Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Et de trois pour le régiment de sécurité présidentielle (RSP) qui s’invite au débat sur la marche de la transition au Burkina Faso par des revendications purement politiques. C’est connu, depuis le retour du premier ministre Yacouba Isaac ZIDA de son voyage d’Asie, le torchon brûle entre lui et son corps d’origine, le RSP. Et comme il fallait s’y attendre, voilà le RSP qui demande à nouveau le retrait pur et simple des militaires du gouvernement de la transition. Une énième intrusion qui nous semble plus révélatrice des intentions réelles du RSP et aussi des mains invisibles (proches et lointaines) qui poussent et poussent encore ce "prétendu corps d’élite" de l’armée à des prises d’otages de Conseils des ministres, et à troubler la quiétude de plus d’un au Burkina Faso.
Mais cette fois-ci, le RSP et ses instigateurs semblent avoir su faire une bonne campagne de recrutement pour grossir leurs rangs. Un recrutement qui a concerné certaines organisations « fantoches » de la société civile et, vraisemblablement, certains organes de presse. Et nous en voulons pour preuve la création et l’animation par ces organes de presse de cette folle rumeur faisant état de la démission du premier ministre durant le weekend écoulé. Il nous semble que le journaliste professionnel est celui qui va vérifier l’information avant de la publier. Et donc, si des journalistes qui se disent professionnels et que nous considérons donc comme tel, ont eu le courage d’annoncer une information aussi grave que celle de la démission du premier ministre, il est évident qu’ils l’ont fait en toute connaissance de cause. Or, le fait « têtu » est que le premier ministre n’a pas démissionné. Conclusion : c’est une rumeur purement inventée à dessein. Le journaliste professionnel, pour sa crédibilité et par respect pour le peuple, devrait gentiment présenter ses excuses au peuple sans coup férir. Bref, revenons au RSP et à son rôle perturbateur de la transition.
La position actuelle du RSP peut être appréhendée sous plusieurs angles. Mais ce qui nous parait fondamental à relever, c’est d’abord sa position dans l’ordonnancement institutionnel du Burkina Faso (I) et ensuite la portée véritable de ses revendications tendant à obtenir le retrait pur et simple des militaires du gouvernement de la transition(II).
I- S’agissant d’abord de l’ordonnancement institutionnel du Burkina Faso, la position actuelle du RSP soulève deux problèmes, l’un avec l’autorité militaire (a) et l’autre avec l’autorité civile (b).
a- Dans tous les pays du monde, l’armée répond d’un seul commandement militaire. C’est un principe élémentaire pour l’unité de l’armée et la stabilité du pays. Au Burkina Faso, ce commandement devrait être assuré par le chef d’état-major général des armées. C’est ce commandement qui est le porte-parole de l’armée. Or, il nous est donné de constater que cette unicité de commandement militaire est foulée au pied au sein de notre armée. Et les faits sont constants. Le RSP porte directement ses revendications sans aucun égard du chef d’état-major général des armées. Il prend en otage le conseil des ministres quand cela lui chante, contraint le premier ministre à des visites forcées chez le Moogho Naaba, tire en l’air à son bon vouloir, effraie des organes de presse dans leur noble travail d’information du peuple. Même "M’ba Michel" est obligé de laisser ses occupations quotidiennes pour s’investir personnellement dans une médiation.
Ce qui devrait être considéré comme une bagarre « d’enfants de troupe » prend finalement tout le Burkina Faso en otage. Et par-dessus tout, le RSP veut s’arroger le droit de décider de qui peut être au gouvernement et qui ne peut y être. Tout cela sans que le chef d’état-major général ne puisse dire mot, ou peut-être que celui-ci parle sans que le RSP n’entende raison. En tout état de cause, il est perceptible que le chef d’état-major général des armées n’a aucune autorité sur le RSP, ou plus exactement, le RSP ne se soumet point à l’autorité militaire du chef d’état-major général des armées. Et donc au Burkina Faso, à moins de vouloir se chatouiller soi-même et rire seul, on peut dire que nous avons deux armées, le RSP et les autres. Evidemment, cette situation d’insoumission dangereuse du RSP est d’une extrême gravité et ne présage rien de rassurant pour la stabilité du Pays. Mais le RSP ne fait pas que brûler la politesse à la hiérarchie militaire, il en fait même à l’autorité civile.
b- Une armée dite républicaine doit respecter les institutions de la république. Dans un pays où l’armée ne se soumet pas aux institutions de la république, c’est peu que de dire qu’il s’agit d’un pays dirigé par l’armée, donc un Etat d’exception. En ce XXIe siècle, cela n’est pas acceptable. Et pourtant, c’est ce qui semble se faire au Burkina Faso. On peut aimer le premier ministre Yacouba Isaac ZIDA ou le haïr, cela relève du subjectivisme, mais il demeure qu’il est le premier ministre du Burkina Faso, donc une institution de la république. Peu importe qu’il soit issu du RSP ou d’autre corps. C’est une institution. Et là encore, le RSP se signale par son mépris de cette institution.
On se souvient de cette prise en otage de la personne du premier ministre le 4 février 2015, suivie de la contestation des nominations à la tête du RSP. Ce qui, en son temps, a contraint à la rétractation de ses nominations. Mais cela n’a pas empêché le RSP de réclamer néanmoins la démission du premier ministre. Une revendication qui s’analyse difficilement du point de vue militaire. Yacouba Isaac ZIDA est-il si indispensable au RSP au point que ses frères d’arme le réclament ? Qui sait, c’est peut-être parce que Yacouba Isaac ZIDA n’était plus au RSP que les terroristes ont réussi à enlever le Roumain au nord du Burkina Faso. Evidemment, cet argument n’est pas soutenable, puisque tout le monde a bonne gouverne qu’il n’existe pas d’homme indispensable. Et même les « hommes forts » l’ont appris à leurs dépens. Mais alors, Yacouba Isaac ZIDA est-il plus utile au peuple burkinabè dans son treillis qu’à la primature ? Nous n’en savons rien ! Une chose est sûre, ce n’est pas au RSP de trancher, lui qui n’a aucun pouvoir de parler au nom du peuple. Mais qu’est-ce qui peut bien justifier que le RSP veuille que Yacouba Isaac ZIDA quitte son poste ? Si ces revendications ne peuvent se justifier militairement, le fait constant est qu’elles ont une nature politique, hautement politique. Et de là se pose cette autre question. De quel droit l’armée peut-elle se vêtir pour imposer ses positions aux institutions de la république et à l’ensemble du peuple ? Dans un Etat dit de droit, évidemment, il n’en existe aucun. Sauf qu’en l’espèce, il s’agit du tout puissant RSP dans un Burkina Faso en transition. Et même que maintenant, ce n’est plus la seule démission de Yacouba Issac ZIDA qui est demandée, mais aussi celle de tous les militaires du gouvernement.
Ce qui est navrant dans cette histoire et qui fait qu’on ne peut intelligemment discuter ces revendications (qui sont peut-être acceptables quant au fond mais en tout cas irrégulières quant à la forme) est que le RSP ne se fait aucune peine de donner les raisons de ses revendications. Et c’est là qu’on peut légitiment penser qu’il existe une main, sinon des mains invisibles à qui ce rôle perturbateur du RSP pourrait profiter. Sinon, que gagne le RSP à troubler autant la quiétude du gouvernement et du peuple ? Rien. En tout cas, si on n’y prend garde, les conséquences de toutes ces agitations peuvent être cauchemardesques pour le peuple insurgé.
II- S’agissant donc des conséquences d’une hypothétique démission du premier ministre, il faut reconnaître que quelque part, on ment au peuple. Ceux qui, à ces quelques trois mois des élections, réclament la démission du premier ministre omettent sciemment d’exposer aussi au même peuple les éventuelles conséquences d’une telle démission. Ces conséquences seraient graves, si graves que, même si on considère Yacouba Isaac ZIDA comme le pire des premiers ministres possibles, il serait préférable de le maintenir avec son équipe jusqu’aux élections couplées du 11 Octobre prochain. Et donc, entre deux maux, il suffit d’être moyennement intelligent pour choisir le moindre mal. L’intérêt sacrifié doit être de moindre importance que l’intérêt sauvegardé. Selon toute vraisemblance, ce n’est pas une question de bon choix ici, mais plutôt une volonté inavouable de provoquer un désordre institutionnel (a) afin de servir probablement une basse besogne d’un régime déchu mais revanchard (b). Il n’y a aucun doute que le régime déchu conserve encore une bonne capacité de nuisance, mais il faut savoir lire les signes du temps. Sinon, à force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie.
a- Selon l’organisation traditionnelle des institutions au Burkina Faso, c’est le premier ministre, en sa qualité de chef de gouvernement qui compose son gouvernement. Et donc il n’existe pas de gouvernement sans premier ministre. Autrement dit, demander la démission du premier ministre correspond exactement à demander la démission de tous les ministres. Donc si Yacouba Isaac ZIDA doit démissionner, il emporte avec lui tout le gouvernement actuel (LOADA, Filiga, BAGORO, DEMBELE… tout le monde). Du coup "M’ba Michel" se retrouve seul, obligé de choisir un nouveau premier ministre, lequel va composer son gouvernement avec toutes les tractations et contestations qui vont avec. Il faudra ensuite que ces ministres soient installés, qu’ils prennent connaissance des instances en cours, qu’ils se les approprient, adoptent leurs propres méthodes de travail, et qu’ils préparent sereinement les élections couplées et le tout dans ce laps de temps de trois mois. Soyons sérieux un peu !
Et ce n’est pas tout. Cette présentation est celle d’un Burkina Faso « normal » qui fonctionne suivant sa seule constitution. Or nous sommes présentement dans un Burkina Faso en transition après une insurrection sanglante, et qui, pour se relever, a dû adopter une charte de la transition, une sorte de binôme de la constitution qu’il faut prendre en compte. Cette charte de la transition repose sur quatre piliers que sont la classe politique, les organisations de la société civile, les autorités coutumières et religieuses, et les forces de défense et de sécurité. L’armée est donc bel et bien partie prenante à cette charte qui organise son domaine d’intervention. Il faut que le peuple comprenne que si le RSP obtient le retrait des militaires du gouvernement, le nouveau gouvernement, s’il est composé uniquement de civils, serait contraire à la charte. Du reste on ne comprendrait pas pourquoi, le RSP ne demanderait pas aussi le retrait des militaires du Conseil National de la Transition (CNT). En fin de compte, on remettrait toutes les institutions à plat. On entre dans une procédure de modification de la charte avec les risques de troubles à n’en pas finir. En un mot, on mettrait le Burkina Faso dans un désordre institutionnel. C’est ça la réalité qu’on ne dit pas au peuple.
b- Cette configuration serait incontestablement catastrophique pour le peuple insurgé, puisque cela reviendrait à dire qu’il a mené une insurrection inutile, en tout cas stérile. Mais elle constituerait un scénario idéal pour le régime déchu à plusieurs égards. Bien sûr, la prudence intellectuelle nous oblige à ne pas faire un lien systématique entre RSP et régime déchu. Soit. Mais si on essaie de faire une petite analyse, il est aussi difficile d’écarter systématiquement cette hypothèse. Pourquoi ? Parce que comme dit plus haut, le RSP en tant que corps semble ne rien gagner en retour, même s’il parvenait à débarquer le gouvernement, si ce n’est d’avoir dans ses rangs un militaire de plus, en la personne de Yacouba Isaac ZIDA. Encore que, bien malin qui pourrait dire que Yacouba Isaac ZIDA accepterait de repartir à son poste. Qui est fou !
Schématiquement, on a donc un RSP qui n’a absolument rien à gagner ni à perdre (en tout cas officiellement) que le gouvernement actuel démissionne ou pas. Par contre, le régime déchu ne peut pas rêver d’un meilleur scénario pour revenir aux affaires. Car sans militaires, il n’y a pas de charte, et sans charte, il n’y a pas de transition, et sans transition il n’y a pas d’institutions, et sans institutions, il n’y a rien, absolument rien. Pas d’élections et donc fini le débat sur la loi « prétendue d’exclusion », pas de justice, et donc les pilleurs du peuple, aujourd’hui exilés, pourront revenir allègrement narguer tout le monde. Il n’y aura plus d’un côté le peuple insurgé et de l’autre le régime déchu. Pas d’assassins, pas de voleurs. Pas de différence entre Roch, Zeph, Assimi, Gilbert, François, Etienne, YODA, Bénéwendé, Chérif, Newton, SOMA et j’en passe. En un mot, tout le monde devient comme tout le monde. Et donc voilà les anciens dignitaires qui reviendront se confondre à tout le monde et discuter d’égal à égal avec les autres composantes de la société, comme s’il n’y avait jamais eu d’insurrection populaire.
Au vu donc de tout ce susdit, le RSP, si tant est qu’il se dit respectueux des valeurs républicaines, devrait savoir surseoir à ses revendications le temps qu’on arrive aux élections. Et ensuite, Yacouba Isaac ZIDA redeviendra militaire en entier, sans encombre. Dans seulement trois mois.
Le débat sur la dissolution du RSP ne peut pas être, à notre sens, un motif suffisant pour demander la démission du gouvernement. Mais sur cette question du bien-fondé de la dissolution, nous nous gardons de faire un commentaire particulier, les questions militaires étant difficiles à cerner pour le profane. Tout de même, on ne peut s’empêcher de se poser un certain nombre de questions. Est-ce qu’un soldat d’élite basé à Kosyam, cesse d’être soldat d’élite s’il élit domicile à Zagtouly ? Est-ce qu’un spécialiste en renseignement, ou en terrorisme perd ses qualifications et sa technicité s’il se déplace, ou s’il intègre un autre milieu ?
En tout cas vigilance au peuple, et c’est pourquoi il importe de toujours garder sa tenue « mode place de la révolution ! »
Dofini Noé DAKIO
Juriste
dakiodofini@yahoo.fr
Vos commentaires
1. Le 10 juillet 2015 à 02:41, par Bouba En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Bravo, mon type ! Tu as du talent avec ta plume et ton cerveau. J’espère que tu seras lu.
Moi je voudrais dire une vérité au Président Kafando que les Sages n’auront pas le courage de lui dire .Qu’il se méfie de tergiversée avec la question du RSP. Comment a-t-il pu confier la commission de réflexion sur l’avenir du RSP à celui-là même qui est le problème de tout une nation ? Ce corps dit d’élite a causé la désolation dans combien de familles ? Combien d’enfants se sont retrouvés du jour au lendemain sans papa et sans avenir à cause de ce corps ?
Président Kafando, vous devriez prendre vos responsabilités et ne pas gâter le nom des sages dans cette affaire. Sachez que si vous ne redéployez pas le RSP à d’autres missions, s’il y a sous sa transition des règlements de compte ou des exécutions extra-judiciaires par le même RSP comme ce corps en a l’habitude suivez mon regard.... depuis Sankara, Lingani, Henri Zongo, Norbert, etc , vous en porterez la responsabilité et vous aurez du sang sur la main. Ne croyez pas que tous les intellectuels de ce pays sont dupes. Si vous ne prenez pas vos responsabilités pour anticiper les choses, le peuple vous tiendra responsable. Le peuple n’a pas de problème avec la dissolution du RSP. C’Est l’existence du RSP qui cause des problèmes et entrave le fonctionnement normales de institutions démocratiques. Même au sein du RSP, il n’y a qu’un petit groupuscule qui a des problèmes avec la dissolution du RSP. Dites nous combien de militaires sont dans ce régiment depuis 1987 et qui y sont toujours ? Les soldats qui y sont y passent seulement quelques années, puis ils sont mutés dans d’autres corps. Même Hyacinthe Kafando qui a fait la pluie et le beau temps ne s’est-il pas du jour au lendemain retrouvé au Philippines ? Si le sang d’un fils de ce pays doit être versé dans les quelques mois à venir, si un enfant de ce pays doit subir encore des tortures à cause de ce même RSP, vous en serez responsable Président Kafando et le peuple insurgé ne vous le pardonnera pas.
2. Le 10 juillet 2015 à 02:49, par lepassant En réponse à : rsp/zidaTension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
on ne peut pas etre plus clair !!!analyse de haut vol dans un francais simple !!!!! Donc il ya des bobo intelligents aussi ?
3. Le 10 juillet 2015 à 05:00, par SAMBIGA En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Très belle analyse qui renseigne plus sur les raisons inavouées et les positions des différentes structures politiques. Aux éléments ,je dirais d’avoir une approche subjective de leurs de leurs actions car vous n’êtes pas animés par les mêmes intérêts, cependant vous êtes des burkinabé dont le devoir est la construction du pays au même titre que l’enseignant, l’infirmier bref tous les acteurs de développement du BF .
4. Le 10 juillet 2015 à 06:55, par François En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Très belle réflexion.
5. Le 10 juillet 2015 à 07:24, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
DOFINI DAKYO, bonjour. Bwaba-là !!! Ton prénom ’’DOFINI’’ même signifie Dieu en bwamu. Mais en tout cas tu as dit la vérité en bon bwaba.
Par Kôrô Yamyélé
6. Le 10 juillet 2015 à 08:05, par douèssa En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
dissolution pure et simple du rsp ici et maintenant. On est fatigué. Il risque de faire pire si on le laisse jusqu’aux élection. leur mentor est parti, sa mission est terminée. valsez aux frontières. ils sont utiles là-bas. Les sages ont déjà parlé, depuis la crise de 98, pourquoi des concertations encore ?
7. Le 10 juillet 2015 à 08:45 En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Félicitation à vous pour cette analyse que je trouve très pertinente. Il faut effectivement lire entre les lignes et dire la vérité à la population ,des risques et conséquences d’une démission du PM à trois mois des élections.
8. Le 10 juillet 2015 à 08:52, par bob En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Belle analyse, le RSP devrait avoir un comportement plus sérieux
9. Le 10 juillet 2015 à 08:59, par Thién En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Ta logique ne tient pas !
Qui est Zida ? Et D’où vient-il ?
Le RSP tout entier que l’on devait refuser après l’insurrection, décide de se retirer du gouvernement ! Quelle aubaine !
Zida a été fait "roi" par le RSP et à cause du RSP qui avait la force des armes et cela sur le dos du Peuple !
Qu’il reparte d’où il est venu et que l’on termine notre transition !
Cela est même bon pour lui qu’il négocie sa sortie aujourd’hui avec ses collègues d’hier devant tout le Peuple sinon il devra le faire seul à la fin de la transition avec ce même RSP !
10. Le 10 juillet 2015 à 09:17, par HESIRO En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Très belle analyse cher frère. Du courage et restons vigilant ; les élections seront organisées à bon échéant.
11. Le 10 juillet 2015 à 09:33, par citoyen En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
vraiment du propre !
Dakio, c’est du propre ! Le RSP, en imposant Zida devant Honoré, s’est montré très indiscipliné ! Et aujourd’hui ils veulent montrer qu’il faut respecter la hiérarchie militaire ! Mon oeil oui !
Il y a des agendas cachés du RSP dans cette histoire ! Hier vous acceptez que les militaires soient dans le gouvernement, en signant la charte ! Et aujourd’hui vous demandez le retrait des militaires ! Quelle drôle de manière illogique !
Que Dieu mette sa main sur le Faso, et bloque toutes les personnes nuisibles à l’intérêt supérieur de la nation ! Amen
12. Le 10 juillet 2015 à 09:39, par inoussa verite USA En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Analyse tres plausible. Vive Le peuple, vive la transition
13. Le 10 juillet 2015 à 09:54, par OUEDRAOGO En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Nonnnn toi, tu vas réussir dans la vie ! walaï ! bilaï ! talaï !
Toi tu vas aller très loin dans ta vie ! Qui t’a appris à bien analyser les choses comme cela ?
Ce qui est bien dommage, c’est que les commentaires de la presse dans sa globalité laisse à désirer. Je pense que personne n’a intérêt à ce que le Burkina tombe dans le bourbier. Avant d’être des journalistes, on est d’abord des burkinabés et c’est parce qu’il y a la paix qu’il y a liberté d’expression mais si on ne prend garde, ce sont les plumes qui vont nous amener dans ce bourbier.
Pour revenir à ce magnifique écrit de notre juriste, nous pensons qu’il met à nue les sombres intentions de ceux qui veulent vaille que vaille faire tomber le gouvernement. Effectivement qu’elle intérêt l’armée tirerait de la dissolution du gouvernement ? Comme déjà dit dans l’écrit : absolument rien. Donc il ne peut rester qu’une seule hypothèse ; sauf si elle voudrait le kao pour servir les intérêts de certains politiques car nous savons très bien que nos forces armées regorgent d’imminent juriste (La preuve c’est que nous avons fait l’université et les grandes écoles avec beaucoup d’entre eux et on se connait très bien parce qu’on est des camarades dans la vie ordinaire) et d’intellectuels bien aguerries des questions politiques et stratégiques et donc ils savent très bien que le retrait des militaires à l’heure actuelle entrainerait les conséquences en cascade décrit plus haut et par ricochet tout le pays sombrerait dans un Etat de non droit complet et deviendrait ingouvernable. Ce n’est pas des élucubrations mais une réalité juridique. Les latins disent : "Errare humanum es, sed perseverare diabolicum" (L’erreur est humaine mais la persévérance est diabolique). Que le RSP demande la démission du PM et de son gouvernement en ce moment crucial de la transition ou nous sommes à deux doigts de la fin, on n’est pas étonné parce qu’on sait d’où il vient (Mais il faut nuancer car il y a dans ce RSP des hommes de bonne foi et de bonne volonté mais du fait qu’ils sont minoritaires et n’étant pas à la tête et sachant qu’ils sont dans un panier à crabe préfère se taire). Mais que l’armée tout entière s’y mette et certains acteurs de la presse maintiennent la flamme vive, cela devient très inquiétant. C’est à croire que tous veulent le kao du pays.
On s’en fou éperdument de la personne de ZIDA. On est même d’accord qu’il a commis des gaffes et même continue d’en commettre mais au regard des dangers majeurs que son débarquement à l’heure actuelle, de même que celui des militaires va entrainer n’est-il pas mieux, vu qu’il a été démasqué, de le tenir à l’œil et de donner une chance à la transition de s’achever correctement ? Dans trois mois ZIDA ne nous servira plus à rien. Ils peuvent lui tomber dessus à bras raccourcis s’ils veulent (LOL).
Des foi dans la vie on est amené à faire des choix difficiles voir injustes, rien que pour un bien supérieur. Alors nous disons que si notre armée est de bonne foi, elle doit soutenir cette transition avec toute sa force car la défaite de cette transition sera la défaite de tout le peuple burkinabé et pire faut jamais croire que s’il y a le kao dans ce pays il n’y a que les autres seulement qui vont en souffrir. Nous allons tous y pâtir et nous serons tous responsable au yeux de l’histoire.
14. Le 10 juillet 2015 à 09:54, par EL KABOR En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Souvenez-vous que Blaise avait laisser entendre que la position de ZIDA était peu enviable, est ce parce qu’il savait ce qui se tramait dans les coulisses ?
15. Le 10 juillet 2015 à 09:57, par Lui En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
C’est propre mon ami. Il faut les laisser, ils se fatiguent : Zida ne va pas demissioner. Et le gouvernement va rester comme ca jusqu’au 11 octobre. Si le RSP et la soit disante haute hirarchie militaire veulent il n’ont qu’à demissionner eux meme de leurs postes. On va les remplacer par d’autres militaires qui n’attendent que ca !
A bah ! c’est dans quel republique un simple regiment militaire (qui est sous le commandemant de l’etat major de l’armée de terre qui lui meme est sous le commandement l’etat major general des armées qui est encore sous le commandement du ministre de la defense qui est Zida qui est en plus PM) peut demander la demission du PM et d’autre ministres du gouvernement ??
Actuellement Zida est officiellement premier Ministre du Burkina Faso, il n’est pas un camarade d’armes de militaires du RSP qui doivent lui obeir en tant que minstre de la defense et premier ministre sans broncher !! On est ou là ???
Une question à la haute hirarchie militaire : qui a forcé la haute hirarchie militaire au debut à accepter qu’un lieutenant colonel contredise et decoiffe un général pour prendre le pouvoir ??
Dans ce cas la haute hirarchie du corps des diplomates du Burkina Faso peut aussi demander la demission du President Kafando qui appartenait à leur corps ??? Si un ensignant devient Premier mistre, le corps des enseignants peut aussi demander la demission de ce dernier ??
16. Le 10 juillet 2015 à 10:28, par Tonton En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Bravo Dofini ! Voilà au moins un juriste respectable ! Parole de Tonton
17. Le 10 juillet 2015 à 10:42, par Damien TAPSOBA En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Félicitation, une belle analyse qui doit être largement diffusée dans les réseaux sociaux.
Voudrais-je aussi demandé à l’intervenant n° 9 de bien lire ce qui est écrit, personne ne veut des militaires dans les organes de la transition. Seulement à cet instant précis ( 3 mois des élections), il n’est pas opportun de bouleverser le cheminement de la transition. C’est juste ce qui a été dit. Bonne journée de vendredi à tout le monde et Dieu protège et bénisse le BF.
18. Le 10 juillet 2015 à 10:44, par kindsey En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
N°9 soit disant Thién N’es tu pas aigri par hasard ou tu es un démon qui veut allumer le feu au BF. Cette analyse est bien pertinente. Si cela ne te plait pas va te pendre et laisse les gens en paix. Zoubénèda !!!!
19. Le 10 juillet 2015 à 10:54, par Pouknini En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
C’est propre, il n’y a rien à ajouter, merci frère.
20. Le 10 juillet 2015 à 10:56 En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Cette réflexion doit forcement provenir d’un SAGE et de quelqu’un de BENIT par Dieu
21. Le 10 juillet 2015 à 10:59, par GUINKOUMA En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Monsieur DAKIO, vous omettez de dire qu’est ce qui a amené le RSP cette fois ci à s’inviter dans le débat. Est ce un oubli ou à dessein ? pour une analyse qui se veut objective et impartiale, vous auriez dû situer le contexte dans lequel cette crise est née et à partir de là situer les responsabilités tant du gouvernement que du RSP et enfin suggérer des pistes de solutions.
22. Le 10 juillet 2015 à 11:13, par maxwell2 En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
parfaitement d’accord avec toi. je lance un appel au peuple et surtout à la jeunesse"restons vigilents et défondons nos institutions" contre les oiseaux de mauvaises augures tels que les herman yameogo qui n’ont plus d’avenir dans ce pays
23. Le 10 juillet 2015 à 11:34, par kid En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Très belle analyse. je valide. Les arguments développés sont plausibles.
Maintenant à vouloir demander à DAKYO de situer les responsabilités,de donner les motivations du RSP et de proposer des pistes de solutions, je pense que l’ internet9 pouvait bien aussi le faire ? C ’est pas une dissertation mon cher ami.
Il a camper le décors, c’est bien suffisant pour nous en faire une idée de la situation. Félicitation à lui.
24. Le 10 juillet 2015 à 11:42, par Oscs En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Très chères
Vos financements occultes vont tarir bientôt. Le bientôt ex Premier Ministre qui a foulé au pieds sa mission première ne pourra plus vous soudoyer. Vos garde corps vont rejoindre les rangs.
Le docteur Siaka Coulibaly a évoqué l’éventualité que la Transition soit auditée. Oui, elle le sera. N’en déplaise aux oscs remorques tout.
25. Le 10 juillet 2015 à 11:50, par yiriba soumaba En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Helo, je pense que M’ ba Michel même veut de la dissolution du RSP, seulement voila, c’est eux qui détiennent le pouvoir, les armes et autres.
Pour peu qu’on ait des valeurs républicaines, on ne peut pas concevoir les revendications d’un petit groupe d’individus. En république, il y a des valeurs à observer. Voyez l’actuel chef d’état major il l’est au détriment d’autres valeurs et ne peut pas aller contre la volonté de ceux qui l’on mis la. ils ont détenu et détiennent toujours les armes. c’est aussi simple que ça !
26. Le 10 juillet 2015 à 11:52, par N Gaou En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Premier Ministre, loogué (Quitte le gouvernement) ! Tu veux désorganiser l’armée pour faire quoi ? Vas t’en. Tu as l’argent, grand immeuble, tu as Lopez et tu as trahi l’armée et les missions de la transition. ça suffit maintenant. vas te reposer avec Lopèèèèèèèèz.
27. Le 10 juillet 2015 à 12:06, par SAPO En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Mon cher DAKIO , la démission du premier ministre entraine la dissolution du gouvernement certes, mais le nouveau premier peut reconduire l’ancienne équipe en dehors des militaires. peut tous les autres et le travail continue. Et puis tu dois savoir que c’est la CENI qui organise les élections et non le gouvernement. Soit moins partisans dans tes analyses , là on va se comprendre.
28. Le 10 juillet 2015 à 12:19, par lejusticier En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
C’est propre.que le cfop comprenne les enjeux.déjâ la transition est un échec.
29. Le 10 juillet 2015 à 12:54, par Mr DAKISSAGA Bernard En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Tout ce qu’on sait le jour du départ de ZIDA est le jour de la mort du CDP croyez moi il y a ceux qui reçoivent de l’argent pour parler et organiser des conférences de presse mais il ya le peuple silencieux du moment qui accepte tout même au prix de sa vie pour que le Burkina soit un pays démocratique et respecté et je suis de ceux là. Même si nous allons encore déserter les bureaux nous allons le faire on badine pas avec les intérêts d’un pays comme ça.
30. Le 10 juillet 2015 à 13:07, par SIDNOOMA En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Que ceux qui veulent baissent la garde nous nous sommes en alerte jusqu’à minuit le jour du départ de ZIDA est le jour de la fin d’un certain général que nous allons contraindre à l’exile par la grâce de Dieu. Que les mercenaire qui se cachent à Kossyam se préparent car ils nous trouveront sur leur chemin et on pourra enfin terminer ce qu’on avait commencé. A vouloir être tolérant voilà ce qu’on récolte( Quant aux partis politiques vous êtes en grande parti comptables de cette situation et vous aussi vous allez en payer le prix). Ce n’est pas ZIDA ils veulent mais c’est pour prouver au monde entier que les burkinabè sont des lâches.
31. Le 10 juillet 2015 à 15:38, par Neekré En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Internaute 21 Guinkouma, laissez moi d’abord dire chapeau bas à l’auteur de cet ecrit. Pour revenir à toi, tu as parlé du contexte dans lequel la crise est survenue. Pour nous, il n’y a pas crise, puisque ceux qui se plaignent n’arrivent pas à nous dire exactement ce qu’on reproche au Premier Minsitre., quell est le fond du problème ? On vous le dit, même si le premier minsitre a commis des gaffes, au nom de l’intetrêt superieur de la nation, il devra rester a son poste pour les elections du 11 Octobre. à moins qu’on soit de mauvaise fois. N’a t-on pas laissé Dagano disputer son match avec les etalons avant de le conduire à la MACO ? Megd alors !!!!!
32. Le 10 juillet 2015 à 16:25, par zoewendé En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Wennan gou burkina faso.Wennan biig burkina faso bèèba yamdé. Bark wendé
33. Le 10 juillet 2015 à 17:55, par citizen En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Belle analyse mon frère. Quand je lis certaines déclarations surtout la votre, je réalise qu’au Burkina, il y a toujours et mieux des hommes sages, des patriotes et des sensés, ne respirant et ne parlant que dans l’objectivité et l’honnêteté intellectuelle ainsi que la droiture dans la conscience morale. Vive le peuple conscient et épris de bon sens, vive le Burkina, vive les institutions et à bas les hommes aux agendas cachés !
34. Le 10 juillet 2015 à 18:14 En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
voilà une analyse. mais pour siaka coulibaly là ?
35. Le 10 juillet 2015 à 19:33, par barkbiga En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
quand on se place du coté de la verité, le geni createur suit. ce ecrit merite d’etre lu sur la place de la revolution. car certains qui y etaient le 30 et 31 semblent aujord’hui etre en << mode veille>>, se laissant berner par des analyses de politologue egaré. felicitation mon cher ami.
36. Le 10 juillet 2015 à 20:21, par soyons juste En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
BRAVO pour l’écrit. Je m’inquiète un peu pour quelque chose : Depuis le 28 juin les ennemies sont debout et à ce jour nous nous sommes toujours assis, il ne faut pas se laisser surprendre. Il faut qu’on se lève maintenant. Je ne comprends ce silence des partis politiques des CCVC et du FRC.
Vous avez demandé un nouveau code électoral, ZIDA l’a fait voté" !
Vous avez demandé l’ouverture des dossiers de crimes, ZIDA l’a fait
Vous avez demandé l’ouverture de poursuite pour les voleurs, ZIDA l’a commencé !
Maintenant les ennemies veulent la peau de ZIDA et vous êtes silencieux.
37. Le 10 juillet 2015 à 23:40, par SAE En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Chapeau bas.
38. Le 11 juillet 2015 à 11:56, par Sérénité En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Merci Mr Dakio. Vous êtes d’une clarté sans faille. Je suis rassuré que des hommes comme ça restent mobilisés. Tous unis nous vaincrons. Vivement que le peuple reprenne la voie de la place de la révolution.
39. Le 12 juillet 2015 à 09:46, par MINA En réponse à : Tension au sommet de l’Etat : « A force de vouloir défier Dieu par orgueil, on risque de se faire trainer dans la boue, la vraie. », dixit Dofini Dakio
Très belle analyse le frere Dakio. ce que le RSP ne sait pas, c’est que pour quelqu’un d’une bonne moralité les responsabilités et tâche sont fonction du poste que l’on occupe. en effet quand ZIDA était 2e du RSP ses resonsabilités se limitaientaux intérets de ce corp et il travaillait bien pour ce corp, maintenant qu’il est PM il a une vision plus macro de choses et les responsabilités sont lus énorment. on ne peut pas être PM et continuer à analyser comme élement du RSP ! étant de bonne moralité et analysant plus globalement doit se pencher d’abord aux bien être de tous le peuple avant de voir les intérets du RSP. Dans cette logique, si ce corps constitue un danger pour le peule tout entier, il doit trouver une formule pour resoudre le problème en s’y attaquant même s’il est issu de ce corp. emplus si l’on devait si tenir compte de l’origine de tout un chacun on dirait que ZIDA est issu du peuple avant de venir au RSP comme tous les élements du RSP d’ailleurs. alors qu’ils se calme pour l’interet du tout tout entier s’ils sont vraiment issus de cette population et s’ils désirent le bein être de tout le peuple sans avoir un penchant pour des intérets égoïstes.