Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Une autre étape décisive vient de débuter dans l’affaire Thomas Sankara. Après l’audition de son épouse Mariam la semaine dernière, place à l’exhumation des restes de l’ancien Chef d’Etat révolutionnaire assassiné le 15 octobre 1987 et probablement enterré au cimetière de Dagnoën avec 12 de ses compagnons. Et ce 25 mai, comme on pouvait s’y attendre, une mobilisation s’est constituée aux alentours du cimetière. L’entrée est interdite au public, y compris les journalistes.
Thomas Sankara repose-t-il vraiment au cimetière de Dagnoën comme l’ont toujours soutenu ses bourreaux d’hier ? Certains Burkinabè en doutent fort. Ils étaient nombreux à se déporter sur les lieux très tôt ce lundi 25 mai 2015.
Les journalistes, comme toujours, étaient à l’affut de l’information mais aussi d’images pour étancher « la soif » des auditeurs, lecteurs ou téléspectateurs. Mais, ils n’auront pas accès au cimetière. Car les forces de sécurités ont reçu des instructions fermes. Malgré les négociations, le « Non » est maintenu. Pour un évènement de cette envergure, nul ne pouvait rester les bras croisés attendant que l’information lui parvienne par magie. Même si le veto contre la presse était là, il fallait user de stratagème.
Certains confrères recueillaient des avis sur place, tandis que d’autres, en retrait sous les arbres, tentaient de filmer ou de prendre des images en cachette. Bref ! Les citoyens étaient mécontents de constater que l’entrée était interdite à la presse. Et les réponses que certains donnaient au regard de la situation, pouvaient se résumer ainsi : Il y a du flou dans cette affaire-là !
Obstinés malgré les mises en garde des forces de l’ordre, d’autres badauds se hisseront sur un tas de terre posé non loin du cimetière. De là, ils pouvaient, avec un peu d’effort, voir à l’intérieur du cimetière. Mais, très vite deux camions-bennes plus un Caterpillar sont chargés de ramasser la terre. Qui en a donné l’ordre ? Nul ne le sait. Ensuite, selon, certaines indiscrétions, la gendarmerie aurait pourchassé un individu qui s’était réfugié sur le toit d’un immeuble en construction pour prendre des photos ou filmer. S’agit-il d’un journaliste ? Rien n’est sûr.
Rappelons que les membres de la famille ainsi que les avocats ont été convoqués par le juge d’instruction à l’exhumation qui sera conduite par un expert français et deux autres burkinabè. Et les résultats des tests ADN et la suite de l’enquête sont impatiemment attendus par le peuple burkinabè qui veut que lumière soit faite sur cette affaire vieille de plus de 27 ans.
Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net
Avis de certains citoyens
Narcisse Naaba, Orpailleur
Thomas Sankara était notre ami. Chaque semaine, il venait chez nous les pionniers à vélo. Le jour de sa mort, il y a eu coupure de courant et tout le quartier était fermé. Il y avait des chars tout autour du cimetière de Dagnoën. Vers 22 heures, une bâchée qui transportait des détenus de la MACO (NDLR Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou) est arrivée. Ils ont creusé un petit trou. La bâchée est revenue avec un carton. Ils ont lavé le véhicule. Il y avait de l’eau complètement rouge à côté d’un baobab qui s’y trouvait. Après l’enterrement, il y a un prisonnier qui a enlevé sa bague de mariage (ndlr ce serait celle de Thomas Sankara) et un autre a enlevé ses chaussures de couleur rouge et blanc.
Le lendemain, quand nous sommes passés dans les parages, il y avait toujours la sécurité. Trois jours après, ils ont quitté les lieux. Mais le cimetière sentait très mauvais et il y avait des vautours dans le coin. Après, il y a un Caterpillar qui est venu racler la terre et arranger les tombeaux un à un. C’est trois mois plus tard, qu’ils sont venus bien arranger. Et aujourd’hui, je pense que ce n’est pas normal qu’on interdise l’accès au public, surtout à la presse.
Ouédraogo Seydou, commerçant
Franchement, on est mécontent. Si on a parcouru de longues distances pour être là ce matin, c’est parce qu’on croyait qu’on aurait accès au cimetière. On a entendu par la radio que les Burkinabè pouvaient venir voir. Ce qui me fait encore plus mal, c’est qu’on empêche la presse d’y avoir accès. Si les journalistes étaient au moins à l’intérieur, c’était comme si nous on était dedans. Ce serait grâce à eux qu’on aurait les vraies informations. Mais là, je peux dire que c’est louche. Ce n’est pas clair de faire quelque chose dans le dos de la presse. Les journalistes font leur travail et les dirigeants ne font pas le leur.
Bancé Zourganayni, cuisinier
On a appris l’information depuis très longtemps, mais aujourd’hui nous sommes arrêtés au soleil et on ne sait même pas ce qui se passe à l’intérieur. Ce n’est pas normal que les journalistes soient dehors. Quel qu’en soit la sécurité qu’ils veulent imposer, la presse doit avoir accès au cimetière. Sinon qu’est-ce qui prouve que les informations qui sortiront seront fiables ?
O.S, Boulanger
Le public n’a pas accès à l’intérieur du cimetière parce qu’il faut laisser les experts faire leur travail et le moment venu ils pourront donner le résultat de leur expertise. Mais, je pense quand même que les journalistes devraient avoir leur place à l’intérieur, pas trop proches des experts mais à une distance raisonnable. L’information en directe est très cruciale et la population doit y accéder. C’est un jour qu’on attendait depuis longtemps et quand c’est arrivé, il faut travailler de façon sereine.
Kièma Inoussa, étudiant en Droit
Nous sommes au cimetière pour assister à l’expertise de la tombe du capitaine Thomas Sankara mais pour le moment nous ne pouvons pas avoir accès. Et nous nous posons la question de savoir si les résultats seront crédibles du moment où la presse ne peut pas rentrer prendre des images.
Propos recueillis par BHF
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 25 mai 2015 à 16:28, par YIRMOAGA En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
C’est pas permis d’assister à un tel événement ? Soyons logique ? On peut pas permettre de suivre par tous ? on va se contenter de la version des autorités judiciaires ? Seulement dans un premier temps on saura si les restes sont au complet ? Pour le test ADN, il faudra du temps ? On aura pas tous les résultats dans l’immédiat. Si y a grabuge dans les restes, on le saura dans 72heures par la rumeur, chose probable , au vu des rumeurs par le passé ? Mais le test ADN, désolé, il faut un mois au moins ?
2. Le 25 mai 2015 à 16:38, par Aboubacar ILBOUDO En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Nous qui somme hors du pays recevons les information de par les journaliste.
Mais vue le niveau l’ampleur de la situation je pense que pour mener à bien cette mission il faut un minimun de securite pour les expert mais aussi pour les assistant et faire un tri a mon avis soulevera autant d’interrogation que actuellement donc a mon avis leur position est justifié.
Mais nous ici esperons que quelque personne de la famille sont present et je crois que avant d’etre une image du peuple il a dabord ete une image familiale donc nul ne peut vouloir connaitre la verité plus que sa famille
Pour moi c’est la famille est presente surtout madame sankara je serai rassuré.
3. Le 25 mai 2015 à 16:44, par Lucas En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Que veut-on encore cacher au peuple Burkinabè...
Qu’est ce que vous (la presse) avez fait pour mériter un tel sort ?
C’est à la lumière que se trouvent la vérité, la justice et la paix, mais pas dans l’obscurité, loin des caméras de la presse et des yeux du peuple. Le Faso me semble t-il dispose d’assez de ressources humaines sécuritaires qualifiées et des technologies nécessaires pour dresser un périmètre de sécurité dans le cimetière à quelques mètres des tombes et permettre ainsi la libre circulation des usagers des lieux. C’est la presse qui fait l’Homme et c’est elle qui le défait. Un peu d’eau dans nos vins nous fera à tous du bien SVP !
4. Le 25 mai 2015 à 16:45, par ousman En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
On ne pourra jamais étouffer la vérité. Si la famille de Feu ISIDORE THOMAS SANKARA est présent cela me rassure.Puisse ALLAH faire en sorte qui les assassins et commanditaires payent ici bas avant le châtiment de l’au-delà.
5. Le 25 mai 2015 à 16:46, par bikibiki En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Que la lumière soit faite, un chef d’Etat ne peut pas etre abbattu et entérer de la sorte. Que les auteurs soient sanctionnés à la hauteur de leurs actes.
6. Le 25 mai 2015 à 16:51, par MALKA En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Merci pour cette avancée.Je demande aux camarades d’avoir la compréhension et laisser les experts faire leur travail car si on doit ouvrir le lieu au public est ce possible.C’est un travail scientifique qu’on demande et non un remdoogo ,cocktail ou kundé.Si c’était un match des étalons je pense que personne n’ose interdire l’entrée.De grâce pour une certaine intimité et la mémoire de ceux que tout le monde pleure depuis vingt sept ans laissons faire le travail .Ayons confiance et attendons les résultats car tout se fera en présence de Mariam SANKARA et de ses avocats.
7. Le 25 mai 2015 à 17:21, par Nobila En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Rien de tordu dans cette affaire . En plus du fait que les experts doivent travailler dans la sérénité,il y a aussi la pudeur du président Sankara et de sa familles qu’on doit respecter.On ne peut exposer les restes d’une personne aussi de haut rang comme Sankara ni au public ni aux caméras.Ceux qui sont remontés n’ont qu’à comprendre que ce sont des règles en la matière. Compréhension et du calme !
8. Le 25 mai 2015 à 17:33, par kabvla En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Ecouter vous n’avez rien à foutre labas, y compris des journalistes. On fait pas des enquetes comme un match de foot. Vous n’avez pas confiance aux avocats et aux familles des victimes vous n’avez meme pas un minimum de respect pour eux. Rien que pour satisfaire vos petits yeux et raconter du n’importe quoi. Encore les manifestations de l’ignorance.
9. Le 25 mai 2015 à 17:40, par aimso En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
j’aimerais qu’on soit un peut sérieux et respectueux envers les autres et leurs familles respective.comment vouloir qu’on laisse accès au public pour ses genres de chose là ? sachons raison gardé je pense que c’est pour le bonheur de tous.merci
10. Le 25 mai 2015 à 17:51 En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
La presse doit être responsable. Une exhumation c’est pas un spectacle. Vous voulez photographier quoi ? des ossements ?
un peu de retenue.
11. Le 25 mai 2015 à 17:57, par somaniwouro En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Sans être spécialiste en la matière, je crois qu’il n’est pas prudent d’associer la population à cette exercice qui, il faut le dire expose les acteurs s’ils ne sont pas bien protégés.
Le risque est comparable à un risque NRBC..
Je crois qu’il faut pas négliger les mesures de contamination avant, pendant et après l’exhumation...
L’expérience faisant, je crois qu’il ne faut pas occulter ce qui est arrivé aux experts qui ont péri après la découverte puis l’expertise sur les momies...il n’y a rien de sorcier mais scientifiquement démontré.
J’insiste sur la toxicité de l’environnement immédiat...
J’aime mon enfant mais je me brosse pas avec sa brosse et je me protège la main pour soigner sa plaie.
Bonne réception...
12. Le 25 mai 2015 à 18:05, par lekadafiste En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
laisser lesspecialistes travailler sans pression aucune.la bonne education voudrai que cela se passe dans la clandestinité .vous qui voulez tout voir ,une question:que faites vous du caracteur sacré et la dignité humaine ?
imaginez un instant on expose les restes d un de vos proches au public .quel sera votre reaction ?
13. Le 25 mai 2015 à 18:07, par Le divin africain En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Un adage sahélien dit "Le mensonge a beau courir, un jour il sera rattrapé par la vérité". Que le tout Puissant accompagne les ayant droit des défunts, leurs épouses, leurs frères et sœurs, et tout le peuple burkinabé dans la manifestation de la vérité tant attendue. Qu’Il protège pays et nous préserve désormais de telles cruautés
14. Le 25 mai 2015 à 18:08, par juste une question en passant En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
PourQUOI le burkinabé est devenu kpakpato sans payer affairé expert en paparazzi comme ça ?
La plupart sont des voyeurs rien avoir avec la recherche d’une quelconque vérité sur la mort de Thom Sank
15. Le 25 mai 2015 à 18:15, par cédric En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Si la presse veut tout savoir elle pourrait aller interroger Hyacinthe KAFANDO . Il pourra vous donner les détails. Donc il ne faut pas chercher des poux sur un crane rasé. Ce n’est au cimetière de Dagnoën qu’il faut aller vous défouler.Hyacinthe KAFANDO, ami personnel de Gilbert Dienderé vit à Boulsa ou à Ouagadougou. Puissent Sankara et ses compagnons reposer en paix.
16. Le 25 mai 2015 à 18:47, par SOME En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
La seule chose que je déplore c’est l’existence d’un "expert français" dans cette affaire. Loin de moi la xénophobie je crains que cette opération ne soit qu’un coup d’épée dans l’eau.
17. Le 25 mai 2015 à 19:10, par N’dabi En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Je pense que si l’accès des ayants droits est une réalités, les badauds devraient se tenir à l’écart et laisser le travail se faire par les professionnels. Surtout, arrêtons de créer une polémique autour d’un tel évènement, aussi macabre.
18. Le 25 mai 2015 à 19:25, par Le Burkina L’intégrité En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Je crois qu’il faut que les gens comprennent que l’exhumation des restes de quelqu’un n’est pas un concert gratuit que l’on organise pour le peuple.Il faut de l’intimité dans cet acte et beaucoup de sécurité au vu de l’objet de l’exhumation. Que quelqu’un me dise dans quel pays l’exhumation a donné lieu à une participation du peuple ? Nous sommes tous épris de justice mais ayons aussi la sagesse de comprendre que certains actes ne peuvent être exposé au peuple. Il y va de l’intimité familiale d’abord bien que l’homme soit du peuple.
19. Le 25 mai 2015 à 20:36, par Daody En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Bonne decision des autorités. Deja que cest "afriquemment" mal vu. Qu’on maintienne cette intimité.
20. Le 25 mai 2015 à 21:00, par Ib En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
c’est comme si lors d’une intervention chirurgicale, on demande à ce que des témoins en dehors du personnel médical aient accès au bloc opératoire. ce que les gens veulent maintenant, c’est que les journalistes disent qu’on a retrouvé le crane, après qu’on a retrouvé un membre etc. on n’a pas besoin d’avoir ces précisions pour connaître la vérité. la dépouille de Yasser arafat a été exhumée mais on n’a eu aucune image et il n’y avait pas de journaliste à côté. laissons les connaisseurs faire leur travail en toute sérénité.
concernant ce qui s’est passé le 15 octobre au sein du conseil, il y a déjà eu plusieurs témoignages très précis. les exécutants en tout cas sont connus. c’est l’interrogation de ces derniers qui permettra de connaître les commanditaires.
21. Le 25 mai 2015 à 21:30, par marcos En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Prqw la presence d1 mdc1 frçais ? Il aurait fallu 1 russe ou cubain ou autres. Attention à la frce. Elle a les mains sales ds l’affaire.
22. Le 25 mai 2015 à 21:53, par aboul ouedraogo En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
les mort sort des temeble la patrie ou la mort nous vivont a jamais
23. Le 25 mai 2015 à 22:11, par eliane En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
J’espère que les autorités ont programmé l’exhumation avec l’assentiment des coutumiers car en pareils circonstances il y a des us et rites coutumiers a faire sinon cela pourrait attirer des malheurs sur le pays et les familles concernées c’est d’ailleurs pourquoi Boukary le lion en homme averti s est éloigné de la chose ?
24. Le 25 mai 2015 à 23:31, par BEGAL En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Je pense que la présence de la famille et des avocats doit nous rassuré. Ouvrons l’œil et laissons les faire le travail.
25. Le 26 mai 2015 à 02:56 En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Vive le Faso, plus jamais rien ne sera comme avant. Blaise, Djibrill, Francois, MPP, CDP, ADF de gilbert petit gilbert,etc. plus rien ne sera comme avant.
26. Le 26 mai 2015 à 03:28, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Pour une fois ,messsieurs et mesdames les journalistes,soyez raisonnables.Cinq membres de chaque famille des disparus ,plus directement concernés que vous les scribouillards et leurs avocats sont autorisés à assister à l exhumation des corps.Et vous, vous voulez aller filmer des restes humains pour les exposer après dans la presse ? Avez vous pensé au choc des consciences que cela pourrait causer ? Avez vous pensé aux douleurs des familles de retrouver de telles images dans la presse ou le feriez vous avec leur accord ? Quelles contributions ces images dans la presse peuvent -elles apporter à la manifestation de la vérité ? S il y avait quelque chose à cacher,ce serait-il avec la complicité des familles ? Nous sommes dans une procédure judiciaire ne l oubliez pas ! Quand même !!
27. Le 26 mai 2015 à 05:38, par Serge En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Qu’est ce que vous croyez ? Qu’on va vous laisser aller vous arrêtez devant les tombes de feu Président Thomas Sankara le temps qu’on exhume son corps ? Comment vous pensez que ça peut se faire si on vous laisse autour ? Arrêter vos plaintes de gamins . Tant que les membres de la famille sont là c’est suffisant . Les Journalistes n’assistent pas aux autopsies non plus à ce que je sache . Qu’est ce qu’il veulent voir ?
28. Le 26 mai 2015 à 05:49, par Muskila Maffi En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
S’IL Y A DES MEMBRES DES FAMILLES, C’EST UN PEU RASSURANT . ENCORE QUE CES DERNIERS DOIVENT RESTER VIGILANTS PENDANT TOUTE LA PROCEDURE !
29. Le 26 mai 2015 à 06:22, par DRONE En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Bonjour,
Je crois savoir qu un drone survolait les parages. Si c’est le cas, alors il est possible que celui-ci ait filmé les evenements. Quelqu’un a t il des videos sur youtube de ce drone ?
30. Le 26 mai 2015 à 06:29, par SOMSOM En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
A vrai dire, moi je ne fais aucune confiance aux experts français après ce qui s’est passé dans l’affaire Nébié. Surtout que la France n’est pas blanche dans l’assassinat de notre Héro, Thom Sank. Il aurait fallut une contre expertise non française au moins.
31. Le 26 mai 2015 à 06:35 En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
De grace, ns ne voulons ni voir les restes ni photo d’1 homme de la carure de thom sank. Ns voulons la meritè. Bravo au force de l’ordre et a l’organisation. Ns atendon des hommages nationales une fois que meritè et justice serons rendues.
32. Le 26 mai 2015 à 07:40, par Youth En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Hé ceux qui veulent faire un tour pour emporter des poussières de tombe ou des reliques ce sont eux qui rodent autour du cimetière actuellement auprès de badauds un tout peu mal surveillés par leur parent. Orpailleurs, commerçants, et autres en quête d’argent facile savent ce qu’ils vont faire au cimetière sinon tous savent que ce n’est pas en allant regarder qu’on saura que ce sont les reliques de tel ou de tel autre. Ceux qui trainent à ne rien faire à longueur de journée aillent dormir et cesser de nous emmerder. Après c’est pour sortir avec des trucs du genre coffret de Thomas etc... pour vendre et dire que c’est le seul témoin qui reste, archi-faux est-ce que le seul témoin dont parle est Bosobè TRAORE garde rapproché du président défunt ? RFI n’a qu’à répondre ?
33. Le 26 mai 2015 à 07:49, par le grand benn En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
JE PENSE QU’IL FAUT LAISSER LES GENS FAIRE LE TRAVAIL ET ON AURA LES RESULTATS D’ICI LA. ON PEUT PAS PERMETTRE TOUT OUAGA AU CIMETIERE. MANISOUGRI
34. Le 26 mai 2015 à 07:55, par Samuel En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Avec tout le respect que j’ai pour le corps journaliste je pense que vous devez respecter la loi qui regit le secret de l’instruction. Sans etre un specialiste je pense qu’il n’’est pas autorise par exemple a tout lecteur d’assister la reunion (redaction) de vos journaux et autres presse. Alors nos chers, cesser de chauffer le beure.
35. Le 26 mai 2015 à 07:59, par LA FEMME BATTANTE En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Non franchement soyons sérieux, la foule n’a rien à faire la bas, on aime trop faire du bruit pour rien. On ne peut pas permettre à tout le monde d’être sur ces lieux, c’est trop sérieux. soyons raisonnable, quand ils auront fini ils vont publier les résultats. La famille est la c’est suffisant. Ceux la qui s’agitent n’ont rien compris et c’est dommage.
36. Le 26 mai 2015 à 08:00, par SY En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
MON CAPITAINE QUE TON ÂME REPOSE EN PAIX ! VOUS SAVIEZ, NOUS SOMMES EN AFRIQUE ET NOUS DEVRONS APPRENDRE A RESPECTER NOS MORTS ; C’EST PAS PARCE QUE TU ES MORT QUE TU N’AS PLUS UN DROIT. TOUT LE MONDE SAIT DANS LES CONDITIONS DONT SANKARA EST MORT, ALORS JE CROIS QUE SI NOUS VOULONS LA JUSTICE PAS DE PROBLÈME LES DOSSIERS PEUVENT VOIR LE JOUR AVEC NOS AUTORITÉS DE TRANSITION. MOI PERSONNELLEMENT CE QUI ME CHOQUE C’EST LE FAIT D’ALLER OUVRIR LEURS TOMBEAUX POUR DES ANALYSES. VOUS LES TROUBLEZ DANS LEUR SOMMEIL EN RECOMMENÇANT LES ÉVÈNEMENTS DU 15 OCTOBRE 1987 EN AFRIQUE ON NE TOUCHE PAS AUX MORTS CAR ILS SONT NOS ANCÊTRES ET PROTECTEURS. JUGEZ ET REJUGEZ LES ACCUSES C’EST SIMPLE AU LIEU D’ALLER EXHUMER LES CORPS VIVE CAPITAINE THOMAS SANKARA ! MON SOUHAIT EST NOUS BAPTISONS L’UNIVERSITÉ DE OUAGADOUGOU "UNIVERSITÉ THOMAS SANKARA"
37. Le 26 mai 2015 à 08:14, par SAK-SIDA En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
s’il y a des gens qui veulent un spectacles d’os blanchis, qu’ils aillent exhumer les tombes de leurs grands parents. je me demande pourquoi les burkinabè deviennent de plus en plus déraisonnés à ce points ? les journalistes qui veulent que l’exhumation se fasse en "porte ouverte", qu’il nous montrent un spectacle pareil ailleurs s’ils l’ont déjà vu.
38. Le 26 mai 2015 à 08:22, par lewang En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Voici l’autre révers de la dépennalisation des délits de presse. chacun s’arboute sur son droit ou avantage, rien que son droit et oublie ses obligations. Depuis qd on a invité la presse ou le public à une telle exhumation. Meme au village ce sont les initiés qui peuvent y assisté. est ce que tout le monde est "croque mort" ? dans les memes délires , je suivais une émission (débat entre les journalistes) sur BF1 hier ou le journaleux Lingani du faux journal lopinonion utilisait des termes à la limite moqueurs de la tranition du genre "transitaires", votre transition....comme lui ne s’y reconnait pas. Il faudrait que le Ministre de la Sécurité ouvre l’oeil et le bon pour frapper fort sur de telles moqueries sur la transition. C’est parce qu’on les laisse faire qu’il se croit permis de ne pas reconnaitre la transition : ils osent meme dire que la transition n’est pas habilité à.....voter telle loi, à....Vous voyez comment on permet à ces gens de se moquer du peuple ????J’ai simplement fermé ma Télé parce que ça m’écoeurait.
39. Le 26 mai 2015 à 09:40, par riche En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
NARCISE NAABA l orpailleur est un temoin oculaire de l enterrema de sankara.amener le au tribunal et le suplier et il vous dira tout.il a vu enlever la bague du capitaine veut dire que lui aussi etait sur les lieux le jour de l evenema.
40. Le 26 mai 2015 à 10:00, par Donmozoun En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Qu’est ce que les badauds veulent voir ? Satisfaire juste leur curiosité et avoir des choses à raconter dans les maquis ? N’importe quoi. Il s’agit d’une opération très délicate et très serieuse et il s’agit tout de m^me d’hommes. IL faut avoir du respect pour ces morts. Si vous voulez satisfaire votre curiosité, allez exhumer vos parents et autres. Les avocats et les mmebres des familles, les autorités judiciaires sont présents ? qu’est ce que vous voulez de plus ? ce n’est pas un fait divers !!! de grâce, nous portons tous ces disparus dans nos coueurs mais arrêtezvos conneries et attendons que les experts fassent leur travail et nous livre des resultats. Je suis ecoeuré d’entendre qu’il ya des gens qui menacet, qui insultent, qui crient tout simplement parce qu’ils n’ont pas eu accès au cimetière. De grâce, ce n’est pas une opération joyeuse et il faut laisser la justice et les experts faire leur travil Je pense m^me qu’en dehors des personnes autorisées à y assister, il faut chasser très loin du cimetière tous ceux qui veulent juste satisfaire eur curiosité. La présence des journalistes se comprend et est nécessaire mais les badauds, je dis non !!!
41. Le 26 mai 2015 à 10:20, par Serviteur d’Allah En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Sage décision des autorités. Bien qu’animés par une volonté de renseigner le peuple, je pense que les journalistes vont trop loin en voulant qu’on leurs laisse libre champ pour filmer cette scène macabre. Quant aux gens qui étaient amassés à l’extérieur, NO COMMENT !!!
42. Le 26 mai 2015 à 10:35, par nebnoma En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
svp,
laissez les spécialistes faire leur travail.La présence des membres de la famille suffit.
43. Le 26 mai 2015 à 11:01, par Foromine En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Si la famille SANKARA s’y trouve, que la presse patiente et se renseigne avec elle. Ils doivent respecter l’intimité funèbre de notre Président !!!!
44. Le 26 mai 2015 à 11:16, par bikibiki En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
A l’internaute 23 ceux qui les ont assassinés et entérés de la sorte n’ont pas eu recourt aux coutumiers pour le faire. Nous sommes à la recherche de la vérité les autres étapes suivront après.
45. Le 26 mai 2015 à 11:32, par Décard Le Villageois En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
“je” ne suis pas content de la manière dont certains veulent instrumentaliser l’interdiction du public au cimetière. la presse ne fait elle pas parti du public ? je serais déçu si les membres de la famille ne sont pas présents. C’EST NOUS LES JOURNALISTES QUI ALLONS ÊTRE MANIPULER POUR RACONTER DES CHOSES PAS VRAIES.
DIEU FAIT TOUTE CHOSES BELLE EN SON TEMPS. c’est d’abord un secret familial. bref en Afrique est il permet à tout le monde d’assister à l’enterrement du roi ? le Leader, le KING, l’éclairé THOMAS n’a pas besoins que certains qui respectent pas la noblesse du métier de journaliste aillent balancer des sottises sur facebook, ou autres réseaux sociaux. DÉSOLÉ.
SANKARA, LES FAUX WOO !!!!, LES FAUX RICHES woo !!!! chacun payera un jour ces abominations.
46. Le 26 mai 2015 à 11:40, par Veritas En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Journalistes : Retirez-vous svp ; ce ne sont pas vos cameras qui feront la Vérité. Donnons à Sankara son respect au moins ! Vous aussi !
Internaute 23 : Es-tu plus que Dieu ? Comment Sankara homme intègre avec ses compagnons peuvent attirer malheur ??? Hé l’Afrique en reculons ! Cessez d’intimider les gens svp !!!!
47. Le 26 mai 2015 à 11:52, par Et si En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
on sait que Thomas Sankara a été assassiné par balles le 15/10/1987
On ne sait pas si c’est son corps qui est dans la tombe à exhumer
Question : que se passera t il si on découvre que c’est vraiment le corps du capitaine Thomas Sankara qui est effectivement dans la tombe ?
48. Le 26 mai 2015 à 12:01, par Messoh ! En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Je ne comprends pas certaines personnes. Les gens sont entrain des travailler, mais patientez-vous ! Comment vous-le-vous rentrer, et pour faire quoi ? Pour voir quoi ? Il y a des procédures judiciaires à respecter et c’est comme çà partout. Il y a des gens qui exagèrent aussi. Chaque corps de métier a ses exigences. C’est vrai que les journalistes sont là pour relayer l’information, mais ce n’est pas pour autant qu’on doit leur ouvrir la porte à tout moment et à tout vent. Même les journalistes ont leurs exigences. Allez leur demander de vous fournir leurs sources d’information voir s’ils le feront. Il faut que certains arrêtent à vouloir instaurer le désordre partout.
49. Le 26 mai 2015 à 12:08 En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
je comprend la population, mais je pense que les autorités ont parfaitement raison. Je pense que la présence de la famille est suffisante. Les journalistes ont du bon travail mais il faut reconnaitre que quelques fois on se demande si certains sont vraiment des journalistes. En outre moi je préfère garder comme dernière image de Sankara, le vivant et non le squelette.
Si nous avons pu attendre 27 ans, un peu d’effort encore et on saura encore plus de ce qui est arrivé à notre cher frère Thomas et ses compagnons.
Je pense qu’il faut savoir aussi que si on laisse l’accès libre, des gens qui sont contre la vérité sur cette affaire peuvent attaquer et récupérer les restes des corps.
Moi je dis bravo aux autorités et bon courage à tout le peuple burkinabè car même les criminels pourront avouer la vérité, recevoir leur punition et être à mon avis plus libres car Dieu a donné à toutes ses créatures une conscience et je sais que toute personne digne d’être un humain sait que le mensonge nuit plus qu’il ne soulage.
50. Le 26 mai 2015 à 12:17 En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Etre vivant n’est pas un privilège éternel. De ce fait il appartient donc aux vivants d’aujourd’hui d’avoir de la décence et de la compassion pour leurs dévanciers.Aussi, en mon sens seuls les autorités, les parents et leurs avocats ont le droit et même le devoird’être présents à ces exhumations. Toutefois, ma crainte est que l’expert français nous joue le sale tour de Chochois (affaire Nébié). Il revient donc aux familles d’être vigilantes et même à se préparer à demander des contre expertises en cas de besoin.
51. Le 26 mai 2015 à 12:36, par wendbiiga En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
JUSTICE POUR TOUS CEUX ASSASSINÉS SOUS THOMAS SANKARA AU NOM DE LA REVOLUTION. IL N’EST PAS PLUS JUSTICIABLE QUE LES AUTRES. UNE VIE NE VAUT PAS MIEUX QU’ UNE AUTRE. SES CDR ONT ENDEUILLÉS DES FAMILLES.
52. Le 26 mai 2015 à 13:10, par Benaocyn En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
J’ai parfois l’impression que les journalistes, du moins les gens, demandent un peu trop. Il faut un minimum de confiance à nos institutions post-insurrection. Quelle crédibilité le citoyen lamda, à l’oeil nu, peut-il garantir, plus que les représentants de victimes et leurs avocats et les experts en action ? Souvenons-nous que rien qu’à l’arrivée de Madame Sankara à l’aéroport, des journalistes se sont bousculés au point de se mordre. Que feront-ils alors s’ils étaient autorisés à assister à l’exhumation des restes de T.S. et de ses compagnons ? Ne vont-ils pas se bousculer et se retrouver au fond des tombes et perturber le bon déroulement des travaux d’exhumation et d’expertise ? Une méprise de la liberté tue la liberté. C’est ce qui constitue aujourd’hui le contentieux entre le CSC et les travailleurs de l’information. Même au tribunal des audiences peuvent se tenir à huis clos ! Tout dépend des enjeux et de l’appréciation du juge par rapport à l’opportunité.
Je me pose bien la question de savoir comment un journaliste, parce qu’il a pu avoir des images d’ossements, peut étancher ma faim de savoir si ces ossements appartiennent effectivement à telle ou telle victime de l’hécatombe du 15 octobre 1987 ? Si les ayants droits et les avocats des victimes sont autorisés à assister, c’est déjà bon. Ce ne sont pas eux qui vont donner leur caution à une forfaiture, à une parodie de procédure judiciaire. Il faut informer et sensibiliser les populations afin qu’elles sachent et admettent que ce n’est pas une obligation pour la justice de les autoriser à assister à cette procédure.
Benao Cynthia
53. Le 26 mai 2015 à 13:52, par Nabiiga En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Pemettez moi de répéter ce que j’ai déjà eu à dire par le passé sur l’exhumation des restes de Sankara et de ses compagnons : Bref, Blaise Compaoré et quelqu’un à Ouaga dont je souhaite taire le nom afin que webmaster de faso net ne me sanctionne pas, sont méchants, sont sanguinaires, sont inhumain et bien sûr, non patriotique. Voici pourquoi. Tel que je l’ai dit au passé, s’il y a une profession, un métier ou autre sur cette terre où la discipline est strictement de mise, c’est sans doute le métier d’un militaire. Tout est fait par des ordres ; aucun militaire ne puisse se lever pour faire ce qu’il veut selon la gaïté de son coeur mais strictement par un ordre donné clairement par un supérieur. Désolé mais c’est comme cela que ça marche chez eux : des ordres.
Je reviens à présent au sujet : l’exhumation des restes de Thomas. Pour qu’il y ait une tombe à enseveillir quelqu’un il faudra pertinemment qu’il y ait un corps à enterrer. C’est justement ce corps à enterrer qui m’intéresse et les liens avec la discipline militaire. Thomas n’a pas été envoyé ad patre par des civils ou une insurrection quelquconque contre le CNR de l’époque mais bien par des militaires, des commandos pour être précis. Cela étant, les militaires, certainement pas des gradés, mais des hommes, ont eu clairement un ordre pour la mission d’assassiner Sankara et ses amis. La basse besogne faite, les hommes ont rapporté, de manière détaillée tout ce qui s’est passé à l’ officier de la bouche ou des mains de qui eux, les hommes, ont reçu l’ordre et ce même rapport, sans aucune modification que ce soit, son intégralité je veux dire, a monté la chaîne de commandement jusqu’au donneur de l’ordre initial. Là encore, c’est comme cela que les choses marchent dans l’armée. Vous vous souviendrez sans doute, lors des humeurs du RSP, les militaires se sont plaints amèrement et sechement que Zida ne suivait pas ce que font les militaires, en l’occurence la chaîne de commandement. Ils l’ont très bien dit, et non des moindres, Gilbert Diendéré lui-même l’a dit.
Cela dit, donc on sait qui a donné l’ordre pour assassiner Sankara. On sait le cheminement de l’ordre de cette mission, on sait également à qui le rapport a été donné après la mission. ou encore le temps que les corps sont restés sur place sans que personne ne les touche jusqu’à ce que des nouveaux ordres aient été hurlé du haut pour dégager les corps et les enterrer au cimetière le plus proche. Il est temps de soutenir ici que des tombes n’étaient apprêtées à l’avance. Elles ont été creusées le soir même et pour le faire, un contingent a reçu l’ordre, et des hommes envoyés pour creuser. Comme pour la mission de l’assassinat, un rapport détaillé a été encore fait à l’officier supérieur qui a donné l’ordre d’enterrer les corps. Bref, on sait exactement qui a été enterré dans quelle tombe.
Devant donc cette polémique, je me demande pourquoi ces officiers qui sont bel et bien en vie et se flânent arrogamment à Ouaga comme si rien n’était, n’ont pas eu pitié du contribuable Burkinabè (nul besoin de parler des familles endeuillés par leur forfait sinon ils ne les auraient pas assasinés dans un premier temps) en lui épargnant le coût énorme de cette opération funèbre en déclarant sous segment devant un juge pour dire exactement ce qui s’est passé avec le corps de Thomas. Nous serions tous épargnés de ces émotions. Est-ce que ce mutisme est dû à l’arrogance ? À vous la réponse.
54. Le 26 mai 2015 à 14:05, par La’Ccord En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Expert français ! Oh... Avec ça, SANKARA va mourir une seconde fois, et c’est cela qui est plus condamnable. Mon Dieu ! Il y a pourtant des peuples amis de la Révolution (Cuba, Russie, etc.) ou au moins des neutres (Suisse). Ces pays ont d’ailleurs les meilleurs experts de médecine (légale). Pourquoi alors courir derrière un pays, la France, qui a sa part dans cet assassinat odieux de notre étoile ?! Nul ne doit être juge et partie dans une affaire. C’est du bon sens. Après on s’étonne que rien ne va. Quelle naïveté, mon peuple !!!!
55. Le 26 mai 2015 à 14:12, par Compaoré Mahmud En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Quel triste événement !!! Cela rappelle à tous les Burkinabè qu’ils ont été gouvernés dans le sang et par le sang de leurs propres frères 27 ans durant. Avant Blaise quel président a pu froidement assassiné son meilleur ami et frère au Burkina Faso ? Ce n’est pas la justice des hommes qu’il faut craindre mon frère Blaise. C’est ce que tu iras dire à ton Seigneur qui est le plus important. Toutes les âmes que vous avez injustement fauchées se lèveront devant le Seigneur qui rendra justice. Hé, l’Enfer aura un grand peuple à consumer. Ils seront très nombreux ces chefs d’Etats, ministres, députés, grands commis, tous grands criminels à se retrouver au tréfonds de la Géhenne. Ne fais jamais subir à autrui ce que tu n’aimerais pas subir. Il sait très bien qu’il ne peut jamais créer la vie et il a le courage de l’enlever. Ainsi il a fait de nombreux orphelins avec de nombreuses veuves, pour que, lui, vive heureux avec ses enfants et sa femme. Y a t-il une autre façon d’être tristement célèbre ?
56. Le 26 mai 2015 à 17:32 En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Hey, notre temoins Narcisse, orpailleur semble plus savoir qu’il n’en dit !!!!
57. Le 26 mai 2015 à 19:35, par wenbiiga En réponse à : Exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons : Les journalistes interdits d’accès au cimetière, les populations mécontentes
Mme Sankara savait bel et bien que la France a participé d’une façon ou d’une autre à l’assassinat de son époux mais c’est quand-même à Toulouse qu’elle a vécu son exil. Triste réalité...