Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Le feuilleton « Article 37 » est à son deuxième épisode. Le 1er épisode qui est l’adoption du projet de loi est joué depuis le conseil de ministre extraordinaire du mardi 27 octobre par Blaise Compaoré et ses ministres. Vous êtes aujourd’hui les deuxièmes acteurs de ce feuilleton de la traîtrise de notre peuple et sa démocratie.
Le 30 octobre 2014 vous avez à répondre à une et une seule question : « Allez-vous choisir le camp de la traîtrise : celui de Blaise Compaoré, ses ministres, le CDP, le front républicain, l’ADF/RDA et alliés ou le camp du peuple,...
... de la révolution démocrate conduite par les partis membres du CFOP (l’UPC, le MPP, le front progressiste Sankariste, le PDS/METBA, le PDC, le Faso autrement, le parti de l’espoir, etc.) et la société civile progressiste (la CCVC, le balai citoyen, le comité anti référendum, le mouvement y a en marre, le mouvement « ça suffit », le mouvement brassard noir, le mouvement en rouge, etc. ».
Bref, votre responsabilité est lourde en ce moment. Blaise Compaoré a déjà gravement violé la Constitution depuis le 21 octobre 2014.
Votre plénière du 30 octobre 2014 doit jeter le projet de loi à la poubelle par « une question préalable » et passer ensuite à une autre question principale « la mise en accusation du Président du Faso et des ministres devant la Haute Cour de justice pour « haute trahison », d’attentat à la Constitution et violations des accords et traités de la CEDEAO et de l’UEMOA, en application des articles 138, 139, 140 et 151 de la Constitution du 02 juin 1991.
Monsieur le Président de l’Assemblée,
Cinq ans renouvelables deux fois soit 15 ans non renouvelables. Toutefois « cette nouvelle disposition s’applique au mandat en cours ». Puis « cette disposition nouvelle fait désormais partie des domaines non révisables ». En lisant l’article 37 nouveau en français facile pour les auditeurs mossi » de la radio de Sid Naaba c’est ainsi : « la limitation de mandat est levée pour permettre à Blaise Compaoré de se présenter pour un dernier mandat de 5 ans, et après lui aucun autre Burkinabè ne peut dépasser le record de temps mis par Blaise Compaoré au pouvoir ».
Monsieur le Président de l’Assemblée,
Allez-vous conduire les débats ce 30 octobre 2014 sur une telle modification ? Sur un article aussi scandaleux dont le caractère honteux pour vous, les députés, notre peuple et sa démocratie ne font aucun doute ?
Donner un « lenga » de 5 ans à Blaise Compaoré pour « terminer ses chantiers ». Que les députés Soungalo, Mélégué, Nabaho disent à haute et intelligente voix ce 30 octobre 2014 au peuple, à leurs électeurs et à moi quels sont ces grands chantiers qu’un autre Burkinabè « Roch Marc Christian KABORE » par exemple ne peut pas achever ?
Une question personnelle à Yé Bognessan : pourquoi le projet de loi a été introduit à l’Assemblée par le ministre de l’administration et non par vous ministre des Réformes politiques et chargé des relations avec le Parlement ? Ne pensez-vous pas que ce coup d’Etat gouvernemental vers un coup d’Etat constitutionnel suffit pour que vous rendiez le tablier ? Quelle humiliation attendez-vous encore ?
Messieurs les députés,
Les 28, 29, 30 octobre 2014 commence le « Printemps noir » ou le « printemps burkinabè ». Après le printemps latino-américain, le printemps chinois, le printemps arabe, voici venu l’heure du « printemps noir ».
L’honneur est donné au Burkina Faso de l’annoncer. Ce printemps doit emporter, « dégager » tous ces chefs d’Etat de l’Etat d’exception qui se sont maquillés jusque-là de manteau de démocrates pour endiguer, liquider de l’intérieur le vent de Renouveau démocratique qui souffle sur le continent noir africain depuis le début des années 1990. Les autres peuples africains nous observent en ce moment, observent particulièrement vous les députés : Allez-vous aller contre les aspirations de votre électorat, de votre peuple, du peuple africain pour vous mettre au service d’un individu, d’un clan, d’un syndicat de Chef d’Etat monarcho-démocrates ?
En tout cas chaque député doit prendre ses responsabilités.
A Gilbert Ouédraogo et à ses députés
Vous nous disiez dans le débat sur l’article 37 et de façon oh combien agaçante que c’est vous avec vos 18 voix qui avez la clef de l’article 37. Comme une « jeune fille mossi au sein tendu », la majorité CDP et l’opposition CFOP vous ont fait la cour. Avec arme et bagage vous avez atterri dans la cour du CDP. Vous dites que c’est la démocratie c’est vrai. Mais c’est encore plus démocratique si vous écoutez les cris de tristesse, de désolation du peuple du Yatenga, du Gourma, de Tenkodogo, de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso « vos fiefs traditionnels ». Dans tous les cas, la rue, la désobéissance civile est aussi démocratique.
Quand les instruments de la démocratie représentative sont désuets, le peuple reprend son pouvoir délégué par la démocratie directe. C’est ce que les printemps latino-américains et arabe nous ont enseigné ces dernières années.
A Alain Yoda et aux députés CDP
Vous qui avez pour certains : Nabaho, Mélégué, Achille, Yoda, etc. 20 ans de parlementarisme à l’Assemblée nationale, aux assemblées africaines et internationales : CEDEAO, UEMOA, UA, ACP-UE, francophone, voulez-vous être la risée de la population, la risée des députés des autres pays africains dans les jours à venir ? Comment une même tête, un même cerveau, les mêmes méningites peuvent dire :
1. Oui à la limitation des mandats à 14 ans (1991) ;
2. Non à la limitation des mandats ; à 7 ans renouvelables à volonté (1997) ;
3. Oui à la limitation des mandats à 10 ans (2000) ;
4. Oui à la levée de la limitation du mandat pour Blaise pour 5 ans puis à la limitation des mandats à 15 ans à partir de 2020 à la fin du « lenga » de Blaise ? C’est terrible et terrifiant et même horrible.
A Maître Sankara et aux députés de l’opposition
Qu’attendez-vous d’une Assemblée illégitime ? Vous n’avez qu’une seule attitude : l’affirmation de la position du peuple par un boycott actif : les tables de l’hémicycle ce 30 octobre 2014 doivent craquer sous les coups de vos « talons et de vos hauts talons ».
Enfin aux électeurs et au peuple tout entier
Le parlement est par excellence le symbole de la démocratie. Que les représentants de cette institution veulent trahir ou ont trahi ce peuple qui leur a délégué son pouvoir, eh bien, ce peuple se réapproprie sa chose par la démocratie directe.
Ce 30 octobre 2014, c’est la marche sur l’Assemblée nationale comme au Sénégal (gloire au peuple sénégalais), c’est « la prise de la Bastille » (gloire au peuple et aux forces démocratiques et progressistes français). C’est « la prise de la Douma (gloire au peuple russe avec son perestroïka et sa glasnost).
Messieurs les députés
Vous devez « Ecrire avec nous une nouvelle page de l’histoire de notre peuple ».
Sachez en tout état de cause que la lutte des peuples est ainsi faite, que personne ne peut perennément arrêter le cours de son histoire. Homme aussi fort soit-il ne peut arrêter le peuple burkinabè en marche pour sa véritable, sa pleine démocratie pluraliste.
Le Burkina Faso a besoin aujourd’hui d’institutions fortes expression d’une démocratie forte et non d’homme fort fut-il s’appeler « enfant terrible ».
Docteur Pargui Emile PARE
Ancien député à l’Assemblée (1992-1997)
Ancien parlementaire de la CEDEAO, du Parlement ACP-UE
et du Parlement francophone
Militant du MPP
Vos commentaires
1. Le 27 octobre 2014 à 15:26, par bandre abdoulaye En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
SOUGALO OUATARA n’y est pour rien,n’impliquer ce grand travailleur dans vos histoires !si vous ne pouvez pas gagné le combat ne rejeté pas la faute sur les autres !
2. Le 27 octobre 2014 à 15:31, par Bationo En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Je salue la détermination du peuple Burkinabè et je les encourage à ne pas laisser mourir notre démocratie. Que l’homme soit disant fort commence à demander pardon à son peuple avant qu’il ne soit tard. Par l’ homme fort de Paris
3. Le 27 octobre 2014 à 15:48, par Verdad En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Blaise ne bougera pas,car il est un grand bâtisseur de la paix,un grand homme qui se donne beaucoup pour la paix au Burkina et partout en Afrique !
Blaise reste !!!!!!!!
4. Le 27 octobre 2014 à 15:56, par imaman En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
EMILE PARE dit le chat noir,tu ferait mieux de partir soigné tes patients que de nous raconter des vomissures !sougalo a été voté,et même les députés de l’opposition en n’ont voté,alors pourquoi cherchez vous qu’il démissionne,pour vous faire plaisir ou quoi ?de grâce arrêter vos commérages et attelez vous a conservez la paix !
5. Le 27 octobre 2014 à 15:57 En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Waou !
Je vous félicite pour cet écrit. C’est du PROPRE !
6. Le 27 octobre 2014 à 15:57, par l’éclairé En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Vous êtes représentants du peuple. Le 30 octobre 2007 à l’occasion du vote du projet de loi de modification de l’article 37, vous jouez votre avenir, celui du pays et de vos familles.
Si vous hésitez encore sur la justesse et la juridicité de l’argumentation de l’opposition et de la société civile sur le caractère inconstitutionnel de la révision déconsolidant l’article 37 consensuellement obtenu en 2000, la France vient de verser de l’eau à votre moulin.
« La France a réagi jeudi, pour la première fois, sur le projet de révision constitutionnelle engagé au Burkina Faso. La question ne suscite guère l’enthousiasme de Paris. Le porte-parole du ministre des Affaires étrangères laisse ainsi entendre qu’il ne soutient pas le maintien au pouvoir des dirigeants. Selon Romain Nadal « Ce n’est pas à nous de nous ingérer dans ce débat, a-t-il déclaré à RFI. Mais la France a une position de principe qui est son attachement à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. C’est un texte que l’ensemble des Etats africains doivent respecter. Et son article 23 est très clair en matière de révision des Constitutions qui aurait pour objectif d’empêcher des alternances démocratiques. En affirmant ce principe et en rappelant ce principe, la position de la France est très claire. Et elle a cette position à l’égard de l’ensemble des Etats africains car il en va de la crédibilité de ‘Union africaine et de la charte. ».
Honorable député, il est juridiquement aberrent, comme le prétend l’exposé des motifs du projet de loi de révision, de réserver l’appréciation de la légalité constitutionnelle du projet de modification de la durée du mandat présidentiel à la lumière de deux arguties juridiques spécieux : « la limitation du mandat présidentiel n’est pas comprise dans les exclusions limitativement citée par l’article 165 et n’intervient pas à une période de vacance de la présidence du Faso » (page 4 du projet de loi). Du reste, de quel consensus objectif il est question dans le projet de loi de révision alors que sa rédaction a été conduite de façon cavalière et unilatérale par quelques membres de la majorité.
Si vous convenez avec les auteurs du projet de loi que « la limitation respecte les limites juridiques fixées par l’ensemble du corpus juridique burkinabè » alors il n’est pas inutile de vous interroger sur le pourquoi, du tri sélectif de ce corpus en excluant délibérément la Charte africaine de charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance et la jurisprudence constitutionnelle.
Honorable député, si tu ne protège pas les accords et traités internationaux ratifiés par le soin de notre parlement, le droit international ne te protégera pas dans ta future quête de protection. Au demeurant, par ton vote approbatif qui marque le rejet des règles internationales et communautaires, tu inquiètes les partenaires financiers sur le caractère fallacieux des autorisations de ratification adoptées au cours des sessions parlementaires. Si le droit international ne vous engage pas, sachez que la communauté internationale par le biais de la France vous rappelle qu’elle est attachée au respect de « la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. C’est un texte que l’ensemble des Etats africains doivent respecter ».
C’est pourquoi si tu approuves le projet de loi, tu disqualifies ta décision et invite les partenaires étrangers à ne plus contracter avec le régime actuel, dont la signature n’a plus une force juridique contraignante. Tu justifies la suspension des relations internationales avec le régime illégitime.
Honorable député, le peuple Burkinabé ne pardonnera pas ta forfaiture, ni aujourd’hui, ni demain encore moins pour l’avenir.
Honorable député, rappelles-toi l’histoire récente du Niger et de la Côte d’ivoire. Dans ce dernier pays, le Président Gbagbo Laurent et son clan ont refusé d’entrer dans l’histoire par la grande porte. Ils connaissent le déshonneur devant la Cour pénale internationale et devant la Cour d’assise d’Abidjan.
Si par ta faute, l’amendement de l’article 37 est entériné, tu devras porter l’entière responsabilité de la sanction qui te serait appliquée. Tu ne pourras pas ultérieurement te réfugier derrière les menaces des responsables de ton parti.
Honorable député, puisque tu te rends co-auteur de changement anticonstitutionnel de gouvernement, les sanctions qui t’attendent au terme de l’article 25 de la Charte africaine de la démocratie, des élections, et de la gouvernance ratifié par le parlement burkinabè le 26/05/2010 sont ainsi libellé : « 4. Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat.
5. Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement peuvent être traduits devant la juridiction compétente de l’Union.
6. La Conférence impose des sanctions à l’encontre de tout Etat partie qui fomente ou soutient un changement anticonstitutionnel de gouvernement dans un autre Etat, et ce, en vertu des dispositions de l’article 23 de l’Acte constitutif.
7. La Conférence peut décider d’appliquer d’autres formes de sanctions à l’encontre des auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement, y compris des sanctions économiques.
8. Les Etats parties ne doivent ni accueillir ni accorder l’asile aux auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement.
9. Les États parties jugent les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ou prennent les mesures qui s’imposent en vue de leur extradition effective.
10. Les Etats parties encouragent la signature d’accords bilatéraux ainsi que l’adoption d’instruments juridiques sur l’extradition et l’entraide judiciaire ».
Honorable député, Ton choix ne devra pas tenir à l’existence des pressions où au risque de perte de ton mandat.
Honorable député, tu ne dois trouver dans la seule perte de ton poste, ni dans l’argent reçu la raison de ton engagement contre le peuple.
Honorable député, Tu as le choix entre l’honneur et le déshonneur.
7. Le 27 octobre 2014 à 16:01, par ENERIQUE En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Du reste, le Burkina Faso, étant notre patrimoine commun à tous, nous avons le devoir de travailler à la préservation de la Paix, de la stabilité, et de la quiétude en vue de l’avènement d’une transition générationnelle apaisée.
NOUS rejetons ses vieux qui ont tous travaillé avec le pouvoir de Blaise !
8. Le 27 octobre 2014 à 16:36 En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
A bas les gérontocrates en mal d’inspiration.!
vive la jeunesse consciente et victorieuse.
gloire au peuple Burkinabé déterminé à chasser les vautours
demain c’est demain !
la patrie ou la Mort nous vaincrons !
9. Le 27 octobre 2014 à 16:58, par Naboho Lassina En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Je crois que les gaulois ont donné , une position claire qui ne souffre d’aucune ambiguité. Ceci étant les députés qui ne pourront pas indiquer le chemin de l ’honneur, il sera préférable pour eux de rendre le tablier . merci
10. Le 27 octobre 2014 à 17:17, par barakatou En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Si Blaise est l’homme de paix dont le Burkina Faso ne peut se passer, demander à Dieu de le rendre immortel sinon après sa mort ça sera le KO total. Bande d’inconscients et de lâches.
11. Le 27 octobre 2014 à 17:19, par Kariguè En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
merci mr PARE non au referendum
12. Le 27 octobre 2014 à 17:25, par Nguess En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
nous connaissons l’importance que revêt la stabilité politique dans le processus de développement d’un pays. Notre souhait est que la paix et la stabilité se pérennisent dans notre patrie et pour ce faire, nous devons compter avec le président Compaoré.
Alor nou disons oui au referendum !!!!
13. Le 27 octobre 2014 à 17:46, par Nguess En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Le projet de loi contesté à tort par certains devrait à mon avis être accueilli avec satisfaction par tout démocrate, en ce sens qu’il limite le nombre de mandat et verrouille à jamais l’article 37 !!!!
je ne comprends pas pourquoi un homme normal peut s’y opposer ?
14. Le 27 octobre 2014 à 17:58 En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
D’accord on y va
15. Le 27 octobre 2014 à 18:09, par Watto En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
De quelle Roch parles-tu monsieur PARE ?
Ce monsieur peux-t-il gérer un pays ? Vous ne le connaissez vraiment pas. Qu’est-ce que le trio Roch-Salif-Simon peut-il montrer de nouveau au peuple burkinabè ?
S’ils étaient sincères, en disant à Blaise de partir, ils auraient pu du même coup confier la tête de leur parti à un jeune qui serait candidat en 2015.
16. Le 27 octobre 2014 à 18:38, par OLIVIA En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Maintenant ce n’est plus la France c’est UE allez y appeler le gouvernement chinois le vote se passera belle et bien à l’AN. Tu a le droit d’être contre j’ai le droit d’être pour ! Le peuple là woo, le peuple n’a pas de nationalité ou quoi ?
17. Le 27 octobre 2014 à 19:01, par CHEIKH En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Soutien total au docteur PARE ! Députés ou dépités, nous nous déverserons tous à l’Assemblée Nationale ce jour-là.
Car à l’heure de ce dépouillement suprême de la nation, tout le monde a le devoir d’être présent, pour avoir sa part.
Si tant est que ce pays-là nous appartient à tous, tout Burkinabé grand ou petit, a droit à sa portion d’actif ou de passif le 30 Octobre 2014.
Victoire au peuple, et vive notre dignité !
18. Le 27 octobre 2014 à 19:31 En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
C’est à la jeunesse de prendre sa place sur l’échiquier politique. Si on regarde l’âge du président, de ces ministres et des députés, la grande majorité ont plus de 50 ans et ont dépassé l’âge moyen d’espérance de vie à la naissance des burkinabè en 2014. Il faudra un rajeunissement sérieux de la classe politique car ce sont pratiquement les mêmes depuis Sankara, il y a 30 ans. A l’époque, ils étaient en phase avec cette jeunesse. Aujourd’hui, ils ne cherchent qu’à préserver leurs gros émoluments et autres avantages pour se faire une retraite dorée. Il est grand temps qu’aux prochaines élections des députés, des maires et des conseillers, les jeunes de 30-40 ans se fassent élire contre cette vieille génération. On espère tous que la majorité des députés voterons en leur âme et conscience contre ce coup d’état constitutionnel pour une monarchie à vie.... attention, l’impasse avec le mur de Tandja est devant vous !!! cela n’arrive pas qu’aux autres.
19. Le 27 octobre 2014 à 19:32, par Le Camarade En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Ma voisine Awa m’a dit aujourd’hui qu’avec Blaise elle a connu mesures sociales sont maris statu particulier et j’en passe donc en 2015 et même au référendum c’est Oui a Blaise. C’est déjà suffisant elle sait ce qu’elle veut et comme elle fait parti du peuple alors le peuple veut que Blaise reste Vive le peuple !
20. Le 27 octobre 2014 à 19:57, par Laurentine En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
De jour en jour l’opposition burkinabé ne fait que nous surprendre dans ces actes de conquête du pouvoir. Ainsi ayant à notre avis épuiser la nouvelle technologie d’intox qui n’a certainement pas produit grand effet en leur faveur elle plonge via ses leaders dans le jadis ; chose qui se remarque dans le discours du chef des opposants faisant ressortir leur puissance en wack qui selon lui a eu le mérite de précipiter la venue d’une pluie. Nous nous demandons quelle serait les prochain actes du wack de l’opposition dans sa recherche du pouvoir. En tout qu’à nous les rappelons que la gestion du pouvoir moderne ne peut en aucun cas être influence par le wack ou quoi que se soit si ce n’est l’avis Sdu peuple. Chose pourquoi nous demandons au peuple de se prononcer sur la recevabilité de la modification de l’article 37. Des sources concordantes nous rassurent que l’opposition est garni de wackmen comme vous pouvez le voir.
21. Le 27 octobre 2014 à 20:00, par Le Sage En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Voilà un parlementaire qui demande aux opposant de taper du poing et du talon sur les bureux de l’hémicycle. Je n’en crois pas mes yeux. Et ça se dit démocrate ?
22. Le 27 octobre 2014 à 20:19, par harouna En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
L’Afrique a t elle actuellement besoin de démocratie, a cette célèbre phrase le guide libyens a répondu l’Afrique n’a pas besoin de démocratie, elle a plutôt besoin de médicament et de nourriture. En effet sur le analyse le contexte en générale et plus particulière le cas du Burkina Faso, on se rend compte que sur la question de la modification de la clause limitative des mandats présidentielles qui fait litige actuellement au pays, le principale argument utiliser par l’opposition se porte sur le coût et la question du pouvoir à vie. D’une part si on considère le coût d’abord du recensement biométrique on se recompte le problème ne se pose pas au niveau du coût du référendum. Le recensement biométrique qui s’est étaler sur plusieurs mois ayant coûter a lui tout seul prêt de 40 milliards vous serez d’avis avec ma personne que le vote d’un seul jour ne peut coûter autant. De plus quand on considère que des institution comme le CFOP perçoivent un cotation au prêt de l’Etat chaque année la question de budgétivore ne s’y est pas. Rappelons à tous le monde que la démocratie elle même à une coût, ce qui nous amène ainsi à se demander si la cela n’est pas lier à la question du pouvoir à vie. D’autre part dire qu’il y aura un pouvoir à vie cela reviendrai à confirmer les nos doutes que le peuple désir plus que tout que Blaise soit reconduit en 2015. Dans ce cas sauter le verrou de la clause limitative des mandats présidentiel ne nuirait en aucun cas à la démocratie burkinabé vue que l’essence de la démocratie est de donner l’exercice totale du pouvoir au peuple par peuple j’entends peuple burkinabé et non le peuple sans nationalité de l’opposition
23. Le 27 octobre 2014 à 20:37, par Daniel Ilboudo En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Des enfants née fatigué qui cherche a ce que l’on l’est responsabilise pour qu’ils deviennent mourant. Je n’arrive même pas à comprendre d’où vient ce désir ou cette envie de se reposer sans faire d’effort ! Les premiers à vouloir se reposer dans leur génération seront les dernier de leur génération. Notre pays a plus que besoin que nous soyons aux argué et nous demandons à nos mère de nous reposer. Si nos maman c’était reposé je pense que nous serons déjà mort à l’heure ou je vous parle vu que la vie est un perpétuel combat. Ainsi j’incite le peuple a plus de tempérance et de responsabilité. Au référendum nous avons le pouvoir de décider et non dans les rues. Vive la démocratie burkinabé par les burkinabé et aux urnes.
24. Le 27 octobre 2014 à 21:30, par Adolph Hitler En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Puisse Dieu, dans sa bonté, toucher le cœur de nos honnorables députés pour qu’ils puissent voter NON et apporter ainsi un ouf de soulagement à tous ces vaillants fils du Burkina composés de vieux, vieilles, hommes, femmes, filles, garçons, enfants, bébés, personnes en situation de handicap...Amen !!!!!!!!!
25. Le 28 octobre 2014 à 00:41, par Sam Sam En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
ça vole bas Mr Paré, reprenez vous.
26. Le 28 octobre 2014 à 03:19, par Derrida Deux En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
Mr. Pare, prochainement, ne melez plus vos histoires de parente a plaisir dans une situation si serieuse.Ce n’est pas la parenterie a plaisanterie qui va nous sauver. Avec Blaise qui s’entete, des mossi vont hacher des mossi, des mossi vont hacher des samo, des samo vont hacher des cousins bissa, des bissa vont hacher des gourounsi, des glourounsi vont meme hacher des gounrounsi. Parce qu’ avec les pouvoirs a vie, c’est la merde, c’est la guerre civile, qu ;’ elle soit ouverte ou larvee. J’ ai aime votre message mais je trouve ionconvenant le ton badin utilise pour une affaire aussi serieuse. Tout le monde n’ est pas interesse par la convivivialite mossi- samo. Gardez ca pour ce qjui ne regarde que la sphere priee. Afin de donner tout son sens a la solennite du moment.Pas de melanges du genre. Cela dit, je usi un anti - modification primaire de la constitution. La- dessus je ne mendie pas mon Non. Parce que c’est simpement criminel !!
27. Le 28 octobre 2014 à 11:28, par BLAISE En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
BONJOUR MR LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLE DU FASO, JE TIENS A VOUS INFORMER QUE SI L’ARTICLE CHANGE ? JE TUERAI AU MOINS 5 DEPUTES INCHALAO. JE SUIS A L’ETRANGER MAIS JE RENTRE AU PAYS BIENTOT.
28. Le 28 octobre 2014 à 14:10, par SY En réponse à : Lettre ouverte de Emile PARE à Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale et aux députés : « Le peuple, la nation entière et le monde ont les yeux rivés sur vous aujourd’hui »
ÉMILE PARE, IL FAUT TE CALMER CAR ON A FINI AVEC TOI. TU AIMES L’ARGENT QUAND BLAISE DISTRIBUAIT AUX DÉPUTÉS A TON TEMPS POUR ALLER FÊTER, QU4EST-CE QUE TU AS FAIT ? LES MILLIONS QUE BLAISE AVAIT DONNE A VOTRE L’OBU ON SAIT COMMENT TU AS FAIT LE PROFESSEUR BADO. DONC LAISSES TRANQUILLE QUE PERSONNE N’A L’ARGENT TOI