« L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
C’est plus en posture d’économiste, de responsable d’entreprises qu’il nous a reçus en cette soirée de jeudi, 11 janvier 2018 à son bureau sis avenue Kwamé Nkrumah. Dans cet entretien, l’ancien enseignant en sciences économiques et de gestion et en droit à l’Université Ouaga II, Eddie Komboïgo, fait une analyse des questions d’enjeu national et sous-régional. Pour le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ancien parti au pouvoir), des décisions mal prises ces dernières années sont à la base de nombreuses difficultés que connaît aujourd’hui le Burkina.
Lefaso.net : En ce début de nouvel an, quel vœu souhaiteriez-vous formuler à l’ensemble des Burkinabè ?
Eddie Komboïgo : J’ai toujours formulé les vœux en fonction de la situation de notre pays. Partant de là, nous avons constaté que depuis deux ou trois ans, il n’y a pas de cohésion sociale, que la dernière saison de pluie 2017 a été très déficitaire, annonçant une crise alimentaire dans plusieurs zones de notre pays. Nous avons également une pensée envers ces personnes qui ont souffert et qui souffrent d’une quelconque maladie. Puisse Dieu le Tout Puissant soulager leur souffrance et qu’elles recouvrent la santé.
Nous observons également une mésentente claire entre le gouvernement et l’ensemble des acteurs du public (les fonctionnaires). Nous avons également constaté une baisse de l’économie, étant donné que l’Etat burkinabè n’arrive pas à collecter suffisamment de recettes pour le budget. Partant de ce constat, nous ne pouvons que souhaiter le meilleur pour les Burkinabè, une bonne santé à tout le monde et une bonne organisation pour entrer dans la prochaine saison agricole. Pour nos fonctionnaires et opérateurs économiques, une bonne entente avec les gouvernants de ce pays, afin que des solutions puissent être trouvées.
Pour les gouvernants de ce pays, beaucoup de tolérance, de tempérance et d’ouverture, pour que nous puissions aller à une réconciliation vraie, une réconciliation constructive dans l’intérêt de notre pays.
Responsable de groupe d’entreprises, vous avez été arrêté, détenu pendant plusieurs mois dans le cadre du putsch de septembre 2015 avant d’être relaxé pour faits non constitués. Avez-vous subi des dommages de ce fait et si oui, comptez-vous intenter une action en réparation contre l’Etat ?
C’est vrai que lorsque dans cette situation, on parle de pertes, ce sont celles matérielles, financières... Mais, personnellement, ma pensée reste tournée vers tous ces gens qui, pendant l’insurrection populaire, le putsch, ont perdu la vie. Je voudrais vraiment m’incliner pieusement sur leur mémoire et implorer Dieu le Tout puissant qu’il apaise le cœur de leurs parents, qu’il allège la terre du Burkina pour toutes ces personnes qui ont perdu la vie. Pour ce qui me concerne, j’ai perdu énormément au plan professionnel : mes contrats ont été rompus, mes crédits ont été arrêtés…, de sorte que lorsque j’évalue aujourd’hui, ce sont beaucoup de milliards à la fois. Mais, Dieu merci, je me porte toujours en bonne santé, j’ai toujours le courage et la volonté de me battre avec espérance pour pouvoir combler ce que j’ai perdu.
Quant au second volet de votre question…, c’est vrai, j’aurais pu attaquer l’Etat, mais quand vous constatez en même temps que l’Etat, lui-même, se cherche actuellement, je ne peux pas en rajouter à ses difficultés. J’aurais pu le faire, si je pouvais attaquer individuellement. Mais ici, si je dois attaquer, c’est l’Etat burkinabè, puisqu’ils ont agi au nom de l’Etat. Et quand je constate que l’Etat lui-même n’arrive pas à boucler le budget annuel, que pour des raisons financières nous avons des remous sociaux, ce serait encore aggraver ses charges en demandant de me dédommager. Ce, d’autant que si j’attaque l’Etat, c’est le contribuable burkinabè qui va encore payer. Non, je pense que le peuple souffre déjà assez. Ça fait partie de mon histoire et je considère la situation comme telle. Par contre, pour le cas de mes contrats, ceux qui ont eu la maladresse, sans m’aviser, de rompre les engagements, je vais intenter une action en justice contre eux.
Parlant de morosité économique, qui, selon nombre de Burkinabè, caractérise la gouvernance Kaboré, quels sont, à votre avis, les points sur lesquels l’on doit miser pour une relance nationale, telle que prônée par l’ensemble des Burkinabè ?
Il faut repartir à un diagnostic. Je n’aime pas souvent en parler, parce que je ne souhaite pas être perçu comme donneur de leçons. Mais, force est de constater que la situation économique actuelle de notre pays peut (et doit) s’analyser à travers, d’une part des aspects structurels et, d’autre part des paramètres conjoncturels.
Au plan structurel, il faut d’abord voir les ressources humaines : nous avons formé des ressources humaines qui ne sont pas adaptées aux exigences de notre économie d’aujourd’hui, voire besoins. Nous n’avons pas non plus opéré une vision claire, nous n’arrivons pas à dire ce que nous attendons faire de ce pays dans cinq, dix, vingt ans afin de pouvoir dégager une stratégie claire d’évolution. Toujours sur ces raisons structurelles, nous avons signé des accords économiques et monétaires qui nous empêchent de décoller.
Nous sommes dans l’UEMOA, nous avons un Franc CFA, qui est un Franc colonial, c’est moins l’appellation Franc CFA que les accords économiques qui entourent cette monnaie qui posent problème. Non pas parce qu’on reverse une certaine somme dans nos réserves en France pour avoir une stabilité. Mais, dites-moi, est-ce qu’une économie doit avoir une monnaie constante, courante, toute la vie d’une nation ? Non ! L’économie fructifie en fonction des besoins et des contraintes du moment ; nous devons avoir une monnaie faible à un moment donné, une monnaie moyenne, une monnaie forte, selon les exigences du moment.
Donc, le fait d’avoir signé pour avoir une monnaie constante n’est pas forcément une solution pour se développer. Il faut qu’il y ait des moments où notre monnaie peut baisser, qu’on puisse faire des opérations... Nous avons signé une convention qui dit que notre Franc CFA est constant. Et d’ailleurs, quelle constance ; d’autant plus que l’Euro fructifie par rapport au Dollar. Donc, nous suivons les contraintes européennes et non nos propres contraintes, celles de notre espace. C’est un véritable problème. Il faut revoir cette situation.
L’autre raison structurelle liée à notre monnaie est que nous avons un Franc CFA hyper-cher, au taux de crédit où l’argent coûte cher. Dans aucun pays qui s’est développé, un taux d’intérêt ne peut aller de 7 à 16% ; c’est excessif, l’argent est très cher. Si vous prenez un secteur d’activité, qui rapporte 9 ou 10%, et que vous avez un crédit qui vous donne pour charge jusqu’à 16%, vous travaillez à perte. Je vous prends un exemple : toutes choses étant égales par ailleurs, vous allez en banque pour emprunter un million pour un secteur d’activité qui vous rapportera 10%. C’est dire qu’à la fin de l’année, vous aurez 100 000 Francs CFA de plus sur le million que vous avez emprunté, alors que vous devez rembourser à la banque 12%. Il va donc se passer que vous n’allez pas pouvoir rembourser la banque, puisqu’avec ce taux (de 12%), vous devriez 120 000 franc CFA. C’est cela une explication facile de la situation.
Nulle part au monde (allez en Europe par exemple), vous verrez des taux d’intérêt qui volent aussi haut ! La monnaie est donc un outil de développement. Elle doit être moins chère pour qu’on puisse l’utiliser pour travailler et rembourser, payer la charge de la dette et gagner un tant soit peu. Si nous mettons le taux aussi haut, cela veut dire que nous tuons même l’activité de nos entreprises privées. Avec un taux aussi élevé dans l’espace qui partage cette monnaie, on empêche chacun des Etats (y compris l’Etat burkinabè) de lever des financements dans les banques commerciales ou industrielles ; puisqu’on dit à l’Etat de ne pas dépasser un certain seuil, ce sont des taux concessionnels signés avec la Banque mondiale et le FMI, qui ne peuvent dépasser 3, 4 ou 5%.
Tout au plus, si vous émettez des obligations, vous devez accepter de payer 6% ou au-delà. Or, les francs que nous déposons en DAT (dépôt à terme), c’est-à-dire les épargnes lointaines, sont déjà rémunérées à 5, 6%. Alors, le banquier ne peut pas récolter ses ressources-là, aux mêmes taux, et prendre prêter à quelqu’un encore aux mêmes taux de 5, 6%. Il faut ramener les gens à des taux raisonnables. Je ne suis pas de ceux qui appliquent un taux aussi élevé. Donc, structurellement, tous ces accords sont à revoir. Le fonctionnement de la BCEAO, de l’UEMOA…, doit être revu.
Toujours dans ce chapitre, nous savons aussi que notre pays, seul, ne peut pas investir (du point de vue financement) dans des infrastructures lourdes.
Nous avons eu l’intelligence d’avoir créé l’UEMOA, alors, pourquoi ce grand ensemble ne porte pas sur lui, l’initiative de projets régionaux sur l’énergie par exemple (qui est un coût de facteur de la production ?). Pourquoi l’UEMOA ne porte pas des projets de financements d’infrastructures routières et ferroviaires ? Il n’y a qu’à regarder le train que nous avons, il date des années 60, voire années 50, avec un écart de 90 centimètres (cm), alors que la norme aujourd’hui est d’un mètre 40 cm. Nous avons une journée et demie pour quitter Ouagadougou pour rejoindre Abidjan. C’est autant de temps perdu.
Cinquante ou soixante ans après nos indépendances, nous sommes toujours-là, avec ces mêmes outils. Toujours sur ce plan, si on ne peut pas lever des Fonds au niveau des banques commerciales et industrielles, on devrait pouvoir se tourner vers nos banques de développement (la BAD et la BOAD, pour ce qui concerne notre sous-région). Mais, il se trouve aussi que dans ces mêmes banques (BAD et BOAD), il y a des accords qui donnent des droits de véto à nos partenaires internationaux (et pas des moindres, la France). Cela veut dire quoi ? Que tout simplement, un pays qui demande à la BAD de financer son projet, si l’administrateur de la France dit non, la demande n’a plus de sens. Courageusement, il faut dire non à cette situation ! Aussi bien à la BOAD qu’à la BAD. Si ces gens s’opposent à des financements, il nous reste quelles voies pour aller lever des financements ? La Banque mondiale et le FMI. Et là, nous y irons et ils vont nous imposer leur diktat (diminuer les salaires, le nombre d’employés, faites ceci ou cela, sinon on ne finance pas). C’est dans cette situation nous sommes aujourd’hui, au plan structurel.
Et ainsi de suite… Comment voulez-vous qu’on se développe ? Donc, structurellement, il faut qu’ensemble, majorité et opposition, que ce soit au Burkina ou les politiques régionales, les dirigeants prennent conscience de ces limites et osent, courageusement, les franchir. Il faut le faire avec en tête, tous les défis que cela nous impose de nous voir opposer à nos partenaires internationaux. Il faut donc que, le président Roch Marc Christian Kaboré, courageusement, et en concertations avec les autres Chefs d’Etat de l’UEMOA, puissent travailler dans ce sens, à revoir les accords.
C’est bien d’aller dire qu’on va créer une monnaie de la CEDEAO. Mais, une monnaie où il y a des pays anglo-saxons, suppose qu’il faut d’abord définir des critères de convergence économique (avec nos propres critères) ; parce que les indicateurs que nous avons aujourd’hui sont importés. Ça me rappelle ces propos du regretté Dr Salifou Diallo (paix à son âme !) qui disait que les gens de Ouahigouya ou de Fada ne s’affichent de savoir que le taux de croissance est de 6 ou 8%, ce qui les intéresse, c’est de voir les conditions de vie s’améliorer. Il faut donc que la sous-région fasse un effort pour définir nos propres critères, nos propres indicateurs de croissance et de développement. Tant que nous resterons à aller dans le sens de ce que l’on nous donne comme indicateurs, ça ne marchera pas (on ne fait pas du couper-coller).
...conjoncturellement, que faut-il comprendre ?
Il y a certes une crise conjoncturelle, mondiale, mais ici, il devait avoir une croissance conjoncturelle. Voyez un peu les mines (d’or) qui poussent un peu partout... Il faut une politique qui puisse permettre d’engranger le maximum de recettes pour l’Etat. Mais, on ne voit pas venir. Je ne pense pas que notre pays puisse connaître une crise conjoncturelle, si nous savons nous organiser. Nous devons connaître une croissance conjoncturelle. Lorsqu’on regarde les politiques agricoles…, on continue de faire de l’agriculture dans le plateau-central, tout en sachant que ses sols sont arides. Nous avons les sols les plus fertiles dans les parties sud et grand ouest de notre pays. Alors, spécialisons nos régions ! Nous n’avons rien à inventer en la matière. Cela va nous permettre de mieux optimiser nos moyens, d’économiser l’énergie de nos populations et d’atteindre par-là également l’auto-suffisance alimentaire ; on ne sera plus obligé d’aller importer.
Je suis parfois touché, lorsqu’en Occident on me demande ce que je suis venu chercher en politique (ils estiment que j’ai tout gagné, etc.). Mais, je leur fais savoir que oui, je gagne… Mais quand je rentre chez moi au pays, je descends au village, je vois une de mes tantes, au bord de la rivière, avec dans sa main droite, une daba (un outil moyenâgeux de production), que malgré l’âge, elle déploie avec force dans son âme et dans son corps…, pour gagner à manger, tout au plus deux fois par jour (les médecins nous dirons qu’il faut manger trois fois par jour !). Je vois en elle, ces nombreuses femmes de son âge à travers le Burkina, ces personnes âgées, ces jeunes…, obligés de s’adonner de la sorte…
C’est une situation qui m’interpelle. Et là encore, cette tante regarde la semence ou bien la tige du mil et dit, tel maïs me semble bien pour semer l’année prochaine et c’est ce qu’elle enlève. Aucune analyse scientifique ne la guide, elle essaie de faire avec ses propres connaissances. Pourtant, on nous parle de semences améliorées, sans pour autant nous dire à combien de pour cent est améliorée telle ou telle autre semence. Il faut des informations fiables et suffisamment diffusées pour nos paysans. Mais non, pourvu que le paysan dise qu’il a eu deux ou quatre sacs de plus que l’année dernière et on s’enorgueillit pour dire « c’est bien ». Non, soyons sérieux !
Notre situation conjoncturelle est liée à notre manque d’organisation et de vision.
Mais, paradoxalement, cette tante qui tient cet outil du moyen âge, tient aussi dans la main gauche, un autre outil, qu’on appelle téléphone (le cellulaire ; le concentré des technologies les plus avancées, que l’Occident a rendu aussi simple et à travers lequel, elle peut rester au village et m’appeler à Ouagadougou…). Pour cet outil (téléphone), imaginez-vous combien de nuits blanches, la quantité d’encre et de salive qui ont été sacrifiés pour que nous arrivions à cette technologie moderne, qu’on a simplifié de la sorte. Bref, ce sont toutes ces frustrations que nous observons et vivons, qui justifient le sens de mon engagement en politique. Et je dis ici, qu’on fera mieux de faire face à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux, en leur disant la vérité et en défendant pleinement les intérêts de nos populations, de nos pays.
Doit-on comprendre en filigrane que vous êtes pour une monnaie commune, telle que prônée par le président Roch Kaboré et ses pairs ?
Il faut signaler que ce projet ne date pas d’aujourd’hui, c’est une idée des années 60. Depuis que la CEDEAO a été créée, ce projet d’arriver à une ‘’monnaie commune’’ a toujours existé. Pourquoi nous n’y arrivons pas ? On nous dit, attention, au niveau de la CEDEAO, il y a des pays anglophones…, obstacle à cette union régionale. Mais, quand vous regardez l’Union européenne, il y a combien de langues ? Plusieurs ! Mais elle arrive à encadrer, à s’organiser et à évoluer. C’est donc une question de volonté politique. S’il y a une volonté au niveau des Chefs d’Etats d’aller à une monnaie commune, il faut commencer à travailler sérieusement dans ce sens.
D’abord, définir théoriquement les critères de convergence. Si le Ghana à lui seul peut gérer sa monnaie, il n’y a pas de raison que le Burkina ne puisse pas le faire. Mais, si nous pouvons mettre en synergie nos forces, il n’y a pas de raison que nous ne constitutions pas un marché important. Et les Chefs d’Etat ont tout à fait raison de vouloir créer une monnaie commune CEDEAO, parce que le marché est plus important. Il y a un grand intérêt à créer non seulement ce marché monétaire, mais également économique ; le CEDAEO étant un vrai marché de consommation.
Donc, il faut d’abord que nous pensions au marché de productions pour nos consommateurs. Mais si nous créons un marché où c’est le statu quo et où nous importons 80% de nos produits de base de consommation, nous n’irons nulle part. Si nous créions un marché commun, où nous exportons nos produits agricoles sans transformation, nous ne créerions pas une valeur-ajoutée dans nos pays, nous le ferons plutôt dans les pays qui nous achètent ces matières premières. Il faut donc des unités industrielles de transformation de premier, deuxième…, même de cinquième degré. Par exemple, dans le domaine du coton, il n’y a pas de raison qu’on exporte toujours le coton fibre. Arrêtons, mettons des unités en place et nous résorberons plusieurs problèmes à la fois.
En la matière, nous sommes arrivés à mettre en place plus de 300 mille producteurs, c’est important. Mais, c’est insuffisant, quelle est la politique d’accompagnement réelle à ces producteurs (on a même la question de la semence et des intrants qui posent toujours problèmes !). Si nous attendons en vain des technologies de l’Occident, ayons alors une politique qui puisse nous permettre d’avoir ces technologies. Il faut former les gens à des métiers techniques, si on ne revoit pas les choses, même en 2100, le pays sera toujours à la case-départ. Il faut prendre et courageusement tourner la page, se sacrifier pour les générations futures.
La filière coton constitue une équation pour les gouvernants successifs, parce qu’au même moment où il y a unanimité à encourager la consommation du Faso Dani Fani par exemple, les producteurs expriment fréquemment leur agacement de cultiver à pertes (menaçant même parfois d’abandonner le coton ou de vendre leurs récoltes au Mali voisin). Comment sortir de cette situation de contradiction… ?
C’est dire qu’il faut impérativement changer la conduite des choses. Nous avons une quantité importante de coton produit, il faut donc qu’on installe des unités industrielles de transformation pour créer de la valeur ajoutée, créer de l’emploi et redistribuer les revenus. C’est par cette façon qu’on verra de plus en plus un revenu plus substantiel dans le panier de la ménagère burkinabè. Mais, si nous exportons en l’état, on ne s’en sortira pas. Je crois que le président Blaise Compaoré avait, à un moment, donné des instructions pour qu’on arrive à transformer sur place au Burkina, au moins 25% de notre production de coton. Et la première unité qui a été mise en place, c’est FILSAH.
Mais FILSAH n’est pas une unité très évoluée, elle fait de la filature. Mais après cette étape, on peut faire beaucoup d’autres choses ; il faut arriver au tissu par exemple. Et même en matière de files, il y en a de plusieurs tailles à faire (fin, moyen, gros, …). Mais FILSAH n’arrive pas à offrir toutes ces tailles de files. Encore, sa capacité de production ne couvre même pas 5% de la demande nationale. Nous aimerions que nos tisserands également aient de la ressource, et pour cela, il faut aller au-delà par une bonne organisation et faire en sorte à ne pas remettre en cause la production artisanale.
Mieux, que la production artisanale puisse être améliorée par la chaîne de production industrielle. C’est en cela que nous pourrions porter un Faso Dan Fani non seulement adapté à notre climat, mais également accessible à l’ensemble des Burkinabè. Il faut évoluer ; quand on n’est pas satisfait, on investit et on évolue. Aucun transfert de technologies n’a été fait dans ce domaine, toutes les unités de transformation qui étaient-là depuis les années coloniales, qui fabriquaient les vélos…, qu’a-t-on pu faire en la matière ? Rien !
Nous ne pouvons même pas fabriquer un vélo, même pas un rayon de vélo. Et nous sommes fiers ! Voyez-vous, à un moment donné, l’intellectuel doit savoir qu’on est mal parti. Revoyons donc ! Nous fonctionnons au modèle français (on fait le droit, la comptabilité, la sociologie, etc.), c’est bien, mais il faut miser aujourd’hui sur les domaines techniques de production. Les vrais mécaniciens aujourd’hui, vous les chercher, mais vous ne les trouverez pas. Dès l’installation des sociétés minières, ces mécaniciens industriels, qui étaient-là, qui touchaient peut-être 125 mille FCA le mois, ont rejoint les mines pour un salaire mensuel qui frôle les deux millions. Quel fonctionnaire de l’Etat touche aujourd’hui ce salaire ?
Pourtant, c’était des domaines qu’on a négligés hier. C’est la même chose pour ce qui concerne les électriciens. Mais, Imaginez qu’on n’a même pas un seul plombier formé au Burkina. Nous avons, depuis un certain moment, cherché à employer un plombier de niveau BTS. Au bout d’un mois, nous n’avons pas trouvé, on a ramené le niveau au BAC, on n’a pas trouvé. Nous sommes passés au BEP, puis le CEAP. Malgré tout, on n’a pas trouvé. C’est dire que ces millions de tuyauterie posés sous nos sols et bâtiments, le sont, pas par des spécialistes. Le problème, c’est donc la formation. On ne peut pas être président, Premier ministre, et ne pas toucher fondamentalement le contenu de la formation.
En attendant la solution globale par l’espace communautaire, au Burkina, la préoccupation porte aussi sur le comment rendre plus dynamiques les entreprises pour en faire un maillon important de développement. En tant que vétéran, quels sont les obstacles que vous identifiés à un épanouissement réel de l’entrepreneuriat/entreprises burkinabè ?
C’est d’abord la formation. Aucune personne n’a été formée pour être un entrepreneur, il n’y en a pas. On dit oui, il a fait des études en gestion…, mais en réalité, ce ne sont pas des formations pour être entrepreneur. Ce sont des formations théoriques. Quand vous allez dans les pays anglo-saxons, dès les premières années, vous allez faire deux ou trois ans dans des sociétés puis vous revenez à l’Université pour terminer. Pour poser le carreau, au Burkina, vous n’avez pas de spécialistes formés, ils apprennent sur le tas. Des vitriers, il n’y en a pas. Prenez une maison, vous avez le ciment, le gravier, le fer-à-béton, l’ouverture-bois, l’ouverture-métallique, la vitrerie, le carrelage, la peinture etc. Dans tout le pays, qu’est-ce que nous avons comme unités industrielles dans tout ce que j’ai cité ? C’est seulement la cimenterie ; les autres, c’est du fer qu’elles tordent (ce ne sont pas des unités industrielles de finition du fer). C’est dire que tout le reste est importé. C’est dire également que chaque année, ce sont d’importantes masses monétaires qui sortent de notre pays. Même pour les unités industrielles qui existent, comment est-on arrivé à leur création ? Je peux vous raconter cette histoire et vous verrez que la politique d’urbanisation en a été pour quelque chose…
Comment en est-on arrivé ?
Avec les premiers lotissements qui ont été lancés, dans les arrondissements, la parcelle coûtait 75 000 francs CFA, 65000 francs, 55 000 francs et 35 000 francs (il y avait quatre arrondissements, je pense). Ces parcelles ont été vendues selon trois critères : les autochtones (c’est-à-dire ceux qui habitaient dans ces zones non-loties), les résidents et les simples demandeurs.
Les autochtones achetaient à 25 000 francs et 35 000 francs, les résidents à 50 000 francs et les simples demandeurs à 75 000 francs la parcelle. Vous imaginez, les gens ont loti autant de parcelles, et les autochtones avaient trois parcelles (le papa, la femme et le premier fils). C’était une vision et c’est cela qui a permis de développer les quartiers péri-urbains et d’avoir des unités industrielles. Je vous explique. Cinq ans après l’opération, l’autochtone va placer la parcelle de la femme (ce sont nos réalités sociologiques de notre société, on place d’abord celle de la femme), mais cette fois-ci, à cinq millions (étant donné qu’avec le temps, le prix à augmenter). On enlève dans cette somme de vente de la parcelle de femme pour construire une chambre-salon pour le couple et les enfants dans une dépendance en banco à côté.
En ce moment, la petite table d’arachides de madame est transformée en boutique de savons, sucre, etc., et on achète une moto pour monsieur (le chef de famille) et l’enfant a un vélo pour aller à l’école. Puis, on attend. Au bout de cinq ans encore, soient dix ans après l’opération, par concertations, on vend la parcelle du fils (le père fera comprendre au premier fils que de toute façon, il va hériter de la cour familiale).
Le terrain du fils est donc vendu, mais cette fois-ci, pas à cinq millions, mais entre plutôt entre huit et dix millions. Dès lors, la chambre-salon est transformée en deux chambres-chalon, on construit une autre chambre à côté pour les enfants et la boutique de madame va se transformer en quincaillerie, parce qu’il fallait traverser toute la ville pour venir à Hage matériaux ou chez Nana Boureima pour avoir le fer à béton, etc. C’est ainsi que ce sont développés les quincailleries dans les quartiers… Et comme partout les gens construisaient, se sont développés les menuiseries-bois ou métalliques, les lieux de ventes de briques, de pavées, etc. Tout cela est parti d’une vision : celle de Blaise Compaoré (certains ne voudront pas que je le dise, mais c’est cela la réalité).
Si vous prenez donc 100 000 parcelles, qui ont été vendues dans un laps de temps de cinq ans, à cinq millions la parcelle, vous verrez que ce sont 500 milliards qui sont passés d’une main à une autre. Si au bout de dix ans, elles sont échangées à dix millions (en moyenne), ça fait 1000 milliards FCFA. Ce n’est pas la somme totale qu’il faut voir ici, mais l’échange qui a enrichi les populations péri-urbaines, qui a permis à celles-ci d’avoir des revenus, si fait que les gens disaient : ‘’en tout cas, ça va, ça bouge, quand on sort, on vend bien nos articles…’’. Mais les gens ne savent pas, ils arrivent et ils disent d’arrêter les lotissements, que les maires font des ‘’deals’’… C’est vrai, on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs (il y a des maires indélicats), mais attention … !
Regardez, on met un impôt sur le foncier, c’est un impôt sur le capital. La deuxième parcelle que vous avez, que vous ayez construit ou pas, chaque année vous devez payer. Le Burkina n’a pas encore atteint ce niveau pour qu’il y ait un impôt sur le capital, donc un impôt sur le foncier. Il faut simplement un impôt sur le revenu ; si vous avez construit et que vous avez mis en location, que l’Etat dise qu’il augmente le revenu foncier, je suis d’accord. Mais, que l’Etat mette un impôt sur le foncier…, on ne se rend pas compte que l’ensemble de ces décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays aujourd’hui. Et il faut le leur dire, il faut qu’ils changent. S’ils ne changent pas, ils feront notre lit.
Propos recueillis par Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 15 janvier 2018 à 09:15, par le fou En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Très bien
Il y a du vrai, comme du faux dans votre interview mais je crois que si vous faites l’effort d’ôter votre casquette de politique pour parler en tant que scientifique, vous verrez la part de responsabilité de votre président sous sa gouvernance....que le pauvre ROCK a hérité. En plus de cela, il faut aussi noter que le problème de sécurité n’aide pas. Mais je suis d’accord qu’en accordant tout aux magistrats, ROCK a fait une erreur politique qui peut le couter cher s’il ne se rattrape pas. Bonne interview en tout cas.
Le 15 janvier 2018 à 10:40, par Kaka En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Merci le fou, la répétition est pédagogique. Eddie woo, Rock woo, tous comptables de la situation actuelle du pays. La transition ne pouvait pas en un an, redresser une situation déjà tordue de 30 ans.
Le 16 janvier 2018 à 09:30, par kwiliga En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Moi je m’interroge très pragmatiquement sur ce propos : "de sorte que lorsque j’évalue aujourd’hui, ce sont beaucoup de milliards à la fois."
Une personne capable de perdre "beaucoup de milliards" en deux ans et pouvant tout de même siéger à son bureau "sis rue Kwamé Nkrumah", est-elle politiquement représentative de la population du Faso ?
On n’est pas aux états-unis, les ambitions de la majorité de notre peuple sont simples : se nourrir et nourrir ses enfants, se soigner,...
Ne vaudrait-il pas mieux que nos représentants politiques soient pauvres ? Ne seraient-ils pas plus représentatifs des réalités du pays ? N’agiraient-ils pas alors, de manière plus efficace et plus honnête, en ayant eux-même déjà vécu ces dures réalités ?
Ou alors, c’est qu’ils étaient pauvres, avant d’accéder au pouvoir politique ?
Pauvre Faso !
Le 16 janvier 2018 à 12:25, par daga En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Raisonnement par l’absurde , on considere que ce que vous dites est vrais ,le Burkina Faso a plus de 50 pour cent de sa population vivant en dessous du seuil de pauvreté .donc il nous faudrait etre représenté par une personne vivant avec moins de 1500 cfa par jours.
Ce qui fait que si vous etes payés 250000 CFA et que vous avez un foyer de cinq personnes (femme au foyer plus enfants) vous n’etes déja plus dans la majorité.Cherchons donc un Garibou pour en faire un president....absurde ? Donc justifier qu’un citoyen est riche donc ne doit pas representer le peuple est absurde également
Le 17 janvier 2018 à 09:17, par kwiliga En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Chacun défend ses intérêts comme il peut et avec les arguments qu’il trouve.
L’idée d’utiliser le syllogisme, pour défendre le fait qu’un milliardaire doive gouverner le Faso, me semble une piètre démonstration rhétorique.
Mais bon, on peut très bien se trouver dans le camp des nantis et être pauvre en arguments.
Moi, je demande simplement, peut-on se trouver aussi loin du peuple et prétendre comprendre les besoins et les aspirations du peuple ?
Je constate également que, depuis l’indépendance, le président qui, sans être parfait, s’est montré le plus juste et le plus intègre, n’était pas dans le camp des riches.
Le 24 janvier 2018 à 11:05, par Abdel Idi K En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Bonne analyse dans l’ensemble, mais pourquoi n’avoir pas appliqué toutes ces politiques au temps ou vous aviez le pouvoir en main durant 27 ans ? je m’interroge..
Le 16 janvier 2018 à 13:10, par Sidpasata-Veritas En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
En fait Eddie K. est un bon économiste qui est en train de se fourvoyer en politique :
1- Quand il analyse les choses en tant que spécialiste de l’économie et des finances, il est excellent.Il domine son sujet.
2- Quand ses propos deviennent politique (policiens plutôt), il est nul et exécrable. Il ne vois que bien dans l’héritage politique de Blaise COMPAORÉ et du CDP dont il est comptable, lui et ceux qui ont quitté le CDP pour être au pouvoir aujourd’hui. Et il ’e voit que du mal dans l’action politique de la Transition et du MPP. C’est purement politicien et malhonnête.
un conseil : il ferait mieux de quitter la politique politicienne et de rester dans le domaine qu’il maîtrise le mieux, l’économie et les finance. Il pourrait continuer à enseigner et s’investir davantage à éclairer les côtoyer sur les arcanes le l’économie et des finances, comme d’autres intellectuels de ce pays l’on fait en matière de droit constitutionnel ou international, avant ,pendant et après l’insurrection. Il pourrait aider le peuple a mieux comprendre pour revendiquer sa souveraineté économique et financière. Si par hypothèse. Il arrivait ai pouvoir, il se verait entravé lui aussi par ses mêmes puissances internationales qu’il dénonce en tant qu’énomiste !
Que les intellectuels restent à leur place d’éveilleurs de conscience, mais qu’ils n’aillent pas gaspiller dans la politique politicienne ce soir dont l’Afrique a grandement besoin pour se tirer d’affaire et réaliser son vrai développement
2. Le 15 janvier 2018 à 09:31, par sylas En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Construisons notre Faso 2018.
Merci Monsieur KOMBOIGO, au moins un point de vue sans rancune. Merci d’apporter une pierre de construction à la maison commune.
3. Le 15 janvier 2018 à 09:50, par Souleymane En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Vraiment lui là ses un espère à la matière. Que dieu aide le Faso
Le 16 janvier 2018 à 09:33, par kwiliga En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
C’est un jeu de mots, ou vous ne l’avez pas fait ex-prés ?
Le 16 janvier 2018 à 09:34, par Del piero En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Je pense qu’il s’agit plutôt d’un EXPERT et non un ESPERE
4. Le 15 janvier 2018 à 10:04, par ngoonga En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
’’Question du journaliste ’’Doit-on comprendre en filigrane que vous êtes pour une monnaie commune, telle que prônée par le président Roch Kaboré et ses pairs ?’’
Réponse ’’Il faut signaler que ce projet ne date pas d’aujourd’hui, c’est une idée des années 60. ’’
Cher Eddie vs ne répondez pas à la question. N’ayez pas le complexe de dire Oui comme le PRÉSIDENT RMCK. Je sais que vs avez de l’estime pour lui.
5. Le 15 janvier 2018 à 10:12, par Gaston En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Bien parle dans l’ensemble. J’ai toujours pensé que l’arrêt des lotissements est un puissant frein à la circulation de l’argent. On doit pouvoir le faire la ou il ya de problème
6. Le 15 janvier 2018 à 10:37, par Mazawa En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Petit rectificatif, Eddie Komboïgo est un COMPTABLE (FINANCIER), il n’est un Economiste.
7. Le 15 janvier 2018 à 10:57, par AMKOULLEL En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Bonnes gens, est-ce que nous peuple Africain n’allons pas regarder en face et faire nous-même, ce que nos élites politico-intellectuelle ont tout simplement abandonné. Quand je lis cette déclaration ci-dessous de la part d’un politique qui a dirigé un pays pendant 27 ans et qui affirme cela, ça me renverse :
" Que tout simplement, un pays qui demande à la BAD de financer son projet, si l’administrateur de la France dit non, la demande n’a plus de sens. Courageusement, il faut dire non à cette situation ! Aussi bien à la BOAD qu’à la BAD. "
Est-ce que nos cerveaux ont quitté nos têtes ? Mr Eddie, merci quand même, sans rancune, mais stp mets-toi de côté, maintenant et pour toujours, toi et ta génération et regardez la notre agir. Vous avez assez fait comme ça. Après votre constat, vous ne faites plus partie de la solution aux problèmes de ce pays, de ce continent. Cela est valable pour vous, mais aussi pour toute votre génération de tout bord. "Ce que l’élite politique n’a pas fait pour le peuple, le peuple le fera lui-même et pour lui-même" KS.
Le 15 janvier 2018 à 13:05, par GUESSAD En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Mon cher AMKOULLEL,êtes vous vraiment sincère lorsque vous demander à Eddie KOMBOIGO de se mettre à l’écart et de laisser votre génération agir ?Si RMCK,Simon COMPAORE,Clément SAWADOGO et autres qui ont fait plus de 20 ans en DÉCIDEURS dans le système de Blaise COMPAORE,peuvent faire partie de votre génération,ce n’est pas lui qui a fait moins de 10 ans et non DÉCIDEUR dans le système de Blaise COMPAORE qui ne peut pas agir avec vous.Soyez raisonnable et cherchez à avancer avec les Hommes de bonne volonté dans la construction de notre pays.
Ce n’est pas en indexant certains d’avoir travaillé avec Blaise COMPAORE qu’on peut résoudre les problèmes au Burkina Faso,mais il faut s’asseoir ensemble et voir ce qui n’a pas marché, d’où l’urgence de la réconciliation nationale.
Nous ne pourrons jamais ,je dis jamais bouger d’un cran pour aller de l’avant sans une réconciliation nationale,il faut avoir le courage de l’affirmer.
D’ailleurs je suis convaincu,qu’on va perdre le temps qu’il faut,mais on finira un jour par s’asseoir ensemble pour une réconciliation nationale.
L’erreur de la transition a été d’exclure certains et de travailler sans réconciliation nationale après le départ de Blaise COMPAORE.
A la suite de Eddie KOMBOIGO,je dirais que la situation de notre pays aujourd’hui est causée par la transition.Des gens ont géré le pays en ce moment comme s’ils géraient UN BORDEL ,excusez moi du terme.
Que Dieu aide et sauve notre pays à tous.
Le 15 janvier 2018 à 23:53, par Rama En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Mr Guessad, Amkoullel n’a pas épargné ceux que vous avez cité ; vous avez raté cette phrase "Cela est valable pour vous, mais aussi pour toute votre génération de tout bord" de Amkoullel
Le 16 janvier 2018 à 09:42, par GUESSAD En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Mme RAMA,justement c’est ce que je dénonce.Eddie KOMBOIGO et les RSS ne sont pas de la même génération,ni dans la politique ,ni ailleurs.Et si les RSS et leur génération peuvent toujours contribuer à construire le pays,ce n’est pas Eddie KOMBOIGO et sa génération qu’on doit dire de se mettre à l’écart.
Que Dieu aide et protège le Burkina Faso !!!!!
Le 16 janvier 2018 à 11:04, par AMKOULLEL En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
@GUESSAD : Je ne veux pas savoir ce qui te pousse à voir Eddie différent (de génération différente) de ces frères siamois, ces intellos qui ont été incapables de réfléchir par eux-mêmes d’abord et réfléchir pour leur peuple ensuite, de l’après Thom SANK (de Soumane TOURE à Vincent DABILGOU et compagnie en passant par Zeph, Achille TAPSOBA, ...) et le présenter comme une solution aux problèmes des Africains. Mais je note, en ce qui me concerne, que cela enterre le niveau de débat et comme je ne veux descendre dans les caniveaux et me traîner dans la boue alors bon vent à vous, Eddie et toi. Mais une chose est sûre, un nouveau soleil se lève sur le continent et beaucoup seront surpris de se retrouver du mauvais côté de mur de la grande Histoire Africaine en marche.
Le 16 janvier 2018 à 15:26, par GUESSAD En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Mon cher AMKOULLEL,vous ne m’avez pas compris ou du moins vous refusez de me comprendre.Si les RSS ont la faveur de la nouvelle génération pour construire le Burkina Faso,je pense que quelqu’un comme Eddie KOMBOIGO doit aussi avoir cette faveur.C’est tout ce que j’essaie de vous faire comprendre.Pour vous entrainer dans la boue,j’ajoute qu’un pays se construit avec les expériences de toutes les générations.
Le Président Thomas SANKARA n’est pas de votre génération,mais vous évoquez chaque jour ses idées et ses expériences.
Souffrez que je vous dise la vérité,nous avons besoin de tout le monde pour construire notre cher pays,d’où l’urgence de la réconciliation nationale dont j’ai évoqué dans mon premier commentaire.
Que Dieu aide et assiste le Burkina Faso !!!!!
8. Le 15 janvier 2018 à 11:00, par sai En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
ils n’ont qu’à commencer les lotissements, les gens vont vendre les parcelles payer des motos , des matériels, boire et chercher femmes pour faire circuler l’argent.
Le 16 janvier 2018 à 17:15, par Peuple insurgé En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Vous avez tout dit mon frère. Tout les reste n’est que bavardage...
9. Le 15 janvier 2018 à 11:13, par KOBINABA En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Felicitation a Mr Comboigo pour son ton mesure.Un Homme qui a des ambitions politiques doit avoir un ton mesure.En ce qui concerne le probleme economique que nous vivons je suis parfaitement d accord mais cette vision est etriquee.Si on ne trouve pas une solutions structurelle on risque de lotir jusqu a Ouahigouya.La aussi un autre probleme va se poser car il faut viabiliser.Sinon j ai toujours dit a mes amis que l arret des lotissements explique en grande partie les difficultes de nombreux Burkinabe car c etait le cacao des pauvres.
10. Le 15 janvier 2018 à 11:15, par Daniel En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Cours magistral. Aux dirigeants actuels d’en faire bon usage et mieux, solliciter tous les fils du pays pour la construction de notre pays.
Le 16 janvier 2018 à 15:55, par Zougou En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Tu pense réellement au fond de toi que EDDIE peut donner des cours d’économie à Rock, Tieba ou à Rosine ? Même si tu l’aime comment il faut faut savoir raison garder. La réal politique est très différente des interview réalisées à un journal. Prudence...
11. Le 15 janvier 2018 à 11:17, par mobutu En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Reconnaissons les qualités intellectuelles de l’homme et sa clairvoyance dans l’analyse de la situation économique de notre pays. Seulement, il se trouve que monsieur KOMBOIGO a servit BLAISE pendant des années, et on se demande où il avait rangé ces idées ? Au Burkina Faso, nos responsables ont l’habitude de critiquer quand ils ne sont plus aux affaires. Et ironie du sort, pendant qu’il donne l’interview en qualité de président du CDP, le président par intérim, ACHILLE TAPSOBA organisait des vœux en l’ignorant royalement et en se posant en vrai responsable du parti. cela traduit naturellement un conflit de leadership au sein du CDP, donc une bagarre à l’horizon.
Le 15 janvier 2018 à 21:06, par LeMossi En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Komboigo a servi Blaise en tant que quoi ? Il ne faut pas inventer des histoires. Il a été deputé à la derniere legislature interrompue par l’insurrection. Il n’a jamais été ministre, ou même directeur central. Il a son cabinet d’etude. voila pourquoi beaucoup se demandent pourquoi il laisse cette paix de son bureau pour chercher des problemes en politique.
Le 15 janvier 2018 à 22:35, par Henri_Sebgo En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Eddie était le COMPTABLE PARTICULIER DU PRÉSIDENT DU FASO.
Le 16 janvier 2018 à 09:12, par mobutu En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
merci HENRI SEBGO pour cette précision. j’avais des doutes effectivement sur son rôle dans le pillage des richesses du pays par le clan Compaoré, mais tout est clair maintenant. il doit pouvoir nous indiquer les 200 parcelles que détient BLAISE à ZINIARE surtout qu’il affectionne les lotissements.
Le 16 janvier 2018 à 20:31, par "LE VIEUX" En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
EDDIE A BATTI SA RICHESSE AVEC L’OPERATION DE VENTE AUX ENCHERES DES VEHICULES DE L’ETAT DANS LES ANNEES 2000. CE FUT UN GROS CADEAU DE BLAISE ET DJENDJERE.
12. Le 15 janvier 2018 à 11:17, par JDS En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Vraiment, merci encore au journaliste omar que j’admire beaucoup de nous avoir donné à voir une autre facette d’une autre personnalité de ce pays, en dehors de la casquette sous laquelle on le connaissait. Quand j’ai vu la photo, je n’avais pas envie de le dire parce que je m’étais dit que c’était encore politique, mais là je suis agréablement et admirablement séduite par les propos pleins de sagesse et de connaissances de Eddie KOMBOIGO. Même si je ne suis pas du même bord politique, je dois dire que je partage ENTIERMENT tout ce qu’il a développé dans cet interview. Cela me réconforte également que si on tait nos querelles, le Burkina peut aller très. Pour une fois, je suis obligée de dire FELICITATIONS EDDIE KOMBOIGO.
13. Le 15 janvier 2018 à 11:31, par L’intègre En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Chapeau à vous Eddie Comboïgo, là tu as bien parlé. Qu’on t’aime ou pas, c’est la pure vérité. Mais comme en Afrique, en particulier au Burkina on n’aime pas se dire la vérité et regarder les choses en face, certains vont encore vous tomber dessus. Pourtant vous avez tout dit et bien dit, loin des considérations politiques.
14. Le 15 janvier 2018 à 11:34, par Ka En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Monsieur Komboïgo, le moment n’est pas propice pour une querelle politico-politicienne avec une majorité dont vous serez obligé dans les mois à venir de s’agripper pour la conquête du pouvoir a deux tête MPP-CDP dont Roch t’a probablement choisi comme responsable d’un parti en agoni. Pour l’instant oublie T. Kaba et joue allègrement dans le virtuel, puisque si vous jouez le dur en s’opposant a Roch et son poulain Kaba, vous échouerez en 2020 dans le réel. En jouant maintenant dans le virtuel, le peuple fera semblant de ne rien voir, et on n’aura rien à vous reproché en cas de victoire de votre association MPP-CDP en 2020.
15. Le 15 janvier 2018 à 11:35, par Inquiet En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
J’ai bien peur vraiment pour mon pays. Dire que ce type là pourrait devenir président un jour, surtout que le MPP est en train de leur ouvrir la voie. Deux, très choses :
Du CFA et de la monnaie en général, il en parle comme il n’en sait absolument rien : la cherté du crédit n’a rien à voir avec l’arrimage à l’euro ; l’idée d’une monnaie CEDEAO ne peut pas remonter aux années 60 puisque la CEDEAO n’a été créée qu’en 75 ; etc. Et je pourrais multiplier les incongruités.
De son idée du développement des quartiers périphériques : je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer. Il estime qu’il faut donner plusieurs parcelles aux pauvres pour qu’ils puissent les revendre pour créer des activités. Comme la superficie du pays est illimitée, peut-être qu’on y arrivera. Au passage, il soutient la spéculation foncière (prendre une parcelle à 75 000 et la revendre à cinq, dix millions). Moi qui croyais que les lotissements avaient pour but de donner un toi à chaque burkinabè. Je comprends maintenant pourquoi Ouaga s’est étendue sans limite sous leur règne. Il faut faire semblant de lotir pour les pauvres et passer par derrière pour racheter afin de consolider son empire immobilier. Quelle "ingéniosité" !
Morceau choisi : "Nous fonctionnons au modèle français (on fait le droit, la comptabilité, la sociologie, etc.)" : Faux. Vous ne connaissez apparemment pas le modèle français. La France est un pays industrialisée et elle est la cinquième puissance économique du monde. Si vous vous y êtes allé étudier la comptabilité, sachez que les meilleurs élèves français sont à Polytechnique ou dans d’autres grandes écoles d’ingénieurs. Ton modèle là ne vient donc de nulle part ; il est la création unique de vous les hommes politiques africains
Le 15 janvier 2018 à 19:53, par ELKABOR En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Huummm vraiment tu m’as devancé pour relever certaines incongruités. Dire que celui-ci a enseigné à l’Université Ouaga II, voilà un début d’explication à la qualité des questions posées à Emmanuel Macron par les étudiants. Eddie a manqué l’occasion de se taire sur des problématiques sérieuses comme la monnaie et le foncier urbain.
16. Le 15 janvier 2018 à 11:51, par John En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Tu mérites d’être Président du Faso et tu le seras, parce que tu es aussi jeune et non sale comme la quasi-totalité aujourd’hui sur la scène nationale. Courage futur occupant de Kossyam !
Le 16 janvier 2018 à 17:18, par Peuple insurgé En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
En tout cas il connait bien Kossyam. Parait qu’il était le comptable spécial de celui qu’on a chassé là... Ils ont certainement pillé ensemble le pays peut-etre.
17. Le 15 janvier 2018 à 11:55, par S. DIALLO En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Monsieur Komboïgo, malgré votre cursus universitaire et une expérience professionnelle avérée vous raisonnez comme ces étudiants Burkinabè qui ont échangé avec Macron. Une monnaie constante ça n’existe nulle part. Les critères de convergences sont basés sur des agrégats économiques qui sont des instruments de mesures économiques tels que le PIB, les Recettes propres de l’état , la masses salariales...etc ces agrégats sont nécessaires pour mesurer , suivre l’évolution et comparer entre état. S’agissant de l’UEMOA et de la CDEAO, la seul volonté politique n’est pas suffisante il faut une vision commune une discipline collective dans la marche vers la vision collective. Une seul question vous qui avez accumulé tant de milliards sous le régime de Blaise, qu’avez vous fait en tant que investisseurs pour la transformation du coton
18. Le 15 janvier 2018 à 11:58, par A BABA En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Tu es est redevenu MON BON PETIT ;
Tu avais oublié ça : Fais toi valoir par ce que tu sais faire.
Regardes toi même les commentaires.................
19. Le 15 janvier 2018 à 12:06, par TANGA En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Félicitation Eddie,
A tous ceux qui disent que Eddie a servi Blaise et que à cause de ça il ne peuvent pas compter avec lui, je dis ceci : TOUS LES DIRIGEANTS ALLEMANDS D’APRES LES DEUXIEME GRANDE GUERRE ONT SERVI AVEC ABNEGATION L’ALLEMAGNE NAZI ; ILS CONSENTAIENT DONC SI NON ON LES FAISAIT. CE NE SONT PAS DES EX REFUGIERS QUI SONT VENUENT DIRIGER LES DEUX ALLEMAGNES. Pourtant, ils ont bien travaillé pour leur pays et pour monde.
Alors faites nous le plaisir de laisser tomber cette réflexion de Mer...
Le 16 janvier 2018 à 16:02, par Zougou En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Merci mon frère. Je pense que ta réflexion ne s’adresse pas seulement à EDDIE mais aussi à Rock, Simon... sinon ce sera un parti pris !
20. Le 15 janvier 2018 à 12:08, par B2 En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
« L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays »
J’attends toujours que le CDP gagne en expérience et en humilité pour affirmer véritablement sa gradeur.
Monsieur le président, à propos de ce que vous appelé ’’asphyxie économique actuelle de notre pays’’, que dites-vous du système politique de prédation, de compromissions et d’injustices des 27 ans de règne du Blaise Compaoré et de ses conséquences ?
21. Le 15 janvier 2018 à 12:12, par Mafoi En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Franchement la honte qui est un sentiment humain n’habite plus certaines personnes sinon ce type aurait dû se planquer pour se faire oublier mais non.....il vient débiter des évidences que son mentor bilaise compaoré n’était pas fichu de faire pendant 27 ans,je dis bien 27 ans.Et pourquoi ?Parceque ce fuyard bilaise compaoré était là pour son clan dont Eddie Komboïgo faisait bien partie.Comparaison n’est pas raison mais en moins de 5 ans de la gestion de la chose publique,Thomas Sankara a fait 10 fois que ces voyous qui ont dirigé ce pays pendant 27 ans.Alors je dis à Eddie Komboïgo de la boucler
22. Le 15 janvier 2018 à 12:32, par Achille De TAPSOBA En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Chers amis du cdp, vous avez dit ouvertement que si Blaise Compaoré "l’indispensable" n’est pas aux affaires le Burkina n’existera pas sur la carte du monde et pourtant depuis 2014, le Burkina existe correctement malgré une crise mondiale. Pendant 27 ans, vous avez volé, vous avez pillé, vous avez tué les enfants du pays pour vous maintenir au pouvoir. Sous l’ère des frères Compaoré, la corruption était une règle de l’administration et le détournement des dénis publiques un sport favorite.
Le pire régime que le Burkina a connu dans son Histoire est le régime Compaoré. Nous ne sommes pas des sympathisants du MPP. Vous êtes très mal placés pour juger les autres. Vous avez fait pire que ça. Vous avez cru que le BURKINA était votre propriété ou votre natte que vous pouvez singulièrement la plier ou la déplier. Naturellement dans la douleur vous avez compris que la roue tourne après avoir fui en plein midi avec baluchons en main.
L’arrogance et le zèle ouvrent royalement la voie de la chute. Vous pouvez nous donner un cours magistral sur l’arrogance. Vos tentatives pour déstabiliser le pays n’ont jamais marché un instant. Vos forces de nuisances nous les maitrisons parfaitement.
Soyez sages et humbles chers amis du cdp. Soyez sûrs que le BURKINA ne sombrera jamais Dieu aime très bien le BURKINA.
Achille De TAPSOBA Le Bobolais.
Le 15 janvier 2018 à 21:30, par Ka En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Mon ami Achille de Tapsoba et Gringo, s’il vous plait ne répondez pas à ce criminel du net : C’est un caméléon aux multiples pseudos. Si vous remarquez depuis ce matin après que je l’ai démasqué la semaine dernière pour les internautes, il s’est mis à multiplier ses macabres pseudos, ‘’’’Sapience, Nia Pougamé, Madjer, pour tromper les internautes de bonne foi que ce sont des critiques de plusieurs internautes, comme il a commencé a ses débuts avec moi en prenant mon pseudo en majuscule KA, mon propre prénom Kayouré, uniquement que pour saboter mes critiques fondées. Il a même prévu dans une de ses critiques que je serai mort, dont plusieurs internautes de bonne foi sur le forum l’ont dit de s’abstenir de son dénigrement contre Ka.
Ne vous laissez pas manipuler. Relisez toutes ses critiques de ce matin avec ses plusieurs pseudos, vous verrez qu’il joue le Juda, tantôt contre, tantôt partisan. J’ai eu ma soupe avec ce truand. Pour te dire Mon ami Achille de Tapsoba l’internaute neutre toujours aux côtés du peuple et les opprimés, que ce criminel du net est celui qui est parmi de ces personnes aveuglées par leurs ambitions, s’adonne à la fausse-apparence et que la sincérité et la pureté ont disparues de sa vie. Il y a des gens comme lui dont la déviation morale a atteint le point de non-retour, et qui sait pourtant donner d’eux-mêmes, avec une maîtrise incroyable, une image de philanthrope : Malheureusement l’hypocrisie pour ce Madjer est son défaut moral le plus laid. Il n’exprime son opposition, comme ce qu’il fait avec vous deux, que pour se faire remarquer. Il préfère critiquer les qualités des autres, plutôt que d’observer le silence et la discrétion, parce qu’il ne supporte pas de passer inaperçus dans les analyses de Lefaso.net. Il fait recours à l’hypocrisie pour se faire valoir.
S’il te plait mon ami Achille de Tapsoba le Bobolais, voilà depuis des années que nous sommes sur la toile avec nos critiques fondées qui vont au peuple, ne le provoque pas, Dieu seul est capable de faire comprendre des personnes comme ce truand du net. que le monde est petit, et que le Burkina est un village avec une seule famille dont on connait qui est qui, même lui qui est hors du pays.
Le 15 janvier 2018 à 22:42, par Clochards de France En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Ca doit etre un de ces chomeurs paumes qui sont restes en france. Ils ne peuvent plus rentres au pays et en france, c’est pas facile. Donc, ils piques partout, ces malheureux. Ka, laisse -les. Le scorpion, son role, c’est de piquer, non ? Meme si c’est son propre venin qu’ il va vide. Ils sont nombreux comme ca en france. Malheureux vraiment en jeu, plus malheureux en amour.
Le 16 janvier 2018 à 08:39, par Madjer En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Mon grand frère ka, avec tout le respect que j’aie pour vous, vous m’obligez à sortir de ma réserve contre votre attitude déshonorante à la fois équilibriste pour vous dire que je suis un responsable d’une grande entreprise du pays. Je n’ai jamais changé de pseudo pour écrire ici sur le fasonet. C’est le même madjer. Mon grand frère ka, j’ai remarqué lorsque quelqu’un s’attaque à ton MPP, tu réagis avec la dernière énergie. Inutile de vous rappeler que c’est ce qui vous diffère de l’excellent kôrô yamyélé. Personne ne vous empêche de jouer au griot du MPP ; c’est votre droit. Mais de grâce ayez un peu de respect pour les autres. Vous avez dit que je parle le dioula, oui c’est vrai, car tout ce que j’écris ici c’est du dioula. Je ne suis pas allé à l’école, mais je vous informe que je suis un gestionnaire comptable et financier. Mon grand frère ka, à ma connaissance mon écris d’hier ne vous concernait pas, je me suis adressé à gringo et achil de tapsoba. Ce que vous ne comprenez pas, ces deux personnes à qui je me suis adressé sont peut être de la même génération que moi. Ce qui veut dire qu’un jour ou l’autre nous allons nous comprendre. Mais quant à vous mon grand frère ka avec l’âge vous n’êtes plus loin de votre tombe. Donc cherchez un coin pour vous asseoir et regardez la jeunesse construire son avenir. Si Me kéré ne vous répond pas dans vos provocations, moi ce n’est pas le cas. Amicalement
Madjer.
Le 16 janvier 2018 à 12:29, par Ka En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Toute critique stérile à l’encontre de Ka ne mérite aucune réponse. Ce qui est certain le vernis de tes mensonges dissipera un jour. Tu m’as déjà condamné a mort plusieurs fois dans tes critiques avec tes plusieurs pseudos : Mais sache qu’aucun être humain ne peut vivre éternellement sans passé par la mort qui est un appel de Dieu. Toi ni moi ne peut se dérober a l’appelle de Dieu tout puissant. Comme je l’ai dit, aucun intellectuel sur Lefaso.net n’a besoin d’être un psychologue pour analyser tes critiques venues de plusieurs pseudos. Pour toi quand tu te lèves le matin devant ton clavier, tu ne fais qu’à guetter, a piéger, et à mentir a gogo. Continu, même tes propres enfants te fuiront un de ces quatre matins. Ce qui est sûre, Dieu me permet de te suivre avec son précieux souffle de vie qu’il nous offre avec bonté et de grâce sans condition. Sur le net ou son défoule sans condition, tous les Burkinabé sont des chefs d’entreprise, des avocats, tu n’es pas le seul. ’’’’’’Simplement tu es le seul menteur que le Burkina n’a jamais connu.’’’’’’ Que Dieu tout puissant te pardonne et te bénisse.
Le 16 janvier 2018 à 14:55, par Ka En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Madjer : La manipulation et l’hypocrisie sont les racines du mensonge qui détruise notre monde à petit feu. Comme tu n’as aucun respect pour moi, je vais prouver à tous les internautes que tu n’es qu’un menteur a 1000%. Tu viens de dire dans ton dernier message que j’ai écrit dans une de mes critiques fondées que tu parles le Dioula. Si tu es un être humain avec une dignité né d’un père et d’une mère qui sont dignes, ‘’’’sortes cette critique dans une analyse de Lefaso.net ou ka t’a dit que tu parles le Dioula.’’’’
Par contre Ka qui a tout répertorié tes critiques stériles a son égard sur Lefaso.net avec tes multiples pseudos, je peux les reproduire une à une à partir du moment que tu me prouves que j’ai dit que tu parles le Dioula.
J’ai toutes tes critiques me dénigrant depuis 2015 avec tes multiples pseudos : Vini, Lionceau, KA, AKA, Sapience, Un passant, la liste est longue jusqu’à Madjer alias Nima Pougamé Nina Pagamé. Si tu es vrai Burkinabé, sorte l’analyse dans Lefso.net ou Ka t’écrit que tu parles le Dioula. Je commencerai par sortir tes critiques stériles avec tes multiples pseudos.
Le 16 janvier 2018 à 08:46, par Achille De TAPSOBA En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Mon cher frère KA,bonne et heureuse année 2018 à ta famille et à toi. Que le SEIGNEUR vous comble de bonheur. Notre lutte contre l’impunité continue. Merci et sois béni.
23. Le 15 janvier 2018 à 12:44, par gringo En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
C’est vraiment dommage que ce soit maintenant que Blaise Compaoré et son CDP ne sont plus au pouvoir que certains subitement font étalage de leurs connaissances.
Tous les problèmes et dysfonctionnement évoqués par Eddy Comboigo ne datent ni de la transition et encore moins de l’ère MPP.
Ou était Mr Comboigo ces 30 dernières années pour venir aujourd’hui faire ce que j’appellerai du blablabla ; non pas pour dire qu’il dit des conneries, mais tout simplement que ce qui importe c’est moins le discours que les actes.
En matière de politique économique, CDP, MPP, c’est même pipe, même tabac ! ces gens ont eu le privilège de mettre en ouevre tout ce qu’ils étaient censés avoir dans le ventre pour sortir notre pays de l’ornière ; mais qu’ont-ils fait ? errance, balbutiement et surtout développement personnel.
Blaise doit être vraiment malheureux de constater qu’il y’ avait autant de savants à côté de lui !
Décidément ces gens nous prennent pour des poussins d’hivernage et c’est inacceptable.
Le 15 janvier 2018 à 14:39, par Madjer En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Monsieur GRINGO et monsieur ACHIL de TAPSOBA, je vous demande de grandir un peu et vous éloigner de l’ignominie. Evoluez aussi maintenant, car vous êtes en déphasage avec votre génération. La haine viscérale qui vous anime va vous détruire si vous ne faite pas attention. Même si le MPP vous payait par mois, ayez au moins l’honnêteté de reconnaître la valeur de ce monsieur. Vous, on vous connaît dans ce pays ; on vous partage des mégas cadeaux pour vous attaquer à toutes les personnes honnêtes qui critiquent ce régime. Débrouillez vous maintenant pour nourrir vos familles en quittant cette bassesse. Cordialement !
Madjer.
Le 16 janvier 2018 à 08:55, par Achille De TAPSOBA En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Madjer nos familles sont bien nourries. Nous avons des activités honnêtes qui nous rapportent en dehors de nos salaires. Soyez rassurés de ce coté.
24. Le 15 janvier 2018 à 12:49, par Juste En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Tout ça est bien dit mais ce sont des idées qui n’ont pas été exploitées pendant votre gouvernance. Et puis Monsieur KOMBOIGO, les lotissements c’est pour donner des parcelles d’habitation à la population pas pour vendre. C’est aussi cette situation qui a amené l’extension indéfinie avec l’impossibilité de viabiliser les quartiers que vous et vos maires avez lotis. Vous peut être, vous logez dans un quartier huppé de Ouaga mais faites un tour à Rimkieta ou à Marcoussis où vous allez vous rendre compte de certaines réalités. La vraie solution de l’habitat au Burkina c’est la révolution qui l’avait trouvée mais pas vous ou les gouvernants actuels qui, du reste soutiennent des sociétés immobilières qui préparent la guerre civile dans ce pays. Tenez l’aéroport doit être déplacé à Donsin parce que entouré par la ville en ce moment mais parallèlement tout autour du futur aéroport ce sont les sociétés immobilières qui organisent la prédation pur et simple dans le seul but de s’enrichir. Comment ça se passera dans cinq ans ou dix ans on s’en fout.
25. Le 15 janvier 2018 à 13:01, par ouattara En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Au moins une sortie sensée du président du CDP Eddie Komboïgo. Même si je ne t’aime pas (politiquement je veux dire) je dois reconnaître que tu as dit la pure vérité ici. C’est bien parce que in fine c’est le Burkina qui gagne. Ce n’est pas mieux comme ça que de vous livrez à des querelles politiques sans tête ni queue ! Courage
26. Le 15 janvier 2018 à 13:09, par Filsdupays En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
J’ai aimé l’élan Sankariste adopté avec l’exemple de sa tante. C’est cela être un burkinabé intègre. Aussi la spécialisation des régions en fonction de leurs potentialités sont des propositions réalistes et réalisables mais que politiquement on ne l’annonce que lors des campagnes électorales sans aucun effet une fois élu. Cependant certains de ses raisonnements restent dans le domaine de l’idéal. Pour industrialiser notre économie, on a besoin de l’argent du blanc. Lequel argent ne peut être prêté sans conditionnalités et préservation des intérêts du blanc. Alors que faire ? Nous n y arriverons à rien si nos chefs d’Etat ont des cordons ombilicales liés à ceux de leurs confrères de l’Occident. Surtout en Afrique et particulièrement francophone, il n ’y a pas très longtemps un président français était un "dieu" pour ces chefs d’Etat. L’industrialisation des différents secteurs économiques en Afrique dépendent fortement de ces occidentaux. Pourquoi ? Car nos chefs d’Etat passent leur temps à vendre leur propre pays au profit de leur longévité au pouvoir. On a besoin en Afrique de présidents qui créent mais pas du copier-coller. Cependant l’exemple de la vente de parcelle pour sortir le pays de sa pauvreté est inapproprié car la terre du Burkina n’est pas extensible et cela à la longue va même entrainer la fratricide. Le fils dont le père a promis l’héritage serait tenté de le tuer pour pouvoir avoir sa part. Pire je qualifierais ce système de mauvais système. Car devenir riche serait synonyme d’acquérir une parcelle moins chère et ensuite la vendre 100 fois au delà du prix d’acquisition. En tant que croyant, je ne pense pas que cela soit recommandable.
27. Le 15 janvier 2018 à 13:22, par konfe En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Mr komboigo on vous dit que Ouagadougou est plus large que Paris superficie et les urbanistes sont entrain de chercher une solution et vous demander de faire les lotissements pour partager aux femmes et aux enfants ? Bien sure on peut lotir Ouagadougou jusqu’à Yako mais en ce moment qui va acheter une parcelle a 25 000 ? Continue a compter ton argent vous ne connaissez que cela Tchrrrr
28. Le 15 janvier 2018 à 13:47, par nebié En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Nous savons que vous possédez des centaines hectares dans cette villes et que vous ne pouvez pas déclarer a cause de la taxe foncière .Mais continuer a compter vos milliards et vos parcelles seulement,le réveil sera très douloureux
29. Le 15 janvier 2018 à 13:51, par TD En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
C’est une hypocrisie politique, tous ces maux que vos attribuez à la transition et au Gouvernement THIEBA ne sont en fait que l’héritage de vos 27 ans de mal gouvernance de votre régime.
Si vos idées peuvent construire ce pays, c’est que vous n’avez pas été sincère envers votre régime et votre pays en ne donnant ces leçons quand vous étiez au pouvoir.
30. Le 15 janvier 2018 à 14:13, par Yadega En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Bravo Presi,
que Dieu te bénisse.
Le meilleur est à venir.
tres bonne analyse
31. Le 15 janvier 2018 à 14:50, par C1 En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Merci Mr ! Il ya beaucoup de vraie dans tes dires ! Mais il faut savoir que ceux qui se battent reellement pour le peuple sortiront victorieux. Alors fonce si tu en es un !
32. Le 15 janvier 2018 à 15:17, par Jerkilo En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Belle et objective analyse théorique dans l’ensemble. Mais Est-ce que l’expert comptable, grand entrepreneur qui suce le sang des travailleurs à travers les sociétés de recrutement ou de placement est prêt à accepter les conséquences de la monnaie unique CEDEAO ? Malheureusement le président du CDP ne tenait pas ce même langage sous le règne de Blaise Compaoré dont il a tendance à magnifier la gouvernance. Alors que tout le monde sait que ce n’est pas la période courte de la Transition et les 2 ans de règne de RMCK qui ne fait que perpétuer les méthodes de gouvernance de Blaise et de son CDP qui sont à la base du marasme économique et social du Burkina.
Il ne faut pas circonscrire les lotissements à grande échelle à la période COMPAORE, mais faire remonter cela au temps du CNR de Thomas SANKARA.
33. Le 15 janvier 2018 à 15:51, par L kidevine@gmail.com En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Les ’ erreurs de la transition ne sont pas ce que vous dites, c’est ne n’avoir pas apres le soulevement populaire et le coup d’etat, suprimer le cdp et ses acolytes en son temps,engager des poursuites, récupérer les milliers de milliards pour la reconstruction du pays . Le pays a des difficultés économiques parce que les fonds sont dehors . Combien de francs aviez laissé dans les caisses de l’ Etat ? La transition et le mpp n’ont ’hérité que des caisses vides. On insdutrialise pas sans argent.
34. Le 15 janvier 2018 à 16:50, par tinga de Sawadogo En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Est que le journaliste peut m’expliquer pourquoi Eddie est présenté "Président du CDP" et il n’y a aucune question relative à la vie du CDP. Ou bien ma lecture a été tellement rapide que je n’ai pas vu cela ;
35. Le 15 janvier 2018 à 17:13, par parkouda En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
La taxe foncière est la seule décision courageuse prise par le régime de Rock Kabore. C est un dilemme aujourd’hui pour ceux qui ont pillé les terrains de nos villes. Le SIGU qui a été acheté par les milliards du contribuable et a été sacrifié a cause de vous les riches terriens qui veulent pas payer vos impôts . vous ne pouvez pas nous voler nos ressources et nos terres et refuser de payer l’impôts .Payez la taxe foncière sinon c’est le retrait pur et simple
36. Le 15 janvier 2018 à 18:31, par zwwa En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Enfin je retrouve mon boss, fantastique... Le problème effectivement c’est la formation rien qu’a lire ce que les gens raconte comme ânerie sur ce forum , il ne se rende meme pas compte que c’est pour leur propre bien qu’il parle ainsi...
Le 15 janvier 2018 à 23:41, par Sonia En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
C’est juste. Le problème, c’est la formation. Après vous avoir lu, c’est tellement manifeste qu’il est difficile de n’en pas convenir, avec monsieur KOMBOIGO.
Le problème, c’est vraiment la formation...grammaticale.
Le 16 janvier 2018 à 12:08, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
lol !internaute Sonia, votre subtile ironie me fait penser a cette histoire qu on raconte sur nos braves anciens combattants:quelqu un aurait demandé "Ou sont les anciens combattants là ?" et l un répondit :"oui on sont là"et un autre de lui dire "ta fait un faute" et un troisième :"donner loui un zoufle(pour dire gifle)"et un dernier ,pour se moquer du lamentable Français de ses prédécesseurs conclut tout en rigolant :"ha ha ha quelle FARANCE(pour dire quel Français)".
Le 16 janvier 2018 à 09:07, par M En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
En tout cas c’est pas pour le bien de la grammaire que toi tu parles
"les gens raconte"
"il ne se rende meme pas"
Ah oui la formation...
37. Le 15 janvier 2018 à 19:21, par Watamu En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Quelle belle analyse de la situation !!! Je n’imaginais pas que ce monsieur était un aussi grand intellectuel. Je l’ai toujours confiné dans le lot des hommes d’affaires opportunistes du régime de Blaise Compaoré.
Cependant cher Eddie, ta probité morale en politique me pose problème. Avec une telle clairvoyance des questions économiques, financières et de la destinée des pays africains (particulièrement d’Afrique de l’ouest), quelle galère es-tu allé chercher dans le projet de modification de l’article 37 en 2014 ? La politique que Blaise Compaoré a mené jusqu’à sa démission était-elle conforme à ta vision de l’avenir du BF et de la sous région afrique de l’ouest ?
FÉLICITATION tout de même pour cet interview !
38. Le 15 janvier 2018 à 19:46, par !!! En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Bravo à monsieur Eddie Komboïgo pour cette intervention très pertinente. Ceux qui refusent peuvent toujours faire la politique de l’autruche.
39. Le 15 janvier 2018 à 20:15, par tchienfô En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Quand tu connais tu connais et le président Eddie Komboïgo est un grand connaisseur de ce qu’il parle. Mais est-ce que certains Burkinabè ont le courage de reconnaître la vérité ? Non ! Et c’est bien dommage et nous encourageons le futur président Monsieur Komboïgo à poursuivre à éclairer l’opinion, ce qui est sûr même ceux qui disent des âneries vont réfléchir sur ce que vous avez lorsqu’ils vont se retrouver seuls face à leur conscience. Merci et bon vent à toi dans ta carrière politique
40. Le 15 janvier 2018 à 22:36, par Fossoyeur Repenti ? En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
C’est lui votre economiste ? N’ importe quoi. Meme comptabilite, il connais quoi ? " Lorsqu’on regarde les politiques agricoles…, on continue de faire de l’agriculture dans le plateau-central, tout en sachant que ses sols sont arides" . Israel est plus sec que ca mais ils ont transfoprme ca en verdure. Donc, c’est la maniere de faire l’ agriculutre qui pose probleme. C’est pas le sol. Tu as amasse les sous avec Blaise et Francois. Ya vait pas l’ or a l’ epoque ? Je hais la politique. Meme les fossoyeurs du peuple veulent parler.
Le 16 janvier 2018 à 10:07, par coloss En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
haha !!! Fossoyeur Repenti ?, c’est aigreur qui va vous tuer dans ce pays, continuez seulement. Vous n’aimez pas la vérité et vous allez en souffrir et souffrez d’en souffrir mon cher. Même si on n’aime pas le lièvre, il faut avoir l’intelligence et la sagesse de le reconnaître ou de se taire.
41. Le 15 janvier 2018 à 23:46, par MOREBALLA En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Le dopage économique entretenue par le régime de Blaise COMPAORE à travers la spéculation foncière, ne construit pas une économie stable dans le temps. Ce qui est important économiquement c’est une recherche à travers la valeur ajoutée, qui apporte aux populations des ressources sûres et constantes et qui équilibrent la balance économique. L’économie de "accroches toi à moi et tu seras sauvé" ne construit nullement une économique d’un pays dans la durée. Tout le beau monde se prospérait à travers la dynastie COMPAORE et sans elle aujourd’hui beaucoup de famille sont à la dérive. Nous agiront dans l’économie des grands ensembles pour peu que chaque acteur, du plus petit niveau décisionnel, au plus grand acceptent que cette société burkinabé dans sa configuration actuelle a besoin d’une refonde et un recadrage en profondeur. Les indications macro économiques de l’heure nous une réorientation et des réajustements de nos pensées économiques.
42. Le 16 janvier 2018 à 00:11, par eliane En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Félicitations pour cet entretien digne d un homme d état, gouverner c’est avoir une vision pour son pays, pour son peuple, courage à toi et que dieu et les ancêtres t,assistent et t ouvrent les voies selon ta destinée que certains ont voulu à travers une manipulation lors d’un bpn obtruer ,honte à eux.
43. Le 16 janvier 2018 à 01:11, par Moynot Servelh En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Ce gars-la, president du Burkina, c’est Tramp president quelque part. Vraiment, le monde s’ effrondre. Des tetes d’ elephants avec cervelle de moineau vont diriger la terre.
44. Le 16 janvier 2018 à 05:30, par Henry En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Norbert Zongo avait raison, les intellectuels ont noyé leur conscience pour aller à la soupe et aujourd’hui ayant le dos au mûr, ils reviennent pour donner des leçons aux autres ?
Raisonnement vraiment biaisé et incohérent. Acculé par le peuple Burkinabé ils sont obligés de reconnaître certaines vérités mais à leur manière.
Courage au burkinabé !
45. Le 16 janvier 2018 à 08:56, par L’Ogust En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Toutes ces "belles idées" trop belles, toutes ces "belles leçons" trop belles que Eddie
Komboïgo avance aujourd’hui, pourquoi ne les a t-il pas émises du temps de Blaise
COMPAORE pour aider son mentor à développer le Burkina ? Souhaitait-il un échec
du régime COMPAORE ?
Trop facile. Pur populisme avec des théories fumeuses et fumantes.
Un proverbe mossi dit : Bé kiyeng’m mi monré. En d’autres termes, celui qui est
de côté pense connaître les prises de lutte à faire.
Eddie, un conseil : combat d’abord tes faux amis du CDP dont Léonce KONE qui t’a
traité de traitre déserteur suite à ta fuite du pays du fait du coup d’ Etat.
46. Le 16 janvier 2018 à 09:32, par le chat En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
C’est maintenant que vs voyez tout ces problèmes proposez même des solutions. Pourquoi ne pas les avoir évoqué quand le CDP était encore au affaires. les problèmes de l’éducation ne date pas d’aujourd’hui. et puis on pas besoin d’être politicien pr aider sa pauvre tante Mr
47. Le 16 janvier 2018 à 10:30, par ib En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Félicitations au président du CDP Eddie KOMBOIGO pour ses analyses très pertinentes. Il faut avoir le courage de regarder les choses en face.
Le 16 janvier 2018 à 12:45, par Mafoi En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Pourtant au temps de sa splendeur,ton type était trop aveuglé,27 ans d’aveuglement.Pourquoi c’est maintenant qu’il peut avoir des analyses pertinentes ?Soyons un peu sérieux dans nos jugements.D’ailleurs tout ce qu’il a débité,c’est du n’importe quoi,une vraie diarrhée verbale et dire que ce type enseignait à l’université.Encore un de ses nombreux passe droits qu’il hérita au temps de la compaorose compradore.Si c’est pas pour qu’il se tape les petites pauvres filles à l’UO,ses lacunes en économie sont criardes
48. Le 16 janvier 2018 à 12:37, par savabrah En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Je suis d’accord avec l’internaute ’’le fou’’ pour dire qu’il y a beaucoup de vrais et un peu de limite à l’interview de Mr Komboïgo. Je vais plus loin pour dire que les vrais des propos viennent de sa qualité de Scientifique alors que les limites proviennent de sa casquette de Politicien, peut-être question d’objectivité.
Quand c’est vrai ou c’est bon, on ne discute pas. Je vais donc relever ce que je tiens pour limites dans le texte.
(i) Il y a une fronde sociale mais il n’y a pas de mésentente entre le gouvernement et l’ensemble des acteurs du public (fonctionnaire). Que fait-il de ceux qui ont trouvé satisfaction et qui ne se plaignent pas ou plus ? Ne sont-ils pas ou plus considéré comme acteurs du public ?
(ii) Oui la situation économique actuelle est morose, mais quelle est la responsabilité des responsables du pays avant octobre 2014 et qui ont quitté le pays (fuyards ou fugitifs c’est selon dont certains ’’j’en conviens, je n’en ai aucune preuve’’ seraient partis avec des mallettes).
(iii) Il fait bien de dire que les accords signés avec plusieurs institutions ne sont pas de nature à nous développer. Il demande leur révision oui, mais sur la question, puisqu’il encense encore et toujours l’ancien Président Blaise COMPAORE dont il était et est toujours proche à en juger par ses propos, qu’on-t-ils fait quant ils étaient aux affaires ? Visiblement rien.
(iv) Sur les taux d’amélioration des semences (combien pour cent), s’il est vrai que des problèmes de diffusion et même d’accessibilité (ce qu’il n(a pas dit) se posent, mais les taux d’amélioration sont quand même connus. Si non (taux pas connus), ce serait surtout la faute aux chercheurs et non au gouvernement. Et dans ce cas, se serait un pied de nez fait à ses collègues scientifiques fussent-ils du monde agricole.
(v) Dire que c’est la seule vision de Blaise COMPAORE qui a valu les lotissements dont il a parlé n’est pas juste. Il y a eu des lotissements sous la révolution (1983-1987). Même si Blaise COMPAORE était un acteur de la révolution, on ne peut pas lui attribuer, à lui uniquement la plus-value des actions des cette période. On pourrait dire, si on veut mettre Thomas SANKARA sous les éteignoirs, que c’est une vision de la révolution tout simplement.
(vi) Enfin, s’il reconnait que les lotissements constituent ’’un deal’’ ne fut-ce que pour certains Maires, quel mal y a-t-il à assainir le secteur ? Je crois que d’est une rectification qui ne serait pas de trop et qui pourrait être acceptée surtout que son champion, Blaise COMPAORE est l’un des maîtres de la rectification (octobre 1987).
S’il y a des écarts, que l’on m’excuse. C’est juste une contribution au débat.
49. Le 16 janvier 2018 à 13:45, par madyganame@yahoo.be En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Si Blaise COMPORE et son CDP avaient bien gouverné ce pays en respectant les règles qu’ils ont eux même mis en place, il n’y aurait pas eu transition, ni situation économique désastreuse.
50. Le 16 janvier 2018 à 16:36, par lastars En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
De grâce’ quand vous faites des déclarations renseignez vous bien. Connaissez vous vraiment FILSAH . Les équiements installés ? Sa capacité de production ? Faites un tour et vous reviendrez sur vos propos
51. Le 16 janvier 2018 à 17:25, par yambia En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
tant que crapaud n’est pas tombé dans eau chaude, il sait pas que y a 2 sorte d’eau. NGAOU !!!!!!
52. Le 16 janvier 2018 à 17:29, par Barthelemy YAMEOGO En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
Monsieur,
Merci pour l’article qui soulève des problèmes concrets.
Mais,dans cette meme logique, pourquoi donc avoir fermé Faso Dan Fani à Koudougou ? Pourquoi une telle décision qui va à l’encontre du bon sens et des principes économiques sus-mentionnés ?
53. Le 17 janvier 2018 à 07:50, par ISMO En réponse à : « L’ensemble des décisions, mal pensées et mal prises par la transition ou par le gouvernement Thiéba, sont à la base de l’asphyxie économique de notre pays » (Eddie Komboïgo, président du CDP)
A lire Eddy, je vois bien qu’il a les pieds terre et raisonne en vrai economiste.
VOilà bien quelqu’un qui pourrait nous amener là ou nous attendons. Dorenavant, je fait un suivi sur toutes ses sortie. Mon candidat 2020 à suivre...