Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Ceci est une exhortation du Dr Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso autrement, face « à la répétition des violences inter-communautaires et inter-ethniques » au Burkina. Après avoir condamné ces violences, Ablassé Ouédraogo tire la conclusion que dans la gouvernance actuelle au Burkina, « le manque d’anticipation est total ».
Peuple du Burkina Faso, lorsqu’en janvier 2016, les premiers attentats terroristes au Burkina Faso ont eu lieu à Ouagadougou, l’émoi a été général, les condamnations ont été unanimes et le gouvernement nous a abreuvés de slogans farfelus. Aujourd’hui, soit trois ans après, non seulement la situation ne s’est pas du tout améliorée, mais plus grave, tout se passe comme si nous, peuple du Burkina Faso, nous accommodons de la mort lâche et quotidienne de nos enfants.
La mort est banalisée. Il ne se passe plus une semaine sans qu’on n’apprenne que dans telle ou telle autre localité de notre pays, il y a eu des attaques avec toujours plusieurs de nos enfants froidement abattus.
Permettez-nous, à cet instant, de réitérer le soutien de Le Faso Autrement à nos Forces de Défense et de Sécurité engagées dans une guerre asymétrique et traumatisante sans ennemis identifiés. Nous saluons leur travail sur le terrain et les sacrifices énormes consentis par nos hommes.
Cependant, nous nous devons d’attirer leur attention sur le fait qu’il est indispensable que toutes leurs opérations soient ordonnées et exécutées dans le strict respect des lois et règlements de la République. La victoire du peuple burkinabè sur les extrémismes ne doit être entachée d’aucune irrégularité.
Depuis 2016, la violence ne fait que s’accroître dans notre pays. Aux attaques isolées se sont ajoutés les massacres de masses avec pour motivations, les rivalités inter-ethniques et inter-communautaires. Le bilan en seulement quelques mois devrait nous donner le tournis à l’échelle nationale. En effet :
Dans la nuit du 31 décembre 2018 au 1er janviers 2019, pendant que le reste de l’humanité célébrait le passage à une nouvelle année, ici, chez nous au Burkina Faso, plus précisément à Yirgou dans la province du Sanmatenga, région du Centre-nord, des violences ont éclaté et entraîné la mort de plus de 210 de nos compatriotes, selon le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés. Quelle triste manière d’entrer dans la nouvelle année ! Quelle poisse pour notre pays, jadis connu comme terre de concorde et de convivialité ! Bien évidemment, il y a eu les pleurs et les condamnations, et plus rien. Pas même un deuil national n’a été observé par les gouvernants à la mémoire des disparus. Et comme rien n’a été vraiment fait pour éviter que cela ne se transforme en spirale infernale, il y a eu répétition et maintenant généralisation ;
Du 3 au 4 février 2019, à Bahn dans la province du Loroum, Kaïn dans le Yatenga, région du Nord, et à Bomboro dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun, plus de 146 personnes ont été tuées à la suite des violences survenues (cf. le Communiqué du 4 février 2019 des Forces de Défense et de Sécurité) ;
Du 31 mars au 1er avril 2019, à Zoaga, dans le Boulgou, région du Centre-est, huit (8) personnes ont péri dans des violences inter-communautaires ;
Du 31 mars au 2 avril 2019, à Arbinda dans la province du Soum, région du Sahel, le communiqué du gouvernement fait état de 62 morts enregistrés dans des confrontations inter-ethniques. Ce chiffre sera revu certainement à la hausse d’ici là, si l’on écoute les informations détenues par d’autres sources locales.
Cette macabre énumération ne devrait laisser aucun de nous indifférent. Avec ces tueries de masse ciblées, il est clair que les prémices du génocide généralisé sont déjà là. C’est l’avenir du Burkina Faso qui est compromis avec l’impact négatif enregistré dans l’éducation et la formation de nos enfants. Plus de 100.000 élèves et plus de 4.000 enseignants sont affectés par cette situation.
C’est pourquoi, le Parti Le Faso Autrement, par notre voix, s’indigne profondément et condamne avec la dernière vigueur, cette série de violences qui s’installent progressivement dans notre pays, qui est naturellement multi-ethnique, multi-culturel et divers. C’est une richesse incommensurable qui a toujours permis aux populations de vivre ensemble en bonne intelligence et dans une symbiose parfaite, faisant ainsi de la cohésion sociale une réalité.
Nous exhortons toutes les autorités, à tous les niveaux, à tout faire pour éteindre au plus vite, tous les foyers de tensions, des plus petits aux plus grands. Justice doit être rendue avec diligence aux victimes de ces tueries individuelles et de masse. Chacun doit comprendre que rien, absolument rien, ne peut aujourd’hui justifier qu’on ôte la vie à son semblable qui, lui aussi, est une créature de Dieu, le même Dieu en qui nous croyons tous, quel que soit le nom par lequel nous l’appelons.
La relative tranquillité ou sécurité des populations des grands centres urbains, tels que Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, ne devrait pas nous faire oublier le calvaire quotidien de nos frères et sœurs des zones reculées du pays. Que l’on vive à Ouaga 2000 ou à Yirgou, on est tous fils de ce pays et à ce titre, on devrait tous bénéficier de la même protection sécuritaire.
Peuple du Burkina Faso, au-delà de nos indignations et condamnations légitimes, nous avons le devoir collectif de nous demander pourquoi nous en sommes arrivés à cette situation aujourd’hui. Qu’avons-nous fait pour mériter qu’on vienne ajouter de la misère et du sang à notre pauvreté ?
Il est plus que temps pour nous, de nous rendre à l’évidence que les choix que nous avions faits pour la gouvernance de notre pays n’étaient pas les bons. Le rôle premier d’un gouvernant, le devoir sacré d’un gouvernant, c’est de protéger son peuple et ses Biens.
On peut comprendre que les premières explosions de violence aient pris par surprise nos autorités nationales, mais on ne pourrait comprendre et encore moins accepter que cela se répète et se généralise dans une impuissance totale. Le manque d’anticipation est total. Rien ne semble être fait pour prévenir ces violences et empêcher qu’elles ne se répètent. Le Burkina Faso n’a pas besoin d’un gouvernement qui viendra juste par des communiqués laconiques nous annoncer que tous les jours que Dieu fait, nos enfants se font tuer froidement et sans raisons valables.
Comme on le dit souvent, gouverner, c’est prévoir. Mais, force est de constater que dans le cas du Burkina Faso de SEM Roch Marc Christian KABORE, cela n’est vrai qu’en matière électorale. La capacité d’anticipation du Président en matière de promulgation des lois électorales non consensuelles est forte. Depuis déjà un an, c’est-à-dire après seulement deux ans d’exercice désastreux du pouvoir d’Etat, le Président KABORE anticipe déjà sa réélection en 2020 au mépris total de la misère quotidienne du peuple qu’il est censé conduire et qui, aujourd’hui, vit dans la peur.
Sinon, comment comprendre que pendant qu’une bonne partie du territoire national est hors contrôle, parce que secouée par des attaques répétées, pendant que des ethnies entières s’entretuent dans notre pays, le Président du Faso, censé nous protéger tous, envisage un passage en catimini à une cinquième République. Quelle indécence ! Quel manque de respect au peuple !
On ne le dira jamais assez, le Burkina Faso aujourd’hui ne souffre d’aucun problème institutionnel, mais plutôt de mauvaise gouvernance. Ce n’est donc pas d’un changement d’institution ou de Constitution dont on a besoin au pays des Hommes intègres, mais bien d’un changement des hommes à la tête de ces institutions, en commençant bien évidemment par la plus importante.
Le Président Roch Marc Christian KABORE n’ayant pas entendu ou compris notre appel à changer de fusil d’épaule ou à jeter l’éponge, il appartiendra au peuple souverain, en son temps, de le décharger. Mais pour que le peuple, seul détenteur de la souveraineté, puisse objectivement exercer son droit, il lui faut rester uni, solidaire et conscient du fait que le bonheur ne sera réel que s’il est équitablement partagé. La prise de conscience collective est donc indispensable. C’est pourquoi, nous en appelons à la prise de conscience et de responsabilité de tous les Burkinabè des villes et des campagnes.
La banalisation des tueries quasi-quotidiennes est extrêmement dangereuse pour nous tous. Rester silencieux ou inactif face au sort des populations tuées revient à être un complice passif de ces exactions. N’attendons pas que les instances internationales commencent à prononcer le mot de génocide avant de nous rendre compte que notre pays s’enfonce chaque jour un peu plus dans les abîmes.
Nos différences devraient être notre force ! Il nous appartient donc, à tous, d’exiger de nos autorités politiques, administratives, judiciaires, religieuses et coutumières de tout mettre en œuvre pour que de pareilles tragédies ne se produisent plus jamais sur le sol sacré du Burkina Faso. Trop de sang a coulé et trop de morts ont été enregistrés. C’en est assez ! Et nos ancêtres ne devraient pas être fiers de ceux qui nous gouvernent. Et la poisse tenaille le Burkina Faso.
Peuple du Burkina Faso, pendant qu’il est encore temps, c’est-à-dire maintenant, donnons-nous la main ; acceptons que nos différences nous grandissent et nous enrichissent ; asseyons-nous pour nous parler et nous pardonner mutuellement ; réconcilions-nous entre nous et réconcilions notre pays avec lui-même, pour qu’enfin, nous puissions, ensemble, envisager un avenir commun qui soit radieux dans un Burkina Faso prospère où le bonheur est partagé !
Dieu sauve le Burkina Faso !
Ouagadougou, le 23 avril 2019
Dr Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l’Ordre National
Vos commentaires
1. Le 25 avril 2019 à 15:01, par Bigbalè En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Mr Ablassé affirme que "ethnies entières s’entretuent" ! D’’où est-ce qu’il une telle information ! Drôle de monsieur ce Dr Ablassé OUEDRAOGO ! Je pense qu’il est temps pour lui de se déclarer candidat à la présidentielle de 2020 pour "effectivement décharger l’actuel Président Rock KABORE" et faire donc ses preuves à la tête de l’Etat. J’espère que ses exhortations sont au moins parvenues dans les oreilles de ses militants !
2. Le 25 avril 2019 à 15:03, par Attention En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Cher Dr Ouédraogo
Je n’ai pas pour habitude de réagir à vos écrits, mais je n’ai pu m’en empêcher cette fois-ci. Les drames que vit le pays ne sauraient être analysés dans l’optique dans laquelle vous vous placez. Vous faites mine de vous appesantir sur le sort des burkinabès mais en réalité votre objectif qui transparaît à travers les lignes c’est de régler des comptes avec le Président Kaboré sur la place publique. Qui autrefois à ouvert publiquement la voie au surf sur l’esprit communautaire, confessionnel et géographique ? Je ne vous en attribue pas la paternité, mais vous en avez fait usage dans un contexte médiatique sensible. Nous déplorons tous avec vous ce que vivent nos braves populations en province. Ayez l’humilité de reconnaître votre part de responsabilité, et surtout de vous en excuser. Je vous prie de bien vouloir faire la part des choses dans vos écrits à venir, en évitant de prendre le raccourci de ces conflits, au risque d’envenimer davantage une situation déjà fort regrettable pour l’ensemble des burkinabès sans distinction.
3. Le 25 avril 2019 à 15:25, par MARRE En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
J’en ai marre du refrain de ce monsieur "asseyons-nous pour nous parler et nous pardonner mutuellement ; réconcilions-nous entre nous et réconcilions notre pays , si vous les politiciens vous avez des problèmes entre vous, rencontrez vous avec des intermédiaires si nécessaire pour vous parlez et laissez le peuple tranquille qui attend " vérité-justice" avant votre cocorico de " réconciliation " de tous les jours ! Croyez vous que quelqu’un qui a perdu un être cher sans connaitre ni les circonstances, ni les raisons et pire sans savoir oû même il repose puisse allez s’assoir parler de réconciliation ? Ou bien vous croyez que c’est approprié de parler de réconciliation pendant que la justice est en train de travailler ? On dirait que ce qui compte pour vous c’est uniquement la haine produits par le matériel brûlé, les postes perdus, la fuite des voleurs etc.
4. Le 25 avril 2019 à 15:51, par Mafoi En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Excepté le fait que notre pays n’avait pas besoin d’une nouvelle constitution,pour le reste ce sont ablasseries comme d’habitude et d’ailleurs je me demande si les neurones de ablassé ouédraogo sont vraiment en place
5. Le 25 avril 2019 à 16:13, par Un Burkinabê En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
C’est idiot de tout mettre sur le dos du gouvernement. Quand est ce les africains seront plus mûr. Nous tuons nos frères en pensant faire du mal aux occidentaux ou aux terroristes étrangers.
6. Le 25 avril 2019 à 17:22, par Sidzabda En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Pourquoi Ablassé n’aborde pas les question du logement ? Pour le problème du logement, je suis d’accord qu’on cherche à se loger mais pas à tout prix ; je connais un maire d’arrondissement en l’occurence celui de l’arrondissement 4 qui travaille contre son parti, parti au pouvoir. Pendant que les onze autres maires des arrondissements de la ville de Ouaga signent les permis urbains d’habiter, il est le seul à refuser à signer. il oublie qu’il travaille contre lui-même et contre son parti car personne ne va l’élire encore aux prochaines élections car il était contre ses citoyens
7. Le 25 avril 2019 à 17:34, par la vérité En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Jusqu’à quand M. Ablassé va-t-il enfin prendre de la hauteur ? Ce n’est pas sérieux de vouloir surfer sur les conflits inter-communautaires pour des desseins inavoués. Vous devez faire preuve d’objectivité pour faire une analyse pertinente : cela vous donnera de la côte. Quel est au juste votre objectif M. Ablassé ? Vous vous mettez déjà en posture de Président du Faso ? A vrai dire, je ne supporte aucun parti politique ni aucun homme mais si je dois choisir entre RMCK et Ablassé, mon choix se porterait sur le premier. Si par malheur M. Ablassé devient Président du Faso, on est vraiment foutu parce que je doute fort que l’intéressé ait toutes ses facultés intellectuelles.
En tout cas, vous vous donnez en spectacle et cela n’est pas en votre honneur. Commencez à changer votre fusil d’épaule.
Le 25 avril 2019 à 21:43, par lepaysvamieux En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Heureusement que ce type ne peut jamais être élu président au Burkina Faso. Sincèrement les images d’Ablassé, Eddie et Zéphyrin mes dégoûtent. Leur programme de sociétés c’est chaque fois critiquer le pouvoir en place. Ils n’ont jamais apprécié position une action posée par le gouvernement.
8. Le 25 avril 2019 à 19:22, par Moktar En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Celui qui pense (je parle de ceux de bonne foi) que les ethnies au burkina ne s’entretuent pas n’a qu’à faire un tour à Yirgou ou à Arbinda. Des corps sans vie pourrissent dans les brousses d’arbinda. Continuons à nous cacher la face dans nos bureaux et salons à ouaga. Bientôt la réalité va nous péter tous à la gueule.
9. Le 25 avril 2019 à 19:43, par L’intègre En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Et pourtant, tout ce que Ablassé a dit n’est que pure vérité. Les gens peuvent jouer à la politique d’autruche, mais ne peuvent jamais transformer la vérité. Jamais. Il ne faut que les uns et les autres s’asseyent à Ouaga et pensent que la situation très pénible que vivent nos populations des zones touchées peut atteindre chacun, réfléchissez au lieu d’agir en égoïste.
10. Le 25 avril 2019 à 19:47, par @Auto-critique En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Tout le monde se trompe et je pense que Dr Ablassé gagnerait à dire "je pensais réussir en politique mais j’avoue que je n’y parviens pas". Après encourager un jeune plus charismatique que vous pour défendre vous idées. Ce sera en votre honneur sinon vous continuerez à n’être que le reflet de vous-même dans la sphere politique du Burkina, et malheureusement en gachant vos autres talents, oh combien vous en avez !
Let’s cherish our own errors !
11. Le 25 avril 2019 à 20:19, par KNZ En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Je suis vraiment touché par cet écrit de Dr Ablassé Ouédraogo. Effectivement , il y a un problème de gouvernance et d’anticipation dans la gestion de ce pays. Pendant que tout le peuple croule sous le poids de la misère, le désespoir total et la peur du lendemain, d’autres pensent déjà à 2020 et un 5ème République. Est-ce vraiment le moment ? Le peuple a d’autres soucis plus sérieux. Misère, précarité, insécurité, terrorisme, conflit inter-communautaire, injustice....etc. Ouvrons grands les Yeux, sinon nous risquons de nous faire avoir encore en 2020. Soyons vigilants car c’est notre souveraineté même qui est ménacée.
12. Le 25 avril 2019 à 20:21, par Anj En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Alors le Mossi du plateau central comprend maintenant
qu’il est dangereux de surfer sur l ethnicisme En plus
etant musulman vous pourrez réciter au moins trois
verser au cas où vous tombez nez à nez avec ces
individus non identifiés qui sèment la terreur partout
dans nos régions meme sur le plateau central.
Bon courage
13. Le 26 avril 2019 à 08:28, par HUG En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Pour une des rares fois je suis d’accord avec ce monsieur. Il faut résoudre les problèmes urgents du moment car la cinquième république n’est pas une priorité pour le moment. beaucoup diront (lèches bottes du MPP et autres) que c’est un engagement du président mais je pose une question à ces derniers ? Combien de promesses ne sont pas tenues par votre mentor ?
14. Le 26 avril 2019 à 08:55, par Lesage En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Ce monsieur n’est pas clair, je me rends compte qu’il ne fait que courir derrière son bonheur perdu. c’est la faim qui lui fait gesticuler ainsi. attends, un peu seulement, tu seras invité au gouvernement en 2020.
15. Le 26 avril 2019 à 08:58, par Karanga En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Il est temps que le Dr Ablassé arrête de nous rabâcher les oreilles et d’écrire les mêmes choses. On n’y prêtera plus attention à ses racontages.y’en a assez.
16. Le 26 avril 2019 à 11:22, par citoyen LAMBDA En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Je ne suis pas un laudateur de MR Ablasse OUEDRAOGO ,ni un militant de son parti . Cependant , malgré sa petite maladresse langagière en 2015, personne de sérieux dans ce pays ,ne peut dire que ce Monsieur n’est pas un patriote . Rappelons nous qu’il fût l’inspirateur et le géniteur de la diplomatie de développement qui a fait pleuvoir en son temps des millions de dollars et d’Euros sur le BURKINA pendant son passage au ministère des Affaires Etrangères dans les années 1996 . Bien vrai que certains internautes sans doute très jeunes ignorent cela ou sont payés pour débiter des inepties longueur de journée sur le forum contre certains hommes politiques dès qu’ils osent s’exprimer . Mais quoi que certains disent ou écrivent sur lui, il n’en demeure pas moins vrai ,que les propos de Mr ABLASSE ne sont pas sans fondement . Et ceux qui banalisent cette affaire de risques de génocide intercommunautaires dans notre pays, si l’on n’ y prend garde ,sont les pires et vrais ennemis de notre nation Mais bon reconnaitre la vérité même quand elle fait mal ou dérange ,n’est pas à la portée des petits esprits .
Le 26 avril 2019 à 17:34, par Weder Sy En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Je partage entièrement la contribution de Lamda. A lire certains internautes on voit clairement que ce sont toujours les mêmes personnes qui écrivent des propos des plus haineux sur Ouedraogo Ablassé. Une simple analyse le démontre, tant dans les "pseudo", le vocabulaire, le style et la sémantique. On ne saurait écarter la possibilité d’une conspiration contre Ablassé Ouedraogo. A mon avis les propos injurieux, haineux et insultants méritent que leurs auteurs soient poursuivis et que CSC suspendent le Forum du Lefaso.net.
17. Le 26 avril 2019 à 20:20, par Mya En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Personne ne s’entretue dans le pays, ne rêvez pas
18. Le 26 avril 2019 à 23:49, par Mkouka En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Le fort de ce Ablasse c’est de jouer avec les mots et l’émotionnel dans un discours bien construit dans sa langue de bois mais qui ne dit pas bien plus que ce que tout le monde sait. Mais, aussi il oublie une chose qu’il cache très mal, qui est son conflit personnel avec RMK qu’il semble détester. A travers son conflit d’amertume, il fait tout pour que RMK devienne le problème de tout le Burkina. Montrant ainsi son cote d’intellectuel malhonnête. Qu’on arrête de nous parler de réconciliation nationale quand on sait qu’il s’agit de conflit de politiciens assoiffes de pouvoirs qui justement empoisonnent nos populations avec leurs idées malsaines et se retournent après pour nous parler de division.
Le 27 avril 2019 à 20:11, par Weder Sy En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Mkouka, la publication de Ablassé Ouedraogo ne justifie pas ce flot de propos haineux et injurieux. On ne saurait encourager un tel débat sur aucun forum. Désolé de vous contredire définitivement
19. Le 30 avril 2019 à 15:34, par lecteur En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
A chaque fois que Dr Ablassé OUEDRAOGO dit quelque chose, on critique et on dément. (Exemple cas du PNDES).
Il a des preuves dans ses affirmations
20. Le 1er mai 2019 à 18:00, par YAAM SOBA En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
Ceux qui insultent Ablassé n’ont pas lu son écrit. Sinon ils allaient s’abstenir de le faire. Tout ce que Ablassé a dépeint est une triste réalité. Une partie du pays est hors de contrôle, les communautés s’entre tuent sous le silence de ce régime incompétent. Chaque jours que Dieu fait, il y’a enlèvements, assassinats, incendies dans les mêmes zones sans qu’il n’y ait d’anticipation.
21. Le 4 mai 2019 à 15:31, par volonté de DIEU En réponse à : Burkina : « Pendant que des ethnies entières s’entretuent, le président du Faso envisage un passage en catimini à une cinquième République », déclare Ablassé Ouédraogo
M. Ablassé OUEDRAOGO, Mossi du centre et musulman , n’est-ce pas vous qui êtes l’auteur de cette phrase, pensez-vous qu’avec de tel propos les ethnies ne vont pas entre-tuer. Le PF vaut mieux que vous, lui il est seulement médiocre mais vous ! vous êtes très dangereux, vous faites partie de ceux qui peuvent provoquer un génocide. cessez votre hypocrisie.