Affaire Sankara : Satisfaction et prudence pour le « Réseau international Justice pour Sankara » après la remise d’archives françaises déclassifiées à la justice burkinabè
C’est avec prudence que nous apprenons la remise à la justice burkinabè des premiers documents déclassifiés côté français, tout en prenant note avec satisfaction que ces déclassifications correspondent aux engagements formulés devant les étudiants burkinabè le 27 novembre 2017.
En effet notre réseau est membre du « collectif secret défense un enjeu démocratique ». En côtoyant des familles de victimes confrontées aux blocages du secret défense (*)(voir à http://collectifsecretdefense.fr/), nous avons appris que de telles promesses ont déjà été faites et qu’elles n’ont été en général que très partiellement tenues. Des associations de familles de victimes ont eu à faire face à de multiples manœuvres en tout genre pour les empêcher de connaître la vérité.
Par ailleurs, ces avancées importantes dans la recherche de la vérité sont le fruit d’une lutte entamée depuis des dizaines d’années, notamment par notre réseau : deux pétitions de 17000 et 14000 signatures ; la deuxième demandant l’ouverture du secret défense, des centaines de réunions publiques et de manifestations de rue dans différents pays, de nombreux communiqués de presse pour interpeller les autorités françaises et pour attirer l’attention de l’opinion publique, une collaboration avec certains députés entrainant par deux fois de demandes d’enquête parlementaire etc… (voir à http://www.thomassankara.net/category/francais/actualites/justice-pour-sankara/page/2/)
Mais c’est surtout l’insurrection du peuple burkinabè tout entier, en octobre 2014, qui fut déterminante, portant l’exigence de justice au premier plan de ses revendications et, par là-même mettant les autorités françaises un peu au pied du mur.
Le peuple burkinabè en premier lieu, mais aussi d’autres peuples à travers le monde, tous ceux qui réclament justice pour Thomas Sankara et ses collaborateurs restent attentifs à l’évolution de cette affaire. Ils ne doivent pas être déçus. Pour notre part nous continuons à rester vigilants et mobilisés.
Fait à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Dori, Dakar, Bamako, Toronto, Ottawa, Rome, Turin, Paris, Marseille, Nîmes, Ajaccio, Montpellier, Toulouse, Uppsala (Suède) le 19 décembre 2018.
Le réseau international Justice pour Sankara, justice pour l’Afrique
Contact : contactjusticepoursankara@gmail.com
Vos commentaires
1. Le 27 décembre 2018 à 16:34, par Nabiiga En réponse à : Affaire Sankara : Satisfaction et prudence pour le « Réseau international Justice pour Sankara » après la remise d’archives françaises déclassifiées à la justice burkinabè
Nous vous remercions. Grace à vos efforts conjugués et inlasssables, des noms cités dans ces dossiers autrefois classés secret defense, commencent a tomber et qu’il y a eu dejà des inculpés. Du courage. Ceux qui vivent encore ont peur de leur propre silhouette. Nous les connaissons, tant à la MACA que d’outre-mer. La lumière chasse toujours la noirceur. Merci encore
2. Le 27 décembre 2018 à 16:41, par LAGUI ADAMA En réponse à : Affaire Sankara : Satisfaction et prudence pour le « Réseau international Justice pour Sankara » après la remise d’archives françaises déclassifiées à la justice burkinabè
Aucune escroquerie morale ni intellectuelle ne saurait rendre L’HISTOIRE subjective de ce fait l’histoire qui se veut inflexible donc têtue retiendra de ce monsieur l’image d’un DICTATEUR SANGUINAIRE qui a terrorisé IMPITOYABLEMENT le FASO pendant 4 ans Vive la DÉMOCRATIE Vive la LIBERTÉ Vive le PEUPLE Vive le CDP Qu’Allah bénisse et protège son Excellence Blaise Compaoré et sa noble famille
Le 28 décembre 2018 à 08:43, par Peuple Insurgé En réponse à : Affaire Sankara : Satisfaction et prudence pour le « Réseau international Justice pour Sankara » après la remise d’archives françaises déclassifiées à la justice burkinabè
Lagui Adama, vous parlez bien de ce Blaise compaore qui a été chassé par son peuple ? Souffrez qu’il n’y a pas match entre Blaise et Sankara. L’un est adoré même au delà de son pays, l’autre à été chassé comme un chien.
3. Le 27 décembre 2018 à 20:18, par Nabiiga En réponse à : Affaire Sankara : Satisfaction et prudence pour le « Réseau international Justice pour Sankara » après la remise d’archives françaises déclassifiées à la justice burkinabè
..comme si Norbert, Oumarou Clément, Henrie Zongo, Lingani etc ont été creusés du sol. Lui, Blaise, pourquoi ne s’est-il pas arrêté pour faire face au peuple qu’il aimait autant. Tu pourras peut-être nous aider. Commençons par François. François est Burkinabè, né moaga, sujet de sa Majesté le très Honorable Mogho Naba, Chef suprême de tout mossi. Bref, le Burkina est chez lui. Il se trouve en France aujourd’hui. Il est prié de rentrer chez lui mais à la grande surprise de tout, y compris toi-même je dois dire, c’est plutôt une armada d’avocat qui s’est chargée de prouver qu’il n’est pas Burkinabè et qu’il n’y a pas de question qu’il rentre au Burkina, pourtant il est Burkinabè. Mais pourquoi ne veut-il pas rentrer pas chez lui ? Est-il né Françcais ? Veut-il rester en France à cause de baguette et du croissant français, Qu’il le sache, depuis que le Burkina est retourné aux Burkinabè, il y a beaucoup de boulangeries qui ont poussé un peu partout et où il peut avoir une bonne baguette.
Blaise, François et Gilbert appuyés sans doute par la milice qu’ils ont créée, agissaient en terre conquise. Aucun business ne voyait le jour au Burkinabè sans que ces derniers fassent partie. Ils étaient dans tout. De plus, si tu n’acceptais pas, ’on te faisait, il n’y a rien. Ah bon ? Haya, rentrez s’il vous plaît chez vous.
Personne n’a le monopole de provocation pour ne pas dire l’ineptie.
Le 28 décembre 2018 à 09:06, par SANOU Bala Wenceslas En réponse à : Affaire Sankara : Satisfaction et prudence pour le « Réseau international Justice pour Sankara » après la remise d’archives françaises déclassifiées à la justice burkinabè
Bonjour Nabiiga ;
je te suggère d’économiser tes énergies pour des analyses et réponses qui vaillent la peine.
Quand perroquet affamé piaille, laisse le faire, garde tes forces pour les combats utiles à venir.
Personne ne peut empêcher le Soleil du Faso se lever : nous avons chassé Blaise Compaoré et autres fils et filles indignes du du Burkina ; ils portaient à tort le nom de burkinabè.
Continuons sur le chemin de la rééducation des consciences citoyennes corrompues par 27 années de divagation, de pillage de nos ressources et d’assassinats des burkinabè et des filles et fils d’autres pays voisins.