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Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

Publié le jeudi 3 février 2022 à 23h30min

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Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration a reçu les responsables des partis politiques au palais de Kossyam le 1er février 2022. Devant les micros, les représentants des partis politiques ont tous exprimé leur disponibilité à accompagner les militaires qui ont pris le pouvoir le 24 janvier 2022, sauf le Mouvement du peuple pour le progrès qui n’a pas parlé.

Comment se fait-il que le pays, sa classe politique et ses multiples organisations de la société civile, aient accueilli cette irruption violente dans la vie démocratique pour certains dans une indifférence, un silence résigné, et des manifestations de joie pour d’autres ? Pourquoi la classe politique fait une offre de services aux nouveaux maîtres du pays ?

Avant même que le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration n’ait dévoilé son programme, sa composition et son calendrier, les Burkinabè, devenus des experts dans une pratique qui n’a ni élégance, ni morale y vont chacun de leurs propositions pour une transition réussie, apaisée, non exclusive etc.

Avec un tel paysage politique et de tels hommes, que nous réserve l’avenir ? Le MPSR, peut-il compter sur des hommes qui jettent rapidement ce qu’ils ont adoré hier ? N’est-ce pas là toute la difficulté de faire la politique dans ce pays ? Et les militaires ne gagneraient-ils pas à ne pas s’éloigner de leur objectif premier qui est la lutte contre l’insécurité ?

Pendant que le Burkina juge des putschistes dans le cadre de l’assassinat du président Thomas Sankara et ses douze collaborateurs, le pays est retourné à ses anciens démons, les coups d’État. Il en a connu plus d’une demi-douzaine et l’armée burkinabé n’en a pas apparemment, encore assez. Des tranches importantes de la population en sont aussi des adeptes fervents et ardents.

Le Burkina a souffert des coups d’État

Au cours du procès de Thomas Sankara, on a vu des témoins faire la promotion du putschisme qui a causé la mort du président du pays qui est lui-même parvenu au pouvoir par coup d’État. Certains témoins civils, putschistes impénitents qui ont joué les « go between » entre les chefs militaires en bagarre ne se posent même pas la question de leur responsabilité dans ce drame ?

Eux qui au lieu de bâtir des partis par la persuasion du peuple se sont accrochés aux pataugas pour arriver. Ils ne s’étonnent pas de leur incapacité politique et continuent à s’accrocher à leurs vieilles lunes et à vendre à la jeunesse le messianisme politique. La noblesse de la politique est dans l’art oratoire, la capacité de persuasion et de mobilisation.

La sympathie pour ce dernier coup d’État a des causes multiples dont l’échec du pouvoir MPP à gagner la guerre contre les groupes terroristes. Certains partis et OSC aussi voient en ce nouveau pouvoir des opportunités de prendre des places, de mettre en pratique leurs conceptions et vues politiques qu’ils se précipitent de proposer. Certains avancent l’argument roi du rôle de l’argent dans les campagnes électorales qui serait un frein au succès de leurs idées.

Mais au Sénégal, on a vu un jeune agent des impôts, Ousmane Sonko, par son travail et son courage créer son parti, le Pastef arrivé troisième à l’élection présidentielle, devenir le maire élu de Ziguinchor, et représenter aujourd’hui un prétendant sérieux à l’élection présidentielle. Personne ne soutiendra qu’il n’existe pas de corruption électorale au Sénégal, et pourtant il l’a fait. Nos politiciens ne connaissent pas le pays et son peuple s’ils n’en ont pas peur. Ce qui les intéresse dans la politique, c’est le gain facile et rapide.

L’approche managériale du premier discours

À écouter le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba dans sa première adresse à la nation, la sauvegarde du territoire et la restauration de son intégrité sont les objectifs principaux du nouveau pouvoir. « Les indicateurs de mesure de la réalisation de cet agenda demeureront le niveau de restauration de l’intégrité du territoire et la qualité des actions entreprises pour la refondation de notre nation. »…. « Il nous faut en effet, réduire significativement les zones sous influence terroriste et les impacts de l’extrémisme violent… » Une chose se dégage de ces extraits du discours du nouvel homme fort du Burkina, le niveau de restauration de l’intégrité du territoire, est un indicateur SMART c’est-à-dire spécifique, mesurable, acceptable, réaliste et temporairement défini.

Le MPSR s’engage durant la transition sur des résultats escomptés qui porteront sur les parties du territoire qui seront restaurées, sauvegardées, les régions du pays en proie au terrorisme qui seront reconquises et débarrassées de la menace terroriste. Selon les moyens qu’il va se donner, ce sera acceptable et réaliste. Ce n’est pas une utopie de croire en la victoire sur les groupes terroristes, si on s’en donne les moyens.

Maintenant que les militaires ont tous les leviers de l’État entre leurs mains, ils devraient pouvoir le faire. Mais le délai, le calendrier de la transition permettra de savoir si l’objectif a été bien défini avec des activités qu’il faut pour les résultats escomptés. Il est positif de voir que le nouveau pouvoir pense à mesurer et quantifier son action sur l’insécurité. Parce que si on ne mesure pas l’activité, on ne peut pas savoir si l’on progresse.

Cela procède d’une démarche scientifique mais le second volet de son activité qui est la refondation de la nation est un objectif trop vague et trop ambitieux et le MPSR lui-même n’a pas pu lui affecter dans ce discours des résultats escomptés et des indicateurs SMART puisqu’il parle de la qualité des actions.

Abandonner les objectifs politiques

La qualité peut-être bonne ou mauvaise, elle n’est pas facile à mesurer. Et un bon indicateur doit être défini, spécifique, mesurable. Cela pour dire que la politique n’est pas un domaine où l’action et l’efficacité sont facilement quantifiable. En l’incluant dans une action limitée dans le temps, elle est chronophage, nécessite une débauche d’énergies et d’enthousiasme pour un gain limité.

Le MPSR a vu comment la politique a contraint à rétablir la constitution et à lui adjoindre un acte fondamental ne serait-ce que pour la continuité du procès en cours. C’est un indice de sa complexité et qui milite pour ne pas s’y adonner aux risques de ne pas réussir la priorité.

Le discours du chef de l’État a établi des vérités sur lesquelles si le MPSR base son action pour gagner la guerre, il se trompera très peu, au moment où une campagne habile a cours pour des commerçants étrangers. « Il nous faudra faire appel aux valeurs qui ont fait de notre peuple ce qu’il est. Aucun char, aucun avion de chasse, aucune arme ne vaut l’amour pour la Patrie. Ma conviction est faite que c’est cet amour qui fera la décision et qui nous fera gagner cette guerre. »

Sana Guy
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 février 2022 à 22:19, par Passakziri En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

    Si les philosophes pouvaient m’aider à comprendre si les politiciens sont le reflet des peuples ou si c’est le peuple qui est le reflet des politiciens !!! Moi je pense qu’au Faso, nous avons des politiciens qui nous reflètent, donc il ne servirait à rien de changer seulement les génerations. Tant que nos populations pour ne pas dire notre peuple ne changera pas fondamentalement, vous pourrez emmener le Messi le plus propre, quand la nature aura scéllé con sort, nos habitudes resurgiront.

    Passakziri

    • Le 4 février 2022 à 07:34, par amadoutamboura2@gmail.com En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

      Mais là,il faut changer les mentalités. Et c’est le comportement opportuniste des politiciens qui est l’une des principales raisons de cette situation. Les gens ne défendent plus un idéal pour leur pays mais juste s’agripper à un pouvoir pour bouffer. Donc les populations aussi, c’est pareil. Elles s’agrippent à un parti politique juste pour bouffer
      . C’est malheureux de voir des partis de APMP d’hier qui soutenaient Roch avec bec et ongles retourner la veste en espace d’une semaine seulement du coup d’état. Ça prouve vraiment l’hypocrisie des politiciens.

    • Le 4 février 2022 à 09:18, par kwiliga En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

      Bonjour Passakziri
      Désolé de ne pouvoir vous aider.
      D’une part, je ne suis pas philosophe.
      D’autre part, je suis au désespoir de partager votre pessimisme.
      D’ailleurs, quand vous écrivez : "vous pourrez emmener le Messi le plus propre, quand la nature aura scéllé con sort, nos habitudes resurgiront"
      je ne peux qu’abonder et même surenchérir, car, sans vouloir prêter un caractère messianique à Thomas Sankara, force est de considérer qu’il a été le seul à proposer une véritable alternative pour notre pays et, si l’on veut bien admettre la réalité, ce n’est pas la nature qui a scellé son sort et nos mauvaises habitudes sont restées bien ancrées durant sa présidence, même si elles étaient davantage dissimulées.
      Le monde a changé depuis et l’univers capitaliste que nous vivons aujourd’hui rend encore plus difficile toute lueur d’espérance humaniste.

  • Le 4 février 2022 à 01:19, par  ?? En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

    Nous attendons toujours des element qui montrent que Sandaogo n’est pas l’homme de la France. A lire son livre on a des doutes sur ses intention reelles.

    • Le 4 février 2022 à 09:21, par kwiliga En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

      Et alors, vous allez faire quoi ??
      Vous frapper sur la poitrine et appeler Wagner ??
      Ce climat de suspicion délétère va-t-il permettre de sortir notre pays du terrorisme, de la misère ??

    • Le 4 février 2022 à 10:28, par A qui la faute ? En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

      Sandaogo n’a pas été élu, donc pas de trafic de scrutin. Et toute l’armée était derrière lui y compris les forces spéciales crées par et pour Roch, et y compris sa garde rapprochée était pour le putsch, y compris les sapeurs pompiers.
      Si vous me dites que c’est la France qui a réussi à mobiliser individuellement et collectivement toute l’armée ça ne sert plus à rien de mettre nos enfants à l’école.
      Il vaut mieux être ignorant que d’avoir des fausses certitudes.

      • Le 5 février 2022 à 04:18, par Zeus En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

        « A qui la faute ? »
        Etes- vous entrain de dire que tout le monde était d’accord avec la mort de Sankara et l’arrêt de la Révolution ? Puisque personne ou presque n’a réagi.
        Il faut savoir que tout est question de seuils ! La garde rapprochée se ralliant ne veut pas dire nécessairement qu’elle est d’accord, mais que le seuil pour risquer un affrontement incertain et des pertes en vie humaines n’a pas été atteint ! D’autant qu’on nous tire déjà dessus à toutes nos frontières.
        Il se peut aussi que certains chefs de corps aient atteint leurs seuils en valeurs monétaires.
        Cordialement

  • Le 4 février 2022 à 03:14, par Barou En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

    PASSAKZIRI TU ES UNE PERSONNE TRES INTELLIGENTE ET JE TE RESPECT
    SI la majorité des Burkinabés pouvait raisonner comme vous le Burkina allait etre un pays de reference.
    QUEL PARTI POLITIQUE ÇA ?
    UN GROUPE D IGNORANTS QUI NE PEUT RIEN FAIRE POUR LE PAYS..
    ILS N ONT MEME PAS HONTE.
    UN ACHIL TAPSOBA, GILBERT OUEDRAOGO ,EDDIE, ZEF ,ADOLPH TIAO PEUVENT APPORTER QUOI AU BURKINA ?
    INCARNATION DE MAUVAISE MORALITE.

  • Le 4 février 2022 à 05:34, par HUG En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

    Dans les pays democratiques on devient pauvre apres la politique mais en afrique on fait fortune une fois dans la politique et apres .Pourquoi ? C est parcequ ils ne peuvent qu a eux memes ? Dans ce pays on avait 127 deputes que nous payons cchers et on ne voit pas de resultat. Je me rappelle qu en nivembre 2021 lors d uune pléniere un deputé avait dit d aller dire au president de la republique de rester serein que y a rien en face..Je me rappelle qu il a été applaudi.Pendant ce temps il y avait 2000 morts et 1500000 personnes deplacés internes qui peinent à vivre.Que dire des institutions inutile et budgetivore : CES, Mediateur du faso, HCRUN....Haut representant du chef de l Etat.....Il faut mettre de cote ses politiciens en panne d inspiration qui ne pensent qu a se remplir les poches.

  • Le 4 février 2022 à 07:26, par amadoutamboura2@gmail.com En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

    Le MPSR doit se méfier de tous ces politiciens qui l’aclament. Ce sont les mêmes qui aclamaient Roch et qui l’ont poussé dans la médiocrité. Ils sont tous attirés par le festin. Aucun patriotisme n’est en eux.

  • Le 4 février 2022 à 07:48, par Un Burkinabê En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

    Les politiciens qui nous dirigent sont tous issus de notre peuple et de la population du Faso. Il faudra changer les paradigmes dès la cellule familiale, le quartier, le village, à l’école burkinabé et enfin dans l’Administration pour avoir de bons politiques au sommet. Le MPSR en plus de recouvrer les morceaux du pays, ramener les Déplacés Internes dans leurs villages respectifs devrait simultanément lutter contre l’incivisme, les vols et détournement, la corruption et la mal gouvernance.
    1- ouvrir le dossier PDDEB. Ce fameux Programme Decennal pour Developpement de l’Enseignement de Base. Des milliards engloutis et jusqu’à présent personne n’a été inquiété. Il semblerait que des ministres avaient été pris avec de grosses sommes d’argent. Il y aurait des agents qui se soient sucrés et bien sucrés selon les "on dit".
    2- décrêter de façon formelle la guerre aux terroristes tout en donnant la possibilité aux répentis de revenir à la maison ; créer les conditions pour pouvoir au moins savoir de façon officielle les raisons pour lesquelles nous sommes attaqués.
    3- formellement interdir à tout burkinabé de faire du business, des affaires quelque soit le type d affaire avec ces ennemis de notre peuple. En faire une large communication dans toutes les langues nationales en stipulant que quiconque commercerait avec ceux qui nous attaquent serait traité comme tel.

  • Le 4 février 2022 à 08:23, par Proust En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

    "le niveau de restauration de l’intégrité du territoire, est un indicateur SMART c’est-à-dire spécifique, mesurable, acceptable, réaliste et temporairement défini". L’indicateur n’est pas aussi SMART qu’on le croit, car il ne fixe pas de cible ni de délai. Du coup on ne sait dans combien de temps et à quel niveau il compte restaurer l’intégrité du territoire. Si il disait par exemple, 100% du territoire occupé sera récupéré au bout de 2,5 ans, ou 1 an ou 3 ans......... ; là c’est un indicateur SMART et il nous appartient de vérifier si il est réaliste, atteignable au vu des réalités sur le terrain. Avec cet indicateur non SMART mais qui fait rêver, Damiba peut au bout de 2 ans nous dire qu’il est à 25% du niveau d’atteinte et que nous sommes sur la bonne voie et de lui donner du temps. 3 ans après, il pourrait nous dire que nous sommes à 50% et que les choses progressent et donc il a encore besoin de temps. 5 ans après, il nous dira que nous sommes à 75% et ainsi de suite.
    Ne nous laissons pas avoir. Moi j’attend de voir clairement un plan d’action avec des miles stones précis pour analyser. Je leur souhaite plein succès.

    • Le 4 février 2022 à 09:37, par kwiliga En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

      Bonjour Proust
      J’ai fait exactement la même analyse dès l’audition du discours, en relevant que "l’intégrité du territoire" ça pouvait durer, durer, durer,... jusqu’à toujours.
      Et c’est pourquoi les institutions honnies des "patriotes frappeurs de poitrine", pourraient bien avoir une utilité un jour.
      Mais pour l’instant, je dois bien admettre que j’apprécie le déroulé de ces premiers jours.
      Un dictateur qui rétablit FB et internet, rouvre les lignes aériennes en 24h, les frontières en quelques jours, adapte le couvre feu en fonction de la CAN et de la liesse populaire attendue,, négocie avec les instances internationales,... Il semble que ce soit la démonstration d’une véritable intelligence socio-politique.
      Certaines démocraties devraient prendre exemple.

    • Le 5 février 2022 à 04:25, par Zeus En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

      Proust et Kwiliga,
      Merci pour votre clairevoyance !
      Le pire est même ailleurs, puisqu’ils sont JUGE ET PARTIE !
      Il est permis d’ajuster les indicateurs SMART sur une base réaliste en analysant les défis et les moyens mis en œuvre ! Peut être nous diront—t’ils qu’il leur faut 59% du budget national pour…payer Wagner par exemple pendant qu’eux-mêmes s’occupent des statistiques.
      Cordialement

  • Le 4 février 2022 à 09:12, par LE GRAND ZAPATA En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

    PERSONNE NE SE SOUCIE VRAIMENT DU SORT DU RÉGIME KABORÉ QUI AURA CHERCHÉ SA PERTE : On s’en fout éperdument ! Triste vérité qui nous tracasse beaucoup. C’est que l’on n’aime pas ce coup d’état militaire intervenu dans notre pays LE LUNDI 24 JANVIER 2022 mais on va faire comment. Entre 2 MAUX, on doit toujours choisir LE MOINDRE MAL. C’est pourquoi nous soutenons fermement « LA JUNTE MILITAIRE » portée par LE MOUVEMENT PATRIOTIQUE POUR LA SAUVEGARDE ET LA RESTAURATION = LE MPSR et dirigée par LE PRÉSIDENT DU FASO LE LIEUTENANT-COLONEL PAUL-HENRI SANDAOGO DAMIBA = LE PRÉDAM qui fait de la sauvegarde du territoire national et la restauration de son intégrité, son leitmotiv. À cela, il faut aussi ajouter « LA REFONDATION DE LA NATION BURKINABÈ » qui est un impératif. Globalement, LE MPSR a de nobles objectifs qui seront jugés dans les mois à venir !

    LE PRÉDAM connait très bien LA CLASSE POLITIQUE BURKINABÈ qu’il tient à mettre aux pas et surtout, ne pas la laisser TORPILLER SA GESTION DU POUVOIR. La triste expérience de LA TRANSITION DE 2014-2015 qui a été complètement noyautée par « LES PARTIS POLITIQUES ET LES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE = LES OSC » à leur solde, va sagement inspirer LE PRÉDAM à ne pas commettre les mêmes erreurs. C’est que LA CLASSE POLITIQUE BURKINABÈ EST UNE GANGRÈNE qui évolue sous plusieurs formes à savoir L’ÉGOCENTRISME, LA TRAHISON, LE POPULISME, LE FAUX, LE MENSONGE, LA ROUBLARDISE, L’IRRESPONSABILITÉ, LA FOURBERIE, L’APATRIOTISME, etc. et est UN GRAND DANGER pour l’avenir de notre pays. Un nettoyage de fond en comble s’impose afin d’en extirper les mauvaises graines.

    À BAS LA CLASSE POLITIQUE BURKINABÈ OPPORTUNISTE ET AFFAIRISTE !

    VIVE L’ARMÉE BURKINABÈ !

    VIVE LE MPSR !

    QUE DIEU LE PÈRE TOUT PUISSANT BÉNISSE LE BURKINA FASO !

    PAIX ET AMOUR AU BURKINA FASO !…………….L’HOMME DU RENOUVEAU BURKINABÈ, LE GRAND ZAPATA !!!!

  • Le 4 février 2022 à 10:43, par NZ En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

    C’est connu depuis belle lurette, la politique en Afrique noire n’est pas un sacerdoce. C’est le chemin le plus court pour se remplir les poches sans être inquiété. Raison pour laquelle nos politiciens sont comme des girouettes, tournant au gré du vent sans aucune moralité.

  • Le 4 février 2022 à 10:58, par SPOK 01 En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

    Il est plus important que jamais de défendre la démocratie pluraliste sans oublier la célèbre maxime de Churchill : la démocratie est le pire des régimes, à l’exception de tous les autres. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigts et certainement pas sous la menace des Kalashnikov où là, c’est celui qui est du bon coté du canon qui a toujours raison, même si s’agit d’un âne bâté !!!

  • Le 4 février 2022 à 12:21, par Président Autoproclamé Intraitable (PAI) En réponse à : Coup d’État au Burkina : Les politiciens aux pieds de l’homme fort du pays

    A ce que nous sachions, dans aucun document de la formation des militaires partout au monde, il est mentionné qu’ils doivent faire des coups d’état. S’il y en a, alors on souhaite le voir. Les militaires, c’est la défense de l’intégrité du territoire mais pas la politique avec les armes du peuple. Do Pascal Sessouma, candidat malheureux de la présidentielle de 2020 n’avait pas tort de dire que s’il était élu, il allait supprimer l’armée. Elle est non seulement budgétivore mais elle s’immiscer dans les affaires politiques avec les armes du peuple. Un seul soldat bien équipé en tenue peut équiper 10 agents de santé. Le soldat, l’Etat paie pour sa formation dans le but d’aller tuer. Cependant, l’agent de santé ou l’éducateur paie pour sa formation dans le but de soigner ou instruire le peuple. Y a-t-il un centre de formation privée où l’on peut s’inscrire, payer pour devenir militaire au monde ? Alors, frères et sœurs militaires, faites molo-molo avec les armes du peuple pour la défense de l’intégrité du territoire. Si un militaire est intéressé par la politique, il dépose son arme, demande une disponibilité et s’y engage. Arme et politique sont incompatibles. Comment dans un pays où moins de 0,075% d’un corps se permet de mettre au pas le reste de la population ? Parce qu’ils ont des armes que le peuple a payées pour sa protection ? Surtout gare à vous en cas de bavures occasionnant la mort d’honnêtes citoyens.

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