Déclaration de l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) suite à la crise de l’éducation au Burkina Faso
Le système éducatif burkinabè a connu des difficultés depuis 1998 avec la mort de Norbert Zongo. Cette situation a engendré une vague de manifestations perturbant ainsi l’évolution normale des cours dans les établissements scolaires.
L’insurrection populaire survenue les 30 et 31 octobre 2014 et le coup d’état du 15 septembre 2015 ont accentué cette perturbation.
La présente crise qui touche un domaine aussi sensible que celui de l’éducation, si elle ne trouve un dénouement rapide pourrait conduire le système éducatif dans un désastre, compromettant ainsi l’avenir de nos enfants.
C’est pourquoi nous parents d’élèves de l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) en appelons les parties prenantes de la crise en cours à privilégier la voix du dialogue et de la négociation pour trouver une solution idoine.
Pour ce faire, l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) souhaite de la part du gouvernement, l’examen diligent des points de revendication de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) pour l’intérêt de la nation et ce, dans les meilleurs délais.
Aussi, elle invite les enseignants à la modération.
Par ailleurs, l’ANPE/EPC exhorte les élèves à la retenue et souhaite une forte implication de tous parents d’élèves dans la résolution de cette crise.
POUR L’EDUCATION DE NOS ENFANTS ; en avant !
VIVE LE BURKINA FASO !
QUE DIEU BENISSE LE BURKINA FASO, amen !
La présidente
Mme Da/Da G. Henriette
Vos commentaires
1. Le 17 janvier 2018 à 05:11, par Me Kéré En réponse à : Déclaration de l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) suite à la crise de l’éducation au Burkina Faso
Mme Da si je comprends fort opportunément l’appel au dialogue aux fins de parvenir à une solution négociée acceptable pour les enseignants, je ne comprends pas, mais là pas du tout, votre appel à la retenue et à la modération pour les élèves et leurs enseignants. Il faut surtout qu’ils ne se retiennent pas du dialogue et qu’ils agissent activement pour assurer le succès de leurs justes revendications. Vous êtes sûre de mieux défendre ainsi l’intérêt Général des parents d’élères ? J’ai un petit doute. Me Kéré.
Le 17 janvier 2018 à 13:09, par ciceron En réponse à : Déclaration de l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) suite à la crise de l’éducation au Burkina Faso
Me Kéré.!. Vous portez bien opportunément votre titre de Maître. Je suis très en phase avec vous.
Merci pour l’analyse.!
Le 17 janvier 2018 à 13:40, par Ratassida En réponse à : Déclaration de l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) suite à la crise de l’éducation au Burkina Faso
La dame a bien parlé. Vous, vous êtes toujours de mauvaise foi et un pêcheur en eaux troubles
2. Le 17 janvier 2018 à 06:13, par Sawadogo En réponse à : Déclaration de l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) suite à la crise de l’éducation au Burkina Faso
Voilà une déclaration partisane voilée. Nul ne doit utiliser l’ANPE-EC pour cautionner une lutte syndicale. Je suis parent d’élève d’école Catholique et ne me reconnais dans cette formulation.
3. Le 17 janvier 2018 à 10:36, par Jerkilo En réponse à : Déclaration de l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) suite à la crise de l’éducation au Burkina Faso
En tant que parent d’élève d’une école catholique, moi je trouve que l’ANPE/EPC a tout a fait raison de se prononcer, même tardivement, sur la lutte syndicale de la CNSE du public, car cette lutte perturbe aussi le déroulement des activités des établissements privés catholiques ou laïcs et si cela continue tous les pans du système éducatif va subir les conséquences : est-on sûr que les examens et concours du primaire (CEP+ entrée en sixième), du post-primaire (BEPC+CAP+BEP) et du secondaire/supérieur (Bacs) vont pouvoir se dérouler normalement ?
Cependant je ne comprend pas leur invitation des enseignants à la modération, même si dans la majorité des enseignants du public, il y a quelques brebis galeuses qui se livrent à des excès (cas de Fada N’Gourma). Que l’ANPE/EPC fasse des propositions concrètes de modération des acteurs pour sortir de la crise.
Le 17 janvier 2018 à 13:01, par ciceron En réponse à : Déclaration de l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) suite à la crise de l’éducation au Burkina Faso
Mon chère Jerkilo..! mon chapeau mis en bas devant votre hauteur de vue par rapport à la question se pose à tous les Burkinabe.
Nous devons sortir de ce piège qui a longtemps consisté à ;
regarder les personnels de l’éducation et de la recherche comme des "extra nation" ou comme des gens qui n’ont toujours défendu que des intérêts corporatistes.
penser qu’individuellement chacun pouvait déjouer la crise du système éducatif (qui date de plusieurs décennies) en usant de "palliatifs" tels que envoyer son enfants au privé ; prendre des maitres ou professeurs de maison etc. etc.
Or, quelque soit la qualité de prestation offerte dans le privé, ce dernier N’ORGANISE PAS LES EXAMENS ET LES CONCOURS. C’est pour cela que je suis en phase avec toi quand tu suggère à l’ANPE/EPC de faire des propositions concrètes de "modération" pour sortie de crise. J’ajoute qu’il ne faut pas seulement sortir de cette situation. Il faut absolument trouver la réponse qui s’impose face a la CRISE DU SYSTÈME ÉDUCATIF dont les maux sont connus de tous. Et cela incombe au Gouvernement. Merci encore pour ta façon honnorable d’appréhender la problématique.
Amicalement CICERON
4. Le 17 janvier 2018 à 13:21, par LeJuste En réponse à : Déclaration de l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) suite à la crise de l’éducation au Burkina Faso
Bel appel de l’ANPE / EPC pour l’apaisement de la crise avec le cinéma du mardi 16 janvier ça et là au Faso.
5. Le 18 janvier 2018 à 21:58, par Youth En réponse à : Déclaration de l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) suite à la crise de l’éducation au Burkina Faso
Croyez-vous que beaucoup d’élèves qui bloquent les voies sont mieux que leur géniteur ? Où sont ces géniteurs ?