Situation nationale : Le cadre de concertation National des Organisations de la Société Civile invite le président du Faso à l’action
Il y a bientôt quatre mois, le peuple intègre du Burkina Faso, s’est illustré de façon démocratique en accordant les rênes de la magistrature suprême à un président civil accepté de tous. L’élection du Président Rock Marc Christian KABORE à la tête de notre patrie a suscité de grands espoirs.
Les engagements pris devant le peuple lors de l’investiture du Président du Faso, ont réussi à faire naitre un sentiment de fierté auprès d’un grand nombre de Burkinabè, et même de la diaspora.
En dépit des difficultés enregistrées et de la marche douloureuse du peuple vers la liberté, un large consensus social s’est mis en place autour du Président élu. Quelques mois après l’investiture du Président et la mise en place du gouvernement, des inquiétudes légitimes se lèvent au sein du peuple. Des signaux inquiétants nous interpellent tous. L’autorité de l’Etat tarde à s’affirmer et le citoyen lambda plonge de plus en plus dans le désespoir. Les mêmes facteurs qui ont conduit à la chute de la dictature du régime Compaoré se mettent progressivement en place.
Partout, il y a un défi vis à vis de l’autorité de l’Etat. La question épineuse des Koglwéogo en est une illustration parfaite. L’on finit par se demander, qui dirige le Burkina Faso ? Le président élu et légitimé par le peuple dans son ensemble jouit-il de la plénitude de ses pouvoirs ? Ceux qui parlent de tricephalisme à la tête de l’Etat finiront par avoir raison. Nous avons tous prôné le changement vrai où toutes les formes de clanisme, de favoritisme, de tribalisme, de régionalisme et de copinage prendront fin. Mais le mal est en train de ressurgir. Ceux qui nous ont nargué hier, continuent de nous narguer en complicité parfois avec certains dirigeants actuels du pays.
Ceux qui ont longtemps pillé et monopolisé notre économie, agissent toujours dans la même dynamique avec la bénédiction de certains dirigeants d’institutions. Notre peuple s’est battu pour plus d’équité, de liberté et de justice. Notre jeunesse s’est sacrifiée pour plus de bien-être et plus d’égalité sociale.
Notre lutte ne saurait être un leurre. Raison pour laquelle nous interpelons le Président de la république, afin qu’il prenne toutes ses responsabilités face à la situation du pays. Il ne saurait rester silencieux face aux dérives en gestation. C’est lui qui a été élu à la tête de notre pays et non autrui, par conséquent, il doit exercer la gestion du pouvoir d’état dans toute sa plénitude.
Notre peuple à besoin de réformes courageuses, de mesures fortes, en rupture avec les vieilles méthodes.
Les frustrations qui se généralisent aujourd’hui dénotent certainement de l’exercice partiel du pouvoir par le Président du Faso. La révolution des mentalités doit se matérialiser par des actes forts de l’exécutif. Nous ne finirons point de réitérer toute notre confiance au président du Faso, son Excellence, Roch Marc Christian KABORE.
Raison pour laquelle nous refusons de rester dans un silence coupable face à la situation du pays.
Ces derniers temps, la question liée aux deals de parcelles et de blanchiments d’argents sous la transition, soulève des vagues au sein des populations. Pour notre part, nous réclamons toute la lumière sur ces questions d’intérêt national. Nous invitons donc le gouvernement à développer une communication assez claire sur ces sujets afin d’éclairer la lanterne populaire. Que les responsabilités soient situées et que justice soit faite.
Les acquis populaires restent le fruit de la lutte de tout un peuple. Le sang de nos martyrs n’a point coulé en vain. Ceux qui ont décidé de faire de l’appareil d’Etat, un instrument personnel, nous croiserons sur le chemin. La mythologie "de l’homme fort" a été brisée les 30 et 31 octobre 2014, puis lors du putsch de septembre 2015. Les interrogations qui fusent de partout sont légitimes. Le gouvernement du Premier Ministre Paul Kaba TIEBA, s’apparente de plus en plus à une équipe coupée de l’esprit de l’insurrection populaire et de la résistance. Ce qui à pour conséquence directe, une vision dépourvue des aspirations légitimes du peuple en lutte.
La jeunesse, fer de lance de toutes les luttes citoyennes, est écartée au profit de la vieille garde.
Vu la pression sociale et l’autorité de l’Etat qui à tendance à voler en lambeaux, nous interpelons le Chef de l ‘Etat, son Excellence, Roch Marc Christian KABORE. Il ne saurait avoir plusieurs capitaines dans un bateau. Nous exhortons le Président afin qu’il prenne des décisions fortes pour que l’appareil d’Etat soit en phase avec l’esprit de l’insurrection populaire et de la résistance. Notre peuple à trop souffert pour continuer de subir des maux tels le clanisme, le copinage, le régionalisme etc. La page doit être définitivement et courageusement tournée. Tant sur le plan économique, politique, diplomatique que social.
Le cadre de concertation continue et continuera de jouer son rôle précieux d’alerte sociale et de veille citoyenne.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso.
Le porte parole
Vos commentaires
1. Le 15 mars 2016 à 19:32, par ok En réponse à : Situation nationale : Le du cadre de concertation National des Organisations de la Société Civile invite le président du Faso à l’action
C’est bien dit et on doit croire à ceux qui font des critiques constructives pareilles. Dieu bénisse notre bien commun "Le B.F."
2. Le 15 mars 2016 à 19:35, par Real truth En réponse à : Situation nationale : Le du cadre de concertation National des Organisations de la Société Civile invite le président du Faso à l’action
Bien dit il faut que la vigilence soit constante car ce pyton tricephale commence a nous etouffer seul l interet du peuple doit prevavaloir.
3. Le 15 mars 2016 à 19:54, par cc En réponse à : Situation nationale : Le du cadre de concertation National des Organisations de la Société Civile invite le président du Faso à l’action
Vous revenez encore.
4. Le 15 mars 2016 à 21:59 En réponse à : Situation nationale : Le cadre de concertation National des Organisations de la Société Civile invite le président du Faso à l’action
Qui êtes vous et comment s’appelle votre fameux porte parole ? Surtout plus jamais ces OSC fantoches et instrumentalisees qui ont semer la merde sous la Transition. Y en a marre !
5. Le 15 mars 2016 à 22:05 En réponse à : Situation nationale : Le cadre de concertation National des Organisations de la Société Civile invite le président du Faso à l’action
MPP, la guerre des clans à commencé par OSC fantoches interposées. En novembre 2015 on a voté et jusque là on ne sent rien. Tchrrrrrr ! MPP = 0
6. Le 15 mars 2016 à 22:10, par Paco En réponse à : Situation nationale : Le cadre de concertation National des Organisations de la Société Civile invite le président du Faso à l’action
Ah, les revoilà, dans les mêmes rôles. Est-ce le groupe de Hervé KAM ou celui de Safiatou LOPEZ ou encore celui de IBRIGA Luc ? Vous avez déjà fini de bouffer vos sous de la Transition ?
7. Le 15 mars 2016 à 22:14 En réponse à : Situation nationale : Le cadre de concertation National des Organisations de la Société Civile invite le président du Faso à l’action
Avec ce qu’on a vu sous la Transition, quand j’entends "Organisations de la Société Civile", j’ai envie de vomir. Kaarissa !
8. Le 16 mars 2016 à 07:48, par rira bien En réponse à : Situation nationale : Le cadre de concertation National des Organisations de la Société Civile invite le président du Faso à l’action
Si pour vous l’action signifie nommer Safiatou Lopez DG de la Chambre de Commerce alors nous préférons l’inaction. Aujourd’hui vous critiquez Zida ce n’est pas vous qui le souteniez dans ses vols et ses errements ? Tous les mêmes, inconstants, opportunistes et toujours en train de vouloir sécher là où le soleil se lève. Cette fois nous ne voulons plus d’aucune OSC ou coalition ou coordination d’OSC pour parler en notre nom, vous n’êtes que de vils profiteurs. Allez-y travailler honnêtement un jour, ça vous fera grandir.
9. Le 16 mars 2016 à 08:31 En réponse à : Situation nationale : Le cadre de concertation National des Organisations de la Société Civile invite le président du Faso à l’action
c’est les OSC fantoche qui ont pourri ce pays. depuis que vous êtes ministres vous vous terrez. vs croyez que vs pouvez faire quoi a ce gouvernement on se connait donc fermez là.
10. Le 16 mars 2016 à 08:38, par B’K En réponse à : Situation nationale : Le cadre de concertation National des Organisations de la Société Civile invite le président du Faso à l’action
"L’homme qui est trop pressé d’avoir un enfant fini par épouser une femme enceinte" (Proverbe mossi). Il n’y a que le travail serein et intelligent qui puissent apporter une mutation positive dans notre pays. Cher amis de la Société civile, encouragez plutôt les burkinabé au travail et cessez de rêver. Le bâton magique du changement c’est dans les contes des mille et une nuit. A bon entendeur !!!!
11. Le 16 mars 2016 à 09:33, par vigilance En réponse à : Situation nationale : Le cadre de concertation National des Organisations de la Société Civile invite le président du Faso à l’action
Ha vous commencez à vous réveiller depuis votre silence coupable depuis les élections passées avec le port des theesort oranges et autres gadgets. Ou bien on vous avait promis des postes qui ne sont pas venus.
Merci tout de même pour ce rappel à l’ordre. Mais il y a rien d’étonnant aux comportements des dirigeants actuels qui n’ont rejoints la lutte du peuple que par opportunisme. Pour preuve ceux qui ont défendu la modification de l’article 37 jusqu’à l’insurrection ont rejoint le MPP.