Tribune de la femme / Sandrine Nama, artiste musicienne et organisatrice d’événementiel : « Tous les problèmes que j’ai eus m’ont fait grandir »
Elle aime sourire à tout le monde, cette jeune fille de 25 ans et titulaire d’un master en gestion des projets. Toujours égale à elle-même, avec son teint couleur ébène, elle aime à conseiller la nécessité pour les femmes africaines à rester telles qu’elles sont. Elle, c’est bien Sandrine Nama, artiste musicienne et organisatrice d’événementiels. Nous l’avons rencontrée à Ouagadougou lors du festival international de la liberté de presse et d’expression (Filep).
Fille d’un grand journaliste de renommée et d’une infirmière (à la retraite), Sandrine Nama a vécu une enfance merveilleuse entourée de toute sa famille. Des parents, selon elle, « très compréhensifs, présents et surtout proches » qui se sont toujours préoccupés de son avenir. « Ils ont toujours veillé à ce que ayons une bonne éducation, qu’on se sente libre, heureux (...) », disait-elle toute souriante. Née dans la capitale burkinabé, c’est cette même ville qui verra grandir la belle Nama. Elle y passa toute son enfance et tout son cursus scolaire jusqu’à l’obtention de son Diplôme de technicienne supérieure (DTS) en marketing et gestion commerciale en 2007. Puis elle obtient un master en management des projets en 2010 à l’Institut supérieur d’informatique et de gestion (ISIG).
Sandrine et Faso Académie
« Comme je le confie tout le temps, c’est une amie qui m’a inscrite à ce tremplin des futures stars », explique-t-elle en substance. Cette amie à qui Sandrine doit sa notoriété croyait fermement en sa capacité de réussir dans cette téléréalité. Elle qui trouvait qu’elle chantait très bien n’a pas hésité à l’inscrire. C’était la toute première édition. Pourtant, si cette dernière estimait qu’elle pouvait avoir son compte dans cette aventure, elle, Sandrine en avait le cœur plein d’appréhension. Elle avait peur de rater une manche. Mais, plus elle avançait, plus mademoiselle Nama donnait le meilleur d’elle-même. C’est ainsi qu’elle franchira toutes les étapes jusqu’à la finale avec la première place bien méritée.
Bien aguerrie, elle ne tardera pas à produire un premier album de neuf titres baptisé « Couleur Ebène ». Elle parle de la belle femme africaine qui doit rester telle qu’elle est, qui doit toujours avoir confiance en elle, qui doit s’aimer, qui doit garder sa peau telle qu’elle est (...). Sandrine est actuellement en résidence de création pour son deuxième album dans lequel elle parlera de l’Afrique. « Je veux rendre un vibrant hommage à l’Afrique, ce continent que je considère comme la mère des quatre autres », précise-t-elle. Le monde artistique est un milieu de requins.
Mais, elle confie que tous les problèmes qu’elle a rencontrés l’ont fait grandir. « Les rapports humains sont très complexes dans ce monde de l’art et pire, on ne bénéficie pas très souvent du fruit de son travail », déplore la belle Sandrine. Et puis, poursuit-elle : « Lorsqu’on est jeune, on est naïve et on pense que tout est rose. Alors qu’il faut vite se départir de ce rêve ». Il faut savoir donc se forger une certaine force aussi bien physique, spirituelle et morale.
Pourquoi ne pas manager son propre projet en attendant....
Sandrine semble être une des disciples de cette citation : « Ne jamais baisser les bras quelque soit la situation ». En effet, après son master, comme tout étudiant d’ailleurs, elle déposa plusieurs demandes d’emplois dans des sociétés, mais qui sont restés sans suite. Ayant des acquis dans l’organisation d’événementiels, dans la restauration, le service traiteur, l’accueil (...), elle décide de mettre en pratique les connaissances acquises à l’Institut dans la gestion de son projet. C’est ainsi qu’elle crée sa propre structure, Agence Topaz événementielle. Actuellement, elle emploie plus d’une cinquantaine de jeunes filles. Elle arrive bien à joindre ses deux activités parce qu’elle estime qu’il suffit de savoir s’organiser et surtout d’aimer ce qu’on fait. Sandrine aime la cuisine, la nature, les cultures, les balades... A son avis, la femme, c’est celle là qui sait donner mais aussi partager de l’amour.
Bassératou KINDO
L’Express du Faso
Vos commentaires
1. Le 1er décembre 2011 à 11:04, par Verita En réponse à : Tribune de la femme / Sandrine Nama, artiste musicienne et organisatrice d’événementiel : « Tous les problèmes que j’ai eus m’ont fait grandir »
"Fille d’un journaliste de renommée..." on sait que c’est la fille de Germain Bitiou NAMA du journal "l’Evénement". J’apprecie ses convictions sur la femme africaine et elle-même est en phase avec ce qu’elle dit et professe. Bon courage dans toutes tes entreprises, la petite.
2. Le 1er décembre 2011 à 11:53 En réponse à : Tribune de la femme / Sandrine Nama, artiste musicienne et organisatrice d’événementiel : « Tous les problèmes que j’ai eus m’ont fait grandir »
couraze ! courahe ! courage !
3. Le 1er décembre 2011 à 16:32 En réponse à : Tribune de la femme / Sandrine Nama, artiste musicienne et organisatrice d’événementiel : « Tous les problèmes que j’ai eus m’ont fait grandir »
Passez moi le contact de cette charmante démoiselle, s’il vous plait
4. Le 1er décembre 2011 à 17:09, par Kaêl En réponse à : Tribune de la femme / Sandrine Nama, artiste musicienne et organisatrice d’événementiel : « Tous les problèmes que j’ai eus m’ont fait grandir »
Courage Cendrine !Tu as tous nos soutiens !C’est un bon article, félicitation au rédacteur.Big up KAEL
5. Le 1er décembre 2011 à 19:06, par Fatim En réponse à : Tribune de la femme / Sandrine Nama, artiste musicienne et organisatrice d’événementiel : « Tous les problèmes que j’ai eus m’ont fait grandir »
félicitation et courage ma chérie ...tu as de l’avenir....
6. Le 5 décembre 2011 à 08:48, par Sidkieta En réponse à : Tribune de la femme / Sandrine Nama, artiste musicienne et organisatrice d’événementiel : « Tous les problèmes que j’ai eus m’ont fait grandir »
Monsieur le journaliste, pas de mystère en affirmant que c’est la fille de Germain Bitiou NAMA, directeur de publication du bumensuel L’EVENEMENT. Je ne sais pas comment fonctionne l’octroi des marchés au Burkina, alors comment se fait-il que c’est TOPAZ, la structure de la fille de Germain Bitiou NAMA qui s’adjuge ce pactole de service traiteur, décoration, restauration au dernier FILEP alors qu’elle n’en a aucune expérience. Bon ! les journalistes aiment critiquer mais eux sont pire en matière de démagogie et corruption. A commencer par la gestion du Centre National de Presse Norbert Zongo qui est devenu un cercle d’amis. Elle a beaucoup , en toute sincérité à apprendre dans l’évenementiel.
7. Le 13 janvier 2012 à 12:38 En réponse à : Tribune de la femme / Sandrine Nama, artiste musicienne et organisatrice d’événementiel : « Tous les problèmes que j’ai eus m’ont fait grandir »
elle n’ait pas comme vous la decrivez ;elle loin d’etre cité comme exemple dans une société