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NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

Publié le lundi 22 janvier 2018 à 01h30min

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NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

Le Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) a organisé, les 19 et 20 janvier 2018 à Ouagadougou, son premier congrès ordinaire autour du thème : « La NAFA à l’heure du renforcement de la cohésion nationale, du dialogue social et de la sécurité ». Les participants, venus de l’ensemble du territoire nationale et de la diaspora, ont fait un toilettage des textes fondamentaux et organes du parti, procédé à la mise en place d’une nouvelle direction politique nationale et pris de nouveaux engagements face aux défis futurs.

Aux termes des travaux, les congressistes ont confirmé Pr Mamoudou Hama Dicko au poste de premier responsable du parti (jusque-là 2ème vice-président, il est passé président par intérim du parti depuis la démission du président Rasmané Ouédraogo en septembre 2017).

L’organe dirigeant change de dénomination pour s’appeler désormais Secrétariat exécutif national. Le premier responsable de la NAFA, Pr Mamoudou Hama Dicko, prend donc le titre de Secrétaire exécutif national. Outre un réajustement au niveau du bureau politique national, le congrès a créé une nouvelle instance, appelée Conseil national (organe de consultation), dotée de quinze membres.

Pour le premier responsable entrant de la NAFA, la « forte mobilisation » (environ 1 500 congressistes, selon les organisateurs) témoigne de la loyauté de l’ensemble des militants non seulement à leur parti, mais également au leader du parti, Djibrill Bassolé. Mieux, les responsables du parti, qui disent faire confiance à la justice burkinabè, misent sur l’ancien ministre des affaires étrangères, Djibrill Bassolé, pour la présidentielle de 2020 (convaincus que leur leader est victime d’un otage politique du pouvoir).

« C’est le lieu et l’occasion ici pour notre parti, d’insister et d’appeler tous les burkinabè, quel que soit leurs bords politiques à œuvrer pour la réconciliation nationale. Ceci est une nécessité dans la mesure où rien de bon ne peut se construire dans une nation divisée où la haine, la vengeance, la méchanceté, la mesquinerie, l’arrogance et la suffisance sont érigés en mode de gouvernance. L’expérience d’ailleurs d’un passé récent avec certains acteurs de la transition nous démontre toute la sagesse qui doit guider chacun dans la gestion du pouvoir d’état », a lancé le secrétaire exécutif national de la NAFA, Pr Dicko.

La diaspora en ligne de mire !

La consolidation du parti (4ème force politique : deux députés, 453 conseillers municipaux dans 96 communes et cinq mairies, treize conseillers régionaux et trente-trois présidents de commissions) en termes de suffrages, selon les responsables) sur l’échiquier national et le maillage avec la diaspora sont également identifiés par les congressistes comme défi immédiat à relever.

Pour le secrétaire exécutif national de la NAFA, le vote des Burkinabè de la diaspora doit être effectif dès 2020 (et pour le référendum, si référendum il doit y avoir). « On a tellement reporté (le vote), qu’actuellement on doit y aller. Il faut vraiment tenir les promesses, en faisant en sorte que les Burkinabè de l’étranger puissent voter en 2020. D’ailleurs, dans les dispositions du code électoral actuel, c’est clairement dit que le vote des Burkinabè de l’étranger prend effet à partir de 2015. Ça fait combien d’années maintenant que certains partis politiques veulent esquiver cela ? Pourtant, ils (Burkinabè de la diaspora) contribuent au développement du Burkina ! Quel est le pourcentage des Burkinabè qui vivent à l’étranger, quelle est leur part de contribution au développement du Burkina ? Peut-on imaginer à ce jour un Burkina sans sa diaspora ? », a enchaîné Pr Mamoudou Hama Dicko avant s’annoncer : « Nous nous battrons pour que les Burkinabè de l’étranger puissent voter ».

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Encadré :

Adresse du Général Bassolé à l’occasion du Congrès (lu à la cérémonie d’ouverture)

Chers sœurs et frères de la NAFA ;
Chers amis ;
Chers sympathisants de la NAFA ;

Il m’est particulièrement agréable de vous présenter mes sincères félicitations à l’occasion de la tenue du premier congrès ordinaire de la NAFA. La tenue de ce congrès en elle-même est la démonstration la plus édifiante de la vitalité du parti et de votre engagement à poursuivre les idéaux que vous vous êtes fixés à la création de la NAFA il y a trois (03) ans.

Pour l’histoire, il convient de rappeler que c’est aux lendemains des mouvements de révoltes populaires des 30 et 31 octobre 2014 auxquels, certains d’entre vous avaient pris part activement, que courageusement, vous avez décidé de vous organiser au sein d’une nouvelle formation politique.

Vous étiez conscients alors des causes profondes de la crise sociale et politique qui a conduit à l’insurrection populaire ainsi que les aspirations légitimes de la jeunesse insurgée. Ces jeunes du Burkina Faso, dont plusieurs sont ici présents, aspiraient ardemment à un changement qualitatif dans la gouvernance politique et économique de notre pays pour, espéraient-ils, sortir de la précarité qui caractérisait leurs conditions de vie.

La création de la NAFA a répondu ainsi à l’impérieuse nécessité d’offrir à notre jeunesse anxieuse, un cadre politique d’expression et de réalisation de leurs ambitions légitimes eu égard aux enseignements historiques que le mouvement insurrectionnel imposait désormais à la classe politique toute entière.

Chers sœurs et frères ;
Chers amis ;
Chers sympathisants de la NAFA ;

Je voudrais également vous féliciter pour avoir, avec persévérance, traversé les intempéries qui n’ont pas manqué de perturber l’atmosphère politique post-insurrectionnelle, en particulier lorsque vous aviez jugé qu’ensemble, sous ma direction, nous pourrions travailler à relever les obstacles qui se dressent à nous pour l’épanouissement social et économique de tous.

C’est dans ce sens que, conscients de l’urgence vitale de préserver l’unité nationale et la cohésion sociale, vous vous êtes résolument engagé à lutter contre l’exclusion et l’arbitraire qui vous ont été systématiquement imposés au nom du peuple burkinabè. C’est le lieu pour moi, de rendre un hommage appuyé à notre vaillante militante, notre regrettée sœur, Awa TRAORE, qui a perdu la vie au cours des manifestations du 07 avril 2015. Je rends hommage également à l’héroïsme de Sita OUATTARA et du premier Président de la NAFA, Rasmané OUEDRAOGO ainsi que bien d’autres qui ont fait la prison à Bobo Dioulasso et à Ouagadougou. J’ai enfin une pensée pieuse à l’endroit de notre frère Adams KIEMA qui est contraint à l’exil aujourd’hui.

Ils ont tous eu tort d’avoir eu raison trop tôt. Pour paraphraser le Général De Gaule s’adressant aux Français au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, je puis vous dire ceci : « il n’est que de vous voir mes amis, il n’est que de vous voir, pour montrer aux septiques et aux insulteurs que rien n’est perdu pour le Burkina Faso ».

Je voudrais enfin vous féliciter et vous témoigner toute ma gratitude pour l’exemplaire solidarité que vous avez manifestée à mon endroit tout au long de l’épreuve de privation de liberté que je subie. Sous le "manguier de la MACA" devenu célèbre, vous m’avez apporté du réconfort, de l’eau, de la nourriture. Vous m’avez apporté votre amitié et votre fidélité. Vos prières, vos supplications et vos sacrifices aujourd’hui encore me permettrons de connaitre des lendemains meilleurs avec le concours et la grâce du Tout-Puissant.

Vous avez tenu également dès les premiers instants, à vous mobiliser et à donner de la voix lorsque mes droits fondamentaux étaient violés de manière flagrante. Vous avez surtout été confortés dans votre lutte quand le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a exigé, en juillet dernier, de l’État du Burkina Faso, qu’il soit mis fin à la privation de ma liberté que le Conseil des droits de l’homme à jugé manifestement illégale et arbitraire.

Je vous en suis infiniment reconnaissant.
Puissent nos efforts conjugués, bannir à jamais l’injustice et l’arbitraire et garantir à tous les Burkinabè, la liberté et une justice équitable dans le strict respect des droits humains et de la légalité internationale.

Chers amis de la NAFA ;
Chers sympathisants ;

Le thème du présent congrès qui est : « La NAFA à l’heure du renforcement de la cohésion nationale, du dialogue social et de la sécurité », vous suggère de tourner résolument vos regards vers l’avenir. Tout en continuant à vous battre contre l’arbitraire et l’exclusion, ayez toujours à l’esprit de promouvoir le dialogue politique et social avec tous les acteurs de la classe politique et de la société civile. C’est cette capacité à dialoguer qui, seule, vous permettra de fédérer les énergies et les intelligences de vos concitoyens pour réaliser le consensus national autour de l’essentiel ; à savoir le développement social et économique du Burkina Faso.
Je sais chers sœurs et frères que vous êtes désireux de créer pour notre pays, les conditions d’un développement durable, inclusif et harmonieux. Dans ce sens, les réflexions et les actions que vous entreprendrez doivent s’orienter vers :

 L’éducation des enfants et la formation des jeunes ;
 Le rétablissement de l’ordre et le renforcement de la sécurité ;
 L’implication des Burkinabè de l’étranger dans tous les compartiments de la vie de la Nation.

Vous avez, de tout temps, placé l’école burkinabè au cœur de votre projet de société, persuadés que seule une ressource humaine de qualité dotée de savoir, de savoir-faire et de savoir-être, assurera la prospérité et la grandeur de notre Nation. Il vous appartient donc de rechercher et de soutenir les solutions qui permettront aux acteurs de notre système éducatif de dispenser le savoir à nos enfants des villes et des campagnes les plus reculées dans les meilleures conditions. La précarité des conditions de transmission et d’acquisition du savoir compromettra gravement nos chances et nos ambitions de former une jeunesse éveillée, capable de relever les défis d’un développement endogène durable.

Outre la promotion d’une ressource humaine consciente et bien formée, la NAFA doit œuvrer à créer un environnement de discipline et de sécurité. Pour ce faire, je vous invite à dépolitiser et à dépassionner le débat y relatif.

La polémique politicienne en matière d’insécurité, en particulier dans le domaine du terrorisme, pourrait affecter le moral des personnels militaires et paramilitaires engagés en première ligne du combat contre les forces du mal. Il nous faut, dans le cadre d’un consensus national, trouver des formules originales africaines et des ressources internes pour d’une part, neutraliser les groupes criminels terroristes et d’autre part, enrayer définitivement le phénomène de l’extrémisme violent, de la grande criminalité transfrontalière et locale. Tout comme l’éducation, l’ordre, la discipline et la sécurité sont une nécessité vitale pour l’édification d’une société prospère. Je vous invite par conséquent, à promouvoir une véritable culture de l’ordre et de la sécurité. C’est ainsi que vous pourrez aider nos vaillantes forces de défense et de sécurité à protéger nos personnes et nos biens.

Le renforcement de la cohésion nationale est aussi une condition de stabilité et de survie de notre Nation. C’est pourquoi l’implication des Burkinabè vivant à l’étranger, de tous les Burkinabè, dans tous les domaines d’activité devient cruciale. Lorsqu’en ma qualité de Ministre des Affaires étrangères, je lançais à Abidjan le 02 novembre 2013, l’opération de la nouvelle carte consulaire, le Gouvernement d’alors voulait faire du vote des Burkinabè de l’extérieur une réalité. Mais l’homme propose, Dieu dispose. Pour autant, les difficultés de mise en œuvre de ce projet ne doivent pas nous conduire à exclure les Burkinabè de l’étranger des processus électoraux. C’est pourquoi j’invite instamment la NAFA à se battre conformément à ses convictions pour que le vote de nos compatriotes résidents à l’étranger soit une réalité en 2020. La diaspora burkinabè reste attachée à son pays d’origine. La NAFA ne doit ménager aucun effort dans ce sens pour réserver à leurs compatriotes vivant à l’étranger la place qui leur revient de droit dans la vie de la Nation.

Chers amis de la NAFA ;

Je formule le vœu que la tenue de ce premier congrès dynamise l’implantation et le rayonnement du parti sur toute l’étendue du territoire national ainsi qu’à l’extérieur du pays. Votre ambition initiale de vaincre la pauvreté et la précarité des conditions de vie des Burkinabè exige de la détermination mais également une ouverture d’esprit. Vous devrez continuer à montrer de la détermination à surmonter tous les obstacles qui se dressent sur le gigantesque chantier de développement durable.

Votre ouverture d’esprit favorisera le dialogue avec tous les Burkinabè afin qu’ensemble, nous réalisons l’indispensable cohésion nationale qui donnera plus de force et d’efficacité à l’œuvre nécessairement commune de la construction nationale du Burkina Faso. Aucun bras ne sera de trop. Pour ce faire, il est indispensable que vous luttiez pour enraciner la culture du dialogue et les valeurs républicaines afin de faire émerger un environnement de paix, de justice, de tolérance et de pardon quand il le faut. Vous devrez œuvrer à réconcilier la classe politique et à rendre la vie politique vertueuse.

J’exhorte vivement tous les anciens de ma génération, tous ceux qui ont animé les organisations militantes des années 70 et 80, tous les protagonistes et les sympathisants de la révolution sankariste, à s’entendre dans un sursaut collectif, pour établir un bilan globalement positif sans complaisance, de toutes ces années d’engagement politique et de dur labeur. C’est ainsi que nous mettrons convenablement le pied des jeunes générations à l’étrier politique, afin de leur passer le relais dans la paix et l’harmonie en toute responsabilité. Si nous réussissons ce changement de génération dans la gestion politique de l’État, nous irons à la retraite avec le sentiment d’avoir fait œuvre utile pour le Burkina Faso et l’Afrique.

Pour finir, je vous exhorte à faire de la NAFA un parti de jeunes engagés, parfaitement conscients des défis que le Burkina Faso doit relever pour gagner les grandes batailles du développement économique et social. L’éducation pour tous, la formation professionnelle et l’emploi effectif des jeunes doivent animer vos réflexions et bénéficier de votre génie créateur. Il est impératif pour nous, de rechercher des solutions idoines, adaptées à nos réalités, afin d’absorber la masse qualifiée de notre ressource humaine pour un développement harmonieux.
Osons ensemble tourner nos regards vers l’avenir ;
Défions ensemble les obstacles de notre développement ;
Progressons ensemble sur les durs sentiers de l’émergence d’une société moderne.

Longue vie à la NAFA !
Bonne réussite à son premier congrès !
Bonne et heureuse année 2018 !
Que le Tout-Puissant vous protège et guide vos pas !

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Vos commentaires

  • Le 22 janvier 2018 à 09:51, par Fanko En réponse à : NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

    Avec une banderole attachée sur un mur avec plein d’ordures a terre. Balayer cet endroit avant de prétendre diriger un pays.

    • Le 22 janvier 2018 à 14:53, par VISION En réponse à : NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

      Grace à votre mépris, dans tout le Burkina, dans le moindre petit bout de terre, on sait qui est Djibrill BASSOLE, et Désormais pourquoi réellement il est privé de liberté. Vous n’imaginez pas le bien fait qui en sortira.

  • Le 22 janvier 2018 à 10:52, par Desperado En réponse à : NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

    Pourquoi j’ai l’impression que les intentions réelles de parti sont inavouées ? J’ai du mal à comprendre des burkinabè qui veulent à la tête de leur pays un homme soupçonné de coup contre son pays. C’est comme ça, ils ont choisi de suivre Blaise Compaoré malgré son forfait. L’argent a des pouvoirs extraordinaires

    • Le 23 janvier 2018 à 17:42, par blackmamba226 En réponse à : NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

      Tu as bien dit soupçonné, pas coupable. A ce que je saches, Djibril Bassolé n’a pas encore été condamné ! Le problème avec beaucoup de citoyens, c’est que vous n’arrivez pas à faire la différence entre une accusation et un verdict. C’est pitoyable. Dans tous les cas le temps nous dira la vérité. Tout le monde voit que ce dossier regorge de beaucoup d’irrégularités, mais la haine vous empêche de voir la vérité en face. Avant tout, si vous voulez un vrai changement, il faut d’abord changer de mentalité et vouloir la réconciliation réelle sans passions... Sinon peut importe les efforts et la volonté d’une personne à vouloir changer les choses, vous allez toujours voir le diable et cela ne sera point propice à aucun développement.

  • Le 22 janvier 2018 à 12:17, par Achille De TAPSOBA En réponse à : NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    "ange" Djibril avec Soro le rebelle ont décidé de nous frapper copieusement en commençant par faire fuir les opposants et détruire l’aéroport et les postes de gendarmerie et de police alors que nous n’avons rien fait de mal. Il avait la boulimie du pouvoir qu’il était manifestement prêt à tout détruire au pays pour sauver la galaxie Compaoré en fuite en plein midi. La machine à tuer de la galaxie Compaoré Diendéré a démarré le moteur de la tuerie le 15 Septembre 2015. Comment des hommes peuvent-ils avoir des idées monstrueuses et machiavéliques contre leurs frères et contre leur pays ?
    Nos chers amis de nafa veulent le passer un saint ou un immaculé sans le moindre péché. Dieu est juste et bon "ange" Djibril a été rattrapé par son passé ombre et odieux. Il était le cerveau de la rébellion ivoirienne. Il a activement contribué à étouffer l’affaire David Ouedraogo et Norbert Zongo. Des tentatives pour blanchir "ange" Djibril sont restées vaines.

    Primo,"ange" Djibril et ses partisans zélés nous ont fait croire urbi et orbi que les écoutes téléphoniques étaient un pur montage de la transition particulièrement de Mr Zida. Après les analyses, l’expert allemand a confirmé que ces écoutes téléphoniques étaient BEL ET BIEN AUTHENTIQUES. Le premier mensonge de l’ami des djihadistes n’est pas passé devant l’instruction. Visiblement ayant le dos au mur, "ange"Djibril a reconnu formellement devant le juge que Soro le rebelle et lui ont eu des contacts téléphoniques. 1er échec

    Secundo, le deuxièmement mensonge orchestré par son camp est son état de santé.Depuis 2015, "ange" Djibril est bien vivant et bien portant et nous lui souhaitons longue vie pour venir répondre aux crimes devant les juges qu’il a commis en tant que le cerveau du putsch. En nous faisant croire que son état de santé nécessite une évacuation à l’extérieur,les pèlerins de l’impunité voulaient soustraire "ange" Djibril de la justice. Les juges ont vite compris le plan machiavélique de ces partisans. 2è échec.

    Enfin, des témoignages viennent accabler davantage "ange" Djibril. Certaines personnes ont été contactées par le "putschologue" Djibril pour prêter main forte au rsp en difficulté. Ces derniers ont fait des aveux devant le juge.

    Comme "ange" Djibril est un grand abonné de la manipulation et de la ruse, il a engagé des mercenaires de la plume avec l’appui des francs maçons (juristes, avocats, journalistes...) pour le faire sortir des griffes de la justice car la bataille médiatique est l’enjeu important dans ce procès.Pour cela, il s’est lancé avec ses mercenaires dans une course folle de la guerre de communication sans succès. L’ami des djihadistes Djibril s’est noyé aveuglement dans les eaux profondes du putsch. Chaque jour apparaissent de nouvelles révélations

    Que les apôtres de l’impunité sautent, courent, crient et pleurent tous les grands criminels seront tous jugés, furent-ils Saint Blaise, Saint François, Saint Gilbert, "Ange Djibril" et autres. Étant donné, nous savons avec assurance quel rôle chacun a joué dans les crimes de sang. Les tergiversations sont naturellement terminées. Pour le moment, on discute des dates des procès pour que les grands criminels se tiennent prêts pour s’assumer devant le Brave Peuple(pas chasse à la sorcière). Le droit sera appliqué sans passion dans toute sa rigueur sans distinction politique ou sociale.On ne peut pas tuer des Burkinabé aux MAINS NUES et croire que l’acte restera impuni. LES GRANDS CRIMINELS DU BURKINA PENSAIENT QUE L’IMPUNITÉ EST UNE MARCHANDISE QU’ON PEUT ACHETER FACILEMENT SUR LA PLACE DU MARCHÉ.

    Chers amis de nafa, le soleil de la justice va se lever. Très amicalement,soyez sûrs que vous serez désagréablement surpris de celui qui a décidé en 2015 de tout massacrer pour être président "ange" Djibril. Soyez patients car le SEIGNEUR EST TRÈS BON ET JUSTE.

    Notre combat contre l’impunité continue. BRAVE PEUPLE BURKINABÉ, NE TRAHISSONS PAS NOS CHERS MARTYRS. C’est à travers notre courage que nous progresserons au bonheur de tous les BURKINABÉS.

    LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR DABO BOUKARY

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS en 2018. AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS

  • Le 22 janvier 2018 à 12:32, par Ka En réponse à : NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

    Pour convaincre le peuple, on vient montrer dans un congrès comme celui-ci qu’ on milite pour ses propres idées, pour un idéal et non soutenir un individu comme Djibril Bassolé, ou dans l’espoir de se venger et de piller les ressources du pays. Si le seul objectif de la NAFA ou le CDP c’est "ôte-toi de là que je m’y mette", cela ne vaut vraiment pas la peine de parler de venir au pouvoir en 2020 devant un peuple averti.

    Pour moi, voilà des gens qui sont incapables de se remettre en question et qui trouvent toujours des raisons imaginaires pour occulter leurs propres faiblesses. Quand on est nul à ce point, on ne se contente pas de se réunir pour convaincre des moutons de compter sur une personne non crédible face à un peuple averti ! Nous avons vu un exemple avec la dernière équipe de Blaise Compaoré composée De François Compaoré-Kouanda qui ont poussé les militants à se tourner vers un individu et non aux intérêts du peuple et les résultats on les a vu le 31 Octobre 2014.

    Si notre pays est à reculons, c’est qu’au lieu que les incompétents laissent leurs responsabilités aux compétents, ils persistent à tromper les autres. Ce que ces bleus de la NAFA n’ont rien compris, c’est qu’en 2020 en comptant sur une personne comme Djibril qui faisait partie des gens qui ont trahi le pays sur la base des mensonges et paradigmes foncièrement imaginaires pour leurs intérêts personnelles, la seule conclusion qui s’impose est que tout ce qui arrive maintenant n’est que la récolte naturelle des semences d’hier, et aucune de ces personnes ne sera élu par le peuple averti en 2020 que de laisser la continuité a Roch Kaboré.

    Que les partis politiques qui rêvent la victoire en 2020 en dehors du MPP avec ses partis satellites, oublient la victoire individuelle. Pour arriver à piétiner le pouvoir de Roch Kaboré, il faut une opposition forte et avec à sa tête un jeune avec une nouvelle tête dont le peuple aura confiance.

    En 2020 que tout le monde sache que parmi les valeurs qui fondent tout État démocratique, les premières sont des élections ouvertes, transparentes, sincères et honnêtes ce que les 60% de la jeunesse Burkinabé a comprise et de nous avertir que rien ne sera plus comme avant : ‘’’’ a commencer par l’élimination des achats de conscience de l’ère Compaoré et son frère François, ou de maintenir au pouvoir à vie par des bricolages constitutionnels et des scrutins biaisés d’un individu criminel et pilleur des caisses de l’état : Car la jeunesse Burkinabé a compris ce 14 Octobre 2014 que ‘’’si l’Afrique est à feu et à sang c’est à cause de ces motifs.’’’ Quand on écoute les discours des sorties de nos partis politique comme la NAFA ou le CDP, ces discours se limitent a tout faire pour arriver au pouvoir afin de se venger et à piller les ressources du pays d’une manière encore plus avide que ceux qu’on combat.

    Que les responsables de la NAFA ou même ceux du CDP et ADF/RDA sachent que le jour et la nuit ne sont pas à comparer : Il en est de même entre le diable et l’ange, entre Djibril Bassolé faiseur de coup d’état et Blaise Compaoré le tripatouilleur des lois. Après avoir tué et pillé son propre pays pour s’enrichir, on veut maintenant se faire passer pour ceux qui veulent régner avec dignité. Les pyromanes d’hier qui se prétendent aujourd’hui des loyaux pompiers, le peuple les connait. Le mieux pour ces partis, c’est de laisser à la tête de leurs BNP des jeunes avec des nouvelles têtes a conquérir le pouvoir pour une alternance politique saine sans des crimes gratuits ni la corruption a ciel ouvert.

  • Le 22 janvier 2018 à 15:09, par VISION En réponse à : NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

    Ka, alors là vous m’excuserez de vous dire ça, mais vous n’êtes pas très crédible avec un tel parti prit, (vous semblez avoir des comptes personnels à régler, ) vous dites : "Que les responsables de la NAFA ou même ceux du CDP et ADF/RDA sachent que le jour et la nuit ne sont pas à comparer : Il en est de même entre le diable et l’ange, entre Djibril Bassolé faiseur de coup d’état et Blaise Compaoré le tripatouilleur des lois. Après avoir tué et pillé son propre pays pour s’enrichir, on veut maintenant se faire passer pour ceux qui veulent régner avec dignité. Les pyromanes d’hier qui se prétendent aujourd’hui des loyaux pompiers, le peuple les connait."

    Si vous aviez inclue le MPP (Salif -Rock- Simon- Clément—..) dans cette phrase, je vous aurais trouvé cohérent et intègre, je n’aurais rien dis. C’est avec les même four-touts qu’on a essayer de gaver les Burkinabè sous la transition, et ils ’en remettent à peine aujourd’hui, et vous êtes encore là en 2018 ! Et vous comprenez désormais le sourire des internautes en vous lisant ! (un observateur..)

    • Le 22 janvier 2018 à 19:02, par Ka En réponse à : NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

      Mon cher Vision : J’ai toujours dit a des personnes comme toi que mes critiques fondées sur des argumentations solides ne sont pas "people" mais conceptuellement structurées et s’adressent à un public d’un certain niveau intellectuel et moral auquel tu n’appartiens manifestement pas. Tu n’es pas obligé de les lire si tu ne me comprends pas. Mets dans ta petite cervelle de macaque que j’ai tiré sur Roch Kaboré et son MPP en disant : ‘’’’’’Que les partis politiques qui rêvent la victoire en 2020 en dehors du MPP avec ses partis satellites, oublient la victoire individuelle. Pour arriver à piétiner le pouvoir de Roch Kaboré, il faut une opposition forte et avec à sa tête un jeune avec une nouvelle tête dont le peuple aura confiance.’’’’’’ Pour dire a tout intellectuel intelligent que Roch et son MPP sans les partis satellites autours, ne vaut pas les partis que j’ai cité. Quand a ceux qui ont collaboré avec Blaise Compaoré et piller les ressources du pays, même un nouveaux né sait que les RSS font partie, et ce n’est pas Ka de les cité dans sa critique fondées car j’ai bien dit dans ma critique, ’’’’’la seule conclusion qui s’impose est que tout ce qui arrive maintenant n’est que la récolte naturelle des semences d’hier, et aucune de ces personnes ne sera élu par le peuple averti en 2020 que de laisser la continuité a Roch Kaboré. Analyse bien mes critiques en tant qu’intellectuel avant de pondre de n’importe quoi. Si tu ne veux pas le faire, tiens à distance de mes contributions, car je tire a bout portant sur la majorité comme à l’opposition qui ne sait pas de quoi elle s’oppose.

      • Le 23 janvier 2018 à 13:22, par Freedom is a state of mind En réponse à : NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

        M. Ka, vous avez toujours eu des contributions constructives. Si on filtre les injures et attaques personelles, vous prouvez effectivement votre point. Cependant je déplore les injures et attaques personelles. Vous pouvez nous éduquer sans nous insulté. Si vision ne vous a pas compris, je ne doute pas que d’autres internautes (comme moi) vous ont compris et reconnaissent la valeur de vos contributions. Merci de songer à ça.

        • Le 23 janvier 2018 à 15:42, par Ka En réponse à : NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

          Freedom qui que tu sois,comme je dis toujours aux internautes de bonne foi, ‘’’ la sagesse de Ka se mérite.’’’ Vision m’a bien compris, mais dès qu’il s’agit de son Djibril Bassolé il cherche toujours à me provoquer avec ses multiples pseudos, Madjer, vini, Nina poukamé Vision, Visionnaire, et tant d’autres, suit mon regard : Car la preuve est que sa réponse n’a pas tardé avec son pseudo Visionnaire au lieu de Vision. Ce primate ne mérite pas ma sagesse que ma vérité profonde. Ma vérité ne cherche pas des compliments, mais de compréhension.

          Si toi tu m’as compris tant mieux. Que ce morveux sache que je n’encaisserai jamais sa manœuvre. Je savais qu’il reviendra avec un autre pseudo comme Visionnaire me dire qu’il avait compris ma critique, mais de ne pas parler de son Djibril Bassolé. Merci de me lire.

  • Le 23 janvier 2018 à 07:47, par Le Visionnaire En réponse à : NAFA : Le 1er congrès accouche d’une « nouvelle dynamique »

    Il y’a des gens qui ont une vision étriquée de ce que peut représenter un parti politique. Quand des pseudo démocratique tordent le cou aux textes, embastillent des adversaires pour arriver au pouvoir, on veut crier vite démocratie. Tout observateur averti de la scène politique burkinabé sait que il y’a eu tout un complot pour priver Bassolé de ses droits parce qu’il constituait un adversaire de taille. Et s’il est en prison aujourd’hui, il est tout à fait logique que des gens se battent pour sa liberté. En 2020, comme Mandela trente ans en arrière, Bassolé sortira de prison et sera porté à la tête de l’État. N’en déplaisen aux bourreaux de la démocratie.

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