« Le développement, c’est comme le soleil, on ne peut pas le cacher avec la main », exalte le maire de Toma, Malik Garané
Sur initiative de son exécutif, la commune de Toma a sonné la mobilisation de ses filles et fils résidant à Ouagadougou et environnants. Au cœur de cet appel du 22 juillet 2017 : les défis et les stratégies de développement de la commune. « Coup d’essai, coup de maître », de l’avis de nombreux participants à ce cadre qui a fait le plein de ressortissants de la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs. Maire de cette commune urbaine (chef-lieu de la province du Nayala, dans la région de la Boucle du Mouhoun), Malik Garané revient, via cet entretien, sur les contours de cette rencontre studieuse. Occasion également pour le bourgmestre de revenir sur la vision de son équipe pour la circonscription avant d’exhorter l’ensemble des ressortissants de la localité à un sursaut pour une cause : le développement local !
Lefaso.net : A quoi répond une telle initiative de mobilisation des ressortissants de la commune ?
Malik Garané : Nous sommes dans un contexte de décentralisation, qui implique qu’il faut faire du développement local. Et qui parle de développement local dit mobilisation des ressources locales d’abord ; tant sur le plan matériel, humain que financier. En termes de ressources, le constat est que la commune de Toma regorge d’énormes ressources humaines qui, si elles arrivent à fédérer les énergies, peuvent poser des actions très concrètes en faveur du développement local. C’est pourquoi, nous avons estimé qu’il était nécessaire de regrouper et échanger avec les filles et fils ressortissants de la commune et, partant, partager avec eux notre vision de développement de la commune. Ce, pour qu’ils puissent aussi nous conseiller, partager leurs préoccupations et donner leurs contributions afin que, main dans la main, nous puissions œuvrer au développement de la commune.
Lefaso.net : De façon concrète, quels ont été les aspects abordés au cours de ces échanges ?
Malik Garané : Nous avons d’abord procédé à la présentation de la commune ; beaucoup sont à Ouagadougou, ils connaissent la commune, mais pas évident que ce soit dans ses moindres détails. Donc, c’était important d’y revenir pour leur présenter les potentialités, mais également les contraintes de développement auxquels nous faisons face. Dans cette partie présentation de la commune, nous avons abordé également le Schéma Directeur d’Aménagement Urbain (SDAU) de la ville d Toma qui n’est pas encore adopté. Ensuite, nous avons abordé les formes de contributions possibles de ressortissants d’une collectivité au développement de ladite collectivité. A ce niveau, on a fait un zoom sur le financement des actions d’accès à l’eau potable et à l’assainissement à travers notamment un partage d’expériences de communes sœurs (commune de Pâ), qui sont un peu avancées sur ces questions. L’appui de la GIZ (Coopération allemande, ndlr) à la commune en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement a été abordé en détail. Enfin, nous avons présenté aux ressortissants, une short-liste de projets que nous jugeons prioritaires pour le développement de la commune.
Lefaso.net : Que peut-on retenir comme propositions faites par les participants à ce cadre ?
Malik Garané : Il faut d’abord observer l’engouement autour de ce cadre ; ce constat s’impose, c’est le premier élément très positif qu’on retient. Comme vous l’avez constaté vous-même dans la salle, tous les intervenants ont apprécié cette initiative d’échanger avec les ressortissants sur la vie de la commune, les questions de développement, etc. Un autre point capital est qu’à l’unanimité, les gens admettent qu’il va falloir qu’ils contribuent au développement de la commune, abandonner les thèses libres pour aller à l‘action ; de quelle que manière que ce soit. Tous sont donc prêts à apporter leur pierre à l’édification de la commune. Un autre aspect soulevé est qu’on est unanime qu’il faut aller au développement, mais avec la manière, de la méthode ; c’est en cela qu’il est ressorti qu’on doit encore approfondir l’analyse de certains de nos projets pour qu’ils soient plus faisable afin de bénéficier de financements pour leur mise en œuvre.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
Oumar L. OUEDRAOGO
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 27 juillet 2017 à 07:26, par SARKO En réponse à : « Le développement, c’est comme le soleil, on ne peut pas le cacher avec la main », exalte le maire de Toma, Malik Garané
Belle initiatives monsieur le Maire . Mais saches que Toma a toujours connu des échecs à cause de l’ égo de ses fils . Ton mentor le sait plus que moi ; lui qui pense qu’ il doit être toujours le seul devant et le seul à faire des choix pour la province .
Avant quand tu ne militais pas au CDP tu étais un banni et aujourd’hui quand tu n’ es pas au MPP , on s’ en fout de toi . Nous voulons pour Toma des hommes de rassemblement .
2. Le 27 juillet 2017 à 08:55, par Le mossi En réponse à : « Le développement, c’est comme le soleil, on ne peut pas le cacher avec la main », exalte le maire de Toma, Malik Garané
Dans tout ça ce sont les tenanciers de maquis, les dolotières et les tueurs de chiens qui se sont frotté les mains. Et ça aussi participe au développement local.
3. Le 27 juillet 2017 à 09:40, par Le Visionnaire En réponse à : « Le développement, c’est comme le soleil, on ne peut pas le cacher avec la main », exalte le maire de Toma, Malik Garané
J’ai eu l’occasion de travailler avec Monsieur le maire à Bobo ou j’ai eu l’occasion d’apprécier son humilité, sa rigueur et sa vision prospective ! Sa jeunesse alliée à son engagement est un atout pour sa localité ! Nous vous suivons et vous encourageons ! Chapeau bas Monsieur le Maire !
4. Le 27 juillet 2017 à 10:30, par BOINGA En réponse à : « Le développement, c’est comme le soleil, on ne peut pas le cacher avec la main », exalte le maire de Toma, Malik Garané
Mr le maire, je salue cette bonne initiative. Malheureusement, le burkinabè d"aujourd’hui ne mérite plus son nom. Tu seras déçu de te rendre compte que personne, je dis bien personne n’est prêt encore au Burkina de donner sa contribution pour un développement. Au contraire, tout le monde est prêt à prendre dans la caisse de l’État pour lui même. C’est ce que le burkinabè a appris depuis le 15 octobre 1987. Je suis désolé avec ceux qui croient au développement de ce pays dans ces conditions où le vol est une règle normale dans notre quotidien.
5. Le 27 juillet 2017 à 14:29, par warba un ancien du feer En réponse à : « Le développement, c’est comme le soleil, on ne peut pas le cacher avec la main », exalte le maire de Toma, Malik Garané
Toma et le nayala tout entier a besoin d’entente et de modestie et non des gens qui se croient au dessus du peuple.Bonanet qui est né à ouaga ne connait meme pas son propre village a fond ;ou sont les barrages du nayala que nous avons identifiés à l’époque notamment le barrage de Soui,de Zelassié qui avait été implanté sous maurice Yameogo,de yaba,de Siena etc.Zero alors taisons nous parce que les buveurs de Yo n’ont pas le temps de s’occuper de developpement.Ils sont laara aw saara.