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Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

Publié le jeudi 23 juin 2016 à 05h21min

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Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

Il est le nouveau maire de la capitale économique du Burkina. Après avoir servi pendant longtemps dans l’administration territoriale, il a une claire vision et une ambition bien ancrée pour la ville de Sya qui l’a vu naître il y a 44 ans. Bourahima Sanou dévoile ici son ambition pour Bobo-Dioulasso.

Lefaso.net : Présentez-vous à nos lecteurs ?

Je suis Bourahima Sanou, juriste administrateur territorial, en 1972 à Bobo-Dioulasso. J’étais précédemment secrétaire général du Conseil régional des Hauts-Bassins. J’ai démissionné en mars pour battre campagne pour les élections municipales. Dieu merci, aujourd’hui, je suis élu maire de la commune de Bobo depuis le 20 juin. Je suis marié et père de 7 enfants dont deux jumeaux.

Quelle est votre niveau d’étude ?

J’ai fait mon primaire à l’école primaire à Léguémé, village situé à quelques kilomètres de Bobo. J’ai eu mon CEP 1984. Au lycée Kouroudia, j’ai eu mon BECP, puis le BAC série D au lycée municipal en 1993. J’ai intégré la faculté de Droit de Science politique à l’université avec à la solde une Maitrise en droit- option Droit des affaires.

Après cette formation universitaire j’ai travaillé au Haut-Commissariat de Bobo ou j’ai occupé les fonctions de directeur des affaires générales. Je suis reparti à l’école nationale de l’administration et je suis sortie avec un diplôme cycle A avec option collectivité territoriale. En 2007 j’ai intégré le Conseil régional comme administrateur et précisément en janvier 2008 j’ai été nommé Secrétaire général du Conseil régional des Hauts-Bassins. En septembre 2012, j’ai démissionné pour me présenter aux élections municipales sous la bannière du CDP. Malheureusement je n’ai pas été élu. Je suis revenu comme technicien. Et le président qui a été élu à la tête du Conseil régional en la personne d’Alfred Sanou m’a fait confiance en me nommant secrétaire général en avril 2013.

Qu’est-ce qui vous caractérise ?

Il est souvent difficile de dire ce qui nous caractérise. Ce que je sais de moi, c’est que je suis très proche de la population. J’aime beaucoup les gens de sorte que d’aucuns diront que je n’ai pas de personnalité. On me voit partout, au village, dans les maquis avec des amis, au champ. J’aime beaucoup la culture également, j’adore danser. Mais je suis conscient de mes nouvelles fonctions et les défis auxquels je serai confronté. Je voudrais toujours être avec la population même dans les maquis, mais ça ne saurait être comme avant.

Quelles sont vos ambitions pour le développement de la ville de Bobo-Dioulasso ?

C’est d’ailleurs la question que j’attendais le plus. Fondamentalement j’ai toujours apporté au développement de cette ville que nous chérissons tant. C’est ce pourquoi j’ai opté pour la formation des collectivités territoriales. Je pouvais faire la magistrature ou l’inspection des impôts, etc. Beaucoup de mes promotionnaires sont aujourd’hui de ce corps mais, j’ai choisi d’être un agent des collectivités du territoire depuis 1999. Parce que je veux servir la collectivité. Dieu merci, j’ai été élu maire et j’estime que c’est une opportunité de mettre en action mon plan de développement.

Ma vision première pour Bobo est d’asseoir une légitimité de l’autorité communale. Je suis certes élu démocratiquement, mais la question reste de savoir si les populations trouvent en moi une personne désireuse de travailler. Il faut donc le prouver pour avoir leur confiance et leur adhésion à l’ensemble des projets que nous allons élaborer. Par exemple pour l’assainissement, un des problèmes crucial de la ville. A mon avis l’assainissement à Bobo doit être l’œuvre de la population. Alors si le maire lance un mot d’ordre d’opération de salubrité et qu’elle adhère, c’est une plus-value. Dès qu’on commence à balayer sa chambre, son salon, sa cours, curer les caniveaux devant les domiciles, on aura gagné des millions de F CFA qu’on va investir ailleurs. La première action pour moi est de travailler à l’adhésion des populations.

Je trouve également qu’il n’y a pas suffisamment de réalisations dans la ville. Je ne sais pas comment le budget de la commune était élaboré, mais il y a beaucoup de choses à revoir. Il y a par exemple beaucoup d’études qui ont été faites pour orienter le développement de la ville. Il ne s’agira donc pas pour nous de mener des études pour le plan de développement communal. Nous nous inspirerons de ce qui existe déjà car beaucoup d’études n’ont jamais été exécutées. Heureusement il y a des ambitions pour le financement. Nous avons beaucoup de données qui disent que des investisseurs s’intéressent à Bobo. Ce serait donc pour nous de restructurer l’ensemble des études et les mettre ensemble pour les présenter aux partenaires. Il faut d’ores et déjà préciser que des investisseurs s’annoncent. Ils étaient déçus parce que la commune n’avait pas une vision claire pour certaines réalisations. Très, très bientôt, nous allons aller sur ces chantiers.

Une chose est d’avoir des ambitions, une autre est de disposer des moyens pour relever ces défis de développement de la ville. Quelle sera votre stratégie ?

Il faut d’abord restructurer les agents communaux. Une très grande restauration. L’exemple de la voirie est très parlant dans ce sens. Et je me pose la question de savoir ce que la voirie municipale fait concrètement comme travail. Elle est presqu’inexistante. Il faudra à mon avis mettre l’accent sur l’homme. Il faut que les gens se mettent au travail. J’insiste la dessus car je sais qu’on ne va pas se comprendre là-dessus. En tout cas, celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher. Parce que nous sommes là pour travailler. DU SG au dernier manœuvre, chacun doit mériter son salaire. Il y a beaucoup d’ambitions et d’ambitieux pour la commune de Bobo. On va les rechercher et leur donner la garantie qu’il y aura une bonne exécution du plan de développement. Le président du Faso, de même que celui de l’Assemblée nationale ont dévoilé les projets qui sont prévus pour la région des Hauts-Bassins et la commune de Bobo particulièrement. Le Président est très sincère là-dessus et ce sera à nous de saisir l’opportunité pour la mise en œuvre réelle de ses promesses.

La composition des conseils municipaux ont fait la part belle aux Sanou. Si bien que beaucoup de bobolais manifestent déjà leur crainte quant à la volonté véritable d’un changement pour la ville. Est-ce que vous pouvez les rassurer ?

A mon avis, les noms Sanou, Sanou, Sanou n’ont pas d’importance. Je n’approuve pas cette façon de voir les choses. J’ai personnellement lutté pour que d’autres ethnies tiennent des mairies notamment dans l’arrondissement n°3. Mais rien n’est perdu. Personnellement l’équipe qui va m’entourer connaitra une forte coloration. Je ne vais pas pour l’heure dévoiler mon plan. Nous avons beaucoup d’opérateurs économiques qui travaillent à Bobo. Et nous verrons s’ils sont là pour travailler avec des Sanou. Je dis cela parce qu’on nous a toujours dit que les autochtones ne peuvent pas développer Bobo. Les anciens nous ont toujours dit que Bobo ne sera développé que par ceux qui sont venus d’ailleurs. Ce n’est donc pas une histoire des Sanou.

Je profite pour éclairer que ce n’est pas les Sanou qui ont voulu forcément que des Sanou soient maire. Beaucoup de conseillers n’ont pas compris le jeu démocratique. Il n’y a pas eu d’organisation. Par exemple dans l’arrondissement 3, il y avait certes des Sanou, en plus de 4 autres candidats de l’ethnie mossi, mais ils ne sont pas compris pour désigner un candidat pour la mairie.

Un message ?

Je voudrais solliciter de tout cœur l’adhésion des populations, il est vrai que cela dépend de nous. Mais nous allons nous mettre au travail en présentant déjà quelque chose de solide pour que les gens approuvent. Nous souhaiterons que les hommes et femmes de médias viennent toujours aux informations. Que l’on soit de la majorité ou de l’opposition, il faudra nous donner la main pour faire de Bobo, la ville tant rêvée.

Bassératou KINDO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 juin 2016 à 20:48, par ka En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Voilà un jeune qui dit que rien ne sera plus comme avant ! Que la jeunesse Burkinabé se lève et suive son exemple pour une alternance politique de notre pays avec sa jeunesse dans l’émergence. Bon vent Bourahima.

  • Le 22 juin 2016 à 21:11, par La rebelle En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Bienvenue à vous Mr le maire. Je suis bobolaise et adore cette ville, car je rêve que par bobo, respire par bobo et vis pour bobo ; je ne suis ni Bobo ni Dioula.
    Nous vous soutiendrons pour que Bobo soit enfin à la lumière du jour et occupe la place qu’elle mérite. Tout le monde doit travailler pour ça,car c’est une magnifique ville ; la preuve elle a été prise d’assaut ces dernières années.
    Bon courage Mr le maire, vous avez l’air très intelligent, faites ce que vous avez à faire pour attirer les investisseurs.

  • Le 22 juin 2016 à 21:42, par verite qui blesse En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Dis-moi Mr Sanou Bourahima : Le MPP appatient a qui ? ; le CDP appartient a qui ? UNDD appartient a qui ?. Bobo Dioulasso est tombe , et qui s’est releve ?. Le probleme n’est pas dans le travail . A qui profite le fruit de nos labeurs ? on ne peut pas et on ne veut pas continuer a travailler ardemment pour enrichir ceux qui monopolisent le pouvoir d’état depuis plus de 30 ans . Nous refusons qu’un seul groupe ethnique, monopolise le pouvoir d’état et impose son rythme aux autres.. Mr. Sanou, le defi majeur a relever , c’est de prendre notre independence politique.

  • Le 22 juin 2016 à 22:48, par a En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    m. le maire c’est vous qui allez developper BOBO quoi ?

  • Le 22 juin 2016 à 23:01, par Anti-impunité En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    J’ose espérer la présence d’une équipe forte et performante qui l’entoure et l’assiste. Sinon ce ne sera pas demain la veille. Ca naviguerait à vue !

  • Le 23 juin 2016 à 00:40, par Wangrawa En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Nous sommes là pour vous Monsieur le Maire. Nous sommes à votre disposition.

  • Le 23 juin 2016 à 05:35, par mytibketa En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Merci au nouveau maire de Bobo. Ces élections ont révélé au monde le nombrilisme qui a toujours caractérisé le comportement de certains attardés de la société burkinabe. Incapable de faire l’unanimité autour de leur personne ils brandissent le spectre du " c’est nous les vrais habitants de...". Quelle honte pour ceux qui n’ont pas compris que les autochtones n’ont jamais fait évoluer leur milieu.Pour preuve, les villages originels d’une région qui ont vu se développer des cités modernes sont des villages qui restent de véritables hameaux ou dominent les cases rondes.Un seul exemple prenez les villages ou tout le monde ou presque porte le même de famille, la jalousie, les coups bas les injustices font que ces villages restent tels des orphelin. Et puis depuis combien de générations on peut prétendre être autochtone.C’est le brassage des populations venus d’ailleurs qui sont un signe de progrès.Chacun apportant son savoir faire. Quand on échoue aux urnes on trouve des arguments fallacieux. Sont autochtones ceux qui font évoluer la cité pas les attardés. mentaux. Et que l’on clarifie à jamais la notion de chef de village dans la République car je ne me sens pas devoir à un quelconque individu que la naissance en a fait un chef.A l’école certains actuels chefs étaient les derniers de leur classe. Je suis respectueux de la tradition et de leur véritables représentants, pas ces tubes digestifs qui nous pompe l’air.

  • Le 23 juin 2016 à 08:44, par BRAVO En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Bienvenu Mr le maire ! Prenez à bras le corps le problème des gros camions qui tuent les bobolais. Quand la police municipale sort, c’est pour attraper uniquement les motos qui brulent le feu. Nous voulons une brigade qui veillera en permanence que ces gros camions ne troublent pas la quiétude des usagers des routes de Bobo. Quand vous êtes au feu, vous constatez que tout le monde regarde derrière parce qu’on a peur qu’un gros camions nous écrase. Si par malheur on entend un klaxon, là c’est la panique. Nous avons pleinement confiance à vous et nous vous soutiendrons. Bon vent à vous.

  • Le 23 juin 2016 à 09:47 En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Mr le Maire si vous mettez l’accent sur la voirie les infrastructures commerciales et éducatives l’assainissement et la promotion de la culture bobo va naturellement changer et votre bilant à la tête de la mairie va être très positif mais si vous vous comportez comme Salia SANOU qui pensait qu’être maire c’est faire rayonner et implanter son parti politique dans sa commune vous allez lamentablement passer à côté. C’est une commune qui a beaucoup de potentialité, de ressource pour se développer donc un maire qui n’atteint pas ses objectif à bobo il faut lâcher les mots c’est qu’il est bête, médiocre, et incompétent. Par un ressortissant de la région des hauts bassins

  • Le 23 juin 2016 à 10:07, par KY En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Merci monsieur le maire pour les engagements pris pour le développement de la commune de Bobo-Dioulasso ! Il faut être vous même le premier au service alors vos collaborateurs suivront le pas. Alors celui qui ne veut pas venir à l’heure, la sanction doit tomber, mais dans les règles de l’art ! soyez sur le terrain pour vérifier , contrôler, et interpeler. Celui qui vous fait des reproches que ce n’est pas ça le boulot d’un maire , dites lui que vous ne réclamez pas de salaire pour savoir si le travail est bien fait. Soyez courageux ,tenace, plein d’abnégation.
    Les défis sont immenses, ne vous compromettez pas , ni dans une chose ni dans l’autre sinon les ennemis du développement, vous auront et vous serez à leur merci.
    Alors vos plans de développement iront à l’eau dans le Houet et Bobo sombrera encore ?
    Alors celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à se chercher !

  • Le 23 juin 2016 à 10:15, par PYONG-YANG En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Enfin... le belle Sya peut relevé la tête et se tenir debout. Fini les SALIADES (ânerie) et autres foutage de gueule. Je connais bien Bourahima et je suis sure qu’il ferra de belle surprise pour Bobo. Je suis même disponible à le rejoindre avec mon charisme pour relever les défit. Que Dieu bénisse le Burkina Faso et en particulier Ouahigouya et Bobo-Dioulasso. Puis ce que Ouaga est déjà Bénit. Amen.

  • Le 23 juin 2016 à 10:55, par faust En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    que le tout puissant et les mânes de Sya vous accompagne dans cette lourde tache. Wuro yé ba !!

  • Le 23 juin 2016 à 11:36, par lecorbeau En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    "On nous a toujours dit que les autochtones ne peuvent pas développer Bobo. Les anciens nous ont toujours dit que Bobo ne sera développé que par ceux qui sont venus d’ailleurs". Il y a peut être une part de vérité dans cette phrase. Moi par exemple j’aime très bien la ville de Bobo.J’ai grandi laba.J’aimerais tant apporté à cette ville que j’adore.Malgré cet amour pour bobo je ne pourrai jamais accéder la tête du conseil municipal parce que mon nom de famille n’est pas Sanou.Bobo a toujours été dirigé par des sanou. Ils sont donc les seuls responsables du sous développement de cette ville.Une nouvelle équipe composée exclusivement des Sanous viennent de prendre à nouveau les rênes de la ville de Bobo.Espérons que cette fois les Sanou auront un peu d’amour pour leur ville et qu’ils seront à la hauteur des tâches qui les attendent.Pardon ne faites pas les mêmes erreurs que Salia Sanou.Il a fait la honte de la ville de Bobo

  • Le 23 juin 2016 à 11:40, par Un Bobolais En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Courage et détermination Parent. Ce serait un devoir et un plaisir de vous accompagner sur les chantiers de développement de Sya qui nous a tous vu naitre.

  • Le 23 juin 2016 à 11:41, par Le Fatotchie En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Bien parler Dogo ,qu’Allah t’accompagne dans tes nouvelles responsabilités avec toutes les forces nécessaires pour l’accomplissement de tes ambitions. Tu as le soutient de tout le monde, par conséquent soit le maire pour tout le monde et non d’un parti. Pour le développement de la ville de Bobo en avant ! Si entre temps tu es en manque d’un manœuvre fais appel a ton petit esclave qui est a Dori « DIALLO Abdoul Aziz » nouveau maire de la dite ville. Je vous souhaite tous un bon vent !

  • Le 23 juin 2016 à 12:13, par lomani En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    La composition des conseils municipaux ont fait la part belle aux Sanou. Si bien que beaucoup de bobolais manifestent déjà leur crainte quant à la volonté véritable d’un changement pour la ville. Est-ce que vous pouvez les rassurer ?
    Bass, est-ce qu’au plateau mossi une seule ville est prête a avoir un maire non mossi ? je ne crois pas ; mais l’on veut imposer à l’ouest des "étrangers" comme maires. Hum...

  • Le 23 juin 2016 à 12:19, par Walaka En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Bien venu à la tête de cette commune tant convoitée même par des non habitants des lieux. "Bobo dioulasso yé nèma dougou yé".
    Nous vous souhaitons un bon courage et le discernement entre les attentes pyromanes des uns et celles constructives des autres.
    Mon conseil surtout est que le développement n’est pas synonyme de lotissements tous azimuts. En effet, par ces temps de changement climatique il y a beaucoup de préoccupations et mieux on remarquera que plus de 80% de cette population vit encore du secteur primaire et il faut des terres de production (agriculture, élevage, vergers et ...). Le bon exemple vient d’ailleurs de Léguéma où l’on dénombre de gros producteurs (légumes, céréales et fruits) qui n’ont rien perdus de leur notoriété - et - il ne sera pas bon de venir les jeter en pâture à l’oisiveté, le chômage, la famine et la misère parce qu’ils n’auraient plus de terres de production. Déjà Kwa, Sakabi, Kuinima, etc sont des villages désœuvrés sur le plan production. Comme vous appelez au travail, ceci est un chantier et j’y contribuerai volontier.

  • Le 23 juin 2016 à 14:20, par Bara En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Courage Mr le maire, que Dieu vous assiste dans votre mission ! Internaute 3, la vérité qui blesse, même si un de tes parents crée son propre parti à Bobo, il est obligé de compter sur les dits étrangers en particulier les mossi. Pour ton information, les mossi que tu sembles detester sont plus nombreux que tes propres parents à Bobo, ils sont même majoritaires. En fait le Burkina nappartient à personne. Travaillons à développer nos villes et laissons les débats qui ne volent point haut. En attendant je t’invite à créer ton parti rien que de Bobo que j’aime par ailleurs et tu verras que rien ne se passera.

  • Le 23 juin 2016 à 14:35, par ALASCO En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Mes félicitations Mr le maire. Comme vous le dite vous même que plusieurs études ont déjà été réalisées par vos prédécesseurs. Maintenant la campagne est finie. Il n’y a pas de honte a associer tout le monde au travail. Si il y a de la compétence et de l’expérience chez vos adverssaires d’hier, aujourd’hui vous êtes le maire pour reussir, il faudra les appeller car vous êtes tous des jeunes de Bobo. Chacun voulais contribuer au dévéloppement de cette belle cité à sa manière. Votre erreur serra de faire de la politique politicienne alors que la politique est terminée il reste le travail actuellement. Bonne chance à vous

  • Le 24 juin 2016 à 01:32, par Hey Finkè En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Quelqu’un pourrait bien me situer sur le nombre de non mossi parmi les maires de Ouaga ?
    Oh pardon j’ai oublier que Ouaga était peuplé que de mossi.
    Chers internautes qui n’ont rien dans la tête si ce n’est des idées à la con, pardonnez laissez les gens travailler, on juge un maçon au pied du mur, ne venez pas juger des gens ici par rapport à leur appartenance ethnique. Autant un Ouedraogo peut être intelligent un Sanou aussi peut l’être. Là il s’est agit d’élections et non des nominations, les habitants de Bobo ont porté leur confiance en des Sanou, de grâce ne soyez pas choquer pour ça, ils sont autant bobolais et Burkinabè que vous, donc ont le plein droit de briguer.
    Attendez les à leurs bilans que je pense vont surprendre beaucoup de monde, ce que vous ne savez sûrement pas c’est qu’ il ya une nouvelle race de bobo dont je fais partie d’ailleurs, c’est à dire la génération montante, c’est une génération consciente je puisse vous rassurer.
    Ne vous en faites pas elle saura mixer la tradition et la modernité et cela fera un très bon cocktail pour notre chère ville que nous aimons tant.

  • Le 24 juin 2016 à 09:03, par GUARAMAN En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Pourquoi ne parlez-vous pas de la composition du conseil municipal de Ouagadougou ?
    Mais celui de Bobo, on s’offusque. Le journaliste devra également venir demander au bourgmestre de Ouaga pourquoi aucun maire ne vient de l’ouest ou quelle positions ces derniers occupent dans les conseils municipaux mis en place à Ouaga. On dit rien, sinon on voit tout !
    Aussi, qui vous a dit qu’un autochtone ne peut pas développer sa ville ? ou bien c’est uniquement pour Bobo vous voulez dire ? Si Ouagadougou a pu se développer avec ses autochtones, y’a pas de raison que bobo ne se développe pas.
    Les psychologues nous ont appris qu’à force de dire à l’enfant qu’il ne vaut rien, celui ci effectivement se convainc qu’il est vaurien et confirme ainsi les dires. Tout ce monde qui s’agit, c’est bien cela qu’ils souhaitent. Inutile de polémiquer sur des idées préconçues.
    Le nouveau maire dit qu’il déconstruira ces idées donc soutenons-le au lieu d’épiloguer sur du faux.

  • Le 24 juin 2016 à 09:22 En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    écoutez vous nous faites vomir avec vos histoire de les mossi sont plus nombreux que les Sanou à bobo vous pensez que c’est à cause de ça qu’ils doivent tout céder aux mossi à bobo. nous sommes tous des burkinabè et cela doit être notre crédo mais IL faut absolument savoir que chaque région a sa spécificité et son originalité et si tu décide d’y installer tu doit tenir compte des premiers occupants même si tu penses qu’ils sont minoritaires. c’est une question d’harmonie et de paix durable.

  • Le 24 juin 2016 à 09:43, par Alexio En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Bobo-Dioulasso a ete une ville cosmpolitique et la sera a l eternite. La chute de Maurice Yameogo qui amit cette ville en retard par ces politicards sans projet de municipalite. Mais des projets d interets egoistes et individuels. C est le reflet total de la malgouvernance, de Lamizana entre parenthese l avenement de la revolution de1983. La ville etait aux mains dune mafia politique a la italienne ou les familles et leurs amis se distribuaient les richesses par leurs influences politiques.

    Sous Maurice yameogo, la ville etait l une des villes les plus propres de la Haute-Volta.
    Je me rappelle a notre enfance chaque trois mois, les Maires de la ville de Dominique Kabore a Andre Diallo etaient des pragmatiques.

    On avait le Faso Bara le dimanche ou toutes les familles s engageaient au nettoyage de la ville en kombinaison avec la municipalite sous l animation du bouillant du feu Amadou Diakite avec son micro ambulant.

    Allez- y vous voir autour du grand marche comment les dechets sont administres par la Commune de Bobo-Dioulasso.

    Les canivaux a ciel ouvert depositoires des moustiques qui nous propagent la fievre.

    L insalubrite nous coutent tres cher, car elle est generatrice des maladies. qui a leur tour pesent sur le budgjet.

    Donc mieux vaut prevenir que de guerrir.

  • Le 24 juin 2016 à 10:49 En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Les mossis sont nombreux à Bobo, c’est une raison de plus pour être reconnaissant à ceux qui les reçoivent. Parce que cela veut dire qu’ils sont bien reçus et qu’ils se sentent mieux à Bobo plus que les coins dont ils proviennent. Mais au lieu de dire merci, voila ils vous traitent de tout. Ce n’est pas simple hein. J’espère quand même que les bobolais continueront à être aussi généreux. A ne pas faire de distinction entre nouveaux et ancien. Entre Ouédraogo et Sanou, Ouattara, Traoré. Mais quand les nouveaux reste en communauté a Nieneta et Colma et veulent coute que coute un maire mossi pour eux, ca ne va pas arranger les choses.

  • Le 24 juin 2016 à 13:53, par boss En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    c’est triste d’entendre certains mossi croire qu’ils doivent diriger partout vue leur nombre. c’est ridicule voir insensé. il ya combien de maires non mossi a ouaga kaya manga ziniare...? à moins que je ne me trompe, des mossis sous salia ont été maires à bobo et certaines communes rurale comme bama. vous vous croyez les plus importants ou intelligents.allez y gouverner chez vous. Et c’est ce même comportement ils ont dans les pays voisins. n’importe quoi. que des ingrats !!! ils vont gâté mon carême.tchrrr

  • Le 24 juin 2016 à 22:18 En réponse à : Bourahima Sanou, nouveau maire de Bobo-Dioulasso : « Celui qui ne veut pas travailler n’a qu’à commencer à se chercher »

    Maintenant, au Burkina Faso, dans chaque localités, les autochtones veulent être maires. ils ont simplement observer que là où ils allochtones, on n’accepte pas labas qu’ils soient maires. donc ils veulent être maires chez eux. Les Bobo de Bobo-Dioulasso ne font que copier ce que les autres ethnies proposent dans leur localité. Lorsqu’un Samo comme Koussoubé sera maire centrale à Ouahigouya, Koudougou ou à Ouagadougou, lorsqu’un Bobo sera maire à Dori, lorsqu’un Gouin sera maire à Gaoua, une autre ethnie sera maire à Bobo-Dioulasso. Si non, Bobo-Dioulasso restera aussi aux mains des bobo. Historiquement, bien avant l’indépendance de la Haute volta, en 1956, Bobo-DIoulasso a élu Vinama Djibril Thiemounou comme son premier maire élu. Celui-ci n’était pas un Bobo. Très Récemment, Koussobé a dirigé Bobo-Dioulasso. Sous Blaise Compaoré, quelle autre ethnie à dirigé Ouahigouya, Ouagadougou, Koudougou, Ziniaré ? En conclusion, Bobo-DIoulasso s’est ouverte aux autres ethnies, bien avant l’indépendance et même sous Compaoré qui avec le RSS n’encourageaient pas cela dans la zone mossi. Bobo-Dioulasso attend de voir que d’autres villes non Bobo s’ouvrent aux Bobo avant que Bobo ne se rouvre aux autres. Si non les Bobo de Bobo-Dioulasso finiront par croire que trop bon, trop s’ouvrir = trop con. Bobo-DIoulasso a assez donné des exemples positifs aux autres villes, elle attend d’en recevoir des autres. Ce n’est donc pas Bobo qui a commencé à se fermer aux autres ethnies. elle s’est ouverte aux autres bien avant l’indépendance du pays et même récemment. Je rêve de voir un maire non mossi régné sur Ouagadougou, Ouahigouya et Koudougou sous ce pouvoir RSS

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