Gouvernance minière : « Les burkinabè ont le sentiment d’être pauvres de leur richesse », déclare Issiaka Ouédraogo, président du Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG)
Un consortium d’OSC et associations, au nombre de cinq (le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement l’Association kogle Zanga. entre autres...) ont organisé une conférence de presse, ce mardi, à Ouagadougou.
Ce face-à-face avec les journalistes a porté sur la question de la gouvernance minière qui défraie tant la chronique dans notre pays.
"Les burkinabè ont le sentiment que l’exploitation de leur sous-sol, pourtant riche et promoteur, est fait à leur détriment. Ils ont le sentiment d’être pauvres de leur richesse", a déclaré le président du CISAG, Issiaka Ouédraogo.
Estimant que le partage des revenus tirés de l’exploitation du sous-sol national doit se faire dans l’équité et dans la transparence, il invite les autorités à accroître les capacités opérationnelles de contrôle et de surveillance qui, selon lui, " sont très dérisoires comparée à l’ampleur de la tâche à accomplir sur le terrain par les agents". Et pour être pertinents et en phase avec la gestion moderne attendue d’un secteur comme celui du sous-sol, les mécanismes de contrôles doivent impérativement être revus et corrigés, a-t-il préconisé.
Relativement à l’affaire de fraude présumée sur du charbon fin qu’une société de la place aurait tenté de soustraire illégalement au contrôle, M. Ouédraogo pense qu’une contre-expertise s’impose afin de situer les responsabilités.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 11 juillet 2019 à 15:52, par Bravo Echenique En réponse à : Gouvernance minière : « Les burkinabè ont le sentiment d’être pauvres de leur richesse », déclare Issiaka Ouédraogo, président du Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG)
Lastimosamente, nuestra madre África después de la Conferencia de Berlín de 1884-85, en donde las potencias europeas se las dividieron entre ellas ; y colocando presidentes títeres a su servicio ; jamás se desarrollará por su propia cuenta, ya que el objetivo robarles su materia prima. Viva Sankara por siempre en nuestros corazones.
2. Le 24 juillet 2019 à 10:16, par Tonkon En réponse à : Gouvernance minière : « Les burkinabè ont le sentiment d’être pauvres de leur richesse », déclare Issiaka Ouédraogo, président du Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG)
Nous sommes capable d’exploiter nous meme toutes nos ressources minières et d’assurer nous meme notre developpemnt integral sans aide ni dettes :
le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. L’UEMOA couvre une superficie de 3 506 126 km2 et compte 120,2 millions d’habitants
Imaginer que sur les 120,2 millions d’habitants sur actionnariat populaire seulement 100 millions d’habitants donnent minimum trente mille cfa.... cela fait : 3000.000.000.000
Ayons marre de la rapacité des vautours avec des valets locaux venus de loins nous asservir....