Deuxième session ordinaire du Conseil économique et social : L’optimisation de l’agriculture irriguée au Burkina Faso au cœur des échanges
Le Conseil économique et social (CES) tient, du 23 novembre au 20 décembre 2021, sa deuxième session ordinaire de l’année 2021. « Accroissement substantiel et durable des productions agricoles irriguées : quelles stratégies pour assurer une disponibilité et une exploitation efficace des eaux au Burkina Faso », c’est à cette problématique que les conseillers de l’institution comptent trouver des réponses idoines pour une agriculture de qualité au Burkina Faso.
« Accroissement substantiel et durable des productions agricoles irriguées : quelles stratégies pour assurer une disponibilité et une exploitation efficace des eaux au Burkina Faso ? ». C’est sous ce thème que se tient la deuxième session ordinaire du Conseil économique et social (CES). Le choix de cette problématique n’est pas fortuit car, au Burkina Faso, l’irrigation demeure gravitaire et faiblement développée, avec 33% de superficies aménagées sur un potentiel 233 500 ha selon les données du Fonds des nations unies pour l’alimentation (FAO). Cette session de réflexion se tiendra du 23 novembre au 20 décembre 2021. Les membres du CES entendent mener la réflexion pour une agriculture irriguée maitrisée au Burkina Faso.
- Le président du comité d’organisation espère que la méthode de travail proposée conviendra aux participants
Pour le président du comité d’organisation, Etienne Bazié, l’institution s’est sentie interpellée par la problématique. Elle espère des réponses idoines qui viendront mettre à contribution le riche capital d’expériences. Le comité a bon espoir que la démarche qu’elle a proposée pour cette session permettra de la réalisation dans les conditions optimales d’un travail de qualité et qu’au sortir des travaux, les objectifs fixés soient atteints.
- Cette session permettra aux membres du CES de réfléchir sereinement sur l’agriculture irriguée au Burkina Faso, a indiqué Bonaventure Ouédraogo (président du CES)
Le président du CES, Bonaventure Ouédraogo, est convaincu que cette rencontre permettra aux membres de son institution de mener sereinement une réflexion approfondie sur l’agriculture irriguée au Burkina Faso afin de dégager des pistes de solutions et de formuler des recommandations utiles à l’exécutif. « Cette session ordinaire, première du genre depuis notre installation, revêt une importance toute particulière dans la mesure où elle nous permet de remplir une des missions statutaires qui nous est assignée », a-t-il ajouté.
- Les participants sont appelés à faire des propositions audacieuses à même de booster l’agriculture irriguée au Burkina Faso
D’après lui, malgré les efforts du gouvernement, il convient de reconnaître que la maitrise de l’eau fait face à de nombreux défis qu’il faut nécessairement relever pour donner à l’agriculture irriguée sa place et son rang dans nos politiques de production agricole. Ainsi, il a proposé qu’au cours de cette session, les contraintes à la disponibilité durable des ressources en eau pour l’irrigation soient examinées de même que la problématique de la transformation et de la commercialisation des productions. En outre, la contribution des innovations scientifiques et des progrès techniques au développement de l’agriculture irriguée et l’identification de stratégies innovantes au financement du sous-secteur de l’irrigation seront évoquées.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 23 novembre 2021 à 16:07, par koh En réponse à : Deuxième session ordinaire du Conseil économique et social : L’optimisation de l’agriculture irriguée au Burkina Faso au cœur des échanges
pendant que le pays brule on se permet d’organiser des sessions pour des institutions qui ne sont pas pour le moment nécessaire.
SANS PAIX IL N’Y A PAS AGRICULTURE IRRIGUÉE.
Cela donne raison à ceux qui disent que le sommet de l’état n’est pas sensible à la souffrance du peuple.
2. Le 24 novembre 2021 à 10:05, par un gondwanais En réponse à : Deuxième session ordinaire du Conseil économique et social : L’optimisation de l’agriculture irriguée au Burkina Faso au cœur des échanges
Merci Koh. et ce regroupement doit durer tout un mois ; combien nous coûte t-il ? pour se dire quoi ? Et pour réfléchir mieux que les techniciens du ministère en charge de l’agriculture ? au juste, à quoi sert cette institution ? que perd le pays avec sa suppression, tout comme celle du médiateur, du HCRUN et du machin pour le dialogue social ? où est l’opportunité de cette session, pendant qu’on crie que les ressources financières font défaut ?