« Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Dans la dynamique de la « Commémoration de l’An I de l’insurrection populaire », nous avons approché les leaders politiques dont certains ont bien voulu porter leur regard sur cette partie de l’histoire du Burkina. Parmi ces derniers, figure l’emblématique homme politique, l’homme de droit administratif, Pr Laurent Bado. Celui-là qu’on ne présente plus au grand public n’a pas été avare sur les questions qui ont marqué l’actualité. Visiblement partagé entre sentiment de révolte et de ‘’pitié ‘’..., Pr Bado ne botte pas en touche. Lisez plutôt !
Lefaso.net : Trop de clichés sur Laurent BADO : plaisantin, fou, intelligent. Qui est Laurent BADO ?
Laurent Bado : Je suis ce que je suis. En bon paysan, j’ai toujours aimé la vie simple, le partage des peines, le rire ; j’ai du mépris pour les honneurs, les premières places, l’argent. Je n’envie autrui que pour sa bonté, son intelligence, ce que mon père appelait la bonne jalousie, mais pas du tout pour son avoir car, le bonheur et le malheur n’ont pas de domicile fixe ! Quand il m’arrive de blesser quelqu’un volontairement ou involontairement, dans la mesure où j’ai des plaisanteries parfois douteuses, je le regrette amèrement la nuit. Vous me comprenez ? Mon espèce est en voie d’extinction : quand je tends la main à autrui, je rencontre plutôt son poing tendu ! Voilà où va le monde.
Lefaso.net : Au moment où on vient de commémorer l’an I de l’insurrection populaire, quel bilan pouvez-vous dresser du processus ?
Laurent Bado : Ce n’est pas à moi de dresser un bilan, étant hors de ce processus. Je peux seulement, en citoyen lambda, donner mon appréciation sur le bilan dont il s’agit. Et mon appréciation est simple : pour moi, la transition devait poser les bases d’une nouvelle société démocratique. La charte de la Transition déclare, je cite : « Les signataires de la présente charte, tirant leçon de notre expérience politique et engagés à construire un véritable Etat de droit démocratique … ». C’est plus que clair que c’est à la Transition de diagnostiquer tous les principaux maux qui minent notre société (je compte neuf à mon niveau !), à apporter des réponses urgentes à certains (exemple : le respect de la loi, le respect du bien commun et de la vie humaine) et à inviter le prochain gouvernement à administrer aux autres maux les meilleurs remèdes. Voilà mon appréciation. Je ne dis pas que la Transition n’a rien fait ou a échoué, mais qu’elle aurait pu aller plus loin conformément aux dispositions du paragraphe 10 de sa charte. Sa faiblesse, c’est d’avoir navigué à vue.
Lefaso.net : Après avoir ‘’activement’’ pris part aux meetings qui ont conduit à l’insurrection, vous avez observé une sorte de réserve de la vie publique durant la mise en place des textes jusqu’à l’opérationnalisation des organes de la Transition ; qu‘est ce qui a expliqué cela alors que nombreux étaient ceux persuadés que le moment était propice pour incarner votre vision ?
Laurent Bado : Je n’ai pas pris part activement aux meetings qui ont conduit à l’insurrection. Je ne me suis présenté qu’à la place de la Révolution, sur insistance de mon président Barry. Dès le début des manifestations, j’ai dit à Barry que selon moi, je dois m’abstenir d’être à ses côtés dans les meetings pour une seule raison : comme il arrive qu’on donne le micro aux chefs de partis, il se peut que si on donne la parole au président du PAREN et c’est lui qui prend le micro, des jeunes pourraient se mettre à crier : « BADO ! BADO ! BADO ! », non pas parce qu’ils n’aiment pas Barry, mais parce qu’ils me connaissent plus que Barry ; et ce ne serait pas beau pour l’avenir de mon parti.
Après l’insurrection, on ne m’a rien demandé ! Personne n’est venu me demander mon point de vue sur tel ou tel point ! Qui suis–je pour aller vers des autorités, leur proposer mes services ? J’ai une simplicité et une humilité que mes ennemis ne soupçonnent pas ! Tenez : au soir du 31 octobre, j’ai téléphoné au président Barry pour lui demander d’organiser un congrès extraordinaire en vue de la dissolution du PAREN, puisque l’objectif principal et premier de ce parti a été atteint, à savoir : éduquer, conscientiser, responsabiliser la jeunesse ! Ce n’est pas le pouvoir que le PAREN cherchait, c’est la transformation des mentalités ! Je ne sais pas si j’y ai contribué ! Je sais seulement que j’ai sacrifié ma vie à éduquer, former la jeunesse. Est-ce pour cela qu’on m’a porté haut à la place de la révolution ?
Lefaso.net : De façon concrète, qu’auriez-vous souhaité voir à ce jour comme changements et acquis de l’insurrection ?
Laurent Bado : La transition aurait pu et dû exhorter les populations à respecter la loi (code de la route, camions de bois de chauffe impropre à la circulation routière, vitesse excessive des cars de transport en commun interurbain), publier tous les dossiers de crimes économiques et de sang, à compléter par les citoyens, établir la liste des domaines et secteurs d’activités à reformer (par exemple faut-il conserver le Conseil Economique et Social, le Médiateur du Faso, le département superposé à la commune rurale ? quel est l’état des lieux du système judiciaire, éducatif, sanitaire etc. ?). Pour tout dire, il fallait un choc psychologique démontrant que rien ne sera plus comme avant ! Et c’est mon point de vue que je ne demande pas de partager ! Vous trouvez normal, vous, qu’on triche aux concours administratifs, qu’on tente de frauder aux élections au nez et à la barbe de la Transition ?
Lefaso.net : Même en pleine Transition, vous affirmez que le pire n’est pas derrière nous, mais devant nous. Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
Laurent Bado : En 2005, j’ai prévenu que les portes de l’enfer s’ouvriront devant les Burkinabè et il y a eu les émeutes de la faim en 2008, le soulèvement civilo-militaire en 2011 et l’insurrection populaire en 2014. C’étaient trois fenêtres de l’enfer et non les portes de l’enfer ! Celles-ci s’ouvriront si « nous ne tirons pas leçon de notre expérience politique et si nous ne nous engageons pas à construire un véritable Etat de droit démocratique ». Pourquoi les jeunes ont affronté la mort sans peur et sans reproche, jusqu’à chasser Blaise ? Parce qu’ils préfèrent mourir que de vivre sans espoir dans une société foncièrement injuste, corrompue et inégalitaire où les fils des grands s’amusent en boîte de nuit avec 10, 15, 18 millions quand ils sont parqués dans une salle d’attente où ils n’attendent rien ! Si donc le prochain gouvernement n’éradique pas les injustices sociales, les inégalités criardes, la corruption et s’il n’a pas les ressources intellectuelles pour créer des emplois massifs, les portes de l’enfer s’ouvriront ! Elles s’ouvriront encore si le prochain Président est un ancien compagnon bras droit de Blaise (renvoyé par ce dernier) en l’absence d’une bonne réconciliation nationale. Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes, s’engager à servir le pays autrement, ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain.
Lefaso.net : Une certaine opinion vous trouve « alarmiste » et « pessimiste » ; quel commentaire en faites-vous ?
Laurent Bado : Mes ennemis ont la dernière arme d’une raison désarmée, le dernier argument d’un esprit sans argument. J’ai pitié. Les maux « alarmiste », « pessimiste », ne veulent rien dire, sauf pour les régisseurs du monde des ténèbres ! Je ne suis pas un sorcier, je ne suis pas un voyant, je suis un intellectuel qui utilise la lumière de son cerveau pour regarder le monde.
En 1981 (janvier), je prévois une révolution qui va intervenir au Burkina dans les cinq ans à venir. J’ai alors conseillé les futurs révolutionnaires : ne copiez pas l’étranger ! Ni l’Est ni l’Ouest. Et la révolution est venue deux ans après ! En 1987, j’ai terminé un ouvrage de science politique où je dénonce le libéralisme avec son capitalisme privé exploiteur et le socialisme avec son capitalisme d’Etat oppresseur. J’ai même dit à la page 169 de l’ouvrage que si ces deux idéologies ne disparaissent pas, la 3e guerre mondiale emportera le genre humain ! Et que constatons-nous actuellement ! C’est encore moi qui ai prévu le retour des coups d’Etat dans l’Observateur Paalga et l’ouverture des portes de l’enfer pour le Burkina.
A moi maintenant de poser une question : si le météorologue vous annonce une tempête de force X, si votre médecin vous prévient que tel régime alimentaire vous vaudra tôt ou tard telle maladie, vous le traiterez de pessimiste ou d’alarmiste ? Il faut être intellectuellement, moralement et spirituellement déréglé pour user un tel langage propre au domaine de l’irrationnel.
Lefaso.net : Quelle analyse faites-vous de la crise issue du putsch du 16 septembre dernier et quelle leçon vous a t- elle inspirée ?
Laurent Bado : N’avais-je pas dit dans l’interview accordée au journal Le Pays du 13 Octobre 2015 que le CDP n’acceptera pas de bon cœur une victoire du MPP ? Le Putsch du 16 septembre, c’est le bras armé du régime de Blaise qui a tenté de voler au secours du bras civil qui est le CDP. Quand on est sage, quand on est intelligent, on retient tous les cas de figure, toutes les hypothèses.
Lefaso.net : Quel est votre regard actuel sur l’avenir du Burkina ?
Laurent Bado : A quoi bon scruter l’horizon si des gens d’une nouvelle espèce humaine ne veulent voir ni entendre que ce qui leur plaît !
Lefaso.net : Dans la même dynamique, et dans un écrit signé le 27 octobre, le président de l’Initiative pour la Paix et le Développement (IPD), réagissant à votre intervention dans le journal Le Pays du mardi 13 octobre 2015, sous le titre « nos politiciens veulent vivre du peuple sans croire au peuple », bat en brèches votre analyse selon laquelle, il pourrait y avoir une guerre fratricide entre le MPP et le CDP si le premier venait à accéder au pouvoir. Avez-vous un commentaire sur cette réaction ?
Laurent Bado : Avant tout, je précise que je ne suis pas intervenu dans le Journal Le Pays. C’est ce journal qui m’a demandé une interview. J’avoue que vous me distrayez à l’idée que vous m’invitez à descendre là où le président de l’IPD (Seydou Gondé) est tombé, à patauger dans les méandres de son semblant de pensée qui vaut, en tout et pour tout, ce que rien ne vaut. Assurément, l’esprit de cet homme doit habiter les hauteurs de l’hypocrisie et de la vanité.
Hypocrisie, parce qu’il utilise la méthode des bourreaux dignes de la tératologie en commençant par me caresser pour mieux m’égorger : « Nous (de politesse !) avons beaucoup de respect pour le professeur BADO. Nous apprécions positivement plusieurs de ses positions ».
Vanité parce que M. Gondé n’est pas du tout modeste. D’entrée de jeu, il lance : « Je ne suis pas d’accord avec le Professeur BADO », voulant qu’on s’intéresse à lui, voulant sortir de l’anonymat. Puis, sans gêne, il se livre à des cours gratuits de science politique, de sociologie politique, d’histoire des institutions publiques, le tout sans tête ni queue et à l’attention de qui ? De Laurent Bado ! Il s’est livré à un mallarméen aboli bibelot d’inanité sonore. Il ne sait pas ce que veut dire « nos politiciens veulent vivre du peuple sans croire au peuple » ? Eh bien, cela veut dire tout simplement que dans toute société, il peut y avoir des dirigeants qui utilisent le peuple pour leur seule soif et leur seule faim, vivant dans des paradis artificiels quand le peuple qu’ils sont censés servir sont condamnés à une misère noire ! Il en va ainsi, M. Gondé le Magnifique, de beaucoup de nos Présidents africains qui sont au pouvoir depuis 15, 20, 30 ans, qui sont multi milliardaires quand leurs concitoyens vivent avec moins de 2 dollars par jour et qui modifient, par tous les moyens possibles, la loi fondamentale en vue de mourir au pouvoir. Comme quoi, il n’est pas possible à un voyant de discuter des couleurs avec un aveugle ou un daltonien !
Je n’ai pas dit que la guerre est inévitable si le MPP accède au pouvoir ! J’ai dit que si le CDP n’accepte pas la victoire du MPP, les deux partis pourraient se livrer une guerre fratricide. Et le putsch du 16 septembre illustre ma pensée !
Lefaso.net : Certains observateurs trouvent que vos positions à l’encontre du MPP sont liées à votre rapprochement avec l’UPC. Peut-on s’attendre à une alliance « entre tercérisme et néo- libéralisme » ?
Laurent Bado : Je ne comprends rien du tout ! J’ignore quelles positions j’ai à l’encontre du MPP et quel rapprochement j’ai avec l’UPC. C’est avant-hier qu’un militant, me croisant dans la rue, m’a dit qu’il a entendu Barry apporter son soutien à l’UPC ; je ne sais pas de quoi il s’agit. J’ai téléphoné deux fois à Barry (président du PAREN, ndlr) et je l’ai manqué.
Lefaso.net : Le président de l’IPD estime plus loin que le tercérisme dont vous êtes l’auteur ne peut pas prospérer car, en déphasage avec son époque et en manque de pragmatisme et que l’actionnariat populaire est inadapté dans un contexte économique moderne. Quel commentaire en faites-vous ?
Laurent Bado : J’ai déjà dit que cet homme manque d’humilité. En réalité, il accuse un grave déficit de savoir et c’est ce qui arrive aux ténèbres qui se prennent à vouloir éteindre la lumière, à l’ignorant qui veut juger le « savant », à la folie qui entend mettre des bornes à la sagesse. Tenez : le mot « tercérisme » vient du latin « tercerus », qui veut dire 3e.
Pendant longtemps, il n’y avait que deux modèles de développement qui se partageaient le monde : le libéralisme et le socialisme. La société libérale a pour principe de cohésion la liberté individuelle ; elle place l’individu au-dessus du groupe ; cette liberté individuelle s’exprime au plan économique par le capitalisme privé exploiteur, débouchant sur l’égoïsme individualiste : chacun pour soi ! La société socialiste a pour principe de cohésion la liberté collective ; elle place le groupe au-dessus de l’individu ; cette liberté collective s’exprime au plan économique par le capitalisme d’Etat oppresseur (selon Lénine, « la fabrique exige que l’ouvrier fasse un sacrifice total de volonté ; elle instaure une stricte discipline, oblige l’ouvrier à commencer et à quitter le travail à la sonnerie, s’arroge le droit de le punir elle-même, et lui inflige une amende ou retenue sur salaire pour toute infraction au règlement. L’ouvrier devient le rouage d’un énorme mécanisme : il doit être aussi docile, soumis, privé de volonté qu’une machine ») débouchant sur l’égoïsme collectif : un pour tous !
Conformément à mes prévisions scientifiques, le socialisme est dans un coma irréversible et le libéralisme est en crise profonde. Or, il y a un 3e modèle de développement qu’on méprise : c’est le communautarisme africain ! La société communautariste africaine a pour principe de cohésion la solidarité ; elle place l’individu et le groupe en équilibre dynamique ; cette solidarité s’exprime au plan économique par la coexistence d’une propriété collective (champs et troupeaux familiaux) et d’une propriété personnelle, individuelle (lopin de terre, petit élevage), le tout débouchant sur l’entraide mutuelle : Un pour tous et tous pour un !
Voilà que les peuples d’Occident n’en veulent plus du libéralisme et du socialisme, avec toutes leurs variétés littéraires ; le sieur Gondé croit qu’il sait, alors qu’il ne sait rien ! Il ne sait pas que de grands auteurs occidentaux (Georges Balandier, Serge Latouche, Jean Marc Ela, Eugène Schaeffer et j’en passe !) dont je ne peux pas atteindre le tiers provisionnel des capacités intellectuelles, demandent aux Africains de cesser de copier, d’aller au développement dans la droite ligne de leurs valeurs culturelles ; il n’a jamais lu le rapport Brooks publié par l’OCDE, le rapport MIT, les travaux du Club de Rome « changer ou disparaître, plan pour la survie », les débats aux rencontres internationales de l’UNESCO de juin 1972 ! Il n’a jamais soupçonné l’existence d’autres formes de communautés de vie (écoles de l’essentialisme, local exchange ‘’Trade system’’, entre autres) ! Plus honteux, mon superman intellectuel n’a jamais entendu dire que les Indignés en Amérique, les Altermondialistes en Europe, réclament à cor et à cri une 3e voie de développement !
L’actionnariat populaire est l’instrument de mise en œuvre du 3e modèle de développement ; il signifie qu’à la place du capitalisme privé qui menace même la survie de la planète et à la place du capitalisme d’Etat qui déchoit l’individu de sa dignité native, on aura le capitalisme populaire au service d’une économie communautaire que Philippe Engelhard recommande aux Africains 17 ans après moi en déclarant dans son ouvrage « L’Afrique, miroir du monde ? » que l’Afrique a besoin d’une économie populaire. Avec ce capitalisme populaire, toutes les grandes entreprises industrielles et commerciales du pays deviendront propriété du peuple par l’actionnariat populaire, le montant de l’action étant fixé en fonction des réalités. J’invite M. Gondé à quitter son maraboutage pseudo-intellectuel pour rejoindre la réalité pratique : en Europe, l’actionnariat populaire est en vogue et Seydou Gondé l’ignore ! Pitié ! En Allemagne, en Grande Bretagne, en Belgique, il existe des associations pour la promotion de l’actionnariat populaire. Les grandes entreprises françaises en raffolent : suite à une souscription de 4,85 millions de particuliers à l’offre d’EDF d’ouvrir 15% de son capital aux individus (ce qui a été salué par Thierry Breton, Ministre de l’économie, comme « un très grand succès populaire »), France-Télécom a fait de même en 1997 pour 3,9 millions de particuliers, puis BNP-Paribas en 1998 pour 3,8 millions de particuliers et, depuis 2005, le Gouvernement français compte sur l’épargne des particuliers pour financer les investissements productifs. Voilà qui met fin aux élucubrations plates.
Lefaso.net : Certains grands candidats estiment que les idéologies ne comptent plus en politique. Qu’en pensez-vous ?
Laurent Bado : Chez moi, il n’y pas de grand et de petit candidat. Tant mieux si les idéologies disparaissent ! C’est mon plus vif souhait ; mais les doctrines, elles, demeureront toujours parce qu’on ne se rend pas quelque part sans savoir ni pourquoi, ni comment.
Lefaso.net : Quelle est votre appréciation des organisations de la société civile qui ont été une force certaine dans la lutte à un certain moment mais qui, aujourd’hui, font l’objet de critiques plus ou moins fondées.
Laurent Bado : Je me suis battu pour l’éveil des consciences ; donc j’ai apprécié l’action des OSC (organisations de la société civile). Mais il faut se méfier : la récupération politique n’est jamais à exclure. Lisez certaines réactions d’organisations dites de la société civile pour me comprendre !
Lefaso.net : Le PAREN a désigné, avec vos bénédictions, Tahirou Barry comme son candidat à l’élection présidentielle. M’appuyant sur une certaine opinion, pensez-vous qu’à son âge, il a tous les atouts requis pour relever le défi et diriger un pays en pleine mutation comme le Burkina ?
Laurent Bado : Qu’est-ce que l’âge vient faire ici ? Aux Etats-Unis, on peut être président à 35 ans ! La valeur n’attend point le nombre des années. Barry n’est pas candidat à titre individuel. Il est le candidat d’un parti et d’un parti d’idées. Le PAREN dispose des remèdes pour soigner les maux du Burkina : que faut-il de plus ?
Lefaso.net : En cas de victoire du PAREN à l’élection présidentielle, quelles sont les actions fortes qu’il entreprendra dans les 100 premiers jours ?
Laurent Bado : Faire respecter l’autorité de l’Etat et la force de la loi, restaurer le sens du service public dans les administrations, procéder à l’audit des grands ministères et des lotissements des dernières années, reformer la fiscalité, changer le système éducatif et améliorer les conditions de vie et d’études des étudiants, consolider la réconciliation nationale.
Lefaso.net : Vous êtes également tête de liste pour les législatives dans la province du Kadiogo. Quels seront vos projets si vous êtes élu ?
Laurent Bado : Ce seront les projets du parti. Il se battra pour faire voter ses propositions de lois relatives à l’homosexualité, à la vignette-auto en vue de trouver les bourses aux étudiants, à l’assurance pour la créance de salaire pour garantir les droits du travailleur en cas de faillite de son entreprise, et à la fréquentation des débits de boissons par les mineurs de moins de seize ans.
Lefaso.net : Au moment où le Burkina est en train de négocier un des virages les plus décisifs de son histoire, quel est le message que vous souhaiterez partager avec la jeunesse, l’élite politique et le peuple ?
Laurent Bado : La fraternité et la vérité. Et que chacun se refuse d’être un acolyte de régisseur du monde des ténèbres.
Entretien réalisé par :
Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 8 novembre 2015 à 23:11, par Rasta yaa Clair En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Je vous tire mon chapeau Pr ! C’est clair, c’est net !!!
2. Le 8 novembre 2015 à 23:19 En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
A chacun son langage. Moi, petit citoyen, j’avais affirmé que Blaise pouvait faire ce qu’il voulait en 2005. Les burkinabè allaient lui laisser la paix en 2005 et en 2010 mais gare à lui s’il s’amuse pour 2015. Le reste est baliverne. Donc, pas forcément, en rapport avec les portes de l’enfer du Pr. Bado ! Si nous étions en enfer aujourd’hui, nous serions en guerre civile avec des dizaine de milliers de morts ou beaucoup plus comme au Rwanda.
3. Le 8 novembre 2015 à 23:25 En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Le charlatan te fais rever
4. Le 8 novembre 2015 à 23:41, par WBAShenri 11 decemb En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
PROFESSEUR LES DEUX PARTI ONT DÉBUTÉ LA RÉCONCILIATION LA SEMAINE PASSE AU GHANA ET NOTRE MÉDIATEUR EST LE PRÉSIDENT RAWLINGS DU GHANA ET COMME IL C’EST UN PROCHE DE BLAISE EN NOUS TOUS ON LUIA DEMANDE SA CONTRIBUTION .POUR NOUS PUISSIONS PASSE AU PREMIER TOUR AU SOIR DU 29. DE PARLÉ BLAISE ET CES AMIS EX .RSP NOUS LAISSE TRANQUILLE ET UNE AU POUVOIR ON ALLE LUI GARANTIRA 10ANS NOS MANDATS POUR QUECES DÉBOIRES DE JUSTICE RESTERONT DANS NOS COFFEES ET SON POUVAIS RENTRE RÉPONDRE LA JUSTICE Et IL36 mois AVEC SURSIS.MAIS SA BELLE.BELLE MERE POURRAI RENTRE POUR REPRENDRE AVES S AFFAIRES SANS PROBLÈME ELLE NOUS A TOUS AIDÉ POUR NOS PARCOURS . EN JANVIER LA LIBÉRATION DE TOUTE NOS AIMS DANS PRISON DU PAYS SURTOUT CES MAIRES QUI ON TOUJOURS ROULER POU NOUS DEPUIS ODPMT !. UN COMITE EST DÉJÀ PLACÉ LES RETROUVAILLE DENOTRE NOTRE FAMILLE POLITIQUE . LA SOCIALE DÉMOCRATIE .
5. Le 9 novembre 2015 à 00:42, par Simple lecteur En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Le Burkina regorge d’une élite, de grand intellectuel, il manque juste l’écoute, le dialogue constructeur : c’est à dire rechercher chez l’autre ce qui est utile dans ses propositions, l’aider à améliorer ses insuffisances, et si possible compléter son idée, pour que le produit final serve à tous.
Qui au Faso ne rêve pas d’une vie meilleur dans ce pays de vaillant travailleur ?
Tous, alors pourquoi ne pas essayer l’union, le dialogue, le respect mutuel ? pourquoi ne pas utiliser notre tête pour penser à des solutions à long termes et à moyens termes, abandonnant l’affrontement verbal, la moquerie, les insultes, et utilisant l’émotion et la haine pour établir des solutions à court termes, fragiles, et sans profit.
Réfléchir avant de parler, et penser avant d’agir doit être de notre quotidien, Quel que soit l’issue des élections je crois à un lendemain meilleur pour le Faso. Pas d’enfer, on ne peut pas libérer un peuple opprimé depuis 27ans pour le conduire en Enfer. Aucun Dieu ni diable ne ferait ça.
Je ne nous demande pas de commencer tout de suite à tout changer, faisons juste de petit effort, et l’habitude et l’appétit de changer positivement viendront en essayant.
Commençons sur le forum qui est lu, et alimenté par des intellectuels.
1- ne plus transformer le Nom de famille de quelqu’un en verbe. (même pas en blague) utilisons plutôt le prénom pour faire simple. Car je crois que même si dans une famille, il y a un mauvais il peut avoir aussi un bon.
2- ne plus insulter quelqu’un qui ne pense pas comme vous ; mais le ramener simplement à la raison quand ses propos font mal, et peux fragiliser la cohésion nationale.
Vous ne pouvez pas savoir à quel point ce site que contribuer au développement, s’il est bien modéré et que les gouvernants pouvaient obtenir une synthèse hebdomadaire de nos contributions, surtout si elle sont riches, et non partisanes.
Que la paix règne au Faso !
6. Le 9 novembre 2015 à 01:37, par le démocrate En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Bado confond facilement ennemis et adversaire et c’est dommage. Ensuite il n’a rien à tirer du message du président Kafando qui prône la courtoisie, le fair play ... Je commence à avoir pitié de ce monsieur trop arrogant, suffisant, pédant et irrespectueux. Aidons le en l’amenant à aller se faire soigner. Il est capable d’insulter le peuple si la décision de celui-ci ne lui plaît pas.
7. Le 9 novembre 2015 à 04:08, par @WBAShenri En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Tu es un sale UPCiste pas intelligent du tout. On te voit venir a 10 km. On ne prend pas des mouches avec du viniaigre. Il en faut plus. Tu es trop bete c’ est pourquoi tu seras toujours derriere. Meme une temoins de Jeovah va pas croire a tes mensonges- la.
8. Le 9 novembre 2015 à 04:10 En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
@WBAShenri, pourriez - vous etre un peu plus poli et ne plus utiliser les Majuscules/ ca veut dire que vous criez et c’ est pas bon. Respectez les lecteurs meme si apparemment vous avez recu une tres mauvaise education.
9. Le 9 novembre 2015 à 05:41, par NIKIEMA MARIE JOSEPH En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Le MPP est déjà recolliez avec le peuple Burkinabé depuis que ses membres ont pris conscience et quitté le navire du CDP.
10. Le 9 novembre 2015 à 06:45 En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Le Pr bado veut que ses propositions passent . La CNT l’a invite et il a été un guide Mais vouloir par exemple abolition des homosexuels, les
bailleurs de fond ne vont Jamais accepter cela . Cest injuste Mais Cest la vie .
Du courage a vous
11. Le 9 novembre 2015 à 08:16, par Citizen En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Bien dit mon Professeur.
12. Le 9 novembre 2015 à 08:37, par some En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Tu reste et resteras à jamais graver dans notre histoire à travers tes idées . Big-up à toi professeur !
13. Le 9 novembre 2015 à 08:44 En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Voilà un acteur politique qui a de la suite dans ses idées ! Dommage que ce monde ne reconnaît ses fils valeureux qu’après les avoir mis deux mètres sous terre. Professeur vous au moins vous osez inventer l’avenir bravo ! Je vous respecte !
14. Le 9 novembre 2015 à 08:47, par max En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
professeur ton disque est rayé ; bla bla bla
15. Le 9 novembre 2015 à 08:47, par Traoré Moussa En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Il convient de bien situer les responsabilités. C’est le CDP et certains des dirigeants du MPP (principaux leaders du CDP dans le passé) qui doivent confesser leurs fautes. Le MPP étant que parti politique n’a pas participé au régime de Blaise Compaoré.
16. Le 9 novembre 2015 à 09:10, par MAXWELL En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Les militants du CDP sont des adultes et doivent savoir effectivement que ce n’est pas au MPP qu’il faut en vouloir mais à l’entêtement de Blaise Compaoré. Ils ne faut pas qu’ils regardent là où ils sont tombés mais là où ils ont trébuché. Qu’ils laissent leur esprit revanchard et se mettent au service du peuple. Quand on aime son pays, il faut savoir surmonter les différents et fumer le calumet de la paix. Je pense que finalement le MPP a plutôt rendu service au CDP mais ils n’ont pas su saisir l’opportunité de se remettre en selle sans la tutelle de Blaise Compaoré. Il fallait sagement éviter d’aller à la présidentielle et accepter d’être dans l’opposition aux niveau des législatives et communales, en attendant 2020. ils sont victimes de leur propre manque de vision politique. Les mossis disent quand ta tante change de mari, tu change automatiquement de bel oncle.
17. Le 9 novembre 2015 à 09:28 En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Mr BADO arrêtez de nous pomper l’air ;Si vous étiez si intelligent vous ne seriez pas là ou vous étiez. Un vrai intelo ne crée pas de parti c’est par ses actes qu’on le découvre tout ce que vous dites est connu pour tout burkinabé qui a au moins la matière grise en place arrêtez arrêtez on s’en fiche toi woo Blaise woo cdp woo mpp woo upc woo même pipe même tabac
18. Le 9 novembre 2015 à 09:53, par Figo En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
WBAShenri, si vous faites ça, c’est là que les jeunes de ce pays vont vous montrer qu’ils sont dignes et qu’ils savent ce qu’ils veulent.
19. Le 9 novembre 2015 à 09:53, par vu En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Bado sait pertinament que son petit ne sera pas le locataire de kosyam.
Nous savons aussi que si rock passe le systeme sera de nouveaua biaiser.
Pr ayez le courage de faire frond commun avec celui la même qui peut nous tirer d’affaire
20. Le 9 novembre 2015 à 10:16, par IB En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Mais internaute 4 c’est quelle charabia tu racontes la ?
21. Le 9 novembre 2015 à 10:36, par le BENI En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
mon PR je vous respect par votre dignité et franchise, mème si la vérité fait mal, il faut souvent la dire ; certains partis sont synonymes, et d’autres sont des ennemis. QUE DIEU NOUS DONNE LE BON ET HONNETE PRESIDENT, QUE DIEU PROTEGE NOTRE CHERE FASO
22. Le 9 novembre 2015 à 11:12, par SomSom En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Sacré Pr BADO Laurent. Un vrai et pur Sankariste. La même vision que celle du Président De l’UNIR PS. La preuve ? Lisez le programme politique du Candidat Sankara et considérez les propos du Grand Prof LD.
Lefaso.net : En cas de victoire du PAREN à l’élection présidentielle, quelles sont les actions fortes qu’il entreprendra dans les 100 premiers jours ?
Laurent Bado : Faire respecter l’autorité de l’Etat et la force de la loi, restaurer le sens du service public dans les administrations, procéder à l’audit des grands ministères et des lotissements des dernières années, reformer la fiscalité, changer le système éducatif et améliorer les conditions de vie et d’études des étudiants, consolider la réconciliation nationale.
23. Le 9 novembre 2015 à 11:30, par SING En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
internaute Figo sois plus intelligent que l’internaute WBA shenri 11 décembre. Vous connaissez le MPP de par son action sur le terrain et ses prises de position claire et sans calcul politicien. Ceux qui baissent leur culotte devant le CDP vous les connaissez. Quand le CDP a cité le nombre de parti qui le courtisent avez-vous entendu MPP ? Maintenant je vous renvoie la même question Mr Figo : si le CDP courtisé par l’UPC décide enfin de le soutenir quelle sera votre attitude ? On a entendu des gens comme toi dire que pour diriger le pays on a besoin de tout le monde(pour justifier la proximité UPC-CDP). Pourquoi votre discours change quand vous entendez une possible rapprochement CDP et MPP ? Pourquoi le soutien CDP à l’UPC vous cause aucun problème mais c’est le soutien CDP au MPP qui vous irrite tant ? Le CDP avait rendu visite de courtoisie à ton UPC et non le CEFOP en pleine crise pour parler de quoi ? Le comportement de ZEPH les 30 et 31 et récemment les fausses cartes couronné d’un putsch a permis à ceux qui sont lucides et objectif d’avoir une idée claire de l’homme. Le MPP aujourd’hui sait où il va mon ami figo c’est vous qui errez.
24. Le 9 novembre 2015 à 11:40, par la force révolutionnaire En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
merci professeur votre réponse à mr GONDE est à la hauteur de votre niveau intellectuel ce prétentieux se prend je ne sais quoi ou il veut un poste mais c’était lamentable son brouillon d’écrit.
des portes de l’enfer qui vont s’ouvrir , car de tous les candidats y compris le votre il n’y a personne pour pouvoir faire l’affaire du BURKINA. maitre SANKARA est constant pour les intérêts du peuple malheureusement il n’a pas d’hommes pour gérer le pouvoir .ceux qui les moyens et qui peuvent gérer sont impliqués dans le vol le pillage et l’escroquerie auront ils le courage de vomir ce qu’ils ont fait et la justice dans tout ça
25. Le 9 novembre 2015 à 12:05 En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Merci professeur, Dieu seul connaît les intentions des gens(y comprises les tiennes) mais même les hypocrites savent que ton discours est sans ambiguïté et plein de sagesse. Je t’aime mon frère Bado.
26. Le 9 novembre 2015 à 12:11, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Prof. Laurent BADO, inutile de vous égosiller et demander au MPP et au CDP de se confesser ! Moi je vous dis tout net que les RSS du MPP ont eu le courage de reconnaitre net et couper court à vos atermoiements qu’ils ont été avec BLAISE (Tout comme ZEPH d’ailleurs qui lui, n’en parle jamais et même vous BADO KILACHIU, vous avez a été conseiller technique d’un ministre de la Fonction publique que vous avez quitté avec fracas parce qu’il a osé corriger un de vos commentaires sur un texte qu’il vous avais confié pour examen ! Et surtout vous vous rappelez d’un certain PARÉ Emile qui avait fait une déclaration musclée au moment où vous étiez ensemble en lune de miel dans le cadre de l’OBU qui a volé en éclat après cette déclaration. Prof. BADO vous savez de quoi je parle e je n’en rajouterai pas !). Les RSS ont reconnu avec courage qu’ils étaient à table et dînaient avec le diable. Mais que leurs fourchettes étaient si longues qu’ils ne voyaient pas dans le fonds du plat central. D’ailleurs ZEPH était à la même table et il n’en parle pas parce que évincé tôt ! Et puis, quelques questions :
Depuis que ROCK a été avec Blaise COMPAORÉ, il y a eu quel investissement d’envergure dans sa région du Ganzourgou ?
Depuis que ROCK a été avec Blaise COMPAORÉ, est-ce qu’il a pu empêcher de goudronner une piste rurale de Ziniaré jusque dans le village d’origine de BLAISE ?
Depuis que ROCK a été avec Blaise COMPAORÉ, est-ce qu’il a pu empêcher de réaliser le plus grand barrage (Ziga) dans un coin déconseillé par des experts pour sa non-durabilité (Aujourd’hui l’eau ne suffit pas à Ouaga malgré ZIGA) ?
Depuis que ROCK a été avec Blaise COMPAORÉ, est-ce qu’il a pu empêcher l’enfant terrible de Ziniaré de se construire un palais et de se faire entourer par des lions et des hyènes ?
Depuis que ROCK a été avec Blaise COMPAORÉ, est-ce qu’il a pu empêcher de construire un aéroport international à Donsin dans Plateau Central au lieu de Boromo recommandé par les plus émérites experts, ou réhabiliter l’aéroport de Bobo-Dioulasso de dimension sous régionale prévu depuis le temps colonial ?
Depuis que ROCK a été avec Blaise COMPAORÉ, est-ce qu’il a pu empêcher l’extension du lotissement de Ziniaré et la distribution des parcelles aux Ministres afin qu’ils y construisent ?
NB : Sous le règne dictatorial de Blaise COMPAORÉ et de sa famille, le Burkina Faso se limitait au Plateau Central. Ceci avec la bénédiction des frères COMPAORÉ, de la sœur COMPAORÉ, peu lettrée qui s’imposait même au Gouverneur ! Même pour avoir une bourse d’étude ou être reclassé, ou encore être ouvier dans une mine ou dans un chantier, il fallait aller pleurnicher et se prosterner chez la sœur à Ziniaré ! Le tout avec la bénédiction d’un ministre borné appelé Marie-Noel BEMBEMBA à l’Economie et aux Finances.
Même l’Hôpital régional qui était prévu pour Dédougou, Alain YODA, Ministre de la santé à l’époque l’a détourné et envoyer chez lui à Tenkodogo ! Et quelqu’un (que je ne nommerai pas) est allé le souffler au méchant Blaise COMPAORÉ. Pour toute réponse, celui-ci dit : ’’Mais Tenkodogo aussi c’est le Burkina Faso !’’. Ce qui est du reste vrai, mais est-ce ainsi la bonne gouvernance ou l’inconscience d’un membre du Gouvernement pour qui Dédougou ne semble pas être au Burkina Faso au même titre que chez lui Tenkodogo ?
Par Kôrô Yamyélé
27. Le 9 novembre 2015 à 13:22, par Nobga En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Bado doit savoir qu’aucun pays ne peut être gouverné sans tenir compte des autres pays qui l’entourent, ni des grandes puissances. Si Bado était à la tête de la transition, celle-ci allait durer 3 mois. En tant que juriste il sait bien qu’on n’enferme pas au hasard. De plus, le RSP n’allait pas aller par étapes dans sa nuisance à la transition et la CEDEAO allait être moins clémente avec notre transition. C’est bien beau de parler, mais ce n’est pas facile d’appliquer. "Ce que nous sommes parle plus que ce que nous disons". A travers ses récentes sorties , Bado nous révèle son vrai visage d’intolérant, d’arrogant et trop de suffisance.
28. Le 9 novembre 2015 à 14:00, par tengen-biga En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
La rivalité MPP-CDP n’est pas un enjeu. La preuve, comme le dit le PR Bado, le coup d’Etat du RSP a bien échoué. Parlons plutôt de ce qui est central dans les élections. Est-ce que avec l’impot qu’on peut developper notre pays ? Je suis d’avis avec Maitre Sankara qu’il faut un capitalisme d’Etat comme l’Ethiopie.
29. Le 9 novembre 2015 à 14:00, par Un citoyen En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Il y a des gens qui croient qu’il peuvent convaincre un Burkinabé éclairé qu’il y a une différence entre le CDP et le MPP. C’est inutile de faire tout cet effort parce que même un aveugle vois qu’il n’y a aucune différence
30. Le 9 novembre 2015 à 14:27, par abdoul En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Certains l’ont dit avant moi. Les RSS ont avoué avoir dîné avec le... Alors que d’autres n’ont pas encore eu le courage de le faire. Norbert Zongo avait prédit que la vraie opposition viendrait du cdp. Quand les RSS ont quitté Blaise a commencé immédiatement à s’effondrer. Les RSS se sont réconciliés avec leur peuple. Et ce n’est pas une réconciliation avec le cdp qu’ils chercheront. Quelqu’un l’a dit ici :"la différence entre la théorie et la pratique c’est qu’en théorie il n’y a pas de différence entre la théorie et la pratique, alors qu’en pratique il y en a une" Quand ceux qui se croient intellectuels outre mesure arrivent aux commandes c’est parfois la catastrophe. Combien de premiers ministres maître Wade a-t-il recrutés et limogés ? Dans quel état le professeur Laurent Gbagbo a-t-il mis sa cote d’Ivoire ? Si ce Bado devrait parvenir à kosyam il allait mettre tout sens dessus dessous et dire que c’est le peuple qui ne le comprend pas. Bado, vous êtes bon pour donner des conseils. Amicalement
31. Le 9 novembre 2015 à 15:27, par boanga En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Boff ! toujours le même refrain ennuyant. Il n’y aura pas d’enfer ici à votre grand dam du prédicateur de l’Armageddon jamais survenu. D’ailleurs pourquoi être toujours tête de liste dans le Kadiogo et non pas le Sanguié ? Quand-même ! qui est fou ? on se connaît-là !
32. Le 9 novembre 2015 à 15:33 En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Quand je pense que Blaise à envoyer seulement un obus de 30.000.000 CFA qui fait voler en éclat l’OBU, comment monsieur BADO vous n’avez vu que du feu ?
33. Le 9 novembre 2015 à 16:52, par Danton En réponse à : @WBAShenri,
Cher WBAShenri,tu fais pitié. C’est quoi ces racontards ?JJ est proche Blaise ? Quand même, un peu de tenue. Vive le Burkina Faso !
34. Le 9 novembre 2015 à 18:31, par L’INDIGNÉ En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
On ne peut pas aller à l’encontre de ce qui est parfaitement vrai à néanmoins que nous soyons diables.Persuader la jeunesse à une pleine prise de conscience est plus difficile que convaincre la jeunesse par achat de conscience.BADO à fait le travail le plus difficile,mais il est parvenu à faire le travail de persuasion que le travail de convaincre...La jeunesse qui préfère l’ascenceur aux escaliers ne va jamais approuver les idées de BADO.
35. Le 9 novembre 2015 à 19:23, par samuel En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Tout n’est pas parfait dans les réactions du professeur Bado, mais il reste et demeurera une tête pensante de notre pays. Ces observations relatives au climat délétère qui règne entre le MPP et le CDP sont réelles et vérifiables. Je craint fort que ça ne soit pour l’amour du pouvoir plutôt que celle de la patrie que nos chers MPPistes ont quitté le navire du CDP. Je pense que l’accrochage entre Rock et le CDP se situait surtout dans l’alternance à la tête du CDP et non au niveau des lacunes de gestion du pouvoir du CDP. Remarquer très bien les interventions de Rock, il critique rarement le régime déchu de Blaise sous l’angle de la gabegie, des détournements de délies publics,...Pour toutes ses raisons, je pense que MPP ne pourrait nullement conserver les acquis de notre insurrection.
Dans tous les cas, attendons de voir. Que Dieu notre chère patrie.
36. Le 9 novembre 2015 à 19:25, par kafand@ En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Voici un monsieur qui crie sur tous les toits qu’il est modeste et humble ! Or tellement imbu de sa personne il n’admet aucune contradiction. un adepte de la pensée unique : l’évangile selon saint Bado ! un évangile irréprochable car lui est le plus intelligent. Or l’idiotie commence justement au moment toute personne pense que tous ceux d’en face sont des idiots. ca se dit ne pas être intéresser par l’argent et on empoche les 30 millions de Blaise ! Mais je vous le concède, nous sommes tellement idiot que nous ne pouvons pas comprendre qu’empocher 30 millions du président c’est pas être corrompu ni cupide. l’acte parle plus que la gueule, c’est ce que nous les moutons nous comprenons n’en déplaise aux super génies.
37. Le 9 novembre 2015 à 20:31, par naba En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Je comprend maintenant pourquoi le frère Boglo prophetise un pouvoir pour Barry. Leurs idees convergent tellement... Hé personne n’est prophète ici bas prof Bado.
38. Le 10 novembre 2015 à 06:19, par Gilbert Yempabou DJAGBA En réponse à : « Le MPP et le CDP doivent se réconcilier, confesser leurs fautes (…) ou les morts d’aujourd’hui seront bien plus heureux que les vivants de demain », signe Pr Laurent Bado, Fondateur du PAREN
Une des problématiques des scrutins présidentiels et législatifs sera de savoir qui a été le plus grand opposant du Président déchu Blaise COMPAORE. L’insurrection ne peut vouloir que du meilleur insurgé pour lui succéder. Mais la politique, dont le dieu à double face rappelait aux Grecs de l’antiquité que rien n’y est jamais évident, est le domaine des surprises. L’une de ces surprises pourrait venir du fait que tout simplement le plus grand opposant à Blaise COMPAORE, c’était lui-même, avec un entêtement à se croire indispensable et son aveuglement à ne pas voir autour de lui ces ambitions qui aspiraient à être promues à sa place. Ces dernières ont fait le lit de l’insurrection, donnant raison à Norbert ZONGO, (Dieu ait son âme), quand il disait que les opposants sortiraient un jour du camp même de Blaise COMPAORE.
On entend tant de responsables de l’insurrection juger les autres, se prétendre irréprochables, j’allais dire indispensables, ressemblant en cela à Blaise COMPAORE. Pourvu que comme lui ils ne confondent pas image de Dieu avec Dieu...Le triomphe du Burkina Faso passe par une classe politique, dont les éléments savent être humbles et disponibles comme les martyrs et le peuple. Bonne chance, Pays des Hommes Intègres.