Grève dans le secteur de la santé : Le dialogue n’est pas rompu avec les partenaires sociaux, selon le ministre de la santé
Le syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) est en grève de 96 heures, enclenchée le 21 mai 2019. D’autres syndicats du secteur (santé) ont emboîté le pas au cours de la semaine. Face à la presse ce jeudi, 23 mai 2019, le ministre de la santé, Léonie Claudine Lougué a fait la ’’genèse’’ de la crise et expliqué les efforts du gouvernement pour répondre aux points de revendication des syndicats.
Tout en déplorant la situation engendrée auprès des populations par ce mouvement, le ministre a rassuré que le gouvernement a pris des dispositions pour assurer le minimum, notamment dans les "services stratégiques".
Selon le ministre Lougué, et contrairement aux propos du SYNTSHA, le dialogue n’est pas rompu avec les partenaires sociaux. Elle a précisé que des rencontres ont parfois eu lieu jusqu’à tard dans la nuit. "Le 8 mai, une rencontre a eu lieu avec le SYNTSHA de 11h à 23h", confie-t-il en substance, relevant que cet échange a eu lieu après le dépôt de préavis de grève.
Le ministre Léonie Claudine Lougué a indiqué que des difficultés sont vécues dans l’application de certains accords et que c’est ensemble donc qu’il faut travailler à lever ces goulots d’étranglement. Pour elle, même si des rencontres n’ont pas abouti à un accord, ce n’est pas pour autant qu’il y a échec, il faut poursuivre les négociations.
Réagissant à des préoccupations sur la grève en cours, le ministre a indiqué que des cas de mort ont été signalés (un nouveau-né à Ouagadougou et un autre à Mogtédo dans la région du plateau-central). Deux dames seraient également décédées à Ouagadougou, même si, de son avis, il ne faut pas forcément lier tout à la grève. Qu’à cela ne tienne, le ministre Léonie Claudine Lougué exprime sa peine face à la situation que traverse le secteur et les difficultés qu’éprouvent les populations en ce moment.
Cette sortie du ministre a eu lieu dans le cadre de la "conférence de presse du gouvernement" ce jeudi, 23 mai 2019 à Ouagadougou.
Cette communication du gouvernement a également concerné le ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.
Le premier responsable de ce département, Pr Stanislas Ouaro, a fait le point des négociations avec la coordination des syndicats des enseignants. Il s’est réjoui de la levée du mot d’ordre de boycott par les partenaires sociaux de son ministère, saluant ainsi leur "sens élevé de sacrifice et leur esprit patriotique".
Pr Ouaro a, en outre, déroulé le calendrier des examens scolaires, déclarant qu’à ce jour, tous les jurys sont constitués. A l’en croire, 1933 écoles sont, à ce jour, fermées sur l’ensemble du territoire national. Il a annoncé dans ce sens que dans les jours à venir, un point sera fait afin de procéder à l’invalidation de l’année scolaire dans les zones où les cours ont été sérieusement perturbés.
Lire aussi : Grève du SYNTSHA : Le syndicat satisfait de la mobilisation des militants
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 23 mai 2019 à 12:05, par Merci En réponse à : Grève dans le secteur de la santé : Le dialogue n’est pas rompu avec les partenaires sociaux, selon le ministre de la santé
Merci à Mme la ministre de la santé. Faites de votre mieux pour faire cesser cette grève. Vous en serez récompensée. Courage.
2. Le 23 mai 2019 à 12:19, par le pays va mieux En réponse à : Grève dans le secteur de la santé : Le dialogue n’est pas rompu avec les partenaires sociaux, selon le ministre de la santé
Cette ministre de la santé ne mérite pas son poste. Si elle avait une moindre dignité elle aurait dû démissionner. Elle et Roch sont les seuls responsables des décès dus par la grève. Et chacun répondra devant dieu de ses actes.
3. Le 23 mai 2019 à 12:40, par Sante En réponse à : Grève dans le secteur de la santé : Le dialogue n’est pas rompu avec les partenaires sociaux, selon le ministre de la santé
Ha ! Affaire santé au Faso.... Decendre d’un cheval et monté sur un "ane" ..... Quel ministre de la santé ?
4. Le 23 mai 2019 à 12:51, par sala En réponse à : Grève dans le secteur de la santé : Le dialogue n’est pas rompu avec les partenaires sociaux, selon le ministre de la santé
"M. le pays va « mieux" » il y a eu auparavant des grèves qui ont causé des morts, mais le ministre concerné n’a jamais démissionné ok ? Alors pourquoi demander la démission de cette dernière. Si vous avez une haine contre elle, cela vous regarde. Laissez la dame travailler. Le problème réside au niveau des gouvernements passé, qui ont passé tout leur temps à signer des protocoles d’ accords, mais sans les mettre en œuvre.voila où se trouve le problème .
5. Le 23 mai 2019 à 13:29, par HUG En réponse à : Grève dans le secteur de la santé : Le dialogue n’est pas rompu avec les partenaires sociaux, selon le ministre de la santé
Madame le ministre on aurait applaudi le dialogue non rompu s’il y avait un service minimum pour soulager les personnes innocentes malades. C’est l’une des rares fois que pour des grèves on ferme des maternités. Cela dépasse l’entendement humain. Selon un journal, des enfants sont morts à Banfora, peut être s’il y avait un service minimum on aurait pu sauver ces enfants. Je sais que beaucoup de personnes innocentes partirons pour toujours pour cette histoire de grève sans service minimum. A leurs familles et proches soyez forts nous sommes de coeur avec vous. Je me pose une question : pourquoi en trois ans de règne , le pouvoir du MPP et acolytes ont déjà essayé trois ministres de la santé ? Le serment d’Hippocrate est sacrifié pour une histoire de sous car la vrai raison de cette grève c’est l’absence financière de la fonction publique hospitalière. J’ai mal car le plus rien ne sera comme avant est devenu une leurre .
6. Le 23 mai 2019 à 16:14, par sanou paul En réponse à : Grève dans le secteur de la santé : Le dialogue n’est pas rompu avec les partenaires sociaux, selon le ministre de la santé
Haiiii la santé n’a pas un ministre.
Celle-là ne pourra rien faire pour ce ministère. Regardez là, elle est déjà épuisée, elle n’est pas habituée.
A peine arrivée, déjà fatiguée