Burkina Faso : Une marche silencieuse ce samedi 17 août pour dénoncer la lenteur des procédures judiciaires
L’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ), le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) et le Mouvement burkinabé des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) ont, ce vendredi, 16 août 2019 à Ouagadougou, co-animé une conférence de presse pour appeler non seulement à la manifestation de la justice sur des dossiers pendants, mais également sonner l’alerte, une fois de plus, sur le risque social lié aux exécutions sommaires.
Par cette sortie conjointe, il s’agit, en clair, d’informer l’opinion publique nationale et internationale du ’’refus manifeste de l’autopsie’’ des corps de Fahadou Cissé et Hama Balima, deux responsables de l’ODJ, assassinés le 31 mai 2019 à Sebba (région du sahel) et celle des corps de Saliou Diakité, mort le 23 mai 2019 entre les mains de la gendarmerie et de Abdoul Karim Diallo, mort à l’hôpital Yalgado après y avoir été transféré par la gendarmerie de Barsalgho (région du Centre-nord).
Ces organisations de défense de Droits humains dénoncent la lenteur des procédures judiciaires, les menaces comme la stigmatisation de groupes sociaux et responsables d’organisations de lutte et de défense de droits humains.
Les responsables de ces structures invitent les Burkinabè à se mobiliser autour des actions de lutte pour la manifestation de la vérité, la justice et pour que cessent les dérives qui sont susceptibles d’ouvrir la voie à une guerre civile. C’est fort de cet idéal commun que ces organisations déroulent une série d’actions dans les jours à venir.
Ainsi, dès demain, samedi, 17 août 2019, une marche silencieuse est organisée par la section ODJ de Bogodogo (actuels arrondissements N°5 et 11 de Ouagadougou) sur l’hôpital communément appelé CMA du secteur 30 pour exiger l’autopsie des corps sus-mentionnés. Cette sortie sera suivie le 31 août 2019 d’un meeting organisé à Ouagadougou par l’OJD et d’un panel dans l’après-midi, initié par le CISC.
Ces organisations ont réitéré leur ’’détermination et fermeté’’ dans la lutte pour la défense des Droits humains et la justice.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 16 août 2019 à 12:29, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Burkina Faso : Une marche silencieuse ce samedi 17 août pour dénoncer la lenteur des procédures judiciaires
Félicitations à vous ! Je vous assure qu’il faut aussi exiger, je dis bien EXIGER le démantèlement de ces goupes d’assassins et de génocidaires dits ’’Koglweogos’’ sinon de ’’KoglweoMERDE’’.
Par Kôrô Yamyélé
2. Le 16 août 2019 à 14:30, par James En réponse à : Burkina Faso : Une marche silencieuse ce samedi 17 août pour dénoncer la lenteur des procédures judiciaires
BRAVO AUX DIFFERENTS MOUVEMENTS POUR LEURS LUTTE INCESSANTE.
COMMENT VOULEZ VOUS MANGEZ LES OMELETTES SANS LES CASSER ? N’EST CE PAS A CAUSE DE VOUS QUE LES CHOSES N’AVANCENT CONVENABLEMENT ?
VOUS ÊTES UN MAL NÉCESSAIRE POUR LA POPULATION.
Le 17 août 2019 à 07:23, par Samson En réponse à : Burkina Faso : Une marche silencieuse ce samedi 17 août pour dénoncer la lenteur des procédures judiciaires
JAMES, est-ce que tu t’es relu avant de poster ton message. C’est à ne rien comprendre dans ce que tu dis.
3. Le 16 août 2019 à 14:45, par L’ANGE DE LA MORT En réponse à : Burkina Faso : Une marche silencieuse ce samedi 17 août pour dénoncer la lenteur des procédures judiciaires
tous unis pour le réel changement !!!
tous unis pour le vrai changement
4. Le 16 août 2019 à 16:31, par IBRAHIM COMPAORE En réponse à : Burkina Faso : Une marche silencieuse ce samedi 17 août pour dénoncer la lenteur des procédures judiciaires
POURQUOI FAIRE LAISSER LA JUSTICE FAIRE SONT TRAVAIL DE GRACE AYAIEZ PITIER
Le 17 août 2019 à 07:21, par Seydou En réponse à : Burkina Faso : Une marche silencieuse ce samedi 17 août pour dénoncer la lenteur des procédures judiciaires
Toi IBRAHIM COMPAORE, tu parles de justice. Ou bien tu ne comprends rien ou bien tu joues à l’aveugle pour tromper les honnêtes gens. Quand on a assassiné Norbert ZONGO en 1998, c’est ce que certains disaient « laisser faire la justice ». On en est où aujourd’hui, 21 ans après ?
5. Le 16 août 2019 à 21:28, par sidbala En réponse à : Burkina Faso : Une marche silencieuse ce samedi 17 août pour dénoncer la lenteur des procédures judiciaires
Koro yam le premier responsable des milices c’est Simon COMPAORE, il faut que la justice s’occupe de lui pour le port illégale d’arme de guerre.
Si la justice arrive à lettre ce gars en lieu sûr la nation sent portera mieux.
Il y’a une vidéos qui circulait où il arranguait les milices, et c’est lui certainement qui les entretient dans tous les sens, comment n’étant pas militaire, il arrive a détenir des armes de guerres par devers lui, si la justice ne fait pas son travail en amenant les hors la loi en lieu sûr ça ne sera pas simple.
Koro le mal est profond et il faut forcément le traiter a fond en déboulant des gens comme Simon.