Appui aux médias face au Covid-19 : Le Luxembourg donne l’exemple avec 5000 euros à chaque journaliste professionnel
Les conséquences de la maladie à Coronavirus (Covid-19) n’épargnent aucun secteur d’activités. Les médias également sont touchés par les effets pervers de cette pandémie. Au Luxembourg, le gouvernement a décidé de venir en aide aux journalistes professionnels.
Le conseil de gouvernement luxembourgeois a décidé, sur proposition du ministre des Communications et des Médias, Xavier Bettel, la mise en place d’une indemnité extraordinaire en faveur des médias dans le cadre de la pandémie Covid-19, nous rapporte un communiqué sur le site officiel du gouvernement.
« La nouvelle indemnité vise les publications d’information générale qui disposent d’une équipe rédactionnelle composée d’au moins deux journalistes professionnel-le-s. Elle consiste en un montant de 5.000 euros (soit 3 275 000 FCFA) par journaliste », précise le communiqué.
Selon le ministre Xavier Bettel, cet appui vise à « maintenir, par cette nouvelle indemnité, un environnement favorable au journalisme de qualité ». « Aujourd’hui, plus que jamais, le journalisme professionnel produisant des informations vérifiées et reposant sur les normes déontologiques est vital », a-t-il justifié.
Comme dans les autres pays, la presse burkinabè aussi est frappée de plein fouet par les conséquences du Covid-19. Selon le président de la Société des éditeurs de la presse privée (SEP), Boureima Ouédraogo, « Les entreprises de presse font partie des plus sinistrées ». Il indique d’ailleurs que les discussions avec le ministre de la Communication sont en cours pour voir dans quelles mesures des améliorations peuvent être faites pour aider les entreprises de presse à amoindrir le choc de la crise sanitaire.
Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 8 mai 2020 à 16:58, par Mogo En réponse à : Appui aux médias face au Covid-19 : Le Luxembourg donne l’exemple avec 5000 euros à chaque journaliste professionnel
Ça c’est une bonne chose pour un Etat avec de bonnes ressources. Si on annonce ça au Faso, il n’y aura pas beaucoup de journalistes qui répondent à ces critères. Pires, on va assister à la création d’organes de presse, comme pour les partis politiques (qui disparaissent après avoir encaissé l’appui de l’Etat)