Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Après les dernières décisions allégeant les mesures d’endiguement de la pandémie du Coronavirus dans notre pays, l’on est tenté de dire que le gouvernement burkinabè a décidé de s’en laver les mains. A la Ponce Pilate. A chaque groupe social ou individu de prendre ses responsabilités et de se débrouiller comme il peut. Et vogue la galère !
Par décret en date du 4 mai 2020, une batterie de mesures de « déconfinement » ont été prises par le président du Faso et son Premier ministre : la suspension de la mise en quarantaine des villes ayant au moins un cas de COVID-19 ; l’autorisation des transports urbains et interurbains ; la réouverture des commerces, cafés, restaurants, bars, etc. à compter du 15 mai. Deux jours plus tôt, les lieux de culte ont été autorisés par le ministère en charge des cultes à rouvrir à en croire un communiqué de la Fédération des associations islamiques du Burkina. Le 20 avril, c’est Rood Woko, le grand marché de Ouagadougou, qui avait retrouvé le chaland. Et au cours des jours qui ont suivi, une trentaine d’autres marchés secondaires de Ouagadougou et les principaux marchés des villes de l’intérieur ont repris leurs activités, etc. Sans oublier le retour dans les classes annoncé pour le 11 mai.
Sur quelles bases le gouvernement a-t-il pris ces mesures ? Est-ce sur les recommandations du Haut conseil scientifique qui a été mis en place pour l’occasion mais qu’on n’entend pas beaucoup ? Selon le porte-parole du gouvernement intervenant sur le plateau de la télévision nationale, il s’agit de décisions murement réfléchies qui s’insèrent dans un calendrier arrêté de longue date. Alors, tant mieux s’il est vraiment ainsi !
Mais à l’analyse, on ne peut s’empêcher de noter un certain caractère précipité à ces décisions qui, pour la plupart, arrivent au lendemain de manifestations de remise en cause, de défiance de l’autorité et de revendication d’abrogation de ces mesures. Le pouvoir en place a-t-il cédé aux sirènes de la rue ? Peut-être bien. Car il a dû, comme beaucoup d’observateurs, faire le constat de la crise de confiance et du fossé grandissant entre gouvernants et gouvernés ; au point qu’une partie de la population burkinabè en arrive à douter de l’existence-même de la maladie du Coronavirus et à réduire la crise sanitaire à une combine politique des gens d’en-haut pour se faire de l’argent avec la communauté internationale. La cacophonie dans la prise et l’application des mesures, les contradictions entre responsables au sommet ont bien dévalué la parole politique qui a perdu aujourd’hui une bonne partie de sa légitimité.
A regarder les dernières décisions, s’il s’agissait d’une affaire à l’échelle d’individus, on aurait parlé de dépit. Une attitude que l’on tend à adopter quand son vis-à-vis ne vous est plus réceptif malgré les trésors de bonne foi et de sollicitude qu’on développe pour le séduire. Mais à l’échelle d’un Etat, ces dernières mesures s’assimilent plutôt à une démission. On est aujourd’hui en effet dans une situation où c’est à chacun de se débrouiller pour s’occuper de lui-même, prendre les mesures qu’il estime propices à sa sécurité sanitaire et à ses autres attentes. Chacun pour soi, Dieu pour tous, pourrait-on dire. Alors, que Dieu nous sauve !
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 5 mai 2020 à 16:41, par TIENDREBEOGO HILAIRE En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Ils ne peuvent pas surtout faire sa car ils ont fait campagne a la présidentielle pour sa. Diriger un pays c’est comme un mariage. pour le pire et le meilleur.Surtout quand on refuse de pardonner des innocents,la grâce de DIEU disparaît, mais convenez avec moi que sans Dieu le pouvoir du woik est très limiter.
2. Le 5 mai 2020 à 16:46, par fils du Boulkièmdé En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
très belle analyse ! très bon papier. Vous avez mis le doigt sur la plaie.
3. Le 5 mai 2020 à 16:56, par A qui la faute ? En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Au moins ils ont eu le temps de récolter plein d’oseille. ça servira à payer les hôtels 3 étoiles.
Quand on fait le ratio décès/malades nous avons un des pires bilans au monde. Et nous sommes actuellement le premier pays au monde à ouvrir les lieux de cultes (hors mis bien sûr ceux qui ont adopté d’autres stratégies que le confinement).
Quand on adopte un plan on va jusqu’au bout. Nous n’avons ni les avantages du confinement ni les avantages du non-confinement. On a juste endetté le pays de milliards et mis à mal les petites activités pour dé-confiner en catastrophe sans respecter aucun calendrier clair
Le 5 mai 2020 à 17:29, par kato En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Totalement d’accord avec vous a qui la faute. Espérons que le nombre de malades ne connaîtra pas une hausse
4. Le 5 mai 2020 à 17:14, par L’avocat du diable En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Je ne sais pas ce qu’en pensent les autres lecteurs, mais j’ai l’impression que Lefaso.net navigue à vue - avec une tendance à la schizophrénie. Je ne peux pas lui en vouloir, nous en sommes tous là. Mais pourquoi ne pas se mettre sur la réserve et juste admettre qu’on ne sait pas et qu’on doit attendre plutôt que de distribuer des bons et mauvais points ?
Compte de la faiblesse des décès observés au Burkina du coronavirus, doit-on laisser la majeur partie de la population mourir de faim ?
Doit-on également rappeler que les personnes qui meurent du covid-19 sont pour l’essentiel des personnes âgées avec des comorbidités. L’âge moyen au Burkina est de 61,3 ans.
Il convient de rappeler que la population du Burkina est composé à 48% de personnes de moins 20 ans. Compte tenu des connaissances actuelles , cette partie de la population ne craint pas le coronavirus.
Aussi, compte tenu de la pauvreté du pays plus tôt et de la faiblesse des décès, plus tôt nous atteindrons l’immunité collective (si immunité il y a !) mieux cela sera pour nous. Le Bénin qui n’a pas fermé ses frontières ne s’en sort pas si mal.
Il y a aura des morts, c’est certain , assumons les.
Le 5 mai 2020 à 20:17, par PANANSAKE En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Bien dit l’Avocat du diable, pour une maladie qui a fait moins de 100 deces en 3 mois sa ne vaut pas le coup d’arreter leconomie du pays. la reaction du gouvernment est non proportionnel a la menace du virus. Fait tout simplement les maths, 50 deces sur 20 millions d’habitants ! Leconomie doit reprendre.
Le 5 mai 2020 à 23:30, par Diongwale En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
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Un déconfinement responsable ne peut se faire sans protéger les personnes fragiles, les plus exposées à ce virus qui n’est pas une vue de l’esprit, et visiblement ce n’est pas le cas.
Alors, s’il faut attendre que nos vieux et nos vieilles meurent pour que les populations "croient" à l’existence du virus et l’importance de s’en protéger, allons seulement, qu’ils et qu’elles meurent ! Ce ne sera qu’une perte de plus, une acculturation supplémentaire, autant de bibliothèques qui vont brûler, mais quelle importance dans un pays qui est allé chercher ses inspirations cultu(r)elles en Occident et chez les Arabes ?
Le 6 mai 2020 à 11:19, par @Nass En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Mon frère, ce qu’il ne faut pas oublier c’est que le virus a un taux de contagiosité très élévé. Donc le problème est qu’avec le relachement de toutes ces mesures, la population sera bien exposé au virus et si l’age moyen est de 61 ans, les personnes agées seront plus exposées voire contractées la maladie. Ce qui va augmenter le taux de morbité et c’est ce qu’on doit craindre dans les jours à venir
Le 6 mai 2020 à 11:33, par Desire Camille En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Je me permets de vous retirer la denomination "Avocat du diable" pour vous rebaptiser ""Avocat de la bonne raison"". J’adhere a votre analyse et j’ajoute que l’education des populations sur les mesures barrieres feront meilleurs effets que l’idiotie de la singerie des mesures europeennes. Nos realites sont tout autre et le Benin qui a bien compris cela n’a pas un taux plus catastrophique que la faso. Une fois encore, belle analyse a l’Avocat du diable, heuuu je veux dire Avocat de la Bonne raison.
5. Le 5 mai 2020 à 20:27, par Nana En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Au fait, il ya l’épidémie de l’ "inconsciencio-betise" qui frappe des milliers de burkinabe. Pour beaucoup, tous ce qui sort du gouvernement actuel est à torser du cul ! Je n’ai aucune appartenance politique. Mais le gouvernement actuel est détruit par l’ignorant qui ignore qu’il ne tais pas ! Des grèves par si par là ! D’autres diront que c’est la faute au gouvernement, pourtant c’est la moutonerie qui gagne du terrain dans ma partie ! Là haine du gouvernement a asphyxié l’amour du patrie ! A tous ceux qui vont me lire, tant qu’on vas continuer de défie n’importe quel gouvernement, en sortant dans la rue, pour barricader les voies et empêcher les médecins de circuler, les sapeur pompiers de passer, les policiers de rouler, le cultivateurs de cultiver au va tous mettre nos avenir dans poubelle ! Si l’homme est bon, le monde autour de lui est bon !
Le 6 mai 2020 à 07:05, par Avar En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Je suis quelque peu d’accord avec vous mais c’est que justement le gouvernement semble montrer que tant qu’on ne sort pas dans la rue bruler des pneus et faire du vacarme il ne vous écoutera pas. Et cela fait que meme une groupuscule de quelques excités sort contre une decision d’ultime importance celui ci revient immediatement sur la decision et fait ce que ces enfoirés veulent. Un proverbe dit que : "si tu fait ressembler ton visage à de la sauce, eh bien, on y plongera le to". Voyez par exemple la crise inutile que le gouvernement a crée dans l’affaire de l’IUTS sur les primes et indemnités des fonctionnaires ; on peut comprendre que le gouvernement refuse de supprimer l’IUTS sur les primes des travailleurs du privé (ce que demandaient les syndicats) mais il est inconcevable qu’au contraire le gouvernement étende cet impot sur les fonctionnaires qui en étaient épargnés. ça c’est de la pure provocation. Donc ne croyez pas que tout le monde est inconscient au BF. Mais ce sont les gouvernants qui doive montrer le bon exemple. C’est vrai que des idiots croient qu’à partir de l’insurection de 2014 le pays doit maintenant etre gouverné par la rue mais il faut avoir les pieds sur terre.
6. Le 6 mai 2020 à 08:22, par zumanael En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Bouabani Jonathan Tompoudi, frustré.
2 mai, 11:49 ·
Alerte ! La Région de l’Est est abandonnée !
(NB : ce cri de coeur n’est pas à voir sous un prisme régionaliste, mais plutôt citoyen)
La gifle de l’abandon de la Région de l’Est, on la réssent depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies.
C’est le paradoxe d’une région (la plus vaste du Burkina), riche en diverses ressources (minières, fauniques, culturelles...) et à fort potentiel stratégique, mais enclavée, laissée à elle-même, agonisante et mourante.
Trois éléments expliquent ce tableau noir :
1°) - les principales voies d’accès de la région sont impraticables. Le symbole de cette déception est le tronçon Fada-Gounghin, long de moins de 60 km. Une voie stratégique qui ouvre sur la capitale Ouagadougou, et dont la réfection a été plusieurs fois promise, refrain répété, mais aucune action jamais posée, parce que rangée dans les tirroirs encombrants du gouvernement. Combien de fois, en Conseil des Ministres, on nous a chanté que les travaux de réfection de cette voie étaient pour bientôt ? Résultat des courses, l’axe Fada-Gounghin est une catastrophe routière, une souffrance horrible, un dramatique cauchemar pour tous ceux qui empruntent la voie. Voilà que la saison des pluies s’annoncent pour bientôt, le long calvaire des ressortissants risque de continuer jusqu’à "Golgotha"😈, en attendant une hypothétique résurrection, sa "fête de Pâques" risque de n’être pas pour tout de suite🙄.
2°) - les terroristes serrent petit à petit leurs étreintes sur les villes et villages de la Région. Il ne se passe pas un jour sans que l’on ne signale ça et là, à ciel ouvert, des enlèvements et tueries, des incendies d’écoles et d’infrastructures, des rapts et détournements des biens, des troupeaux d’animaux et des vivres pour alimenter ces sinistres terroristes. L’opération "Otapuanu" qui avait ramené une éphémère tranquillité dans la région, s’est révélée être un trompe-l’œil. Les zones stratégiques n’ayant pas été couvertes par l’armée, offrent gîtes et conforts à ces ennemis de la nation. La nature ayant horreur du vide, les terroristes ont reconquis ces zones et imposent la terreur à une population déjà déboussolée, hagard le jour et hantée la nuit.
3°) - une Économie régionale complètement exsangue, moribonde, asphyxiée par un couvre-feu insensé et paralysant qui dure plus d’une année. Quand un couvre-feu qui a pour but d’empêcher le terrorisme, se révèle être le terrain favorable d’extension de ces terroristes, alors maintenir ce couvre-feu devient absurde et stupide. Finalement ce couvre-feu sert plus les intérêts des terroristes que ceux des populations. Il faut impérativement revoir cette situation.
La population a assez du constat d’abandon de sa région. C’est autant d’éléments qui alimentent ou sèment les germes de la radicalisation avec ses conséquences désastreuses.
Il y’a une nécessité impérieuse de revoir les choses rapidement avant qu’il ne soit "trop tard" (parce qu’il commence à être tard).
Si le Burkina Faso perd la Région de l’Est, ce n’est pas la région seule qu’il perd, c’est le pays entier qui va sombrer dans l’abîme
7. Le 6 mai 2020 à 08:31, par aboudra En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Je pense que le gouvernement a pris des dispositions préventives à l’échelle mondiale au vue de l’évolution de la pandémie en Asie,Europe et Amérique. Maintenant, au vu de la faible progression de la pandémie sur notre continent et plus précisément au BF, je pense que l’état peut alors prendre le risque d’alléger ses mesures afin de ne pas tuer notre économie déjà moribonde. Bien entendu qu’il ne faut pas attendre d’atteindre un certain degré de contagion et de mortalité avant de prendre des mesures, pour autant il ne faut pas tout bloquer pendant que la pandémie n’évolue pas. Maintenant que certains citoyens soupçonnent qu’il y’a deal entre le gouvernement et les bailleurs de fond , cela reste à vérifier.
8. Le 6 mai 2020 à 09:12, par SSM En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Mon cher pays, le Pays des hommes intègre, les autorités ont perdu toute crédibilité, et je pense aussi que les citoyens sont devenu trop inciviques. Ce confinement rapide ne sera inscrit dans l’actif de l’un ou de l’autre groupe. sachons raison gardée, continuons à respecter individuellement les mesures de distanciation pour notre propre bien.
9. Le 6 mai 2020 à 09:22, par SOME En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Roch est en train de mettre en place tous les ingredients pour devenir la victime collatérale du covid19 comme l’a pronostiqué le ministere des affaires etrangeres francais. Souvenez vous M Bigot de ce meme service de ce meme ministere avait predit que la prochaine victime serait le burkina et ca s’est passé. Et M Bigot dut quitter le ministere
que ceux qui peuvent (ou veulent) comprendre comprennent
SOME
10. Le 6 mai 2020 à 09:26, par TOI MÊME En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Avar donc si je vous comprend bien il y a deux types de burkinabè , ceux qui doivent payer les impôts et ceux qui doivent les récolter pour augmenter leur revenus soyons sérieux nous somme tous égaux travailleurs du privés comme du publique.
11. Le 6 mai 2020 à 09:53, par Narcisse En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Je ne peux comprendre cette idee que le fonctionnaire doit etre exonorer du paiement de l’IUTS et non l’employe du prive.
12. Le 6 mai 2020 à 10:10, par Aris Link En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Ah ouais ? le gouvernement s’en lave les mains ? mais ... c’est ce qui est recommandé, non ? Un des internautes dit que vous avez mis le doigt sur la plaie, j’espère que vous aussi allez vous lavez les mains ensuite...
13. Le 6 mai 2020 à 10:42, par Gandema En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Un très bon constat.
comment on peut prendre un décret pour fermer , et on n’est incapable de prendre un autre pour la réouverture. il y a problèmes. Ou-bien ceux qui ont décidé de fermer ne sont plus au Burkina Faso.Je pense qu’il faut accepter toujours prendre ses responsabilités. Sortons du laxisme !
14. Le 6 mai 2020 à 10:56, par SSM En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Mon cher pays, le Pays des hommes intègre, les autorités ont perdu toute crédibilité, et je pense aussi que les citoyens sont devenu trop inciviques. Ce confinement rapide ne sera inscrit dans l’actif de l’un ou de l’autre groupe. sachons raison gardée, continuons à respecter individuellement les mesures de distanciation pour notre propre bien.
15. Le 6 mai 2020 à 11:04, par Très Intrigué En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Lefaso.net, sur ce coup je reste perplexe et dubitatif. D’abord votre titre, je le trouve un peu trop tendancieux et même séditieux. Concernant le fond, vous décriez l’action ou les actions du gouvernement, il y a certainement de quoi. Mais a ma souvenance (je me trompe peut être) aucun article n,a été publié sur votre page pour décrier l’attitude des "forceurs" qui ont exigés la réouverture précipité des marchés et ceux la plus éclairés que leurs guides spirituelles qui sont allés exiger la réouverture des mosquées. Si je ne me suis pas trompé dans mon analyse, je cois que vous devez situer les responsabilités de chacun.
Le 6 mai 2020 à 15:45, par Yssif En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Cher intrigué ne voyez vous pas que c’est l’irresponsabilité du Gouvernement dans la gestion de la situation qui a poussé les gens à bout ? Sur ce point vous n’avez pas raison de juger l’article comme vous le faîtes
Le 6 mai 2020 à 17:03, par Très Intrigué En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
@Yiss Ainsi donc le chauffeur ayant bu vous décidé de monter dans le véhicule avec tous les risques que cela comporte juste parce que vous voulez arriver vaille que vaille a destination ??? Vous ne prenez pas en compte le fait de faire une sortie de route à cause de l’ivresse du chauffeur ? La responsabilité a un moment donné doit être individuelle.
16. Le 6 mai 2020 à 11:51, par Oumarou diallo En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Le nombre des cas, des décès, des gueris, sont faux. Le burkina n’a meme pas atteint 50 cas et 0 décès. Tous les cas sont d’ailleurs les autorités (ministres, directeurs d’institutions, imams, pasteurs, prêtres). Je le confirme en rappelant que mdme la ministre dit avoir été forcée de mentir sur des cas et des décès. Ils ont cherché des jeunes motivation 100 000frs pour temoigner d’avoir contracté la maladie et etre gueris. Ces derniers ont refusé puisqu’ils devaient etre acompagné par la police et payé par orange-money. Quand le riche est malade tous les pauvres sont angoissés mais quand un pauvre meurt c’est un ouf de soulagement (un de moins des créanciers)
17. Le 6 mai 2020 à 12:01, par SANNE OUOBA En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Auto Confinement, auto discipline. Les saints Thomas seront servis. Aides toi et le ciel t’aidera. Dieu nous protège tout de même.
18. Le 6 mai 2020 à 12:17, par Bao-yam En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Excellent éditorial. Lefaso.net semble s’affranchir de l’esprit de soumission dans la presse burkinabè pour faire preuve d’un certain esprit critique. On espère que ça sera pour de bon et non pas circonstanciel.
Quant aux internautes qui argumentent en faveur de la reprise des activités,ils n’ont pas bien lu l’édito ou l’interprètent mal. On peut bien prendre des mesures progressives de relance des activités économiques mais s’inscrivant dans une logique cohérente de gestion de crise. Ce qu’on constate avec la situation actuelle, c’est une cacophonie sans logique au détriment à l’autorité de l’État. C’est une gouvernance laisse-guidon. Aussi bien en ce qui concerne la pandémie que l’insécurité, on a l’impression qu’au sommet de l’État on ne sait pas quoi faire. C’est : débrouillez-vous. Le pouvoir ne doit pas être juste pour le nom et les privilèges. Il doit être avant tout pour les responsabilités. Avoir trop peur de perdre le pouvoir, voici ce qui va perdre le pouvoir. Mais le plus critique c’est que notre pays est en danger.
19. Le 6 mai 2020 à 12:41, par SALOUKA En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Quand à peine 30 % de la population suit les consignes et le reste de la nation nargue un gouvernement par son indiscipline et son mépris, que voulez-vous que ce dernier fasse ? Ayez le courage d’assumer vos responsabilités et vos mauvais choix. Vous préférez l"argent à votre santé et pire à Dieu ! Vous aimez tout ce qui est mauvais. Je ne fais pas de politique ; je ne dis que ce que je vois et constate chaque jour que Dieu fait !
20. Le 6 mai 2020 à 13:58, par Verité En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Bonne analyse OUI ; mais il faut reconnaître que le gouvernement a raison. Que peut ont faire contre des Houliganes qui vocifèrent pour la réouverture des mosquées ou des marchés. Allez y comprendre alors que dans le même moment la Mecque et la place Saint Pierre à Rome sont toujours fermées. Nos communautés ont de très gros problèmes d’instruction et aussi d’éducation dans le cas du Burkina Faso. Qui vivra verra !!!!
Le 7 mai 2020 à 10:04, par Adama FOFANA En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
Nous ne sommes pas à la Mecque et nous ne sommes pas à Rome. Nous sommes au Burkina Faso. C’est le Gouvernement Burkinabè qui a pris ses décisions et il sait pourquoi il les a prises. Alors, arrêtez de blâmer les gens. Et arrêtez de vouloir appliquer forcément chez vous ce qui se passe ailleurs. Réfléchissant vous même et soyez originaux dans vos décisions. C’est comme cela on pourrait réellement se développer et non en voulant se ressembler aux autres.
21. Le 6 mai 2020 à 14:18, par vérité En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
J’ai entendu quelqu’un à côté de moi dire à l’annonce de la levée des mesures de restriction "Le gouvernement, se lave les mains à la Ponce Pilate, de la gestion du COVID19, quelle démission !". Ceci, pour dire que l’analyse du journal est partagée par beaucoup.
Comme les burkinabè sont devenus difficiles et inciviques surtout le gouvernement lâche prise. Inconscience des burkinabè et irresponsabilité du gouvernement nous conduirons où ?
Que Dieu sauve le Burkina Faso
22. Le 6 mai 2020 à 16:25, par ERNEST DABIRE En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
le peupe BURKINABE EST UN PEUPLE TRES DIFFICILE ET COMPLEXE C’est UN PEUPLE très dur comme la roche quartz plus que le basalts et quiconque veut le croquer perd ses dents à la minute avant de te dire ce que tu a failli pour corriger les erreurs ce peuple t’a déjà balafrés et tatoué tout ton corps et ton identité change completement sans laisser une chance de bons souvenirs de toi.
Meme si on anullait la democratie pour instaurer la royauté et dynastieon ne eut pas bien le couverner sur ce peuple intrepide qui se comporte come un enfanf éfronté don la legimité vaux plus que l’or de la legalité. Cest un peuple qui meme si tu fait des prodiges et des miracles pour lui il trouverait pire à te reprocher pour te fait abdiquer meme ta bonne volonté et tes bonnes intention angeliques.
toujours insatisfait alors que veut ce peuple l’organisation tribale et clanique ou l’anarchie de Bakounine ?
car selon Pierre-Joseph Proudhon : "L’anarchie, c’est l’ordre"
23. Le 6 mai 2020 à 16:58, par siloe enee En réponse à : Gestion de la crise du COVID-19 au Burkina : Le gouvernement s’en lave les mains !
INternaute Oumarou Diallo ,Lisez entierement l interview de Mme la Ministre de la Sante et vous verrez que vous induisez les internautes en erreur .Sinon demandez a quelqu’un de vous le traduire ou de vous l expliquer en Francais facile ou dans une de nos langues locales.............Evitons SVP les contres-verites flagrantes aux desseins inavoues au detriment de nos propres populations.
MERCI