Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Pour sa 134eme Assemblée, l’Union interparlementaire (UIP) a réuni les présidents de parlements nationaux membres de l’Union et des députés membres à Lusaka en Zambie pour les travaux du 19 au 23 mars 2016. La cérémonie inaugurale a eu lieu le samedi 19 mars 2016 sous le thème "Rajeunir la démocratie, donner la parole aux Jeunes ". Une cérémonie qui a fait le plein de l’auditorium du Centre de conférence de Lusaka en présence du président de la République du Zambie, M. Edgar Chagwa Lungu, des présidents de parlements nationaux de plusieurs pays dont le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, M. Salifou Diallo.
La cérémonie d’ouverture de la 134eme Assemblée de l’UIP a été riche en personnalités, en messages et en couleur. Le message fort du conclave est de faire des jeunes des agents de développement et de paix dans le monde. Les travaux de l’Assemblée qui se sont tenus sur cinq jours, ont intègré les discours des chefs de parlement à la tribune, moment décisif pour chaque pays de donner sa vision sur la thématique de la session parlementaire de Lusaka. A la tête d’une forte délégation parlementaire du Burkina Faso, M. Salifou Diallo s’est adressé aux parlementaires du monde, le dimanche 20 mars 2016 dans l’après midi à la tribune de l’Union interparlementaire. Le Président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo a magnifié la jeunesse de son pays pour son engagement, sa combativité et sa clairvoyance.
Examinant devant les parlementaires, le thème de cette 134ème Assemblée de l’Union interparlementaire « Rajeunir la démocratie, donner la parole aux jeunes " le chef de la délégation du Burkina Faso a salué la pertinence et de l’actualité du thème ainsi retenu. " "Ce thème loin d’être une simple hypothèse d’école, ou une vue de l’esprit, cadre parfaitement bien avec nos réalités africaines, et l’exemple burkinabè en est une brillante illustration", a t-il soutenu.
A la tribune de l’UIP, à Lusaka en Zambie, le Chef du parlement a aussi plaidé pour la cause des jeunes, des femmes, des personnes vulnérables, des plus faibles. Pour le président Salifou Diallo, la jeunesse du Burkina Faso en tant que fer de lance du changement, doit être également le fer de lance du développement et de la libération. Il a appelé l’attention du Gouvernement à tout mettre en œuvre la participation pleine et entière des jeunes dans toutes les sphères de décision.
"En tant que parlementaires nous avons la charge et le devoir de veiller à la prise en compte des aspirations des jeunes dans les politiques et programmes des Gouvernements de nos Pays respectifs. Mais nous ne pourrions assurer un suivi véritablement axé sur les résultats que lorsque les jeunes eux-mêmes seront suffisamment représentés dans nos parlements, mais aussi dans tout l’appareil de décision et d’orientation. (...) Mais conviction est qu’aucune démocratie ne saurait encore être viable et se maintenir durablement sans la participation active des jeunes. Il revient à nos parlements de monter le chemin. Car, donner la parole aux jeunes c’est saisir l’ultime opportunité de réussir l’indispensable modernisation de la démocratie et l’impérieuse nécessité de conquérir de nouveaux espaces de liberté", a martelé le Chef du parlement Burkinabé du haut de la tribune à Lusaka. Un discours dont la teneur et la profondeur ont été salués par l’assistance.
Pour renforcer la diplomatie parlementaire
Par ailleurs, en marge des travaux de l’UIP à Lusaka, le président de l’Assemblée nationale, M. Salifou Diallo a accordé des audiences aux chefs de délégations des parlements amis qui ont salué les efforts du peuple Burkinabé. La présidente de l’Assemblée nationale de l’Afrique de Sud, Madame Baleka Mbete a été la première cheffe de délégation a être reçue en audience par le Chef du parlement du Burkina. Les deux personnalités ont abordé les questions en lien avec le renforcement de coopération parlementaire et la consolidation des liens d’amitié et de fraternité entre les peuples burkinabé et sud africain. La deuxième personnalité à être recue est la présidente du parlement de la république de la Namibie, Madame Margaret Mensha-Williams. Elle a saisi l’occasion pour réitérer ses félicitations au président Salifou Diallo pour son élection à la tête du parlement du Burkina Faso. Les deux présidents ont aussi fait la promesse de consolider les liens d’amitié et de fraternité entre leurs Assemblées par des visites mutuelles de travail. Une délégation de parlementaires maliens est aussi venue échanger des civilités avec M. Salifou Diallo. Le chef de délégation des parlementaires du Burkina a eu également des rencontres de travail avec des parlementaires autrichiens et avec le groupe des parlementaires de l’International Socialiste.
En l’espace d’une semaine, Lusaka a enregistré également la conférence mondiale des Jeunes parlementaires. Les travaux ont porté sur les pistes d’accroissement de la participation des jeunes au développement social, économique, culturel et politique des Pays. Le forum examine également des questions de démocratie,de sécurité, d’environnement et de changements climatiques. Les jeunes parlementaires envisagent la réduction des inégalités entre les populations et une prise en compte soutenue des sans voix dans le renforcement des processus démocratiques à travers le monde. D’une rencontre à l’autre, la délégation du Burkina a aussi pris part à la 23eme reunion des femmes parlementaires. Les femmes parlementaires membres de l’UIP ont examiné des thématiques en lien avec l’autonomisation des femmes, l’émancipation des femmes en politique, la protection des droits de la femme et des filles, et la contribution des femmes a la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Les députés Burkinabé Ouattara Lassina, Abga R. Armand, Nombré K. Alphonse, Tapsoba T. Jean Paul, Bakyono Bienvenue, Ouédraogo Ousmane, Barry Boureima, Ouédraogo/Sawadogo W Honorine, Simboro Daouda, Gnoumou Dissan Boureima, Dala Blaise ont enfin pris part aux travaux en commissions. Des résolutions ont été prises sur la participation des jeunes et des femmes en politique, le terrorisme et les migrations. La 134eme Assemblée a pris l’engagement résolu d’investir durablement dans la jeunes et dans les femmes afin d’impulser les efforts pour concrétiser et réaliser les meilleures idées de développement et de paix.
Oumarou MOGMENGA, à Lusaka en Zambie
pour la Direction générale des médias de l’Assemblée nationale
Vos commentaires
1. Le 23 mars 2016 à 10:50, par Raogo En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Hum ! Guillaume SORO Président de l’AN de la Côte d’Ivoire y était il ?????
Si oui pourquoi n’a t’il pas été présenté ses civilités a notre Président Dr Salifou DIALLO
2. Le 23 mars 2016 à 10:58, par de rien En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Comment peut on rajeunir la démocratie ? Comment peut on donner la parole aux jeunes ? Seulement est ce q cela est possible quand l’espace politique est occupé voilà pratiquement trente ans par les mêmes individus ? Le président d l’assemblée nationale en est du reste un triste exemple.
3. Le 23 mars 2016 à 11:14, par IB En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Laisser SORO tranquil dans son coin car nous sommes trop en retard avec nos aigreurs. Imaginez un instant le budget de la cote d’ivoire en 2016 .Pres de 6000 milliards de fcfa et ns a moins de 2000. Cherchons a nous developper comme eux et abandonnons les querelles unitiles
4. Le 23 mars 2016 à 11:26, par verite est bonne En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
bien dit internaut 3. On fait trop de bruit pendant que la Cote d’Ivoire avance. Quelle honte !
5. Le 23 mars 2016 à 11:31, par karatyele En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
A cette allure on déposera un dossier à l’OAPI pour labéliser l’insurrection au Burkina.
il n’y a pas que la jeunesse Burkinabè qui a manifesté les 30 et 31 octobre.
Avant le 30 et le 31 octobre, il y a eu des marches importantes à laquelle des personnes du troisième âge ont participé. Paix à son âme, Arba Diallo par exemple participait aux marches. Ce n’est pas parce qu’il a été rappeler à Dieu qu’on dira qu’il n’allait pas être à la marche finale du 30 et 31 octobre.
Sans rancune.
6. Le 23 mars 2016 à 11:48 En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
EXCELLENCE on veut maintenant du concret !!!!! on nous a tellement magnifier que des fins malins abusent de notre confiance !!!! en spoliant sans pitié cette même jeunesse que vous magnifier !!!!! on en est marre.
7. Le 23 mars 2016 à 11:53, par Franco En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Il est honteux de remarquer d’après d’autres sources, que sur les 9 membres supposés de la délégation, il n’y a qu’une seule femme. L’égalité du genre n’est pas pour demain la veille au Burkina Faso
8. Le 23 mars 2016 à 12:02, par L’avisé En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Vous n’êtes pas un bon exemple pour prétendre vendre la democratie burkinabé.Laissez la place aux jeunes et cherchez vous une bonne planque.
9. Le 23 mars 2016 à 12:31 En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Monsieur Raogo,
N’importe quel milliardaire peut se faire écrire une thèse de doctorat ou un livre contre rémunération. Mais la satisfaction intérieure que les vrais docteurs ont, il ne l’aura pas. Même Blé Goudé voulait acheter un doctorat. Peut-être même qu’il a pu l’acheter. En France, on appelle ça payer un "nègre" pour écrire. Mais on sait qu’il y a Dr et Dr, même si celui qui l’a acheté et celui qui a travaillé pour le mériter peuvent tous se faire appeler Dr.
10. Le 23 mars 2016 à 14:16, par lepeuple En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Rajeunir la démocratie, c’est de donner la voix, la place aux jeunes. Ce n’est pas engager une lutte contre les aînés. Le gouvernement actuelle du Burkina compte plusieurs jeunes ministres et des femmes. L’assemblée nationale compte de plus en plus des jeunes. Le Burkina est un exemple mais le rajeunissement doit se poursuivre, c’est ce que Salifou Diallo souhaite. Les jeunes du Burkina sont fiers de leur président d’assemblée nationale.
11. Le 23 mars 2016 à 17:10 En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Internaute 9. Quel problème avec le titre de Dr. Vs savez qu’il a les capacités intellectuelles et morales. suivez son parcours, il a toujours été parmis les meilleurs du primaire au supérieur renseigner vs si vs ne le savez pas et ALLAH s’est récompenser. Il là fait pour lui. Courage DIALLO
12. Le 23 mars 2016 à 20:09, par kouadio En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Toujours ridicules les ’’insurges’’ avec leur discours, leur maladresse, et enfin leur impertinence. Salif, dis nous ce que tu as ete avant et apres le 15 oct 1987. Car plusieurs sources se souvennent de ton passage ’’triomphal’’ a la RTB le oct 1987, jubilant... Dites la verite a ceux qui n’etaient pas nes
13. Le 23 mars 2016 à 21:04 En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Democratie, quand on achete le preside du CNT Sy Cherif pour exclure ses concurrents. Internaute 1 Raogo. Soro et son pays avancent car ils ne connaissent pas la mesquinerie
14. Le 23 mars 2016 à 21:47, par katya En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Quelle honte.Au sein de l’AN y a t- il combien de jeunes pour parler de rajeunissement de la démocratie alors que vous même aviez pris les rênes pour quelqu’un qui disait au début ne plus s’intéresser aux postes pour faire la place aux jeunes ?
15. Le 24 mars 2016 à 09:45 En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
S’il vous plait a salfo passez au concret nous on vous regarde car jusqu’à présent il n’y a pas d’innovation dans le fond et mème en comble Vous avez pris le pouvoir ou vous l’avez laissé alors il faut faire ce que vous n’avez pas pu faire en 25 ans plus proche de Blaise
16. Le 25 mars 2016 à 10:28, par oeil pour oeil dent pour dent En réponse à : Union interparlementaire : Salif Diallo « vend » la démocratie burkinabè à Lusaka
Carton rouge aux internaute 3 et 4. Si notre budget doit se comparer a celui du RCI c’est sur qu’on a vendu le pays (terre et hommes) sinon tu achèteras le riz au double du prix de la veille chaque fois ! Lisez les sources du greniers.