Disparition de Salifou Diallo : « On ne le suivait pas parce qu’on l’aimait mais pour ce qu’il voulait pour le peuple burkinabè », Juliette Congo, Secrétaire nationale chargée des femmes du MPP
Le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Salifou Diallo n’est plus. Juliette Congo, membre du Bureau exécutif national du MPP, Secrétaire nationale chargée des femmes, garde de l’homme un bon souvenir et invite ses camarades à continuer son combat.
« Nous avons travaillé avec le président pendant que nous étions dans d’autres partis. Tout ce que nous avons vécu avec ce monsieur, chacun à son tempérament. Les gens pensent que c’est un bagarreur, mais Dieu seul sait. L’humilité avec laquelle il gérait tous ceux qui sont proches de lui, nous montre aujourd’hui que nous avons subi une grande perte dans la vie de notre parti, dans la vie de notre nation. C’était un leader. On ne le suivait pas parce qu’on l’aimait, on le suivait parce qu’on était convaincu de ce qu’il voulait pour le peuple burkinabè. Dans le parti, il a été quelqu’un qui a été très proche des femmes.
C’est lui qui savait nous écouter. Il savait répondre aux besoins de chacun. Il savait être un père pour tous. Et si à l’unanimité aujourd’hui nous pleurons cet homme, c’est parce qu’on a l’impression qu’il y a un grand vide qui va être désormais dans ce parti. Mais le vide, c’est normal parce que quand on perd un être cher, c’est difficile. Mais il a creusé les jalons, il a tracé une voie. Je suis convaincu que si nous suivons cette voie, nous allons réussir et nous allons relever tous les défis que lui, n’a pas pu relever avant de partir. On ne peut pas finir tous ses projets dans la vie. Mais encore faut-il que la personne ait vraiment bien vécu. Et je pense que le président Diallo a bien vécu parmi les siens. Il est un exemple pour nous et nous avons le courage de continuer ce qu’il a commencé. »
Propos recueillis par M.K.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 24 août 2017 à 21:51, par MILLITANT En réponse à : Disparition de Salifou Diallo : « On ne le suivait pas parce qu’on l’aimait », Juliette Congo, Secrétaire nationale chargée des femmes du MPP
Il n’y a plus de combat à mener le MPP est mort de sa belle mort. Là où c’est regrettable c’est les assassinats et les déférents détournements dont on ne saura plus exactement les commanditaires.
Le 25 août 2017 à 10:26, par changeons En réponse à : Disparition de Salifou Diallo : « On ne le suivait pas parce qu’on l’aimait », Juliette Congo, Secrétaire nationale chargée des femmes du MPP
Mon sieur "le millitant" (militant c’est avec d’ailleurs un m et non 2m), en ce moment de deuil, souvenons-nous que nous sommes tous mortels et prions pour le repos de l’âme de l’illustre disparu. Nous ne devrons pas voir en la disruption de M. Salifou Diallo, une perte pour le MPP, mais disruption d’un ami, d’un frère, d’un parent. Il n’a fait que nous devancer et un jour, chacun de nous le rejoindra. Les querelles politiques dont vous faites allusions ne relève que de la puérilité de l’esprit. Que l’âme de l’illustre disparu repose en paix et que Allah le reçoive dans son royaume.
2. Le 25 août 2017 à 08:25, par Alida En réponse à : Disparition de Salifou Diallo : « On ne le suivait pas parce qu’on l’aimait », Juliette Congo, Secrétaire nationale chargée des femmes du MPP
Monsieur le journalisme (Mk),
Il est très important qu’en de tels moments, les titres de vos articles soient en phase avec l’ensemble des propos tenus avec votre interviewé !
Votre titre contredit le contenu de l’article. Même si ces propos ont été utilisés par Mme Congo, pris isolément, le sens change !
Merci d’en tenir compte dans vos prochains articles.