Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Le Syndicat autonome des magistrats du Burkina a tenu le vendredi dernier à Ouagadougou son congrès ordinaire. L’indépendance de la magistrature était au centre des débats. Les participants ont également procédé au renouvellement du bureau exécutif et se sont aussi penchés sur l’affaire Salifou Nébié, membre du Conseil constitutionnel retrouvé mort sur la route de Saponé. Dans cette interview, Antoine Kaboré, procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Koudougou et nouveau secrétaire général du SAMAB fait la synthèse de leurs travaux.
Lefaso.net : le SAMAB a tenu son congrès ordinaire dans un contexte politique national tendu. Quelles sont les conclusions de cette rencontre ?
Antoine Kaboré : le SAMAB conformément à ses textes tient ses congrès chaque deux ans. C’est dans ce sens que le bureau exécutif a organisé un congrès qui s’est tenu sous le thème : « le respect des décisions de Justice et indépendance de la magistrature ».
Concernant le thème, nous avons tous constaté que depuis un certain temps il y a des difficultés à exécuter les décisions de justice. Nous avons détecté les causes probables et avons arrêté qu’il faut travailler à ce que les décisions de Justice soient exécutées. Dans ce sens, nous avons invité tous les acteurs : magistrats, greffiers, GSP (Garde de sécurité pénitentiaire) et organisations de la société civile à œuvrer pour cela. A l’issu de ce congrès, on va transmettre des recommandations très fortes à tous les acteurs afin que les décisions de Justice soient exécutées.
En plus de ce panel, nous avons procédé au renouvellement du bureau exécutif pour permettre au syndicat d’avancer. Après un bilan très satisfaisant présenté par le camarade Stéphane Sory, à qui je rends un hommage très appuyé, les camarades ont porté leur choix sur ma modeste personne pour conduire le nouveau comité exécutif durant les deux années à venir.
Vous l’avez dit, vous avez détecté les causes probables de la non-exécution des décisions de Justice. Quelles en sont les principales ?
A l’analyse du thème, nous nous rendus compte qu’il y a plusieurs raisons. Certaines sont liées, comme les acteurs l’ont relevé, à l’incompréhension des décisions de Justice. D’autres sont relatives à l’agencement de notre système juridique qui ne permet pas au justiciable de comprendre parfois ce que c’est que la règle de droit. Il y a aussi des causes internes. Car pour nous, la décision de Justice se doit d’être respectée parce qu’elle est assise sur le droit. Pour certains acteurs, il y a des décisions qui donnent lieu à polémiques. Nous reconnaissons effectivement que la polémique peut exister mais étant donné qu’il y a des voies de recours contre les décisions et qu’il y a des procédés pour pouvoir remettre en cause les décisions de Justice, on doit les suivre. Mais si la décision est rendue définitivement, elle se doit d’être respectée. Parce que le fait de ne pas respecter la décision de Justice c’est remettre en cause le pouvoir judiciaire. Nous avons donc invité tous les acteurs et surtout le pouvoir exécutif qui est garant de l’exécution des décisions de justice à jouer son rôle.
Est-ce que le choix du thème a été motivé par l’affaire Sona-Or ?
C’est peut-être un cas. Mais il y a eu d’autres qui impliquent les pouvoirs publics, les institutions du pouvoir exécutif et qui sont aussi des faits de justiciables. On se rappelle de la sortie des militaires en 2011 contre l’exécution d’une décision de Justice, le cas Youmoré à Ouahigouya, récemment les orpailleurs l’ont fait à Kaya. Il y a moins de 10 jours, c’était à Banfora que les populations sont sorties pour s’opposer à une décision de justice. C’est un phénomène qui tend à se généraliser et si nous ne trouvons pas des solutions dès maintenant, on court de grands risques. Le droit est le garant de la démocratie. C’est pour cela que nous avons choisi ce thème et il est important qu’on réfléchisse à des solutions. Les conséquences de ce phénomène sont les vindictes populaires qui sont relevées çà et là par la presse. Et les faits interpellent sur la nécessité de trouver des solutions.
Vous venez d’être porté à la tête du SAMAB. Quels seront vos combats ?
Le premier grand combat que les camarades ont confié au bureau est de faire aboutir les textes fondamentaux de la magistrature. Il s’agit notamment du Statut de la magistrature qui est en relecture, de la loi organique sur le conseil supérieur de la magistrature. Ces textes ont été adoptés plus d’une dizaine d’années. Nous disons que ces textes doivent être adoptés au plus tôt. Le CSM a donné son avis depuis le 15 avril 2013 et nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement n’est pas encore saisi. Il va falloir qu’ici et maintenant ces textes soient relus et transmis au parlement pour leur adoption.
Le deuxième est notre plateforme revendicative qui tourne au tour des conditions de travail, des conditions matérielles de vie des magistrats et la condition actuelle de sécurité des magistrats. En 2011, le gouvernement avait promis de prendre des mesures pour la sécurité des magistrats en érigeant des clôtures parce que plein de palais n’en disposent pas, en mettant en place la sécurité au sein des palais ce qui n’existe pas partout et en permettant aux magistrats de pouvoir assurer leur sécurité sur leur lieu de travail et à domicile. Cela n’est pas une réalité. Nous notons que ces promesses qui avaient été faites en temps de crise s’apparentent celles dites simplement pour ceux qui veulent y croire. Je pense que le gouvernement doit revoir sérieusement ces promesses et les appliquer. Il y a des agressions contre des magistrats. Nous avons enregistré le 24 mai dernier mort d’homme. On l’avait dénoncé cette situation d’insécurité des magistrats depuis longtemps. Le SAMAB n’acceptera plus qu’un magistrat soit tué. Nous disons clairement qu’il appartient au gouvernement de prendre ses responsabilités pour régler ce problème.
Le congrès s’est tenu au lendemain de l’assassinat du juge Salifou Nébié. Que dit le congrès sur cette affaire ?
Je voudrais d’abord m’incliner devant la mémoire de cet illustre militant qui nous a toujours soutenus. Il est très connu dans le corps comme un travailleur acharné, quelqu’un de très simple que tout le monde fréquentait quel que soit le bord. Sa mort ne peut pas rester impunie. C’est pourquoi le SAMAB, dès le départ, a exigé toute la lumière.
Je tenais à apporter ma solidarité, celle du SAMAB et de l’ensemble des magistrats à toute sa famille. Je leur dis que nous sommes sur le terrain du combat pour que cette affaire soit élucidée.
Je tiens aussi à remercier tous ceux qui nous soutiennent pour réclamer justice et lumière pour notre camarade. Nous avons promis que nous ferons tout afin que ces assassins soient découverts et jugés. Dès, demain (NDLR, lundi 9 juin), nous avons la levée du corps du camarade Nébié. Pour cela, nous avons demandé, en tant que SAMAB, à tous les magistrats du Burkina de venir à Ouagadougou en toge afin que nous accompagnons le camarade à sa dernière demeure. Nous appelons tous les acteurs de la justice à sortir massivement. Car le message de ses assassins s’adresse à tous les magistrats et à tous ceux qui travaillent au sein de la Justice. Nous nous devons de dire à ceux qui ont perpétré ce crime que les choses ne pourront plus se passer ainsi. Nous les appelons aussi à observer toute la journée un deuil à sa mémoire.
L’autopsie a été réalisée par un médecin français. Ets-ce que le SAMAB est de plus en plus rassuré quant à l’avancée du dossier ?
Nous avons eu une position très claire dès le départ parce que les conditions de l’enquête étaient critiquables. Nous avons demandé un certain nombre d’actes. L’autopsie a été réalisée. C’est une étape dans l’enquête. Mais il reste d’autres points pour lesquels nous pensons que les enquêteurs doivent agir le plus rapidement possible pour éviter que les traces ne disparaissent et permettre pour qu’on puisse établir une vérité judiciaire autour de cette affaire. L’autopsie n’est pas le seul élément qui va permettre de savoir qui l’a tué. On saura peut-être les coups qu’il a reçus et leurs impacts sur son corps. Mais elle ne nous dira pas qui a tué le camarade Nébié. L’autopsie a été réalisée mais le travail est encore long afin de savoir qui a tué le camarade Nébié. Et nous veillerons au grain pour que ce travail soit fait afin qu’on sache qui l’a tué et pour quelle raison.
On sait désormais que le juge Salifou Nébié a été assassiné mais ce que l’on ignore ce sont les raisons. Pensez-vous, comme beaucoup d’autres personnes, que ce sont des raisons politiques qui ont guidé cet assassinat ?
Il y a toujours plusieurs pistes dans une enquête. Nous disons qu’il a été atrocement tué et que c’est un assassinat. Nous nous sommes rendus sur les lieux. Mais les mobiles peuvent être divers. C’est la raison pour laquelle nous demandons la lumière. Son assassinat peut être lié à ses fonctions de magistrat ou à son poste au Conseil constitutionnel ou même à ses rapports avec d’autres personnes. On nous dit qu’il avait des amitiés politiques. C’est possible. Mais pour un crime comme celui-là, perpétré sur une personnalité comme Salifou Nébié, pour éviter les supputations, il faut que les gens avancent vite pour nous donner le mobile. Ceci étant, les mobiles peuvent se retrouver dans toutes les sphères y compris celle politique.
Le silence du gouvernement et du Conseil constitutionnel après la mort du Juge Nébié. Est-ce suspect selon vous ?
Au regard du parcours du camarade Nébié, des services qu’il a rendus au Burkina Faso, les institutions comme le gouvernement et le Conseil constitutionnel ne pouvaient pas avoir un silence aussi plat et les arguments avancés ne nous convainquent nulle mesure. Car le fait de communiquer ne signifie pas qu’on est en train d’entraver l’évolution de l’enquête. Lorsque le procureur parle, c’est au nom de l’institution judiciaire. Ce n’est pas au nom du gouvernement. Dire que la sortie du procureur suffisait est un argument fallacieux, léger que nous n’allons pas accepter. Le gouvernement ne peut pas se taire sur cette question. Nous n’avons même pas un communiqué en Conseil des ministres sur la mort du camarade Salifou Nébié.
Pour le Conseil constitutionnel, nous pensons que c’était à cette institution de se mettre au-devant de la lutte pour que les choses soient élucidées. A supposer que c’est pour la fonction qu’il occupait là-bas qu’il a été tué, aucun membre du Conseil ne sera en sécurité. cette réaction est en deçà de ce que les magistrats attendaient. Et le Congrès l’a dit, nous sommes déçus de cette manière de faire du gouvernement et du Conseil constitutionnel.
Le Juge Salifou Nébié était militant du SAMAB. Vous parlait-il souvent de menaces contre sa personne ?
Le camarade Nébié discutait avec les magistrats et surtout avec les militants du SAMAB. J’ai eu l’occasion d’échanger avec lui à plusieurs reprises. Je dois avouer que nos débats étaient autour de questions syndicales. Car il était membre-fondateur du SAMAB. Il nous prodiguait beaucoup de conseils de par l’expérience qu’il a eue dans la vie. Il n’abordait pas des questions politiques avec nous encore moins de ce qui est arrivé. S’il nous en avait parlé, nous nous serions rapidement mis à la disposition des enquêteurs pour faire avancer les choses.
D’aucuns pensent que tout comme les affaires Thomas Sankara, Norbert Zongo, celle désormais au nom du Juge Nébié Salifou restera sans suite…
En tant que Secrétaire général du SAMAB, je ne pense même pas à cette éventualité. Pour moi, ceux qui sont chargé du dossier doivent trouver les causes de la mort du camarade Nébié. Voilà le point que nous nous sommes fixé. Le reste ne nous intéresse pas. Nous redisons aux autorités que ce dossier doit connaitre une issue permettant de connaitre les mobiles de l’assassinat du camarade. Il n’y a même pas de raison que les auteurs ne soient pas retrouvés. Cela ne traverse pas la tête d’un militant du SAMAB. C’est la raison pour laquelle nous suivons cette affaire de très près et nous nous ferons entendre vigoureusement à chaque fois qu’il y aura des failles dans la conduite de l’affaire.
Je voudrais remercier tous les Burkinabè qui soutiennent. J’invite tous les camarades à rester unis car nous sommes là pour que les choses changent, nous sommes là pour l’aboutissement de ce qui avait commencé avec le bureau passé.
Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 9 juin 2014 à 11:38, par Marcus En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Il ne faut pas traiter les citoyens burkinabè en fonction de leur profession. Combien de dossiers non élucidés trônent dans les armoires de notre "justice" qui n’a de justice que le nom ? Il ne faut pas profiter de cette histoire pour s’afficher comme des hommes dignes alors que nous savons tous le niveau d’indignité de notre justice qui est le fait non de tous mais d’un lot d’hommes et de femmes sans foi ni loi ;
De toutes les façons c’est l’un de vous qu’on a choisi pour mener l’enquête, un juge à qui je n’oserais même pas confier l’enquête du vol de mon poulet, tellement je ne lui fais pas confiance.
Le juge Salifou est parti, je ne connais pas son passé, mais tous ceux d’entre vous qui ont pactisé avec les puissants riches de ce pays, vous finirez victime de vos propres actions et actes.
Quand certains d’entre vous parlent de l’indépendance de la magistrature, cela me donne un haut le cœur, car ils sont nombreux et connus dans ce pays, c’est magistrats qui, si on leur tend une calebassée d’indépendance à boire, s’en détourneront avec l’énergie extrême. Ils sont nombreux ceux là qui, informés de ce que des valises d’indépendance de la magistrature sont disposées à l’entrée principale du palais de justice, préféreront passer par une porte dérobée ou prendre le mur.
Je dis tout cela pour faire voir que l’indépendance da la magistrature n’est pas, dans un milieu de magistrats dignes, tenu pour le premier souci de l’exécutif, mais des magistrats eux-mêmes. Même dans ma fonction publique, je me bats pour rester indépendant vis-à-vis de mes chefs et des usagers. Pourquoi beaucoup de magistrats attendent-ils l’indépendance sur un plateau d’or ?
Et quand je pense que beaucoup de ces gens attendent un changement de régime pour s’asseoir encore dire qu’ils jugent un citoyen dont la faute est moins grave que leur propre corruption et forfaiture, je prends la vraie mesure du mot Révolution qui veut que tous les pourris soient traités à la hauteur de leur trahison à l’encontre du peuple.
Concernant le SAMAB je demande à la presse de nous donner les vraies informations. Je sais que dans le milieu de la justice il y a deux syndicats : un qui est réputé sérieux, et l’autre qui ne serait que de la fanfaronnade. Quand j’ai vu certaines têtes poindre à l’écran, je me suis dit que ce syndicat ne devrait pas être celui réputé sérieux.
Vive le Burkina Faso et vivement le temps de la dignité
Le 10 juin 2014 à 14:48 En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Mon chers amis, SAMAB c’est le syndic des juges acquis !!
Le 10 juin 2014 à 14:58, par gh En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Marcus, merci !merci de prendre tout temp pour dire exactement, très exactement la réalité des choses !vraiment, je suis ému par ton écrit combien réel ! honte à tous ces magistrats drapés dans des toges et cloitrés dans derrières des chaises de caisses puant la nausée, les vomissures de l’allégeance au système !!
pais à l’âme du Nébié et léçon pour tous !!
Le 10 juin 2014 à 20:13, par SOME En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
merci mon frere tu as bien vu
SOME
Le 10 juin 2014 à 23:53, par Achille En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Marcus a très bien parlé. Je partage tout à fait son ecrit
2. Le 9 juin 2014 à 11:45, par Burkinbi En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Bonjour,
Le changement devient plus que nécessaire !
Non aux crimes crapuleux !
Non au pouvoir à vie !
Non Non Non !
Justice pour tous les crimes impunis !
Nan lara an sara !
La patrie ou la mort, nous vaincrons !
Le 10 juin 2014 à 18:49, par tchien chè En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Tu est loin de savoir que le pouvoir est loin de faire cela,c’est un coup monter contre le pouvoir et on a pas besoin d’aller a la Sorbonne pour comprendre cela.Soyons vigilant car comme le disait quelqu’un l’ennemie n’est jamais loin.
3. Le 9 juin 2014 à 11:48, par Le laic En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Tout cela est bien dit comme eux seuls (magistrats, avocats ...) ont le secret de l’art oratoire. Mais qu’en est-il de la corruption des magistrats tant décriée. Cela est louable que vous vous battiez pour l’exécution des décisions judiciaires et vous avez bien fait de rappeler qu’il faut que ces décisions soient assises sur du droit. Toutefois n’omettez pas l’éventualité que toute la chaine peut être corrompue et donc ce n’est pas parce qu’un jugement est rendu en dernier ressort qu’il repose forcément sur du droit. Battez vous aussi pour l’assainissement de votre corps professionnel ; à mon avis ça doit d’ailleurs commencer par là.
4. Le 9 juin 2014 à 12:08, par DEB En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
...Pour moi, ceux qui sont chargé du dossier doivent trouver les causes de la mort du camarade Nébié. Voilà le point que nous nous sommes fixé. Le reste ne nous intéresse pas. Nous redisons aux autorités que ce dossier doit connaitre une issue permettant de connaitre les mobiles de l’assassinat du camarade. Il n’y a même pas de raison que les auteurs ne soient pas retrouvés. Cela ne traverse pas la tête d’un militant du SAMAB"...Cela veut-il dire que seuls les magistrats assassinés ont droit à la justice dans ce pays ? Pour ouvrir la tombe du Président Thomas Sankara, ces juges corrompus se sont déclarés incompétents pour rendre service au même régime en place. Pour le dossier du journaliste Norbert Zongo,malgré une dotation de 80 millions de FCFA, le juge d’instruction devenu Procureur du Faso, n’a rien trouvé et clos sans honte ni dignité, ce dossier décrié par tout le peuple Burkinabè, etc. J’ai envie de vous dire que ça n’arrive pas qu’aux autres car vous croyiez que vos protecteurs vous épargneraient. Nous sommes tous menacés et avons tous intérêts à l’avènement d’une justice libre et équitable pour tous, en un mot "une justice populaire" au service du peuple Burkinabè et non au service d’un clan, famille ou parti.
5. Le 9 juin 2014 à 12:42, par le prince En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Le juge SALIFOUT NEBIE est un illustre personage certe, un digne magistra. Paix a son ame et qu’i repose en paix. Sa mort jamais ne restera impuni. Ils ont commencé a verser le sang leur sang cera versé aussi.mais je ne pense pas que c’est en ca calité de magistra qu’il a connu ce sort mais en ca qualité d’homme politique.arretos donc de deplacer le probleme sur la question de la sécurité des magistras. Ce homme a beaucoup donnné a ce régime c’est un
des leurs.pourquoi alors lui reserver ce sort quand il svoit les choses autrement ? On a toujour décrié le ’vempirisme de ce régime et c’est à cela qu’il faut s’attaquer
6. Le 9 juin 2014 à 14:00, par rabin2 En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
merçi au Samab pour sont engagement mais sans des actions fortes et actives l’affaire serait close,,, !!!
7. Le 9 juin 2014 à 14:12 En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
"Le reste ne nous intéresse pas" M. KABORE évitez ces genres de déclarations lorsque vous parlez en tant que représentant d’une organisation, ça peut porter à confusion ! Voulez-vous dire que la mort de Norbert Zongo et... ne vous intéresse pas en tant que Magistrat ? C’est à cela que ça prête !!! Toute mort est inacceptable, même du paysan du dernier village du Faso !!
8. Le 9 juin 2014 à 14:16 En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Toute personne reste consterné devant la mort d’un être humain ! Vaillant Nébié repose en paix !
9. Le 9 juin 2014 à 15:41, par ben En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Juge NEBIE "FALCONE" repose toi en paix.
10. Le 9 juin 2014 à 16:33, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
’’....sécurité des magistrats, Statut de la magistrature’’.
Messieurs de la Magistrature, ne profitez de cette affaire du Juge NÉBIÉ pour monter les enchères. On parle ici de rechercher et châtier ses assassins. Alors ne faites pas d’amalgame avec autre chose. Si vous en êtes capables, trouvez ses assassins, jugez-les et faites-les passer par les armes. Après on vous écoutera mieux pour la sécurité des magistrats et autre statut. Pour le moment, c’est un défi qui vous est jeté en pleine figure et nous on vous attend sur cette affaire domestique je dirai, car NÉBIÉ est un des vôtres.
Par Kôrô Yamyélé
11. Le 9 juin 2014 à 16:48, par La verité En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
voila quelqu un qui parle comme si les autres qui ont eté assassinés ne sont pas important c est vous les juges qui avez declassé l affaire norbert zongo et puis d autre il faut que vous cherchez a etre independant sinon le pouvoir va continuer a vous manipuler.lisez le dernier paragraphe de son interview vous comprendrez pourquoi j ai regi de la sorte.nous tous indigné de l a mort d un burkina bé et que nous pleuront tous.
12. Le 9 juin 2014 à 17:02 En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Ce n’est que du verbiage creux. L’assassin du juge NEBIE se sait. Hâtez vos pas membres du SAMAB !
13. Le 9 juin 2014 à 17:14 En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Mr. Le Juge, vous ne connaissez pas ce pouvoir- la. D’ ici peu, ils vont nous amener un sopurd muet aveugle, dire que c’est lui qui a tue Nebie. Et ils vont y croire si fortment qu’ on risque de leur donner le Bon Dieu sans confession. Croyez- vous que ce gouvernement va abandonner des pratiques qui lui ont toujours "reussi" jusque- la ? De Thomas Sankara aLingani/Henry Zongo a Norbert Zongo, il a gagne des galons. Il n’ a plus honte.
LOP
14. Le 9 juin 2014 à 17:30, par ousmane En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Bon courage
15. Le 9 juin 2014 à 17:54 En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
le reste ne nous interesse pas ça c est parole de juge.
Le 10 juin 2014 à 02:12 En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
ça veut dire que les autres assassinats ne vous intéressent pas ??
16. Le 9 juin 2014 à 18:02 En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Paix à l’âme du juge Nébié,qui à ce que j’ai déjà lu et ce que je viens de lire,est un magistrat intègre ce qui n’est pas le cas de 98% des magistrats dans notre pays qui sont des juges corrompus,inféodés au pouvoir en place et se refusent chaque fois de dire le droit.En terme plus cru,tout ce qui arrive maintenant à notre cher pays est à mettre sur le dos de nos chers juges pourris.C’est quand même extraordinaire que pour la simple reconnaissance de la tombe de Thomas Sankara,il se trouve des magistrats pour dire qu’ils sont incompétents alors que c’est une simple affaire scientifique avec des preuves irréfutables avec les ADN.Donc même le petit écolier du CP1 aurait pu prendre la bonne décision.Autre affaire,Norbert Zongo.On connait,vous connaissez les assassins mais une fois encore,c’est dossier clos.Pitié !Vous êtes grassement payés à ne rien faire et pire vous foutez le borbel dans ce pays d’où le mécontentement de la population.Vous faites honte.
17. Le 9 juin 2014 à 18:17 En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Courage SG ! Bon vent au Comité executif nouvellement élu et allez au charbon pour des resultats meilleurs dans le milieu judiciaire, objet de toutes les critiques et incomprehensions. Si une institution comme la Banque Mondiale s’interesse à la justice de ce pays, c’est parce qu’elle est au courant de ses nombreuses difficultés:Insecurité des locaux et par consequent des acteurs : on y entre et sort comme au marché, exiguité des bureaux, insuffisances de materiels de travail, inexistence de mobilier de bureau, insuffisance en personnel de tou genre et j’en passe. le pire est arrivé avec la mort du président NEBIE.
Les acteurs du monde judiciaire sont loins d’être tous des corrompus, des paresseux etc. les resultats sont la consequence de plusieurs actions : si un maillon de la chaine est en panne, le reste s’en suivra.
18. Le 9 juin 2014 à 18:20, par some water En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Bravo a vs et a votre syndicat mais avant qu’allah recoit mr nebie ds son royame amen nq somme des sans voies ns sommes egalement v ictime et il n y en a plusieur qui sont ds cet etat comment vaincre ce systeme
19. Le 9 juin 2014 à 18:25, par youssiè En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
le peuple a toujours réclamé justice sur beaucoup de dossiers pendants mais rien n’a été fait. Où était ce syndicat qui réclame aujourd’hui justice pour le regretté NEBIE (paix à son âme ) ? votre conscience ne vous gronde t elle pas quand vous demandez le soutien du peuple pour que justice soit faite pour le juge NEBIE ? Mais tant mieux si vous vous réveillez. Comme dirait ZAO : dans la guerre mondio il n’y a pas de camarade ;
20. Le 9 juin 2014 à 23:13, par Ka En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Mr. Antoine Kaboré il faut admettre avec le respect que je vous dois, qu’il n’il y a aucune justice au Burkina depuis l’arrivée du président Blaise Compaoré au pouvoir. Les juges choisis pour arnaquer le peuple dans les affaires de Thomas Sankara et de Norbert Zongo restent les vrais criminels des victimes, car vous le savez comme moi qu’aucun juge du vivant du caméléon de Ziniaré ne dira le contraire de ce que le gouvernant du régime de Blaise Compaoré va le dire de dire au peuple. En vous et moi, et devant les intellectuels de notre pays, nous savons qu’aucun juge du Burkina ne mettra en prison les assassins de Thomas Sankara ou de Zongo Norbert, ou de condamner le super Guiro nationale. Alors Mr. Kaboré ne faites pas avaler au peuple ce qu’il ne le faut pas.
Le 10 juin 2014 à 11:36, par Rootboxman En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Mr le juge KABORE garder votre ligne et rester serein.Ni interprétation de vos propos , ni manque de confiance en vous ne doivent vous désarçonner.Garder votre intégrité et vous aurez votre conscience tranquille.
21. Le 10 juin 2014 à 10:37, par Le Burkina D’abord En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Que son âme repose en paix !! Je suis très écœuré de savoir qu’en 2014 encore on continue de tuer pour des raisons visiblement politiques. Un peu comme au Rwanda avec Kagamé.
Je remarque que, comme des monstres froids, les partisans, les zélés, les fous de Blaise ne réagissent pas pour une fois sur le forum, ne serait-ce que pour dire leur compassion d’humains qu’ils sont ! Ils ont préféré se taire parce que sachant que leur dieu n’est en réalité que Satan et qu’il a beau porté des costumes il reste un sanguinaire qui n’a pas hésité à assassiner lâchement son compagnon de lutte Sankara. Ces gens du pouvoir, déchaînes qu’ils sont, pour sauvegarder leurs acquis indus cherchent vaille que vaille à tuer, à mutiler, à faire mal, à dissuader pour rester éternellement aux affaires !! Mais seul Dieu, le vrai, est éternel. Les démiurges et autres dieu autoproclamés, adulés qu’ils sont par des ignares irrévérencieux de l’humanité, sont de simples mortels !
Ce crime là, est le crime de trop !! Vérité et justice pour Nébié ! J’ai les larmes aux yeux !
22. Le 10 juin 2014 à 12:11, par Le neutre En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Monsieur KABORE est dans son rôle de représentant d’un syndicat lorsqu’il réclame justice pour celui qui fut son membre. Courage à vous les combattants incompris. Vos actions vous donneront raison. Le monde d’aujourd’hui est celui des critiques faciles et des rumeurs savamment orchestrées autour d’un grain de thé. Que personne ne se laisse divertir.
Vous avez le mérite de plaider la cause de celui qui fut votre militant comme toute association ou structure ferait pour son membre. Les associations comme celle de défense des droits humains ou des journalistes ne réclament t-elles pas à chaque fois justice lorsqu’un des leurs a ou a eu SES DROITS BAFOUES ? Sachons raisons garder..
23. Le 10 juin 2014 à 13:01, par nébiésalifou En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Mr KABORE Antoine, SG du SAMAB, laisses moi te dire que ces paroles si engagées seraient venues d’une autre personne d’un autre syndicat qu’on les aurait crues. Mais venant de toi, de surcroît SG du SAMAB, ce n’est qu’une farce. Oui ! Quand on sait ta proximité avec le régime en place (Salifou SAWADOGO est ton parrain ! N’est-ce pas ?)et aussi la proximité du SAMAB avec ce régime. Le SAMAB regroupe les "juges acquis".
Qui te connaît ne passera pas par quatre chemins pour te récuser, si on te confiait la charge de l’instruction ou du jugement l’affaire NEBIE. Tu ne la vendras pas plus chère que la peau d’une chèvre.
Le 10 juin 2014 à 15:37, par zirikete En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
ce ki est sure tous les magistras ki on durer labas doivent etre mis a la retaite d’office sinon la justice est pourie laissez la place auxjeunes
Le 10 juin 2014 à 16:30, par Amical En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
honnêtement il y a des gens qui décidément ne changeront guère. comment tu peux à la lecture de l’interview du SG de syndicats réclamant la justice pour un des leurs décédé faire de tels commentaires sur sa personne ? Si le SAMAB qui a osé faire la déclaration qui a eu pour conséquence la reconnaissance de l’homicide volontaire du Juge Nébié, qui d’ailleurs en est membre fondateur peut être des Juges acquis ? votre ignorance est vraiment atteint le seuil de non retour !!
Mr Kaboré, sachez que les burkinabés vous souhaitent beaucoup de courage dans cette tâche qui n’est point facile. Peut-même perdriez-vous votre poste mais on vous soutiendra. Ne vous laissez guère impressionner par ces aigris qui, du reste démontre sa carence ne sachant même pas à quel Juge n tel dossier peut être confié !
Le 10 juin 2014 à 16:49, par juste En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
N est ce pas excessif de dire que le samab est un regroupement de juges acquis ?
Le 10 juin 2014 à 18:51, par Faut pas ns divertir En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Ces gens du SAMAB font du bruit pour rien. Ils profitent de ce malheur pour manipuler ceux qui ne les connaissent pas. le samab cest le syndicat du pouvoir,des vendus. Ils ont la plus grande responsabilité dans le mauvais etat actuel de la justice
24. Le 10 juin 2014 à 17:10, par JOB En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Attende-là. C’est pas le même Procureur Antoine KABORE qui jette les gens en prison à Koudougou pour faire plaisir à ses amis de la bouteille là ? Vous rappeler de l’histoire de vente de camion d’occasion dont l’Obs. a parlé hier ? de celle de l’agent du Trésor de Koudougou jeté en prison pour une histoire de ticket de péage ? De deux chefs de villages qu’il a fait incarcéré pour une histoire de traditions ? Si c’est lui qui parle comme ça, il faut rien écouter ; il n’est pas un exemple de droiture morale. C’est dommage ; le SAMAB donne raison à ses détracteurs (qui le traitent de syndicat gâteau) en portant un monsieur comme ça à sa tête.
25. Le 10 juin 2014 à 21:26, par djeneba En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Messieurs les magistrats on vous a toujours dit de ne vous émanciper du pouvoir de COMPAORE. Voila aujourd’hui on vous tue un a un comme des chiens vulgaires. Continuer a prendre le djaba et rendre des décision tordues vous allé voir. Le deputé DERME avait dit ke le cdp a les armes ca ne fais ke commencé. RIP JUGE NEBIE
26. Le 10 juin 2014 à 23:25 En réponse à : Affaire Salifou Nébié, sécurité des magistrats, Statut de la magistrature : Antoine Kaboré parle de ses projets à la tête du syndicat autonome des magistrats du Burkina
Tous ceux qui ont fait capoter le dossier Norbert Zongo se retrouvent encore aux premières loges pour celui de Salifou Nébié. Il s’agit de l’actuel ministre de la justice, Yaméogo Dramane et du procureur Wenceslas. Tous deux ont été promus après le dossier Norbert. Je me demande si d’initiative, ils ne pouvaient pas refuser ce cadeau empoisonné. De toutes façons, le prix de la compromission se paie tôt ou tard. Vous avez vu les signes précurseurs à l’enterrement de Salifou.