Eglise catholique : Les fidèles s’informent sur la divine Miséricorde
Ouagadougou abrite du 18 au 24 novembre 2019, le quatrième Congrès de l’Afrique et Madagascar sur la miséricorde divine. Pour l’occasion, cardinaux, archevêques, évêques, prêtres, religieux, religieuses et fidèles sont dans la capitale burkinabè.
Après Kigali (Rwanda) en 2016, les responsables de l’Eglise famille d’Afrique et de Madagascar se retrouvent à Ouagadougou pour le quatrième Congrès de l’Afrique et Madagascar sur la miséricorde divine. Cardinaux, archevêques, évêques, prêtres, religieux, envoyés du Pape et des fidèles catholiques ont répondu à l’appel de l’archidiocèse de Ouagadougou.
Ils sont près de 900 fidèles catholiques à prendre part au congrès. Ils viennent du Bénin, du Cameroun, de la Centrafrique, de la République démocratique du Congo, du Congo-Brazzaville, de la Côte d’Ivoire, du Kenya, du Niger, du Nigeria, de l’Ouganda, du Rwanda, de la Tanzanie, du Togo, de la Belgique, de l’Italie, du Vatican, de la Pologne, de Madagascar, du Gabon et du Burkina Faso.
« Bienvenue à toutes les délégations. Vous êtes 900 à répondre à l’appel, défiant ainsi les longues distances, la fatigue du chemin, le coût financier, etc. Merci de nous manifester votre amitié », a indiqué d’entrée le cardinal Philippe Ouédraogo, évêque métropolitain de l’archidiocèse de Ouagadougou.
Le congrès est placé sous le thème : « La miséricorde divine, une grâce pour notre temps ». Il est, selon le Cardinal Philippe Ouédraogo, une occasion de comprendre la miséricorde divine et de disséquer les exigences de la miséricorde divine. « Le quatrième congrès se veut un rassemblement de croyants dans leur diversité pour célébrer, promouvoir et vivre la fraternité sous le signe de la miséricorde divine », a ajouté le Cardinal de Ouagadougou.
Et ce n’est pas tout. La rencontre de Ouagadougou est, de l’avis de Mgr Philippe Ouédraogo, une occasion pour relever les défis de l’Afrique et de Madagascar que sont la pauvreté, les guerres, les violences terroristes, le tribalisme, la mal gouvernance, la corruption et les différents maux qui minent et affligent le continent africain.
Du pain bénit pour le Burkina Faso
Pour Siméon Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, représentant le président du Faso, le congrès vient à point nommé eu égard à la situation que traverse le Burkina Faso. « Votre congrès est une miséricorde divine pour notre temps », a-t-il dit.
Le Pape est représenté à ce congrès par Mgr Dieudonné Nzapalainga, Cardinal de Bangui. « La miséricorde divine renvoie à l’amour, à la paix », a indiqué le prélat. Il a en outre fait un constat quelque peu amer. « Nous sommes prisonniers du mal et la Parole de Dieu dit que là où le péché abonde, la grâce surabonde. C’est pourquoi nous disons que le dernier mot n’appartient pas au mal, à la mort ni à la violence. Le dernier mot appartient à l’amour, à la vie, à la réconciliation et au pardon », a-t-il conclu.
Pendant ces quatre jours, les participants auront droit à des conférences, à des séances de prières et à des célébrations eucharistiques. Une messe au sanctuaire marial de Yagma et une soirée mariale sont également au menu du quatrième congrès de l’Afrique et Madagascar sur la miséricorde divine.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 20 novembre 2019 à 14:58, par Le Financier En réponse à : Eglise catholique : Les fidèles s’informent sur la divine Miséricorde
Puisse Dieu le miséricordieux écouter et exaucer nos humbles prières. Qu’il délivre notre chère patrie des mains des forces du mal
Dieu saint, Dieu fort, Dieu éternel prend pitié de nous et du monde entier.