Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Elle a fait de la transformation des céréales locales et des produits forestiers non ligneux, son affaire. Et ça lui réussit bien. Vendeuse de bouillie et de galettes devant la concession familiale il y a moins d’une décennie, Madame Traoré née Lingani Assétou, est devenue depuis, une chef d’entreprise dont les produits sont prisés à l’extérieur. Des Etats unis au Canada, en passant par les pays de la sous-région, elle a imprimé sa marque et imposé les produits « made in Burkina ». Portrait.
« Je suis en train de préparer une commande pour envoyer aux Etats Unis. J’exporte aussi vers le Sénégal, le Niger, la Côte d’Ivoire, à raison de plusieurs millions. Voici les propos de la responsable de l’entreprise « Tout super ». Ce n’est plus celle qui vendait de la bouillie et des galettes devant sa maison, en 1998.
La transformation du petit mil en bouillie, en grumeaux, coucous ; le maïs en coucous, en spaghetti ; le fonio en coucous, en Yongon frais, Yongon précuit, farine de fonio, Dèguè et coucous de fonio ; le Soumbala assaisonné, le piment assaisonné, des biscuits au pain de singe, le Gonré Fouré, Gonré arc-en-ciel, le Yongon surprise, brochette de soja, vermicelle de riz, œufs de Campana, …la liste est longue et non exhaustive. Ce sont autant de produits qui font l’établissement « Tout super », qu’elle a créé et qui a été formalisé en 2007 avec son inscription au registre de commerce.
C’est par un concours de circonstances qu’elle s’est spécialisée dans la transformation des céréales et des produits forestiers non ligneux. « Je dirais que c’est « Dieu donné » puisque je faisais la bouillie du petit mil et les galettes que je vendais devant ma porte. Un jour une amie est venue commander les grumeaux pour ses enfants qui se trouvent en Allemagne. J’ai acheté 5 plats de petit mil et j’ai fait qui m’a couté 1250. Quand j’ai fini de faire les grumeaux j’ai vendu à 6000 francs CFA, sans m’approcher du feu, donc je me suis dit que c’est une bonne affaire. J’ai fait une deuxième fois, mais cette fois je me suis promenée dans les marchés pour vendre. Les gens ne connaissaient pas et croyaient que c’était de l’engrais, il me fallait donc expliquer ». Voici toute l’histoire.
Aujourd’hui, ses meilleurs clients sont aux Etats Unis, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Niger.
La porte des Etats Unis s’est ouverte aux produits de Dame Traoré grâce à une intermédiaire. « Il y avait une femme qui partait aux Etats Unis pour acheter ses marchandises. Elle prenait mes produits pour les revendre aux burkinabè qui y vivaient et qui voulaient souvent la bouillie ».
Un mauritanien qui y tient une boutique de vente de produits locaux s’intéresse aux grumeaux du Burkina et il prend contact pour commande. La demande étant forte, le partenaire mauritanien finira par déléguer un « envoyé spécial » à Ouagadougou. Nous sommes en 2013. « Pour un début, ils avaient commandé huit tonnes, mais cette année (Ndlr. 2015) la commande est passée à 22 tonnes de tout ce qu’on transforme. La bouillie à six tonnes, le piment assaisonné à 2 000 sachets, la farine du gombo 3 600 sachets, la farine de pain de singe 1 600 sachets, le Gonré précuit 3 200 sachets, la farine de maïs ça c’est une tonne, le Dèguè deux tonnes et demi, le soumbala en poudre 2 000 sachets, les crochets d’arachide que je viens de mettre sur le marché qu’ils ont commandés, 1 000 sachets également, il y a aussi la potasse que nous consommons ici, deux tonnes).
Plusieurs fois lauréate
Sa réussite, la chef d’entreprise la doit au « travail bien fait » et aux « innovations » qu’elle a su apporter. Son professionnalisme et son ingéniosité lui ont permis de rafler tous les premiers prix lors des salons et autres manifestations qui font entre autres la promotion de la transformation des produits céréaliers et forestiers non ligneux.
Au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou, (SIAO), au Forum national de la Recherche Scientifique et des Innovations Technologiques (FRSIT), aux Journées agro- alimentaires (JAAL) et dans les foires des pays de la sous-région, elle a remporté plusieurs prix, majoritairement les premiers. « Plus j’occupais les premières places, plus cela m’amenait à faire des recherches pour améliorer », nous confie-elle avant d’ajouter que « les organisateurs commencent à me demander de ne plus me présenter pour donner plus de chance aux autres », (Rires).
Grace à une ONG qui l’accompagne depuis 2005 dans la formation, elle a effectué des voyages d’études en France, au Bénin, au Ghana, au Niger et à Dakar entre autres. « J’ai formé des femmes au Niger dans la fabrication des spaghettis de maïs, de Yemé, elles ont eu beaucoup de prix. Beaucoup se sont lancées dans les vermicelles », se réjouit-elle.
Une créatrice d’emplois au Burkina et ailleurs
L’entreprise « Tout super » emploie à temps plein neuf personnes au Burkina. Mais quand il y a une commande, le personnel peut atteindre la trentaine.
« Aux Etats Unis je ne connais pas le nombre mais à Dakar, je travaille avec une vingtaine de personnes, même que j’ai une boutique là-bas. Ces boutiques ne vendent que mes produits et ceux des autres collègues que je ne produis pas », précise dame Traoré.
« Consommons Burkinabè »
C’est avec une fierté légitime, non dissimulée que Madame Traoré née Lingani Assiètou se plait à dire que le slogan « Consommons Burkinabè » est une réalité avec elle. Pas par patriotisme seulement, mais parce que c’est aussi du business qui marche.
Elle est davantage convaincue que le made in Burkina est mieux, avec les produits alimentaires périmés qui défraient la chronique depuis un certain temps.
« Cela va nous permettre de comprendre plus. On nous avait dit « consommons ce que nous produisons », mais les gens n’ont pas compris. Les produits locaux, il n’y a rien de tel. Nous, nous travaillons sans les produits chimiques. Une fois le produit périmé, on ne le met pas sur le marché, on le jette. Les gens aiment tout ce qui est importé, mais avec le temps, ils vont comprendre. Les nombreuses maladies sont dues à tout ce qu’on mange sans vérification. Les produits locaux sont saints et contribuent à amoindrir les maladies liées à l’alimentation », foi de la patronne de « Tout super ».
A quelque chose, malheur est bon. Depuis que le scandale des produits impropres à la consommation a éclaté, elle a remarqué un certain regain d’engouement pour les produits locaux. « Cette année la bouillie a pris la place du café et le lait dans le petit déjeuner ».
Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
P.-S.
A la demande de nos lecteurs, voici les contacts de Mme Traoré :
00226-78829535
00226 -78845022
tousuper@yahoo.fr
Vos commentaires
1. Le 4 août 2015 à 06:56 En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Consommons burkinabe , cest du Thomas Sankara et du Pr Bado .. Courage a toi ma Soeur
2. Le 4 août 2015 à 07:03, par Serge En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Bravo et bon vent à Mme TRAORE ’’Tout Super’’. Je voudrais son adresse et son numéro pour des commandes. Merci
3. Le 4 août 2015 à 09:20, par l homme integre fache En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Merci Madame, ce sont des personnes comme vous que nous voulons primer de la medaille Thomas Sankara de l innovation et on espere avoir votre contact avec le faso net.
A monsieur les responsables politiques,voila des personnes a encourager et a aider avec plus de moyens afin qu elle puisse agrandir son business et créer plus d emplois.
Au lieu d organiser des concours Miss a ne plus en finir,( Concours Miss Hivernage, concours Miss Universités, Concours Miss Burkina, Miss Pogbere, Miss Diaspora etc...)ou des petites filles sans cervelles viennent se pavaner devant de vieux pervers, sortons une fois de ces cliches, de l Africain jouisseurs et fêtards et pensons a developper le Burkina sur des bases saines.L argent de ces concours Miss peuvent servir a offrir des stages aux étudiants, et meme aider les débutants a créer leur business.Encore une foi, bravo et respect Madame
Le 2 septembre 2019 à 14:02, par sophie cheikh ouedrago En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
je m appelle Sophie cheikh ouedrago de la Mauritanie , sociologue de formation , et jai tjr travaille dans le volet femme et developpement dans les ONG .
formation et transformation des produits locaux , je viens de créer une petite nouvelle et débutante nommée Made in lacal
felecitation a Madame traore et je souhaiterai vraiment avoir plus de relation et de contact avec elle pour beneficier de son experience et sa sagesse. Merci maman vous etes la fierte des femmes Afriques. vous serez notre guide et notre reference .
From Sophie Cheikh Ouedrago
contact watsapp ,49161662
e mail ; sophiecheikh20019@gmail.com
4. Le 4 août 2015 à 09:23, par Louise DIPAMA En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Felicitation à Mme TRAORE pour ces belles initiatives ! consommons local, consommons sains, préservons notre santé !!!!!!!!!!
5. Le 4 août 2015 à 09:39, par La Blanche En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Bravo Mme TRAORE, je vous félicite vous êtes une femme battante courage et bon vent. J’aimerai avoir votre adresse pour apprendre avec vous. Merci et bonne suite ; vous faite la fierté des femmes burkinabé.
6. Le 4 août 2015 à 09:59 En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
c’est une femme battante. une fierté nationale. à travers ces innovations, cela démontre qu’il y a de la matière au Burkina. l’Etat devrait encourager ces transformatrices à s’installer et ouvrir des industries. Félicitation et bon vent pour la suite
7. Le 4 août 2015 à 10:42 En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Si je ne me trompe, cet article ne donne aucune adresse de l’intéressée.
8. Le 4 août 2015 à 10:53, par Tantie de Titao En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Madame, je vous embrasse pour votre courage, la qualité de votre travail et le modèle que vous donnez aux jeunes...Félicitations ! MERCI !
9. Le 4 août 2015 à 11:02, par Wendkouni En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Félicitations à Mme Traoré et à ses enfants qui l’ assistent tous les jours dans son travail. Quelqu’un peut il nous aider à avoir son contact téléphonique ou nous renseigner ou trouver les produits de Madame Traoré ? Merci d’ avance.
10. Le 4 août 2015 à 11:07, par Annie En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Bravo maman. Que Dieu vous fortifie davantage. Nous avons tellement de ressources à valoriser ici, tellement d’aliments sains. Mais hélas... On pense qu’en consommant ce qui vient de chez les blancs, c’est mieux, parce que ça fait chic, ça montre qu’on est "capable". Ah moi, je suis bio tant que je peux : pas de cube "machin" dans mes repas, je prépare mon riz (bagré ou sourou) et je me porte pas mal du tout, bien au contraire !
Merci pour cette belle leçon de vie, brave maman ; merci pour ce témoignage. Que Dieu vous fasse prospérer et vous comble.
11. Le 4 août 2015 à 11:48, par Elmagnifico En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Tiga Cheick Sawadogo du journal Lefaso.net, mes respects pour cet article ! Mais laissez-moi vous dire que c’est bon mais ce n’est pas arrivé ! Comment pouvez-vous argumenter et vanter de la sorte cette pépite de diamant du Burkina Faso, j’ai nommé Madame Traoré née Lingani Assétou sans fournir aucune adresse d’elle ? Ce sont ces genres de dames qui méritent respect, considération et protection ! Les autres dames qui excellent dans l’exhibition des bayas et des seins, les danses obscènes et les vagabondages nocturnes, inutiles et dangereuses doivent cogiter longuement sur son exemple et changer radicalement de vie pour que la prise en main de notre patrie soit une réalité ! Courage, santé et longue vie à vous Madame Traoré née Lingani Assétou !
12. Le 4 août 2015 à 12:04, par ZigriRooKooKa En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Féliciations Madame et bon courage,ce serait bien que vous organiser des ateliers dans les école afin de partager votre savoir faire. Bon courage et plein succès dans votre entreprise. Faut croire que ce n’est pas que dans les grand école de business management que l’on peut avoir le bagage nécessaire pour innover.
13. Le 4 août 2015 à 12:05, par Moi Le Patriote Parfait En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Félicitations Madame TRAORE tu es une fierté Burkinabè. Certains ont choisi de vendre les pourritures pour empoisonner les Burkinabè. Nous gagnerons à encourager de telles personnes au lieu de vouloir les copier par contrefaçon pour détruire ses innovations purement africaine. C’est vraiment du consommons ce que nous produisons.
14. Le 4 août 2015 à 12:22, par noungou En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
suis étudiante à koudougou. Pourrais je avoir l adresse de madame Traoré le fasonet ? Merci pour vos beaux articles
15. Le 4 août 2015 à 13:01, par kooh mireille En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Félicitations !!! cette expérience est un exemple palpable. Tu pourras t’imposer aussi sur les médias sociaux et vendre ta marque made in Burkina Faso :-)
16. Le 4 août 2015 à 14:27, par SANMATENGA DORI En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Osez lutter savoir vaincre. Consommons ce que nous produisons, produisons ce que nous consommons donc consommons Burkinabè. Bien réfléchi Président Thomas SANKARA et professeur Laurent BADO. Ce n’est pas une fausse histoire d’avoir foi à ce qu’on l’on fait , de même que toute imagination de l’homme est réalisable par lui-même. Courage madame TRAORE vous faites la fierté du Burkina Faso, le pays des hommes intègres qui se remet sur les rails après 27 ans de souffrance.
17. Le 4 août 2015 à 16:15, par bintoa En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Entièrement d accord avec intervenant 3 et bravo à ma fille. Que le Seigneur l’accompagne
18. Le 4 août 2015 à 16:39, par 2KC En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Bravo Mme TRAORE qui a été aussi lauréate Prix UEMOA 2013 aux Journée de l’Entrepreneuriat Burkinabé (JEB) 2013. Félicitation pour la trouvaille : les œufs de CAMPANA, c’est formidable !
19. Le 4 août 2015 à 16:48, par Tiga Cheick Sawadogo En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
A la demande de plusieurs internautes, nous mettons en ligne les contacts de Mme Traoré, après son autorisation
: e-mail : toutsuper@yahoo.fr
Tel : (+226) 78 82 95 35 ; ou au (+226) 78 84 50 22
20. Le 4 août 2015 à 18:38, par ganame En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Bravo je dirais merci à Mr Traore avant de dire à la Gourmande pardon Gour matché qu’elle vaut mieux que toute la région de l’Est.Je suis fier de ce que vous pardon tu fais et prie Allah qu’Il ouvre les yeux de ceux n’apprécient que les produits périmés de l’extérieur. longue vie pleine d’exploits à vous et toutes celles qui se battent.
21. Le 4 août 2015 à 21:40, par Dabire Clementine Binso En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Madame Traoré Assetou specialiste de la transformation des produits locaux. je suis une cliente assidue pour les repas, les formations. elle a assuré une partie de la restauration au FRSIT 2012, La restauration des invités à la foire du niébé de l’Association YIYE a Lankoué le 2 mai 2015.Enfin, elle a formé les membres de l’Association en 2014 sur la transformation des cereales et du niebe. l’entreprise "tout super " de l’innovatrice met au point des produits non perissables, a preparation rapide. Mes plats preferes chez ’tout super’ : l’oeuf de Campana’ et les brochettes de soja ou de niebe ! Reclamez les ! Moi je le fais a chaque occasion de fetes ! Je suis fiere d’elle ! Clementine Dabire
22. Le 4 août 2015 à 22:06, par halidou zoure En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Bon vent a notre soeur .Ce sont des femmes exemplaires comme celle la qu’il faut pour faire avancer l’afrique.Elle a a tirer chapeau et la supporter pour ameliorer son entreprise.Nos dirigents doivent fournir plus de materials a ces personnes que de voler l’argent de l’etat mettre dans des coffres a la maison et ne produisent pas.Dans un pays tant que l’argent ne circule pas l’economie ne pourra pas avancer.
23. Le 5 août 2015 à 06:35, par yé ! En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
“..., la farine de maïs ça c’est une tonne,...”
Dame Traoré est très très très forte ! Exporter du maïs d’un pays de petits rendements comme le Burkina vers les Etats-Unis, le premier producteur mondial. Chapeau bas, Madame !
24. Le 5 août 2015 à 10:17, par Mariam Diallo Honliasso En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
« Bravo et bon courage à vous Mme Traoré.Vous êtes une fierté pour le Faso.En matière de transformation de céréales et d’oléagineux j’avoue que nous sommes beaucoup en avance sur la plupart des pays Africains.Rien qu’hier nuit je suivais à 22h30 le JT sur RTI2 et je voyais dans un reportage une femme qui vantait les mérites des brochettes de soja qu’ils viennent de découvrir chose qu’elle appelait viande de soja.Cela fait combien de temps que nous nous délectons des brochettes de soja ? »Je voudrais dire à mon frère "l’homme intègre fâché"d’arrêter d’insulter et de comparer...les concours miss font partie aussi de la culture et un pays c’est tout:son économie, sa culture,sa tradition,etc.Et puis,la frange jeune de notre pays aiment ça alors laissons les se défouler..
25. Le 5 août 2015 à 10:21, par Mariam Diallo Honliasso En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
« Bravo et bon courage à vous Mme Traoré.Vous êtes une fierté pour le Faso.En matière de transformation de céréales et d’oléagineux j’avoue que nous sommes beaucoup en avance sur la plupart des pays Africains.Rien qu’hier nuit je suivais à 22h30 le JT sur RTI2 et je voyais dans un reportage une femme qui vantait les mérites des brochettes de soja qu’ils viennent de découvrir chose qu’elle appelait viande de soja.Cela fait combien de temps que nous nous délectons des brochettes de soja ? »Je voudrais dire à mon frère "l’homme intègre fâché"d’arrêter d’insulter et de comparer...les concours miss font partie aussi de la culture et un pays c’est tout:son économie, sa culture,sa tradition,etc.Et puis,la frange jeune de notre pays aiment ça alors laissons les se défouler..
26. Le 5 août 2015 à 10:28, par lepeul En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Bonjour
cher internaute 3, l’un n’empêche pas l’autre on peut organiser les miss(n) en même temps soutenir les femmes qui entreprennent.... avant on disait le foot n’est pas bien .... aujourd’hui on pense différemment...
car l’organisation des miss crée aussi de l’emploi.
27. Le 5 août 2015 à 11:25 En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
félicitations à cette grande dame. j’aimerais avoir son numéro pour commander les produits (boullie, degue, couscous magique, yongon précuit, zamné précuit, fonio). Vraiment grâce à vous on n’a plus besoin d’attendre les cérémonies pour manger le gonré ou le zamné. Mon mari va apprécier. En 5 mn je pourrai lui préparer un plat de gonré accompagné de zamné
28. Le 5 août 2015 à 23:21, par Tjadola En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Mme Super, est vraiment super. Non seulement elle fait de bons produits naturels, mais également elle est très courageuse, très gentille, très généreuse. Elle partage pratiquement tout ce qu’elle gagne avec la famille et son entourage. Ce que je souhaite de tout cœur, c’est que les autorités puissent accompagner Mme TRAORE Super dans ce qu’elle fait, afin que beaucoup de Burkinabé puissent bénéficier de ses produits, mais également apprendre. En réalité, c’est un vrai TRESOR, Mme TRAORE. Pour ceux qui ne la connaissent pas, vous pouviez prendre contact avec elle et passer la voir. Contact Mr. TRAORE : +226 78 82 95 35
29. Le 6 août 2015 à 09:43 En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Voici les numéros de tel que j’ai vu sur l’amballage d’un des produits "tout super". J’ai appelé mais personne n’a décroché.74 18 01 01 et 78 82 95 35
J’espère vous avoir donné un coup de main !
30. Le 6 août 2015 à 09:49 En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Essayez ce numéro que j’ai relevé sur l’amballage d’un produit tout super 74 18 01 01 et 78 82 95 35
31. Le 6 août 2015 à 14:47, par dafra En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
ENCORE BRAVO.
J’ai adopté depuis longtemps la bouillie de Mme TRAORE Tout super, je souhaiterais qu’elle ajoute à mon petit déjeuner des galettes précuites de petit mil à rechauffer tout juste à la poele, ou au four. J’ai peur des huiles frelatées des vendeuses des marchés et yards. Pour les aspects de conservation, la congélation paraît possible.
32. Le 7 août 2015 à 03:26 En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Felicitation Madame pour votre esprit d’entrepenariat.
Si je puisse ajouter une suggestion c’est d’avoir un site internet presentant tout vos produits. Quand j’ai lu votre histoire j’ai tout de suite voulu voir vos produits sur internet et savoir OU on peut les trouver aux US etc...mais toutes mes recherches sont reste bredouille. N’ayez pas peur des nouvelles tech... Brief , beaucoup de courage. (Le clavier englais n’a pas d’accents)
33. Le 9 août 2015 à 22:46, par traore sidiki En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
maman je suis fière de vous.merci pour tout ce qui l’encourage car sa me va droit au coeur
A la demande de nos lecteurs, voici les contacts de Mme Traoré :
00226-78829535
00226 -78845022
tousuper@yahoo.fr
34. Le 10 août 2015 à 23:56, par Mme Simboro En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Je suis très fière et admiratrice de Mme Traore. C’est vraiment une femme battante qu’il faut absolument encourager. Je vis à Dakar et grace a Mme Traore nous ne sommes pas dépaysé ici car on mange du gnonkon, soumaballa, pain de singe, zanmne, couscous de mais, de fonio et j’en passe tellement que la liste est longue. Ce sont des personnes comme Mme Traore que le Burkina et tous ses ressortissants doivent encourager et soutenir au lieu de déverser les ressources du pays dans des activités inutiles. Mme Traore rehausse le Burkina à Dakar et partout ou ses produits sont vendus. Que le Seigneur lui donne une santé de fer et une imagination encore plus développée afin qu’elle continue de faire la fierté de tous les burkinabé. Bravo Mme Traore et bon vent.
35. Le 12 mai 2017 à 15:40, par KAMBOU SIE FLORENT ROMEO En réponse à : Madame Traoré née Lingani Assétou, transformatrice de produits locaux : Son business, le « consommons ce que nous produisons »
Félicitations à vous madame.Je vous ai suivi à la télé avant le 08 mars 2017.Pourriez vous nous donner les modalités de formation au sein de votre entreprise ?En clair la formation dont vous parliez peut nous coûter combien ?Merci et du courage.