Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Lundi 9 mars 2015 au Consulat du Burkina Faso à Abidjan. Dans le cadre de la tournée entreprise depuis le 27 février par le Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Auguste Barry et sa suite doivent rencontrer les burkinabè vivant en Côte d’Ivoire. Le mauvais sang de certains participants l’a voulue autrement.
Cette rencontre qui devait permettre à la délégation de revenir sur les raisons qui ont conduit le gouvernement du Burkina Faso à ne pas autoriser le vote de ses compatriotes vivant hors du pays pour les scrutins d’octobre 2015 tourne pratiquement au pugilat. Des chaises et des tentes renversées, des compatriotes plutôt favorables rudoyés, une délégation obligée d’interrompre la séance d’explication pour être exfiltrée par les forces de sécurité ivoiriennes, … le spectacle a indigné plus d’un dans la capitale burkinabè. En fin de mission et de retour au pays ce jeudi 12 mars, la délégation a été reçue par une foule venue témoigner sa solidarité d’avec l’action gouvernementale.
Quand nous arrivions à l’aéroport international de Ouagadougou à 12h, heure annoncée du rassemblement, le dispositif était toujours en formation. Côté dispositif plus ou moins mobile, il y avait ces six cavaliers sur leurs imposants chevaux dans d’incessants va et vient, ou encore ce crieur public qui faisait la ronde dans une voiture d’un certain âge. Côté ressources humaines c’est par vagues que les délégations arrivaient. Toutes composées d’acteurs de la société civile pour la plupart. Certains en tenue de ville, d’autre en tee shirts « corporatistes », où nous lisons le « Mouvement Plus Rien ne Sera Comme Avant » sur certains d’entre eux.
Un autre tee shirt dont la blancheur attire à distance, et comme directement sorti d’usine portait cette mention côté plexus : « Nous n’avons qu’une seule patrie, nous la protègerons vaille que vaille ! ». Sans plus. La distribution de ce précieux bijou s’est poursuivie d’ailleurs un bout de temps sur place. Parfois par petits groupes.
Dans le sous groupe des gros bras- reconnaissables à leur forme hors de la norme-, un jeune homme aux biceps impressionnants demande en langue nationale dioula « Qui des nôtres n’a pas eu », (allusion au tee shirt). Personne ici, sauf certains retardataires qui seront approvisionnés sur place. Un peu plus loin c’est un monsieur qui réclame sa part de tee shirts, pour « mes hommes de l’arrondissement 6 », ajoute- t- il. L’on procède à un réajustement des tenues, dans un défilé de policiers, certains en tenue de combat, d’autres en tenue de cérémonie, certains armes en mains, d’autres sans armes.
La guerre des slogans
Comme au bon vieux temps de la lutte contre la modification de la constitution, les pancartes et autres banderoles étaient aussi de la partie. Le M21, né dans ce contexte un certain 21 avril 2013 arrive avec sa banderole sur laquelle il est écrit, « Pour l’extradition de Blaise Compaoré et de son frère François Compaoré, le M21 soutient la transition ». Une autre pancarte du « Mouvement des blessés de l’insurrection populaire », ou encore cet autre qu’un monsieur nous plaque à la face et sur laquelle on pouvait lire « Si vous pouvez venir pour étalons, vous pouvez venir voter », la foule grossissait au fil du temps, la tension aussi.
C’est tout irrité qu’un manifestant a lâché en langue nationale mooré : « On a vu des burkinabè vivant en Italie construire des centres de santé et offrir des ambulances. Vous burkinabè vivant en Côte d’ivoire qu’avez-vous fait pour le développement de votre pays ? Que celui qui y a contribué lève le petit doigt. Excepté Pat ».
L’arrivée de la délégation est annoncée pour 14h, en attendant, c’est Idrissa Nogo, le coordonnateur national du « Mouvement Plus Rien ne Sera Comme Avant » qui galvanise la foule. A fort renfort de slogans. Tels : « On a abandonné, on n’a pas oublié », « Blaise Compaoré, jugement », « Les militaires candidats, on ne veut pas », ou encore « RSP, dissolution ». Quand celui- ci veut bien suspendre pour répondre à certaines questions des journalistes, il est très ferme. « Nous sommes venus pour dire que si quelqu’un commet l’erreur de toucher à la transition, il nous trouvera sur son chemin. La transition est un train qui doit arriver à bon port à la date indiquée, et nous allons nous donner tous les moyens d’y parvenir » lance t- il.
Tout aussi ferme est le discours d’Hervé Ouattara du Collectif anti- référendum (CAR) quand il arrive dans l’entre temps, « Il est temps aujourd’hui que le gouvernement s’assume, qu’il interpelle tous ceux qui continuent de narguer le peuple burkinabè d’arrêter, et je crois que cela doit commencer par des arrestations claires et simples de tous ceux qui ont saigné ce peuple- là, et aussi de l’arrestation du président Compaoré (l’ex président Blaise Compaoré, ndlr) et de tous ceux qui l’ont suivi à l’étranger ; et le rapatriement des fonds qui appartiennent au Burkina Faso et au peuple burkinabè » suggère t- il.
L’Hymne national en chœur, des slogans hostiles au « régime déchu » comme ils l’appellent, l’élan est entretenu jusqu’à 13h56 quand atterrit un avion « Air Côte d’Ivoire ». L’avion se stabilise et le premier ministre Yacouba Isaac Zida que nous n’avons pas vu arriver attend la délégation. Il reçoit et sert la chaleureuse poignée de mains aux principaux membres de la délégation que sont le Ministre Auguste Barry de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Me Barthelemy Kéré le président de la commission électorale nationale indépendante, le Secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération régionale et le secrétaire permanent du conseil supérieur des burkinabè de l’étranger. Ensemble, ils s’enferment dans un salon, loin des projecteurs et en ressortent une dizaine de minutes plus tard.
« La position du gouvernement est irréversible et non négociable »
Ce n’est pas courant, un premier ministre qui vient accueillir son ministre de retour de mission. Pour Yacouba Isaac Zida, « Nous sommes venus dire que chaque burkinabè, où qu’il soit et qui qu’il soit, doit avoir une attitude qui élève le burkinabè et non pas qui ternit notre image aux yeux de la communauté internationale ». Respect entre burkinabè, respect de l’autorité, le mot respect reviendra plus d’une fois dans les propos que le ministre Barry a tenus au cours de la conférence de presse organisée pour la circonstance.
De cette mission qui a débuté le 27 février pour marquer une halte au Ghana, au Mali, en Côte d’Ivoire et au Gabon, il aura été indigné par le comportement de ses compatriotes vivant en Côte d’ivoire. Les autres compatriotes n’auraient pas trouvé d’inconvénient à ce que le vote se déroule pour une fois sans eux, sauf certains de la Côte d’Ivoire. Ceux- ci lui auraient manqué de respect, l’auraient injurié et empêché la tenue de sa rencontre de sensibilisation. C’est très amer qu’il a lâché, « Lorsqu’un enfant ne reconnaît pas ses parents, on est en droit de se demander s’il mérite de porter le nom de cette famille. Lorsque des gens qui prétendent être des burkinabè refusent qu’une délégation envoyée par les plus hautes autorités du pays dont ils réclament l’identité, alors on peut se demander véritablement si ces gens- là sont dignes d’être burkinabè ».
Et son discours très ferme sur la décision –par ailleurs expliquée par des difficultés diverses- du gouvernement de ne pas autoriser le vote des burkinabè de l’étranger pour cette année 2015, « Après avoir procédé à une évaluation objective de la situation, et après avoir entrepris une explication auprès de nos compatriotes de l’étranger, si nous sommes compris, c’est tant mieux, si nous ne sommes pas compris, et sur la base des déclarations du genre que nous avons entendues, nous disons que la position du gouvernement est irréversible et non négociable ».
Sorti de la salle de l’aéroport le point levé, il a été accueilli par une foule sui scandait « Barry ! Barry ! ». Une foule qui l’a suivi jusqu’à sa voiture, une foule qui l’a accompagné sur une bonne distance hors de l’enceinte de l’aéroport.
Samuel Somda
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 13 mars 2015 à 09:45, par Ouédraogo Boukary à l’est Région habitant à Ouagadougoiu En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Le pouvoir ne nous interese pas,
2. Le 13 mars 2015 à 09:46 En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Que du POPULISME !!!!!
Ce gouvernement-ci,il fait quoi meme comme cela ???
Est-ce qu’ils savent qu’il ne reste que 7 mois tout au plus et qu’apres cela ils seront mis aux oubliettes ?????
C’est tres decevant.......mais Dieu ne dort pas...........
3. Le 13 mars 2015 à 09:47, par SIDNOMA En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
On reconnaît les vrais compatriotes de la diaspora maintenant. Il ne faut pas perdre de vue que ceux qui se sont illustré négativement en Cote D’Ivoire sont très minoritaires. C’est une bande de drogués et de coupeurs de route qui ne savent faire la "différence entre leur droite et leur gauche".
4. Le 13 mars 2015 à 10:19, par Sampawende En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
D’après les mossis yologo !!!! Vous les OSC vous commencez à nous pomper l’air !
Depuis quand et dans quel pays on a vu qu’on doit mobiliser des gens pour accueillir un individu qui revient d’une mission ? Vous faites honte finalement à votre peuple ; On verra ce que vous allez devenir après cette transition.
5. Le 13 mars 2015 à 10:21, par LA OUAGALAISE En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
bonne arrivée à la délégation gouvernementale mais il faut rapidement bannir ses soit disant diaspora( voyous ) du pays et il y aura rien . Heureusement qu’il y a aussi de bonne personnes parmi nos ressortissants
6. Le 13 mars 2015 à 10:24, par DEB BIE En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
« Lorsqu’un enfant ne reconnaît pas ses parents, on est en droit de se demander s’il mérite de porter le nom de cette famille. Lorsque des gens qui prétendent être des burkinabè refusent qu’une délégation envoyée par les plus hautes autorités du pays dont ils réclament l’identité, alors on peut se demander véritablement si ces gens- là sont dignes d’être burkinabè ». Bien dit Mr le Ministre Barry, Cependant vous ne devrez pas vous arrêter à cette bonne déclaration sans qu’aucune sanction ne soit prise. Aussi, je propose que les meneurs et les individus identifiés à cette sale besogne d’humiliation de l’autorité Burkinabè soient purement et simplement déchus de la nationalité Burkinabè s’ils en sont titulaire ou bénéficiaire. Le gouvernement de la transition doit prendre une telle décision forte emboîtant ainsi le pas au gouvernement Français qui procède actuellement à la déchéance pure et simple de la nationalité Française aux jeunes français affiliés aux djihadistes ou partis combattre en Syrie pour leur compte. Il faut impérativement ce type de sanction très forte pour dire aux Burkinabè indignes résidents à l’extérieur que n’est pas Burkinabè qui veut mais qui peut et le mérite car la Nationalité Burkinabè ne doit pas être détenue par des voyous et délinquants résidents aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Burkina notamment en Côte d’Ivoire et ailleurs.
7. Le 13 mars 2015 à 10:42, par RAWA En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
IL FAUT EVITER L’AMALGAME. MOI JE SUIS PERSUADE QU’IL N’YA QU’UNE POIGNEE DE GARS QUI FONT CE TAPAGE EN CI MOYENNANT LES LARGESSES D’UN KOUTABA. PARCE QUE POUR CE QUE L’ON ENTEND DE LA SANTE MENTALE DE "L’HOMME FORT", LUI MEME A D’AUTRES CHATS A FOUETTER. IL SEMBLERAIT QU’IL NE SAIT PLUS OU IL EN EST.JE RESTE DONC PERSUADE QU’IL N’YA PAS PLUS DE 20 PERSONNES QUI PRETENDENT PARLER AU NOM DE 3 MILLIONS DE BURKINABE DE CI. C’EST AUSSI L’OCCASION POUR KOUTABA DE SOUTIRER LES FEUILLES DE L’HOMME FORT SOUS PRETEXTE QU’IL TRAVAIL A LE FAIRE REVENIR AU FASO EN TANT QUE PF A NOUVEAU.
8. Le 13 mars 2015 à 10:48, par bougpala En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Est-ce que tous les conditions étaient réuni pour cette rencontre ? Est-ce la stratégie utiliser était la meilleure ? Est-ce qui a été fait au préalable ? je veux que vous sachez et vous lé savez déjà que le potentiel électoral de l’extérieur est plus important que celui de l’intérieur ? donc sincèrement c’était pas la méthode idéale pour rencontrer les compatriotes .merci contribution d’un observateur
9. Le 13 mars 2015 à 11:21 En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Vous navez rien vu encore guerre civile nest pas loin dans ce pays.juda et sa horde dapprentis guideurs nont rien compri tjrs
10. Le 13 mars 2015 à 11:30, par Le nobless En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Mr Zida, fo pas tomber bas, ton ministre ressemble à une femme et c’est pour cela que suis pas de votre coté car c’est il nest pas clair.
11. Le 13 mars 2015 à 11:36 En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
IL NE VOTERONS PAS EN 2015 CES APATRIDES.
12. Le 13 mars 2015 à 11:38, par zemosse En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
IL NE VOTERONS PAS EN 2015 CES APATRIDES.
13. Le 13 mars 2015 à 12:17, par Dénis En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Félicitation Monsieur le ministre de la sécurité. Vite une enquête pour démasquer les individus qui ont manipulé ces loubards décérébrés et les sanctionner. Le pouvoir de la transition a bien fait de suspendre la participation de la diaspora au prochain vote . Je parle surtout de la diaspora ivoirienne car les autres se sont toujours bien comporter. Imaginez un vote dans de telles conditions dans un pays comme la côte d’ivoire qui compte plus de 4 millions de burkinabè. Qui assurera la sécurité en cas de troubles orchestrés par les mêmes vandals ? On dirait que le plan B de Blaise c’était de mobiliser l’électorat ivoirienne pour revenir au pouvoir d’une manière ou d’une autre. Heureusement ça foiré. Le peuple voit clair.
14. Le 13 mars 2015 à 12:28, par Abdoul Karim Sango En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Abdoul Karim Sango
11 mars, 10:24 ·
Les récents événements survenus en Côte d’Ivoire lors de la visite officielle d’une délégation conduite par le ministre de la sécurité nous interpellent sur la nécessité pour nos deux pays de clarifier la nature de nos relations. Ce serait une grave erreur que de considérer ces événements comme étant un épiphénomène. En effet, ce n’est pas possible que les services de renseignement ivoiriens n’aient pas pu être informés sur ce qui s’est passé. Ont-ils informé les autorités burkinabè des risques de dérapage ? Quelle a été l’attitude du gouvernement burkinabè quand ces informations lui ont été données ? Ce sont là autant de questions qu’il convient très rapidement de tirer au clair.
Du côté de notre gouvernement, il y a aussi une grave méprise dans l’appréciation de la tension qui a cours au sein de nos populations depuis que la décision objective a été prise de suspendre le vote des burkinabé de l’étranger. On n’a pas besoin d’être un spécialiste en renseignements pour le comprendre. Dans un contexte pareil où rien n’a été fait officiellement par le gouvernement de la transition pour améliorer les relations entre le Burkina et la Côte d’Ivoire, cette mission était complètement inopportune. Nous aurions tort de croire que depuis la chute de Blaise, Ouattara et son gouvernement ont pris fait et cause pour Blaise et son régime chassé. Il ne nous appartient pas de l’enseigner au diplomate Kafando, les Etats n’ont pas d’amis ils n’ont que des intérêts. Si pour des raisons humanitaires et de reconnaissance de la part de Ouattara, Blaise a pu s’installer Eburnie, il y a un pas à ne pas franchir en voulant opposer les deux Etats. Du reste si Blaise a pu quitter si facilement le territoire burkinabè avec tous ses effets personnels, c’est aussi avec la complicité de Zida et probablement d’une partie de la communauté internationale. Il est donc temps que nos deux gouvernements soldent cette période d’incompréhension. En effet, si Blaise a pu apporter un soutien quelconque à Ouattara dans son combat pour le respect de ses droits à la citoyenneté ivoirienne, il l’a fait en sa qualité de président du Faso en utilisant les ressources de l’Etat. On peut critiquer la forme de cette intervention des autorités burkinabè mais là n’est pas le sujet de ce jour . Si donc Ouattara entend être reconnaissant, il le doit premièrement au peuple burkinabè qui a souffert inutilement le martyr dans cette guerre civile ivoirienne. Quand on gère le destin de millions de personnes, nous devons éviter de laisser exprimer nos sentiments personnels. A cet effet, Michel Kafando doit se rendre à Abidjan pour parler avec son frère Ouattara.
15. Le 13 mars 2015 à 13:10 En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Moi j dis que c’est bien ce qui est arrivé aux missionnaires, soit vous êtes convaincus de votre légitimité soit non.Ceux qui ont semé la pagaille en CI sont la bas c’est pas maintenant Blaise a passé 27 ans au pouvoir durant ces 27 ans il y’a eut des élections ont ils une seule fois pris part à ces élections mais lui même Blaise n’a jamais délégué une mission pour expliquer pourquoi la diaspora n peut voter. On entend seulement à la télé. Il n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux même. Dire qu’ils ont sillonné tout une partie de l’Afrique pour leur soit disant mission d’explication
16. Le 13 mars 2015 à 14:22, par Bilal En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Donc ZIDA aussi est o.s.c quoi ? Lui aussi est venu accueillir Denise. Premier Ministre qui accueil Ministre a l’aeroport. On est tombe tres bas des. C’est le marche la bas. Et puis on parle d’autorite. Qui les a elu ????? Attendez un peu seulement ....
17. Le 13 mars 2015 à 15:33, par Bambata En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Depuis on savait que c est zida qui avait envoyé Loupez mobiliser pour son ministre. Mais comme Faso.net ne montre pas la foule, c est que les gens ne sont pas sortis. Encore un petit flop pour notre zida qui rase les murs depuis. Au passage a t il declaré ses bien ? A t il repondu aux injonctions de la justice sur son immeuble a revenu a Ouaga 2000 ?
18. Le 13 mars 2015 à 15:36, par Bambata En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Depuis on savait que c est zida qui avait envoyé Mme Loupez mobiliser la foule pour son ministre. Mais comme Faso.net ne montre pas la foule, c est que les gens ne sont pas sortis. Encore un petit flop pour notre zida qui rase les murs depuis. Au passage a t il declaré ses bien ? A t il repondu aux injonctions de la justice sur son immeuble a revenu a Ouaga 2000 ?
Je sais que Faso.net va encore me sensurer mais tant pis.
19. Le 13 mars 2015 à 15:52, par question En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Internaute7, tu délire ! Ne parles pas de guerre civile pour faire peur au gens. Les gens n’ecoute ce genre d’intimidation. On nous avais parlé d’armes et malgré cela Blaise est parti. Pourquoi vous ne pouvez pas supporter les 1/10e de ce que vous avez reservé a des gens pendant 27 ans. c’est vous les opposants actuellement, ça fait mal non ! C’est pas facile mais supportez !
20. Le 13 mars 2015 à 18:05, par fasobiga En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
ce qui est sûre le jour que CAMJBCI va mettre pied à l’aéroport, vous aller voir la différence, vous aller voir ce qu’on appelle foule.
21. Le 13 mars 2015 à 22:22, par yac En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Blaise est un problème pour toute la région et même pour la France. Il est un pour certains un "satan" et pour d’autres un "Dieu". La confrontation entre les deux camps est incontournable. Je propose aux autorités actuelles de prendre leur responsabilité en choisissant leur camp. Je propose aussi a tout ceux qui sont engagés dans le combat pour un Burkina "propre" débarrassé de tout "système compaoré" de faire bloc actuellement et de rendre très visible leur visions et convictions. L’espoir d’un Burkina nouveau est plus fort dans la conscience collective que tout autre forme de discours. Si les gens n’ont rien de nouveau à présenter au burkinabé il faut dire qu’on est "foutu". Au peuple africain je pense que le problème de Blaise vous concerne au plus haut niveau et vous devrez y faire face d’un jour à l’autre. La Côte d’Ivoire en premier devrait affronter les démons de l’apocalypse (enrichissement illicite, la disparition de la morale, les pratiques de sorcellerie, l’obscurantisme). C’est mon point de vue
22. Le 13 mars 2015 à 23:20, par nassa christophe En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Merci à la diaspora ivoirienne, il l’a fallu leur réaction pour que bon nombre de burkinabè comprennent que cette mission d’explication n’est autre qu’un moyen pour dilapider nos maigres ressources. Même au BF ici on nous a expliqué leur décision ; et de plus s’il faut à chaque décision de conseil de ministre aller là où se trouve un burkinabè (aussi nombreux soient-ils ) lui apporte l’information à quoi servent nos ambassades et consulats.
Merci encore, je condamne les actes d’incivisme et les manipulations politiciennes qui pourraient êtres derrière ces actes, mais l’incivisme appelle l’incivisme
23. Le 13 mars 2015 à 23:59, par ouragan En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Respect ,respect !!
ce quoi on va chercher comme ça ?
Vous voulez montrez quoi à qui par cette accueille triomphale qui n’a aucun sens ?
À cause de cet petit incident d’Abidjan,vous êtes sur le qui vive comme ça ?
Cette manifestation est -elle légitime ou pas ?
on saurait sacrifié le droit de vote de la diaspora pour des intérêts politico politicienne ,
Le Burkina nous appartient à tous et même demain on va manifester pian !!!!!
24. Le 14 mars 2015 à 07:11, par B En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Mr Zida confirme que c est lui qui manipule les OSC .sinon on n a jamais vu un 1 er ministre qui va accueillir son ministre.
25. Le 14 mars 2015 à 15:19, par manie En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Ou est cette foule en image. N’essayez pas de manipuler les gens.
Zida a repondu a l appel de Loupez pour accueillir sa go Denise.
On savait que c est lui qui a passé le marché de rassemblement a Loupez.
Combien ca a couté cette fois-ci. Pas grande chose puisque y a pas foule.
On commence tous a comprendre.
webmaster sensure encore on s en fout
26. Le 14 mars 2015 à 19:03 En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Je ne suis ni dans OSC ni dans un parti politique pour le moment mais je voudrais m’adresser aux détracteurs (des OSC et des partis de l’ex-CFOB) sur ces lignes, que c’est grace à la contribution de ces OSC et de l’ex-CFOB, unis derrière le peuple et soutenu par DIEU, que nous avons pu chasser le sanguinaire BLAISE COMPAORE et son frère gardien de l’enfer les 30 et 31 OCTOBRE. S’opposer catégoriquement à ces mêmes OSC, c’est s’opposer fermement à l’aspiration du peuple. Des suggestions oui, mais des injures sans détour à leur encontre, c’est indigne. SI LES ACTIONS DES OSC VOUS EMPËCHENT A ATTEINDRE VOTRE BUT OBSCUR, REJOIGNEZ COMPAORE BLAISE. Au groupuscule de comploteurs de la Diaspora en Côte D’Ivoire, qu’ils sachent que la victoire du peuple les 30 et 31 OCTOBRE a été acquis à tout prix pour un changement meilleur et on saurait rester inactif face à leur mauvais agissement. Tôt ou tard, la vérité s’éclatera.
27. Le 15 mars 2015 à 11:02, par bêeb laada En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Au moment ou vs prônez réduction de train de vie de l’État, je ne voyais pas la nécessite d’une telle mission , monsieur le premier ministre. Vs avez prêté le flanc car après avoir décidé de ne pas organiser le vote des compatriotes vivant à l’exterieur, vs devriez comprendre que cela ne leur plaira pas surtout que cette décision est irrévocable. Épargnez nos ressources pour l’ élection présidentielle après avoir fait un bon arbitrage de son budget.
28. Le 15 mars 2015 à 16:30, par le justicier En réponse à : Missions d’explication sur le vote des burkinabè de l’étranger : Auguste Barry et sa délégation accueillis par des acteurs de la société civile
Que la justice sevisse. C’est parceque jusqu’a present il n’y a rien eu comme arrestation au sein du cdp et adf.rda, que ces maudits chiens batards confondent "inclusion " et " impunité" .
Tout notre probleme aujourd’hui, c’est le manque de justice car nous n’avons pas de vrais magistrats, courageux, dignes et competents