Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Les députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan), accompagnés de l’ambassadeur, Shen Cheng-Hong, ont effectué, le jeudi 20 avril 2017, une visite au Centre Hospitalier Universitaire Blaise Compaoré (CHU-BC). L’occasion était donnée aux députés de mieux connaitre ce joyau national et de s’enquérir des prouesses qui font la renommée de cet établissement de santé.
La délégation des députés conduite par l’Honorable Abdoulaye Mossé a été accueillie à son arrivée par l’ambassadeur de Taïwan au Burkina et le Directeur général, Alexandre Sanfo. Les hôtes ont été aussitôt conviés à une séance d’échanges au cours de laquelle le Directeur général a fait une présentation de son établissement.
Il a énuméré les acquis enregistrés en six années de fonctionnement et les perspectives qui viendront améliorer les prestations en matière de soins.
En effet, depuis l’ouverture de ses services le 1er septembre 2011, plusieurs actions, et pas des moindres ont été réalisées au CHU-BC afin d’assurer une meilleure prise en charge des patients et partant, limiter les évacuations vers l’extérieur. Cette réussite s’est bâtie grâce aux stratégies de management de la Direction générale, le professionnalisme du personnel et le déploiement par l’Etat, des équipements médico-techniques de dernière génération. Cette réussite est aussi due en partie au soutien de la République de Chine Taïwan à travers son ambassade au Burkina Faso.
Au titre des perspectives qui s’inscrivent dans le cadre du projet d’établissement 2016-2020, le Directeur général a cité :
la mise à niveau des services existants ;
la mise en place d’une unité de coronarographie et de cardiologie interventionnelle ;
La mise en place d’une unité de chirurgie thoracique et cardiaque ;
La mise en place d’une unité de chirurgie hépatobiliaire et pancréatique ;
La mise en place d’une unité de procréation médicalement assistée (P.M.A) ;
L’ouverture de l’unité d’hémodialyse ;
L’ouverture des grands brûlés.
Après cette présentation, tout semble fonctionner à merveille pour cet établissement. Malgré sa réputation de structure de référence au Burkina, le Directeur général a fait comprendre aux députés, sous forme de plaidoyer, que sa structure est souvent confrontée à des difficultés.
En effet, l’approvisionnement pharmaceutique demeure la première difficulté occasionnant ainsi des ruptures de certaines molécules, contraignant les patients à recourir à d’autres structures hors du CHU-BC pour trouver les médicaments dont ils ont besoin. Selon le Directeur général « La logique voudrait que pour un hôpital de ce type, nous puissions nous approvisionner auprès des grossistes qui existent sur le marché à l’exemple des pharmacies de la place ; malheureusement, cette option nous est refusée par le ministère en charge des finances. Les produits que nous achetons par d’autres intermédiaires reviennent deux fois plus chers que sur le marché des grossistes ». A cette difficulté, a souligné le Directeur général de l’hôpital, s’ajoute la lenteur administrative. « Nous avons mis par exemple huit mois pour obtenir l’autorisation d’acquérir de l’hélium pour l’IRM alors que sans ce gaz l’appareil ne saurait fonctionner ».
Au vue de toutes ces difficultés, le Directeur général propose la nécessité de trouver une formule pour les hôpitaux dans leur ensemble pour qu’ils aient des procédures accélérées et plus souple pour pouvoir mettre à la disposition de la population, les médicaments et les consommables médicaux indispensables à la prise en charge des malades ».
Après cette présentation, le Directeur général s’est livré aux questions des députés. Ces questions, dans leur grande majorité, étaient relatives aux tarifs en vigueur au CHU-BC, la caution demandée aux patients hospitalisés et la fréquentation de la structure
En réponse aux préoccupations des députés sur la caution, le Directeur général a indiqué que cette somme demandée se justifie par le fait que les frais de médicaments, d’examen et de soins sont déduites au fur à mesures permettant d’une part, aux patients de bénéficier d’une prise en charge continue et d’autre part de permettre à la structure de recouvrer ses dépenses. Il a également indiqué que la caution est la somme de trois jours hospitalisation, des frais de médicaments et de soins. Cette indication du Directeur général a permis de dissiper toutes les rumeurs autour de la caution dans cette structure. En terminant, il a indiqué que la caution n’est pas applicable au service des urgences car seules les unités hospitalisation sont concernées par cette mesure.
A l’issue de cet exposé, la délégation a fait le tour de l’hôpital pour constater la qualité des équipements et les conditions de travail des agents. La fréquentation a connu ces dernière années une progression satisfaisante à tel point que certaines unités ont été renforcées en personnel afin de satisfaire la demande.
A la fin de la visite, l’honorable Abdoulaye Mossé, a traduit, au nom des députés, sa grande satisfaction qu’aux quant aux potentialités de cet établissement de référence. Au-delà cette satisfaction collective, les députés se sentent impliqués pour accompagner l’établissement en interpellant les ministres concernés lors des questions orales à l’Assemblée nationale.
Pour l’ambassadeur de Taïwan au Burkina Faso, cette visite est d’un grand intérêt parce qu’il fallait que les députés fassent plus connaissance des projets supportés par son pays notamment en s’imprégnant du fonctionnement de cet hôpital. « Je souhaite que les députés travaillent aussi à trouver les solutions aux problèmes posés », a-t-il plaidé.
Avec cette visite, c’est une mention d’encouragement qui vient, une fois de plus, d’être décernée au CHU-BC qui a toujours fait l’objet l’admiration de ceux qui le viennent visiter.
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Vos commentaires
1. Le 29 avril 2017 à 06:30, par nabayouga En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Qu’attend on pour baptiser cet hôpital, hôpital Kouassi Blaise compaore. ? Il n’y a qu’au burkina qu’après avoir massacré ses propres population, après des crimes économiques de cette ampleur, on conserve le nom du bourreau. Quel sadomasochisme !
2. Le 29 avril 2017 à 09:51, par Sana En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
J’AI HONTE !
Quand les chinois sont là on dit "HÔPITAL BLAISE COMPAORE" !
Quand c’est d’autres on dit "HÔPITAL DE TENGANDOGO" !
3. Le 29 avril 2017 à 10:43, par Aïma En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Assumons-nous au Burkina. Commençons par changer le nom de cet établissement et de tous les autres qui portent le nom Blaise Compaoré. C’est très simple et très compréhensible. Aucune structure au Burkina désormais n’a vocation à s’appeler Blaise Compaoré vu le sang qu’il a sur les mains et vu la façon dont il a été débarqué. Si nous étions cohérents avec nous-même au Burkina, tout ce qui s’appelle Blaise Compaoré auraient déjà dû être débaptisés et rebaptisés. L’ivoirien Blaise lui-même s’appelle désormais Blaise Kouassi. Qu’attend-on pour rebaptiser nos établissements du nom de burkinabè dignes et burkinabè pour toujours quoi qu’il leur advienne. Qu’attendons-nous dans ce Burkina pour assumer notre burkindi ???
4. Le 29 avril 2017 à 15:44, par papa En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Que cet hopital soit debaptise´ et vite ,une structure pareil n´est pas digne de porter le nom de ce boureau .
5. Le 29 avril 2017 à 21:23, par Tenga En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
L’hôpital a vue le jour grâce à la vision et au leadership du président COMPAORE n’en déplaise à ses détracteurs si vous changer le nom l’hôpital ferme c’est ça la vérité donc mes chers amis l’hôpital portera le nom de mon président Blaise souffrez un grand homme et il sera réhabilité.
6. Le 30 avril 2017 à 05:02, par Hôpital En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Quelques propositions pour la nouvelle dénomination à donner à l’actuel Hôpital Blaise Compaoré.
Compte tenu de tout ce que les intéressés n’ont sans doute pas manqué de faire pour le pays, on pourrait renommer cet hôpital "Hôpital nabayouga", "Hôpital Sana", "Hôpital Aïma", "Hôpital papa", etc. La liste n’est pas exhaustive …
Le 30 avril 2017 à 19:57, par nabayouga En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Effectivement Nabayouga n’a jamais fait couler le sang au BF ; Nabayouga n’a pas fui le pays , la queue entre les jambes ; Nabayouga n’est pas atteint du sida.
Le 1er mai 2017 à 02:27, par Hôpital En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Alors, vivement l’Hôpital Nabayouga, sachant notamment que l’intéressé est plus qu’un modèle, puisque n’étant "pas atteint du sida" ! ...
Le 1er mai 2017 à 21:01, par Aïma En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Hôpital Nabayouga, hôpital Sana, hôpital Papa, hôpital Aïma, tout cela me va très bien car nous au moins, nous sommes des burkinabè, des vrais et dignes de ce nom ! Aïma n’a pas mené 27 ans de dictature en torturant et en tuant ses compatriotes. Aïma n’a pas vidé les caisses de son pays. Aïma n’a pas mis l’économie de son pays à plat. Aïma n’a pas généralisé la corruption dans son pays. Donc, sache que "hôpital Aïma", ça sonnera très bien à oreille des burkinabè, tout comme les autres noms cités plus haut et bien d’autres noms encore de burkinabè dignes et intègres. Toi, tu n’as qu’à aller dire à Alassane Ouattara de donner ton nom à un monument ou à un hôpital à Abidjan. Comme ça, en retour, tu diras aux burkinabè de laisser le nom d’un transfuge ivoirien sur leur hôpital ici au faso. Tôt ou tard cet hôpital changera de nom et tu le sais très bien. Alors, pourquoi pauvre diable, tu nous fatigues avec ta réaction à deux balles ? Sans rancune.
7. Le 1er mai 2017 à 09:56, par papa En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Pauvre nostalgique,que tu le veuilles ou pas cet hopital sera debaptise´ quelle que soit la duree´et un nom digne lui sera attribue´n´en deplaise aux mendiants de l´ére Compaore´ .Sache que PAPA n´a pas de sang sur ses mains comme votre venere´ Pol Pot ( Blaise Compaore´)
Le 1er mai 2017 à 11:32, par Hôpital En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Et une proposition pour l’Hôpital Papa !
Entre parenthèses, quand comprendrez-vous que certains ne sont ni "nostalgiques" de "l’ère Compaoré" ni partisans de la haine et de l’aigreur permanentes ?
En fait, au-delà de la gesticulation, nombre de râleurs d’aujourd’hui ne se la seraient-ils pas coulé douce sous "l’ère Compaoré" ? Je crois que la question mérite d’être posée !
8. Le 5 mai 2017 à 07:34, par Minassé En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Monsieur le directeur de l’hôpital, revoyez vos propos sur la caution. Je ne pense pas qu’il s’agisse de rumeurs quand les populations se plaignent de votre système financier.
êtes-vous sur que la caution ne s’applique pas dans le service des urgences ?! Je suis arrivée aux urgences la-bas l’année dernière et vos infirmières n’ont débuté mes soins qu’après paiement de la caution !! Et je n’était pas la seule, une jeune mère a négocié en vain la prise en charge de son enfant en attendant que son mari arrive de voyage !!
9. Le 13 mai 2017 à 17:47, par Vous dites toujours Hopital Blaise Compaore En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Hôpital Blaise Compaore. Ce qui est écrit et dit, l’est depuis, maintenant et toujours.
On ne force pas quelqu’un à aller se faire traiter là-bas. Vous autres qui vous plaignez, vous n’êtes pas juriste. Ce nom restera et il est historique. Le MPP ne changera pas ce nom. et aucun régime à l’avenir ne le changera.
10. Le 25 mai 2017 à 19:07, par mana En réponse à : Hôpital Blaise Compaoré : Visite des députés membres du groupe d’amitié parlementaire Burkina Faso-République de Chine (Taïwan)
Il faudrait débaptiser cet hôpital du nom de Blaise Compaoré/En aucun aucune structure ne doit porter le nom de ce type qui aura tôt où tard à faire avec la justice internationale.Ne vous en faites pas ça ne va pas durer.Il est dans le collimateur de la justice internationale pour crime contre l’humanité.Il porte tellement de casserole qu’il sera rattraper par l’histoire.le mal que nous commettons est loin de nous laissé indemne.Il trahit,renié et assassiné et par conséquent il va payer déjà ici bas pour cela.