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Dori : L’an 1 du drame de Yirgou commémoré

Publié le lundi 13 janvier 2020 à 10h20min

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Dori : L’an 1 du  drame de Yirgou commémoré

Le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), section du Séno, a organisé une conférence publique le 11 janvier 2020 à Dori pour commémorer l’an 1 du drame de Yirgou.

La région du Sahel étant sous le coup de l’état d’urgence, c’est par une conférence publique que le MBDHP section du Séno a commémoré l’an 1 du drame de Yirgou. En collaboration avec Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), les organisateurs ont fait d’abord l’état des lieux de l’avancement du dossier en justice.

Selon Dr Daouda Diallo, secrétaire général du CISC, au niveau du volet judiciaire 13 personnes ont été arrêtées sur les 180 mandats d’arrêt signés par le procureur de Kaya. Néanmoins il note des blocages au niveau des décisions de la justice, mais l’espoir est permis note -t-il. Quant à la sécurité au niveau du Centre-Nord, Dr.Diallo souligne que la situation s’est dégradée. De son avis, la cohésion sociale demandée par le Dima de Boussouma est tombée dans l’oreille d’un sourd car les Koglwéogos font toujours des bavures sur le terrain. Sur le plan humanitaire, il invite les bonnes volontés à accompagner l’Etat car selon lui aujourd’hui le nombre des déplacés est inquiétant.

Dr Daouda Diallo secrétaire général CISC

« Dans mon combat, je suis constant ; je suis un combattant de la liberté d’expression avant le drame de Yirgou. Alors nous devons nous lever pour qu’un autre cas comme Yirgou ne se répète pas, c’est l’image du Burkina qui en dépend », a-t-il laissé entendre. Quant au soutien aux déplacés Dr Daouda Diallo soutient que sa structure a apporté des vivres aux déplacés d’une valeur de près de 20 millions de francs CFA et 6 millions pour les soins en médicaments.

L’assistance à la conférence

Pour Hoeffi Dicko, président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples, section du Séno, la conférence se veut interpellatrice pour qu’il n’y ait plus jamais de stigmatisation contre une ethnie quelconque au Burkina. A l’en croire la tenue de la conférence est aussi un devoir de mémoire et un devoir de redevabilité pour le MBDHP Séno car au premier moment du drame le MBDHP Séno a organisé une marche pour protester contre cette tuerie. Et à la fin de laquelle marche une lettre a été adressée au président du Faso.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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