquer. Veuillez vous renseigner sur le niveau de développement du Rwanda aujourd’hui. Veuillez lire le discours d’orientation Politique du père de la révolution. Veuillez faire un tour à la cité AN 4 à Ouaga et dans les provinces pour voir les bâtiments construits par la jeunesse de cette période en latérite. Cela fait plus de 30 peut être mais la qualité de ces infrastructures défit certains de vos réalisations modernes d’aujourd’hui. Quand toute une université s’écroule, un édifice censé abrité la pépinière d’un pays. Malgré tout, on n’est fière d’être démocrate ; comme si les africains manquaient tellement d’intelligence pour imaginer leur propre modèle politique. Mon œil ! LA PATRIE OU LA MORT,NOUS VAINCRONS !

  • Le 15 février 2022 à 17:23, par Citoyen LAMBDA En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

    Tu l’as bien dit Monsieur FOFANA . Dans ce pays les éléments les plus dangereux ce sont justement tous ces vuvuzélas divisionnistes . Le jeune président Paul Henri SANDAOGO DAMIBA saura t-il se méfier comme de la peste de ces fameux vuvuzélas . Le burkinabè est tellement méchant et jaloux vis à vis de son compatriote que déjà il semble que dans la perspective de la mise en place des organes de la transition notamment le parlement et le gouvernement et autres grandes institutions , les campagnes de dénigrements ,de délations à l’encontre de X ou Y inondent les tiroirs des membres influents du MPSR ,les réseaux sociaux ,etc., D’autres font une cour assidue aux parents ou présumés tels du Président DAMIBA et de ses camarades pour offrir leurs services . C’est ainsi qu’il parait que aujourd’hui le nom de famille DAMIBA se vendrait plutôt bien en ce moment .
    Le comble est que les critères qui sont brandis contre X et pour Y n’ont rien à voir avec les critères de compétence mais tournent autour de considérations subjectives ,de ressentiments personnels vis à vis de telle personne, de vengeance personnelle ou de règlements de compte etc. Et là où le MPSR et son président doivent être très très vigilants pour ne considérer que les critères de compétence technique, d’expérience minimale dans l’administration publique et semi publique et même privée ,d’intégrité ,de bonne moralité ,d’abnégation au travail dans le choix des femmes et hommes aux hautes responsabilités de l’Etat ( membres du parlement de la transition ,ministres, premiers responsables des autres institutions ,Directeurs généraux des grandes directions des ministères ,des EPE et sociétés d’Etat ,etc.
    L’une des grosses erreurs du président RMCK aura été d’avoir banalisé les hautes fonctions de l’Etat en nommant et laissant nommer des personnes aux hautes fonctions de l’Etat ,non formées pour servir l’Etat ,n’ayant aucun sens du service public et de l’intérêt général ne parlons pas d’esprit patriotique . On sentait même que certains préparaient leur retour à travers leurs investissements à l’étranger au cas où le BURKINA FASO prendrait feu ou disparaitrait du fait du terrorisme . Alors Monsieur le Président du MPSR ,messieurs les autres membres du MPSR c’est sûr qu’actuellement vous êtes inondés à domicile bureau, dans vos téléphones ,sur vos mails ,dans vos messageries ,pour des louanges ,des retrouvailles subites, des griotismes les plus mielleux et bien d’autres coups d’œil et gestes très intéressés .
    Mais rappelez vous toujours que le malheur des présidents et autres hauts responsables de l’Etat qui vous ont précédé est justement des griots et autres laudateurs de leur entourage ,parents directs ou éloignés et autres marabouts et égorgeurs de chiens rouges, de veaux bleus ,blancs ,de chevaux alezans, de coqs à la crête verte ou jaune ,de tonnes de cola et sel versées aux croisements des voies et autres pratiques lugubres sensés les protéger contre la perte de pouvoir . Mais, ils sont tombés un matin du 24 janvier 2022 BOUOUM comme un gros caillou . Allez -y demander au président RMCK le nombre d’animaux et de volailles massacrés à son nom . Il doit être entrain de se demander comment ce qui est arrivé est arrivé tant on lui avait garanti des assurances, qu’il y a FOYE .
    Seul DIEU le Tout Puissant est fort et juste et à condition que l’être humain soit juste et bon à son image . Dans ce cas, il t’aidera toujours dans tout ce que tu fais
    Qu’il vous aide et vous guide si vous le méritez . Amen

  • Le 15 février 2022 à 17:46, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

    Merci pour votre analyses des faits. Beaucoup de gens pensent que Adam et Eve sont nées sucettes à la bouche, ecouteurs BlueTooth à l’oreille. Les Peuples qui ont peur d’inventer leur propre destin ne merite pas d’exister. En tout etat de cause, les 1er pas du MPSR inspirent confiance et le MPSR ne mendient la confiance de personne :
    - lettre arret des reamenagements budgetaires aux SG des ministères
    - Creation et domiciliation de compte MPSR au Tresor Public
    - ETc
    Qui dit mieux ?
    Que se taisent toutes ces caisses de resonance de l’ideologie occidentale des democraties electoralistes. Le pire des malheurs d’un Homme n’est pas tant sa pauvreté que sa misère et son indignité intellectuelle.
    MPSR, servez nous l’ivresse peu importe l’arbre de bandji !

  • Le 15 février 2022 à 17:54, par Soledade En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

    VOUS TERMINEZ PAR DE BONNES INTERROGATIONS ET TOUT LE MONDE A LA REPONSE A CES QUESTIONS. COMME PARTOUT AILLEURS LES MILITAIRES ONT SU CONDUIRE A BON PORT LES AFFAIRES DE LETAT. DONC NOUS DEVONS ENSEMBLE SAISIR CETTE OPPORTUNITE POUR ACCOMPAGNER AVEC TOUTES NOS FORCES LE PRESIDENT DAMIBA POUR LE BONHEUR DE TOUS.

  • Le 16 février 2022 à 14:25, par Dedegueba Sanon En réponse à : Coup d’État au Burkina : : « Les premiers pas de la nouvelle direction du pays laissent entrevoir quelques espoirs démocratiques », selon un citoyen

    Une analyse en "botter en touche" avec des passages heurtants pour certains acteurs de notre vie politique. Comme il(l’auteur) termine par des questions, je vais lui en poser une, une seule. Peut-on vraiment réunir sur une même table les ex chefs d’état don’t il parle, sans exorciser les contentieux qui d’abord les oppose et les oppose au peuple ?
    C’est très facile de demander aux autres de faire des efforts pour pardonner lorsqu’on est pas une victime de torts. En plus dans ce groupe certains refusent obstinément de faire leur autocritique et demander pardon... C’est tout cela qui compliqué cette réconciliation que l’auteur semble préconiser.
    Cela dit qu’il soit démocratique ou pas pour ma part j’ai juste besoin d’un chef d’état patriote qui aime son pays et son peuple. Tout le reste c’est juste un exercice intellectuel pour sortir une théorie pour codifier le vivre ensemble. Que nos militaires restaurent notre sécurité, ils avaient suggeré à Roch de changer de paragdime, alors nous les observons...

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique