Sommet extraordinaire de l’UEMOA : L’état de l’Union et la gouvernance des institutions en réflexion pour renforcer l’intégration régionale pour le bien-être des populations
Le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est ouvert ce lundi 10 avril 2017 dans la capitale économique ivoirienne, en présence des huit chefs d’Etat dont le Président Roch Marc Christian KABORE.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président Alassane OUATTARA de Côte d’Ivoire, Président en exercice de l’UEMOA. Tout comme le président du Conseil des ministres de l’Union, en la personne de Monsieur Amadou BÂ, ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal, le Président Alassane OUATTARA s’est beaucoup appesanti sur la situation de l’Union depuis la dernière Conférence des chefs d’Etat à Dakar en juin 2016. Une situation marquée par d’importants événements, notamment des actes terroristes, des enlèvements de personnes par des groupes armés non étatiques dont la seule volonté selon le Président Alassane OUATTARA est de « semer la peur et le chaos ».
Pour venir à bout de ce fléau, pense le chef de l’Etat ivoirien, il faut « intensifier les efforts dans la bonne gouvernance, l’amélioration des conditions de vie de nos populations, et surtout la création d’emplois pour notre jeunesse ». Il est, dans ce sens, permis d’espérer car les bonnes performances économiques des Etats membres « encouragent à l’optimisme » avec un taux de croissance économique de 2,8% en 2016, soit quatre fois supérieurs à la moyenne de l’Afrique sub-saharienne. Quant aux perspectives économiques de 2017, elles sont favorables malgré « toutes les contraintes vécues au quotidien ». Et le Président en exercice de la Conférence de dire que « ces résultats encourageants sont le fruit des politiques économiques cohérentes mises en œuvre par nos pays respectifs avec l’accompagnement des organes et des institutions communautaires et le soutien de la communauté internationale ».
« Toutefois, prévient Monsieur Alassane OUATTARA, les bonnes performances de notre union ne doivent pas occulter les défis auxquels nous sommes confrontés ». « Ces défis, a-t-il dit, concernent les menaces sécuritaires, la baisse de la demande en provenance des économies émergentes, la baisse des taux des principaux produits de base et la baisse des liquidités bancaires ».
Se prononçant toujours sur la vie de l’Union, principalement dans le domaine de l’intégration régionale, le chef de l’Etat ivoirien note que « des avancées significatives dans plusieurs domaines ont été faites, en particulier l’approfondissement des marchés communs et la mise en œuvre des politiques sectorielles ».
Au vu de toutes ces données, le Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat propose que la présente session extraordinaire se penche sur « l’état de l’Union ainsi que sur la gouvernance des institutions » en vue de prendre des décisions nécessaires pour « renforcer notre cohésion ainsi que notre intégration régionale pour le bien-être des populations de notre espace communautaire ». « En somme, prendre d’importantes décisions pour l’avenir de notre institution », a conclu le Président Alassane OUATTARA.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Vos commentaires
1. Le 11 avril 2017 à 09:09, par RAMDE R En réponse à : Sommet extraordinaire de l’UEMOA : L’état de l’Union et la gouvernance des institutions en réflexion pour renforcer l’intégration régionale pour le bien-être des populations
C’est bien pour le Niger. Le Sénégal voulait tout avoir. Le siège de la BCEAO et la présidence de l’UEMOA. Il faut une égalité de traitement de tous les pays.
Au fait, que gagne le Burkina dans cette UEMOA ? Si ce n’est un siège construit dans les années 1970 et qui n’est plus digne de la ville de Ouagadougou. Le Burkina doit exiger la reconstruction d’un siège moderne qui contribuera au moins à embellir sa capitale.
Le 11 avril 2017 à 22:18, par STK En réponse à : Sommet extraordinaire de l’UEMOA : L’état de l’Union et la gouvernance des institutions en réflexion pour renforcer l’intégration régionale pour le bien-être des populations
très belle analyse par RAMDE.Les engagements de nos chefs d’Etats du temps de la CEAO doivent être mis au plat. Les cartes doivent être redistribuées impérativement. Il y va de même avec les postes et responsabilités à la BCEAO