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Burkina Faso : Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré "les préoccupations majeures des populations”

Publié le samedi 13 février 2021 à 22h40min

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Burkina Faso : Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré

Les chefs coutumiers du Burkina se sont entretenus avec le président du Faso, Roch Kaboré, ce samedi 13 février 2021, au palais de Kosyam. Au cœur des échanges "les préoccupations majeures des populations" transmises au président Kaboré, selon les propos de Naaba Siguiri de Boussouma, chef de la délégation.

Au sortir de l’audience, à entendre le chef de la délégation des chefs coutumiers, Naaba Siguiri, la rencontre s’est inscrite dans une tradition qui consiste à rendre de temps en temps des visites aux plus hautes autorités du pays. Mais pour cette fois-ci, il s’agissait de saisir une occasion pour transmettre au président du Faso “les préoccupations majeures des populations dont la résolution nécessite beaucoup d’actions de dialogue et aussi de tolérance."

Selon Naaba Siguiri de Boussouma, entre autres sujets abordés, lors de l’audience avec le président du Faso, figurent la réconciliation nationale, la crise sécuritaire et les déplacés internes. Pour ce dernier sujet, les chefs coutumiers ont plaidé pour leur retour dans leurs localités d’origine.

L’occasion a été pour les "sages" de prodiguer des conseils et formuler des bénédictions au président du Faso. Ils ont également profité de cette rencontre pour présenter au président Kaboré et à son gouvernement leurs vœux de nouvel an. Ils lui ont témoigné leur engagement et leur disponibilité à l’accompagner pour la réussite de sa mission à la tête du pays, a fait savoir Naaba Sigri de Boussouma.

E.K.S
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 février 2021 à 19:19, par Ka En réponse à : Burkina Faso : Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré "les préoccupations majeures des populations”

    Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré "les préoccupations majeures des populations.” Bonne initiative, car un peuple sans culture est un peuple sans âme. Oui la culture est la seule valeur pour identifier tout un peuple. Et ceux qui sont les porteurs de ses valeurs culturels sont nos chefs coutumiers, dont leurs continuités des coutumes de l’ancêtre au grand-père, allant au père en fils, restent une référencé de notre jeune démocratie qui cherche son vrai chemin. Un peuple sans culture est un peuple sans âme. Et si nous en sommes avec nos divisions qui détruisent à petit feu notre beau pays, ‘’’’c’est que la difficulté vienne de nos hommes politiques, qui se caractérise par l’absence de la culture politique.

    C’est pourquoi je me permets de dire dans mes critiques et autos critiques fondées quand on parle de la culture, ‘’’qu’elle est la seule valeur pour identifier tout un peuple. Et a l’image d’autres civilisations, notre culture contient beaucoup d’aspects positifs qui peuvent nous unir sans une réconciliation instrumentalisée et manipuler pour sauver des amis de la justice.

    Je loue cette visite de nos chefs coutumiers, car, pour une réconciliation nationale véritable, il fallait juger les criminels dont leurs dossiers des crimes impunis empoisonnent le peuple, et soumettre ensuite une doléance aux chefs coutumiers qui ont toujours le dernier mot avec leurs sujets. C’est pourquoi dans une de mes critiques concernant la réconciliation, je dis que la vraie réconciliation sans instrumentalisation comme ça se passe en ce moment, ‘’’’’nous avons besoin d’une catharsis nationale sans tabous, il faut mettre sur la table la naissance ethnique de cette Nation, entrer dans sa sociologie ethnique et arriver probablement à la conclusion que tous les 66 ethnies du pays ont les mêmes droits et devoirs dans ce Faso. Il me semble que certains ivoiriens pensent hélas qu’ils sont détenteurs du titre foncier de notre pays comme si les autres étaient de manière circonstancielle des faire-valoir ou des citoyens de seconde zone. Et je crois que cette visite des chefs coutumiers au premier Burkinabé en dit beaucoup avec ce qui se passe en ce moment derrière leur dos.

    Conclusion : l’Afrique fait simplement du copier-coller oubliant ses continuités des coutumes qui sont des racines solides pour nous faire avancer. On veut exactement répliquer ce que fait l’Occident, et à la fin, on va juste vers l’autodestruction. Si le copier-coller était parfait, je crois que l’Afrique ne serait pas à la traine aujourd’hui. Bravo aux chefs coutumiers.

  • Le 13 février 2021 à 20:55, par Le Vigilent En réponse à : Burkina Faso : Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré "les préoccupations majeures des populations”

    Naaba SIGUIRI, « porte-parole de la délégation » ou « chef de la délégation » ? Il faudra clarifier.

  • Le 13 février 2021 à 21:50, par Lom-Lom En réponse à : Burkina Faso : Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré "les préoccupations majeures des populations”

    Je suis étonné par « le titre de l’article :"Les chefs coutumiers transmettent les préoccupations des populations " comme si ces chefs coutumiers ont été élus dans un scrutin officiel et sont des représentants officiels pour parler au nom des populations. Attention aux mots car c’est ainsi que certains cheffaiĺons se prennent ensuite pour des petits dieux avec des territoires qui souvent n’existent nulle part ! Messieurs les journalistes, soyez un peu plus regardant sur ces détails ! Merci.

  • Le 13 février 2021 à 23:20, par Passakziri En réponse à : Burkina Faso : Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré "les préoccupations majeures des populations”

    Sincèrement je suis ambivalen quant au rôle de la chefferie traditionelle dans la vie politique dans notre pays :
    Bien que respectant les droits individuels des chefs, je pense que notre pays, nos sociétés gagneraient mieux si nos chefs s’éloignaient du terrain politique , parce que quand vous décidez de decendre dans l’aréne politique au nom de vos droits individuels, alors vos adversaires vous affronteront au nom de leurs droits individuels. Cela ne laisse pas votre autorité intouchée. Pourtant vous pouvez être le ciment de la nation en restant impartiaux . Si vous vous éffritez, les murs risquent de sombrer. Là est ma grande inquétude. Bref certains de vous ne se sont jamais mélés aux combats politques, donc l’espoir n’est pas totalement perdu du tout.

    Passakziri

  • Le 13 février 2021 à 23:58, par Gohoga En réponse à : Burkina Faso : Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré "les préoccupations majeures des populations”

    Bonjour à tous. Merci aux chefs coutumiers. Loum loum comme ceux qui sont élus pour transmettre les préoccupations de la population ne le font pas, il faut bien que quelqu’un le face. Dans tous les cas la population a plus confiance aux chefs traditionnels qu’aux élus dont le but est de singer l’occident. Pour la population Africaine, l’existence ou non des élus c’est la même chose.

  • Le 14 février 2021 à 16:58, par Sorgho En réponse à : Burkina Faso : Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré "les préoccupations majeures des populations”

    Que dieu bénisse nos chef coutumier et longue vie a vous un chef est un chef nabe y’a naba

  • Le 14 février 2021 à 17:12, par Sacksida En réponse à : Burkina Faso : Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré "les préoccupations majeures des populations”

    En verite, les problemes de nos populations a la base sont toujours les memes et bien connus ; car bien sur ils peuvent etre conjoncturels ou strategiques. Quelles solutions idoines pour les resoudres ? Tout le corps social impliquant les populations elles memes, les maires, les associations, les conseils regionaux, les gouverneurs regionaux, les deputes, les chefs locaux et les ministres sectoriels doivent contribuer a les resoudre et l’etat doit apporter son appui technique et financier pour que les solutions soient bonnes. Mais, il faut trouver un statut a la chefferie traditionnelle et pour eviter qu’elle fasse la politique politicienne. De meme pour les chefs religieux ; il faut separer l’etat de ces structures pour ne pas confondre les genres. Chacun doit assumer ses responsabilites quand a l’avenir et au developpement economique et social de ce pays afin de ne pas creer un goulot d’etranglement. Car l’on constate sur le terrain des fuites concretes de responsabilites ; sinon il y’a suffisament de structures pour prendre les problemes a bras le corps ; et c’est la volonte qui manquent le plus. Courage aux chefs traditionnels qui essaient de jouer leurs partitions..

  • Le 15 février 2021 à 13:29, par MICHAILLARD Pierre En réponse à : Burkina Faso : Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré "les préoccupations majeures des populations”

    Les chefs coutumiers ont apparemment oublié, et pour cause, de parler de l’accaparement de nombreuses façons des terres cultivables pour lequel ils partagent avec les mairies la responsabilité de son explosion actuelle.
    C’est pourtant une préoccupation majeure des populations rurales , qui sont aussi parmi les plus pauvres du pays .

  • Le 15 février 2021 à 21:13, par Sida En réponse à : Burkina Faso : Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré "les préoccupations majeures des populations”

    Le 1er mars 1919, la nouvelle colonie de Haute-Volta est créée. Celle-ci est démembrée le 5 septembre 1932 et le territoire est partagé entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger. Le 4 septembre 1947 , la Haute-Volta est reconstituée dans ses limites de 1932. Les chefs coutumiers ont joué un rôle déterminant dans cette reconstitution. De ce qui précèdent, on peut considérer ces chefs comme une partie de notre histoire commune et notre culture. On doit réfléchir ensemble pour donner à ces chefs une place claire dans notre pays au lieu de vouloir les oublier ; ce qui n’est pas possible à l’heure actuelle. Dans certains pays il y a des rois et des reines et ces pays sont développés.

  • Le 16 février 2021 à 13:42, par Tahirou Diao En réponse à : Burkina Faso : Les chefs coutumiers transmettent au Président Roch Kaboré "les préoccupations majeures des populations”

    Encore une fois c’est le moment de poser les jalons d’un véritable avenir politique du Burkina. Partout dans le monde la démocratie perd du terrain. France, Etats-Unis et beaucoup d’autres. Il est nécessaire d’ancrer notre représentation nationale sur le socle de nos valeurs ancestrales et nous assurer que toutes les composantes nationales sont représentées. Les modèles actuels de gouvernance calqués volontairement ou par défaut sur les modèles occidentaux eux-mêmes à bout de souffle ne peuvent que nous mener vars une impasse. RMCK semble vouloir apaiser une situation qui est en train de se dégrader rapidement mais l’urgence c’est aussi de construire une alternative. Ce n’est ni l’argent, ni les armes qui vont permettre à l’Afrique et au Burkina d’avancer mais des idées nouvelles qui se nourrissent de notre propre expérience de la gestion du pouvoir, de notre génie culturel et de nos pratiques de survie en ville et dans les campagnes.

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