Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
27 octobre 2014. Ce jour, des centaines de femmes avaient défilé dans les rues de Ouagadougou, spatules en main, pour demander à Blaise Compaoré de renoncer à son projet de modification de la constitution. La spatule, dans la culture Moaga, est un instrument qui ne doit sortir que dans des cas d’extrême gravité. D’aucuns lient la chute de l’ancien président du Faso à la sortie de cet instrument de cuisine, en temps normal. Nous avons rencontré l’une des femmes revendiquant la co-paternité avec Saran Sérémé de cette marche avec les spatules. Elle, c’est Juliette Kongo, une princesse de la famille du Mogho Naaba. Dans l’entretien ci-après, elle revient sur la symbolique de la spatule en pays Moaga, sur la préparation et l’exécution de cette manifestation. Par ailleurs, elle appelle les femmes burkinabè à éviter de sortir cet ustensile de cuisine à la moindre occasion, sous peine d’attirer des malheurs sur notre pays.
Lefaso.net : Présentez-vous à nos lecteurs ?
Juliette Kongo : Je suis Juliette Kongo, je suis coach formateur professionnel certifié premier degré d’Afrique, je suis conservateur de musée, formateur dans les universités et grandes écoles, et accompagnatrice des adolescents dans la réussite à l’école. Sur le plan politique, je suis vice-présidente de la fédération du Centre du MPP. Présentement, je suis responsable de la campagne provinciale du Kadiogo parce que je suis candidate pour la province du Kadiogo aux législatives.
Le 27 octobre 2014, la marche avec les spatules aurait déclenché la chute de Blaise Compaoré, un après, quels souvenirs gardez-vous ?
Depuis un an, personne ne parle pratiquement de l’histoire des femmes. Mais, aujourd’hui, ça me fait chaud au cœur de revivre comme si c’était hier. Je sais que aujourd’hui, c’était le jour où nous courrions dans tous les secteurs de Ouagadougou pour mobiliser les femmes, pour leur donner le message fort qui était celui de sortir pour donner le courage aux hommes de continuer cette lutte que nous allons entamer qui était la désobéissance civile. Mais, ça ne s’est pas fait dans l’intervalle d’une journée. C’est une période assez longue que nous avons prise, au moins un mois, pour préparer cette sortie.
Dites-nous, comment est née l’idée de cette marche ?
L’idée des spatules est née de la volonté de deux femmes de mettre en commun leurs actions pour pouvoir libérer le Burkina Faso. Nous nous sommes dit que ce que les hommes font, c’est bien, mais la femme aussi peut contribuer dans la libération effective de ce pays. Ainsi, Madame Saran Sérémé et moi, nous nous sommes rencontrées sur Facebook dans un entretien et nous avons convenu de nous retrouver physiquement pour en discuter parce que ce que nous discutions sur Facebook était tellement important qu’il ne fallait pas laisser ça dans les réseaux sociaux. Effectivement, nous nous sommes retrouvées chez elle. On a discuté de tout ce qui a trait à la vie politique de ce pays et de notre contribution à accompagner pour libérer réellement notre pays.
Je lui ai dit que je suis très traditionnaliste parce que, étant née dans une famille qui a encore sur elle toutes les valeurs traditionnelles et dont on fait référence quand il y a une crise dans le pays. J’ai des notions que j’ai enregistrées dans mon cerveau depuis la nuit des temps, par rapport à ce que mes grand-mères disaient, ce que mes tantes disaient. Tout ce qui tournait autour de la femme était discuté dans la cour des femmes.
Vous êtes de la famille royale du Mogho…
Effectivement, je suis de la famille royale du Mogho. Et c’est pour ça d’ailleurs que la conservation et la valorisation du patrimoine culturel Moaga est mon premier objectif de vie. C’est dans cela que l’idée d’accompagner politiquement pour que nous puissions aboutir à quelque chose de bien est venue. Et quand j’ai partagé cette idée avec Saran Sérémé, elle m’a dit : « ma sœur, on va faire quelque chose ». Mais qu’est-ce qu’on allait faire ? Je lui ai dit ce jour-là : « prends le temps, prépare ce que tu as à préparer de ton côté, moi aussi, je vais aller voir ce que je peux faire de mon côté ». C’était en fin Février-début Mars 2014.
Je lui ai dit : « je vais prendre le temps de réfléchir et je vais te faire une proposition. Effectivement, quand chacune est retournée à ses occupations, j’ai pris le temps d’aller rencontrer de vieilles personnes qui étaient là quand mon grand-père Naaba Koom était encore en vie et quand j’ai rencontré ces gens-là, j’ai eu la possibilité et la chance d’entendre et de comprendre le rôle que jouaient les femmes dans la gestion de la communauté Moaga. Et c’est pour ça que j’ai pris sur moi d’utiliser les astuces qui avaient été utilisées par d’autres femmes dans des époques très éloignées. Et le résultat a été ce que nous avons vu, le départ de Blaise Compaoré.
Quelle est la symbolique de la spatule en pays Moaga ?
En pays Moaga, quand une femme sort avec une spatule, c’est grave parce que ce sont des choses qui ne se font pas. Si une femme décide de le faire, c’est pour des cas extrêmes, c’est parce qu’elle n’a plus le choix. Quand une femme sort une spatule dans une cour, c’est un cas extrême. Si ce n’est pas pour sauver son enfant qui est en danger de mort, c’est pour sauver son mari qui est en danger de mort ou bien c’est pour sauver toute la communauté qui est en danger et le cas des femmes du Burkina Faso pour le 27 octobre, c’était pour sauver tout un peuple. Et nous étions prêtes à donner nos vies ce jour-là pour que le peuple soit à jamais libéré et il en a été ainsi.
J’avoue que quand une spatule sort de la case d’une femme Moaga, c’est l’extrémité, c’est la vie ou la mort. Et quand un homme est dos au mur, tout ce qu’il va trouver pour s’en sortir, il va le faire et nous étions à cette extrémité avec le système Compaoré. Le peuple burkinabè était dos au mur et les femmes burkinabè ont décidé de décoller le dos de leurs maris, de décoller le dos de leurs enfants de ce mur. Nous avions pris l’engagement de le faire quitte à mourir. Nous n’avions pas peur ce jour-là de mourir pour ce peuple qui est tout pour nous.
Au regard de la symbolique de cet instrument, c’est quand même un risque énorme que aviez pris ce jour… Fallait-il en arriver là ?
Les femmes avaient atteint un niveau de révolte où il fallait extérioriser ce que nous avions comme ressentiment, ce que nous avions ressassé pendant plusieurs années. Le fait de ne pas vouloir faire émerger des femmes honnêtes et compétentes a créé une frustration qui ne dit pas son nom. Je fais partie de ces femmes parce que j’ai été conseillère municipale à Ziniaré, j’ai été conseillère régionale du Plateau central, toutes les idées que j’amenais et qui entraient dans le cadre du développement local étaient vues autrement et on me disait tout le temps, toi tu es toujours comme ça, on s’en fout, on fait ce qu’on veut. Et ce ressentiment, je cherchais une occasion. Et quand Dieu m’a donné l’opportunité d’extérioriser et de mettre en pratique ce que je connais pour nuire à ce clan-là, je l’ai fait avec beaucoup de fierté. Et je ne regrette pas d’avoir fait ce que j’ai fait. S’il y a à recommencer pour que d’autres personnes sachent que dans la vie, un homme doit avoir de l’humilité, je le referai encore une deuxième fois. S’il faille qu’on en arrive encore là pour que certaines personnes comprennent que le peuple burkinabè est un peuple qui sait ce qu’il veut. Et surtout les femmes sont aujourd’hui, plus que jamais engagées parce qu’elles savent ce qu’elles veulent. Elles veulent du bien pour ce pays, pour leurs enfants, pour leurs époux, donc elles ne reculeront devant rien. Il y en a qui savaient qu’on pouvait sortir et ne plus rentrer dans nos maisons et nous avons préparé psychologiquement les enfants en leur disant que s’il arrivait que nous ne revenions pas, soyez fiers parce que vos mamans sont allées mourir sur le champ de l’honneur, pour la libération de ce pays.
La spatule ne sort pas n’importe comment, dites-vous. En prenant ce risque extrême, aviez-vous la bénédiction des notables de la cour royale ou même le Mogho Naaba ?
Ahhhh non. Si le Mogho Naaba savait que nous sortirions avec des spatules, il allait faire des pieds et des mains pour nous en empêcher parce qu’il connait cette valeur traditionnelle. Il est lui-même le garant de nos traditions, il n’allait jamais nous laisser faire, jamais.
Là où nous avons été, ce n’était pas pour avoir l’aval mais pour avoir l’information juste. Et les informations qui nous ont été données, c’est que quand une femme sort une spatule dans une cour, c’est un cas extrême.
Mais, je ne pense pas que dans ce pays-là, on atteigne encore une extrémité où un chef d’Etat ou un responsable administratif de haut rang fasse bras de fer avec le peuple. Je crois que l’affaire Blaise Compaoré a été une leçon pour l’Afrique. Je pense et j’espère que le cas de Diendéré sera une leçon pour les autres généraux et autres caporaux de l’armée parce que quelle que soit la puissance des armes, on ne peut résister face au peuple, même aux mains nues.
Vous faites partie de celles qui ont planifié, mais aussi participé activement si non co-dirigé cette marche avec les spatules. Racontez-nous votre journée du 27 octobre 2014…
Le 27 dans la matinée, nous nous sommes retrouvées au niveau du CFOP et c’est là que devrait sonner le rassemblement des responsables de toutes les structures qui devaient accompagner cette activité qui est de sortir avec les spatules. Pendant que nous nous attelions à organiser le ralliement des femmes sur la Maison du peuple, le maire de la ville de Ouagadougou a sorti un communiqué interdisant cette activité. Nous n’avons rien dit. On n’avait même pas besoin de dire quelque chose parce que le jour du 27 octobre, c’est comme si toutes les femmes du Burkina étaient enceintes et à terme, il fallait accoucher. Est-ce qu’une femme a besoin de l’autorisation de quelqu’un pour aller mettre au monde un enfant ? Non. Et ce jour-là, c’est cette conviction d’être à terme et de chercher la matrone qui était dans le cœur de toutes les femmes qui étaient là et nous avons accouché de notre enfant. Cet enfant que nous avons accouché le 27 octobre 2014 s’appelle liberté. Et aujourd’hui plus que jamais, je crois que le peuple burkinabè est libre. Aucun Burkinabè ne peut forcer encore son camarade à faire ce qu’il ne veut pas.
Quand nous sommes arrivées à la Maison du peuple, il y a des gens qui appelaient d’autres personnes pour dire « faut pas venir, y a même pas de femme, il y a peut-être une dizaine de femmes qui sont là et que ce n’est même pas la peine ». Il y a des femmes qui étaient dans nos rangs qui ont été des traitres qui sont allées pour nous vilipender mais l’intérêt général a prévalu et c’est ce qui fait aujourd’hui la grande fierté des femmes qui ont participé à ce combat. Je ne peux pas retenir individuellement les noms de ces femmes-là mais je sais que quand l’article va passer, chacune va se sentir concernée par ce que j’ai dit, parce que toutes étaient unanimes à dire « je suis prête même s’il faut donner ma vie, je le ferai ». Et ce qui nous a galvanisées encore davantage, c’est quand nous avons commencé à lancer nos slogans, nous avons vu que les jeunes des OSC notamment le Balai citoyen, étaient là avec nous.
Quand ils sont arrivés, je ne sais pas la force que j’ai eue pour monter sur leur véhicule. Quand je suis montée, ce qui sortait de ma bouche était scandé par les autres femmes. L’action de ma spatule était la détermination finale des femmes du Burkina à libérer à jamais ce peuple des vampires qui nous suçaient le sang. Quand j’ai fini ce message sur le haut de la 4x4, nous sommes descendues parce qu’à ce moment, je voyais Saran Sérémé avancer. Je suis descendue et avec les femmes nous avons pris la route qui nous menait au rond-point des Nations-Unies. Le rond-point des Nations unies est symbolique pour nous parce que là, en ce moment, nous nous sentions comme le centre du monde. Et quand Saran Sérémé a passé son message en Français, j’ai passé le mien en Mooré et nous nous sommes dispersées. Chacune est rentrée chez elle pour panser ses plaies parce que marcher pour certaines femmes, ce n’était pas chose aisée, mais nous avons marché.
Si les forces de l’ordre avaient essayé de freiner votre marche, y avait-il un plan B ?
Nous nous attendions à tout moment que les forces de l’ordre chargent sur nous. Mais nous étions conscientes qu’aucun homme, fut-il drogué ce jour-là, n’aurait porté la main sur une seule femme. Ceux-là qui étaient en face de nous avec les boucliers, avec les gaz lacrymogènes, c’étaient nos enfants, nos époux, nos petits frères, il n’y a pas un seul qui allait oser gazer les femmes.
S’ils le faisaient, les femmes avaient reçu l’ordre de se mettre nues. Ça allait être une malédiction qui n’aurait de taille que le tsunami. Oui. Mais, comme les hommes burkinabè sont des hommes sensés, comme à un moment donné, les forces de l’ordre même en avaient marre, eux-mêmes avaient envie que cette affaire de Compaoré finisse, ils nous ont simplement cédé le passage et nous avons fait ce que nous devions faire. Et j’avoue que cette nuit-là, en attendant ce que les OSC et les partis politiques devaient faire les 28 et 29, j’ai bien dormi. Depuis deux semaines, je ne dormais pas pour préparer cette offensive du 27.
Cette sortie, sur le plan traditionnel n’est certainement pas sans conséquence…
Maintenant les conséquences qui ont découlé de la sortie des spatules, c’est nous qui devions encore les supporter et éventuellement les réparer. Les mêmes pas que nous avions faits pour sortir les spatules, nous devions refaire le même trajet, les mêmes sacrifices pour demander pardon aux ancêtres. Et s’ils ont accepté que nous ayons la force de faire cette sortie, il faut qu’ils acceptent le pardon pour que nous puissions épargner notre peuple de tout ce qui peut être négatif suite à la sortie des spatules. Dieu et les mannes des ancêtres sont toujours là pour le Burkina. Dieu est Burkinabè et il est descendu lui-même sur cette terre libre défavorisée par la nature pour donner une abondante bénédiction pour que les enfants du Burkina ne souffrent pas éternellement. C’est pour ça d’ailleurs que nous avons eu cette possibilité de gérer tout ce que nous avions à gérer, avec beaucoup de difficultés mais, on a réussi et c’est l’essentiel.
Quel message aux femmes du Burkina qui n’hésitent plus à sortir des spatules à la moindre occasion, notamment à Bobo tout récemment ?
Tout récemment, à Bobo des femmes sont sorties avec des spatules. Malheureusement, ça ne doit pas se faire comme ça. Ce n’est pas sur chaque coup de tête qu’il faut sortir avec une spatule. Ça fait trois siècles que des spatules n’étaient pas sorties dans ce royaume (ndlr, royaume du Kadiogo). C’était dans d’autres contextes, notamment familiaux que des spatules étaient sorties. En 2014, nous étions dans un contexte national et par rapport à toutes les frustrations emmagasinées, c’est ce qui a emmené les femmes à s’organiser pour sortir avec ces spatules.
Mais, il faut que les gens arrêtent, pour un oui pour un non, de sortir avec cet instrument. C’est très dangereux pour la cohésion sociale. L’appel que je voudrais lancer aux femmes du Burkina, c’est : plus jamais de spatules dehors sinon on va détruire nos enfants. Nous avons détruit un mal qui aujourd’hui n’est plus. Nous sommes arrivés à un stade où, je ne pense pas qu’un seul Burkinabè, puisse se gratter la tête et dire qu’il va opprimer encore ce peuple.
Alors, de grâce, que nos mamans dans les régions, dans les provinces, dans les communes ne s’avisent plus jamais à sortir une spatule sinon nous attirons une malédiction sur nos propres enfants. Nous avons attiré le malheur sur un certain groupe de personnes qui ont quitté ce pays et qui ont libéré ce pays. Travaillons actuellement avec nos calebasses. La calebasse est symbole de paix. Mais, plus jamais la spatule, quelle que soit la lutte que nous voulons mener. Nos luttes sont devenues des luttes d’humeur maintenant. Donc, arrêtons de prendre ce qui est traditionnellement grave pour greffer à nos petites luttes. La grande lutte est finie, évitons ça pour que nos enfants ne versent plus leur sang, évitons ça pour que les enfants puissent être dans la quiétude pour travailler, évitons ça pour que nos maris soient en paix dans nos foyers. Et que les responsables coutumiers ne soient plus en train de perdre le sommeil du fait que des femmes soient sorties avec des spatules encore. Parce que dès lors qu’un responsable coutumier voit une spatule dehors, c’est grave, c’est comme si on disait qu’il y a un état de siège. Et ça, on n’en a plus besoin. Sortons nos calebasses, mettons de l’eau fraiche et demandons à notre mère terre de nous donner la paix. Demandons à notre mère terre de rafraichir cette terre qui a brulé parce que nous avons mis le feu partout. Le sang des enfants a coulé dans les entrailles de la terre et notre mère terre a pleuré avec nous. Ça suffit. Mettons de l’eau fraiche pour effacer tout ça. C’est le message que je voudrais qu’on transmette aux femmes.
Entretien réalisé par Moussa Diallo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 26 octobre 2015 à 22:52, par le révolutionnaire En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
Vraiment voilà des contradictions très graves Toi tu n’est pas digne e représenter la tradition car tu as utilisé la tradition pour es calculs politiques tu voulais être candidate tu l’es avec tes amis du MPP sois sur les ancêtres vont us punir toutes. Maintenant que tu es candidate et tu penses que tu vas gagner tu dis de ne plus sortir les spatules vous aller voir bientôt ce que les ancêtres vont vous faire. je ne suis pas pour Blaise mais le régime de Blaise est mieux que la Transition menée par les gens du MPP mais Dieu et les ancêtres sont à vos trousses. Magouillez et prenez le pouvoir vous n’allez pas dormir tranquile
2. Le 26 octobre 2015 à 23:48, par FGHien En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
J’admire cette Dame pour ce qu’elle a comme maitrise des traditions du Mogho. Que ceux qui ne croient pas en nos traditions pensent ce qu’ils veulent, mais personne n’est indifférent à ce qui s’est passé depuis ce 27 octobre 2014. Plus récemment, on a amené le général Diendéré à passer par la "porte des femmes" dès qu’il était coincé chez le Mogho Naba par la foule. Et c’en était fini de ses ambitions...Bravo ma "Petite fille". Faites en sorte que tout ça ne se perde pas... ton grand père.
3. Le 27 octobre 2015 à 01:05, par sada ouedraogo En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
Madame, tu as eu tord d’aller militer au MPP et d’y être candidate aux législatives.
4. Le 27 octobre 2015 à 02:02, par zercle En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
Donc les spatules des femmes de Bobo n’ont pas eu d’effets sur le départ de Gilbert quoi ?
5. Le 27 octobre 2015 à 02:31, par vérité no1 En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
Depuis mon enfance, j’ai toujours eu peur d’une spatule ! Il parait que ca affaiblit les..... !!!!!!
6. Le 27 octobre 2015 à 06:02, par Amadoum En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
Tres interessant !
Maintenant, il est temps de trouver une arme efficace contre la corruption, ce phenomene qui est plus devastateur que le president Compaore et ses hommes. En un peu plus d’un quart de siècle, cette equipe a transfome le voltaique/Burkignabè, qui jadis etait pauvre mais digne, en une sous espece d’homme. Cette sous espece ne trouve aucune gene avec la corruption. Les Burkinabè aujourd’hui, dans leur grande majorite, se reveillent avec la corruption en tête et vont au lit avec elle.
Il faut que les femmes trouvent une solution a ce phenomene qui est en train detruire notre chere bien Aimee patrie. Meme avec le president Compaore parti, tant que la corruption n’aura pas quitte la cite, "tout sera comme avant", sinon pire.
7. Le 27 octobre 2015 à 06:57, par skiter En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
Suis d’accord avec AMADOUM.Le vrai problème qui reste, c’est la corruption.Elle a la peau dure malheureusement !
8. Le 27 octobre 2015 à 07:13, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
JULIETTE, toi aussi tu veux qu’on sache que c’est toi qui a donné l’idée des spatules à SARAN quoi ? Merci ! On sait maintenant et c’est fini.
Par Kôrô Yamyélé
9. Le 27 octobre 2015 à 07:56, par Maslow En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
J’admire cette dame. Je me rappelle qu’elle avait démissionné du CDP et l’avait clamé haut et fort à Ziniaré quand François Compaore avait eu l’outrecuidance de proférer des paroles indignes au Larlé. Quand est il de votre projet de musée ? Courage
10. Le 27 octobre 2015 à 08:14, par Delmas yelba En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
Nous voulons la paix dans notre pays pas d’autre chose
11. Le 27 octobre 2015 à 08:34, par Patriote En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
Très fort ce que je viens de lire. Je suis fier vraiment à chaque fois que j’écoute une femme courageuse et aussi cultivée et patriote. Vraiment les amazones nous en avons. On sens vraiment la réincarnation de YENNENGA. J’admire le courage de cette dame et aussi de Sara SEREME.
12. Le 27 octobre 2015 à 08:35, par l’ambassadeur En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
Internaute n°2 pourquoi c’est aux femmes de trouver un remède à la corruption ? La corruption est elle l’œuvre des femmes ? des hommes ? C’est à mon avis une question de société et de valeurs,un point un trait.Nous devons chacun là ou il est faire de son mieux pour refuser d’être corrompu et de corrompre autrui,c’est tout ! .
Quand à l’internaute qui semble se morfondre du fait que Juliette Kongo soit allé au MPP,qu’il argumente sa réaction. Ou est -ce qu’elle devait aller pour faire la politique ? Il faut cesser de se faire prendre pour ce qu’on n’est pas. Il est très facile de monter sur ses chevaux pour vilipender tel ou tel parti sans soi-même se poser la question si on est l’exemple de la probité.Dans ce pays là on est fatigué des personnes comme vous qui se prennent pour ce qu’ils ne sont pas. Ils battent leur femme la nuit et le matin,il se présente comme les défenseurs des femmes. Il détournent,construisent des villas,et vilipendent à longueur de journées de simples gens qui vivent à la sueur de leur front.Cessez de juger et de vous prendre pour ce que vous n’êtes pas. Ces femmes Mme Juliette Kongo,et Saran Serémé,je les admire,de vraies combattantes indépendamment des partis dans lesquels elles sont allé militer. C’est dans la diversité des choix et des idées que nous construirons le Burkina et non dans le dénigrement et les prétentions maladives.
13. Le 27 octobre 2015 à 08:59, par Le transitaire En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
Donc c’est comme ça vous avez chassé Blaise COMPAORE. Merci pour l’information. Seulement il ne fallait pas étaler ça au grand jour ma chère Julie. Toi même tu sais que les filles de maintenant n’hésitent plus à tout bruler pour se venger ou punir leur(s) mari(s). Maintenant qu’elles le savent,il nous faut absolument un antidote qui neutralise l’effet de la spatule. Sinon, elles vont en abuser de telle sorte que dans peu de temps c’est des hommes d’autres nations qui viendront s’imposer aux hommes du Burkina pour gérer le pays.
14. Le 27 octobre 2015 à 09:07, par Espoir En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
Bonjour,
Merci ma sœur pour toutes ces précisions qui donnent la chair de poule ! Oui la femme est un être faible de nature mais DIEU lui a donné une grande force qui est celle de participer pleinement à la création en donnant la vie. Nos ancêtres et grands parents le savaient en pays mossi et c’est la raison pour laquelle la femme jouait un rôle très important même si c’est dans la discrétion dans nos familles. De nos jours c’est dommage mais les jeunes sont de plus en plus irrespectueux. La femme est maintenant considérée comme un outil ornemental qu’on exhibe pour décorer et çà s’arrête là. Il faut pourtant lui redonner sa place dans la société qui est celle de la mère vers qui on se tourne pour un conseil, pour apaiser quand çà gronde ! Encore merci ma sœur ! Que Dieu te bénisse !
15. Le 27 octobre 2015 à 09:29, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
’’J’ai des notions que j’ai enregistrées dans mon cerveau...’’.
TRÈS BIEN cette fois JOURNALISTE parce que beaucoup font la faute d’écrire ’’enregistré’’ au lieu de ’’enregistrées’’ car ici ce sont des ’’notions’’, mot féminin qui sont enregistrées et immédiatement on accordre parcequ’il y a le ’’que’’ qui précède. Merci JOURNALISTE pour cet effot.
Par Kôrô Yamyélé
16. Le 27 octobre 2015 à 09:54, par SIGUIDAN En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Le « faux » révolutionnaire et tout autre personne qui traite mal cette Amazone ne sont que des aigris, Ce que cette dame a exposé beaucoup de surexcités l’ignorent sur la spatule. Acceptez apprendre du haut de vos ignorances diverses cela n’est pas un pêché. Quant à son appartenance politique c’est un choix, ne la jugez pas, car vous n’en avez pas le droit. Personne ne peut être là ou il ne se sent pas.Tolérance svp
17. Le 27 octobre 2015 à 10:04, par tinbila En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfan
Princesse MPP les Princesse qui suivent des traîtres savent à quoi s’en tenir tu vas jamais arrivé au pouvoir avec le MPP jamais jamais avec ces corronpu tu t’es sali il faudra que tu te lave après princesse
18. Le 27 octobre 2015 à 10:06, par tinbila En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
MPP = ancien CDP
19. Le 27 octobre 2015 à 10:17, par TAIRE En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Malheureusement nul n’est à l’abri des fautes d’orthographes, cela s’appelle lapsus.... même pas toi kôrô Yamyélé et merci pour ton effort
20. Le 27 octobre 2015 à 10:24, par lambert En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Kôrô Yamyélé, et si je reformulais en disant "je suis consciente que j’ai enregistré des notions dans mon cerveau" ? Ou en encore, "j’ai su que j’ai enregistré des notions dans mon cerveau"
A mon sens, à chaque fois le "que" précède mais je ne sais pas si je dois ou non accorder. Aide moi stp. Et puis, pour bien saisir la règle, je voudrais savoir le "que’’ précède quoi ?
21. Le 27 octobre 2015 à 10:40, par Wendymi En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Mon cher "Le transitaire", ça se passe de si facile comme ça, sinon, le monde (moagha) serait detruit depuis. comme elle l’a si bien decrite, un mot est apparu que tu ignore sa puissance, parce que pour toi c’est elementaire. eh bien non, ce n’est pas elementaire. c’est ce mot qui donne la puissance et pour etre puissance il faut etre en communion avec elle : """Terre mère""". tu ne sais pas ce que cela veut dire et tu ne sais pas le lien qu’il faut avoir avec elle pour qu’elle accepte t’accompagner dans tes souhaits. Pour qu’elle accepte t’accepte t’accompagner, il y a enormement des conditions de puretes, de dignités, d’honnetés, ... à remplir. Tiens par exemple ; quelqu’un qui a une fois fait sur la nature ne peut pas beneficier de cela.
Si par exemple tu mens sur quelqu’un, et il preleve la "terre" et avec des citations de certains voeux en la sur toi, saches que si des rites ne sont faites, tu mourra bientot.
Toute chose traditionnelle suit une loi preetablie, qui, meme une virgule omise entraine sa nullité. Si tu n’as rien fait de mal à ta femme, meme si elle te tape avec sa spatule, le sort pourrait rebondir sur elle.
22. Le 27 octobre 2015 à 10:44, par tabita En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
il faut que les hommes politiques sachent que nos traditions ont des valeurs et qu’il faut respecter ces valeurs. si Blaises était vrai moaga il allait comprendre tout de suite le sens de la sortie des spatules et chercher à exorciser le mal.
23. Le 27 octobre 2015 à 10:55, par nina En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Moi je pense c’est à vous les futures diligents de cet pays de tous faire pour que la spatule ne soit plus dehors , sinon vous subirai le même sort que celui du clans COMPAORE.
24. Le 27 octobre 2015 à 11:23 En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
"Dieu est Burkinabè et il est descendu lui-même sur cette terre libre défavorisée par la nature pour donner une abondante bénédiction pour que les enfants du Burkina ne souffrent pas éternellement". ah si les burkinabè pouvaient comprendre ça. en tout cas, ts ceux qui prient sincèrement ont reçu cette prophétie. Dieu a décidé de choisir un homme sage qui aime son peuple pour gouverner le pays béni qu’est BURKINA FASO, soeur jumelle d’ISRAEL. alors, que les burkinabè cessent leurs rancoeurs inutiles
25. Le 27 octobre 2015 à 12:08, par kabore arsene En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Vous avez milité au cdp mais quand vous avez perdu vos avantages vous vous êtes retrouvés au mpp .le régime de Blaise compaore est 100 fois mieux que la transition .mais un jour viendra, peuple burkinabé tu regretteras Blaise car tu te rendras compte que tu t’es entouré de vautours .Vous êtes entrain d’envoyer le pays tout droit vers le chaos.Demandez -vous après le coup de DIENDERE qu’est ce qui se prépare encore ?
26. Le 27 octobre 2015 à 12:18, par Spatule nue En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Les femmes sont sorties avec des spatules pour qu’il y ait la malédiction sur le régime de Blaise. Mais qu’ont elles fait après pour laver cette malédiction ? Il semble qu’elles veulent sortir nues si le MPP ne remportent pas les élections transmises. S’il vous plaît laver vos malédictions maintenant, nous voulons une vie meilleure. Effacez vos malheurs déversés sur le Burkina.
27. Le 27 octobre 2015 à 12:31, par Jacqeline PARE En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Tous ceux qui ont chassé Blaise doivent se sentir MPP aujourd’hui. Vous voulez une chose et son contraire. Blaise et surtout GANDO veut un parti comme UPC au pouvoir et certaines personnes ne se demandent pas pourquoi ? Comme le 3ièm vice président du CDP l’a dit c’est du donnant-donnant ils veulent faire et comme les RSS ne marchandent pas ils sont devenus des ennemis à abattre pour les COMPAORE. Vous voulez plus de Blaise et vous soutenez le parti ou le candidat de ce même Blaise ? J’ai du mal à vous suivre. Quand on dit que les senegalais sont à majorité mature politiquement c’est qu’ils raisonnent pas comme certains ici au Faso. Macky SALL a occupé tous les postes sous wade sauf la présidence mais jamais les senegalais n’avaient fait de son passé un obstacle. Ici le discours des détracteurs du MPP c’est ils ont travaillé avec Blaise oubliant même parfois que ceux qu’ils defendent aussi ont travaillé avec ce même Blaise pendant plus de 20 ans et pire d’autre continuent même aujourd’hui à travailler avec lui étant à l’opposition c’est ça qui me choque.
28. Le 27 octobre 2015 à 12:36 En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
merci madame pour votre éclairage aux internautes, croire ou pas à ce qu’elle a dit est un choix.ma seule préoccupation c’est la paix et la stabilité dans notre cher pays..
29. Le 27 octobre 2015 à 12:44, par kabore arsene En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Vous avez milité au cdp mais quand vous avez perdu vos avantages vous vous êtes retrouvés au mpp .le régime de Blaise compaore est 100 fois mieux que la transition .mais un jour viendra, peuple burkinabé tu regretteras Blaise car tu te rendras compte que tu t’es entouré de vautours .Vous êtes entrain d’envoyer le pays tout droit vers le chaos.Demandez -vous après le coup de DIENDERE qu’est ce qui se prépare encore ?
30. Le 27 octobre 2015 à 14:26, par Valerie OUEDRAOGO En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, si non on va détruire nos enfants »
Maintenant on voit des arrestations arbitraires, on fait beaucoup de mécontents aussi. donc je ne suis pas sur qu’on range les spatules. Qui tue par épée perira par épée.
31. Le 27 octobre 2015 à 14:51, par ERGAZ En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Paix sur vous chers lecteurs. N’est-il est abérrant de constater que jusqu’à nos jours, nous ayons des gens qui se disent "religieux", intimement attachés au "Monothéisme" pur... fervent pratiquant(e)s, toujours assidus aux prières dans les mosquées et églises... mais qui adoptent un double discours quand il est question de traditions ou de croyances traditionnelles ??? Un pied dans la tradition,et l’autre dans la religion "monothéiste"... cela suscite une claire interrogation et une remise en cause...! Soit on croit aux mannes, ancêtres, forêts, la terre, prétendu pouvoir des spatules et autres... soit on croit en DIEU, l’Unique, sans associé quelconque, le Digne de louange, le Très Haut ; absolument au dessus de tout ce que les hommes Lui associent.
" Qu’avez-nous donc ? " " Qu’est-ce qui nous trompe au sujet de notre Seigneur, le Noble ? " " Où allons-nous donc ? "
Adorer la création ? ou adorer le Créateur ? Soyez précis !!! (il n’ya pas de demi-mesure dans la croyance... et sachons que le Créateur rejette la demi-mesure...)
Soit tu reposes ta croyance entière en DIEU, ou tu verses complètement dans l’idolatrie, la superstition, le mysticisme, les sciences occultes, etc... Ne cherchons pas à rallier le faux au Vrai... Anyway, ca restera toujours une perte évidente.
32. Le 27 octobre 2015 à 15:02, par simpass En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
merci pour ce cours traditionnel que beaucoup ignore.que Dieu bénisse le Burkina Faso.
33. Le 27 octobre 2015 à 15:14, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
LAMBERT, dans ton cas, on ne fait pas les accords parce que tu as conjugué le verbe avoir enregistré au passé composé. Donc ce n’est forcément à chaque fois que ’’que’’ précède qu’il faut faire l’accord. Ici c’est toi qui a enregistré alors que dans le cas du journaliste, ce sont des idées qui ont été enregistrées. Merci.
Par Kôrô Yamyélé
34. Le 27 octobre 2015 à 15:21 En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Merci grande sœur ; je prend la ferme décision qu’à partir de maintenant si le petit frère de Koro Yamyélé me bat comme à l’accoutumée, je me saisirai de ma spatule pour le mettre hors de la maison ; les hommes à bon entendeur ; salut
35. Le 27 octobre 2015 à 16:13, par Amdoum En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : PARTICIPE PASSE AVEC AUXILIAIRE "avoir".Koro
Monsieur Koro, l’accord du pariticipe passé n’a rien a voir avec "que", mais plutot avec la place "d’enregitrees" et la regle est simple : Le participle passé utilise avec l’auxilaire "avoir", s’accorde en genre et en nombre avec le complement d’objet direct si celui-ci est place avant le verbe. Par example, les belles notions dont tu parles, je les ai enrigestrees pendant mes annees primaires !
Merci !
36. Le 27 octobre 2015 à 17:50, par vérité no1 En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Bonjour, permettez-moi Mr le Webmaster de donner quelques éclaircissements aux "Yankees" surtout l’internaute 31. Mettez de côté vos gros mots tels que "monothéiste" et autres et suivez : Dans la tradition moaga, une femme n’utilise jamais une spatule pour menacer ou taper son mari. Une femme ne saute pas sur un homme. On ne mange pas sur la même table qu’une femme. On ne regarde pas le visage d’une femme quelconque plus de 3 fois. On ne séjourne pas plus de 24h chez son beau. On ne prête pas de l’argent avec les beau-parents. On ne fait pas l’amour avec sa femme pendant la journée. Une femme ne frappe pas un homme à moins que ça ne soit ta mère ou ta maîtresse (enseignante). Voici des informations que les jeunes "petits blancs" ne connaissent pas. Vous pouvez me contredire si c’est faux.
37. Le 27 octobre 2015 à 17:56, par vérité no1 En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Chez moi, je viole la tradition en mangeant avec ma femme mais en grande famille, je joue au grand moaga, de peur de recevoir la vendetta des grands frères !!!!!!!
38. Le 27 octobre 2015 à 19:42, par vérité no1 En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Merci Kôrô Yamyelé pour cette démonstration grammaticale interactive ! En réalité, nous sommes nuls en grammaire pour plusieurs raisons ! Les maîtres nous faisaient apprendre les leçons d’une manière mécanique comme des robots ! Pour éviter d’être frappé, il fallait bosser au hasard (par coeur ). Mon maître m’a demandé un jour le nom du président du Niger, j’avais en tête Kaddafi et Seni Kountche, erreur de Gao, j’ai choisi Kadaffi, la lotto n’a pas donné ! La suite, j’ai eu une tête enflée !!!!!!!
39. Le 27 octobre 2015 à 22:10 En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Internaute 31, Ergaz, ton fanatisme est ridicule et horripilant. Qui t’a dit que la vérité réside dans le seul monothéisme ? Qui t’a dit que nos valeurs ancestrales sont de l’idolâtrie ? Tu te moques de qui en insinuant que le fait de croire en un seul Dieu est en contradiction avec nos us et coutumes et avec nos croyances ancestrales ? D’ailleurs, de quel droit tu t’autorises toi, à adorer le créateur en méprisant sa création ? Tout en respectant ta croyance, laisse moi te dire que ton ancêtre qui était en communion avec la nature, qui passait par les éléments de la nature pour communiquer avec son créateur en toute humilité et en toute sincérité, sera au paradis alors que toi, l’acculturé, le déraciné et voué à un soit disant monothéisme venu d’ailleurs serait au purgatoire dans le meilleur des cas sinon en enfer pour avoir foulé aux pieds les coutumes de tes ancêtres. Débarque dans l’antre du Bon Dieu et tu verras que tu ne seras pas plus au paradis que tes devanciers animistes si tant est qu’ils avaient vécu en Hommes bons et de bien ! Tous ceux qui se recueillent autrement que dans le monothéisme sont autant que toi, les créatures bien aimées du créateur que tu évoques avec la prétention d’en avoir le monopole. Personne n’a le monopole du créateur. Arrêtons ce fanatisme exacerbé qui à la limite, nous fait passer pour de grands enfants immatures chez les occidentaux et les orientaux qui après nous avoir imposé ces religions dites révélées ne les pratiquent que très peu et ne croient pas tant que ça au Bon Dieu ! J’ai voyagé dans plusieurs pays occidentaux et me suis rendu à l’évidence. Mme Kongo en relatant l’histoire des spatules ne vous a pas dit qu’elle ne croyait pas à un Dieu unique. ça n’a strictement rien à voir.
"...il n’ya pas de demi-mesure dans la croyance... et sachons que le Créateur rejette la demi-mesure..." Qu’est-ce que tu en sais ? Depuis quand le créateur est descendu sur cette terre pour dire tout ce qu’on lui prête ? Tes propos me paraissent extrémistes et susceptibles d’attiser la haine religieuse. Le créateur nous a doté du libre arbitre et ne nous demande rien de tout cela. Il ne nous impose ni monothéisme ni polythéisme. Ce sont les Hommes qui ont établi le fait religieux avec leurs dogmes...qui déchirent le monde depuis la nuit des temps. Arrêtons ça vite au Burkina ici. Nous voulons vivre en paix et en symbiose avec nous-même, nos us et coutumes, nos traditions et nos religions respectives. Crois-moi, ce n’est pas contradictoire du tout. Au contraire. Merci et sans rancune.
Ce que je reprocherais à Mme Kongo, ce n’est pas sa maîtrise de nos traditions, du moins celles du terroir mossi. Elle est même à féliciter pour cela. Je lui reprocherais plutôt de divulguer ce genre de chose qui relève tout de même du secret bien gardé de nos traditions, si ses dires sont prouvés. Je lui reprocherais aussi de le faire à des fins de gloriole personnelle et de calculs politiciens. Ce qui semble être le cas quand on analyse son propos ! Mais, peut-être que je me trompe ! En tout cas, les prétentions féminines s’affichent de plus en plus en amont des élections futures. C’est dire que pour Saran, la concurrence sera rude mais sans spatules s’il vous plait Mesdames ! A suivre !
40. Le 27 octobre 2015 à 23:21, par alla bakary En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
MPP, PDC, PAREN, UPC, etc, pour moi, l’essentiel, c’est que la transition puisse permettre de mettre les compteurs à zéro pour donner une chance à tout le monde. C’est important car sous les Compaoré, il était illusoire de croire que l’alternance était possible. Par contre, maintenant, il appartiendra aux burkinabè de tirer toutes leçons de l’insurrection, et opter pour une alternance alternative. C’est très important si on ne veut plus tomber dans certains travers. Il faut que les gens soient intelligents, vigilants, et ne pas se faire avoir.
41. Le 28 octobre 2015 à 15:51, par Alexio En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
Une constitution taillee pour tout Burkinabe, favorable a une alternativ renouvable qu une fois consecutivement.
Un president en fin de Mandat doit etre sous immunite comme aux Etas- Unis. Cela contribuera a laisser son fauteuil sans represailles oppositionelles. Hormis les atteintes aux droits inalienables des humains ou des crimes economiques commis.
Son serment serait suivi de pres en cas d infraction pourra etre congedie en cours de Mandat et suppleer par un membre consensuell de son parti auquel il appartient.
Une declaration de ses biens immobiliers, comptes bancaire a l interieur comme a l exterieur du pays. Egalement ses Ministres et Directeur de cabinet.
42. Le 28 octobre 2015 à 17:09 En réponse à : Juliette Kongo, co-organisatrice de la marche du 27 octobre 2014 : « Plus jamais de spatules dehors, sinon on va détruire nos enfants »
L’abeille pique pour soulager son coeur en oubliant qu’elle s’arrache les viceres ! Proverbe Moaga. Jai une question : pourquoi le Mogho Naba se serait-il oppose a une telle entreprise ?... "Ntare zoure pa ganguede bougoum ye" !