Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Depuis près de six lunes, le royaume du Sofa Kiburna, vit une période particulière de son histoire, une période spécifique, une période inédite. Pour mieux comprendre la situation et les enjeux, il est nécessaire de remonter un peu plus loin dans l’histoire du royaume. Depuis 3 décennies, le roi inamovible, sa Majesté Naaba Laibsé régnait en maître incontesté, diabolisé par les uns, vénéré par les autres, mais craint de tous.
Après un début de règne difficile, décrié urbi et orbi pour sa manière peu recommandable de s’accaparer du trône, il se fit patient. Le temps est le meilleur des remèdes dit-on ! Au fil du temps, par des manœuvres diverses et subtiles (l’élimination physique, l’intimidation, la ruse, la corruption, l’achat des consciences…), il finit par prendre l’entier contrôle de la situation et devenir le seul maître à bord.
A l’apogée de son long règne, il se sentait si puissant au point que le Sofa Kiburna lui parut très étroit pour sa gouverne. Pour sa gloire, son prestige, son rayonnement planétaire, il lui fallait beaucoup plus de visibilité. Il alla à la conquête du monde. Pour y parvenir, il mit au point un remède miracle : la Médiatine ®. Le voilà indispensable aux yeux de tous, accourant au chevet des royaumes voisins et lointains pour vendre et administrer son remède. Tous ces royaumes étaient touchés par la même maladie : la long-régnite, la boulimie du pouvoir qui finissait par gangrener tout le corps social et menacer la paix vitale.
Par crainte de Naaba Laibse pour les uns, par son respect pour les autres, un bon nombre de rois voisins durent se procurer la Médiatine® avec des effets plus ou moins mitigés. Tel fut le cas pour les royaumes du Goto, du Gerni, de la Néegui, de l’éléphant, du Lima etc.
Pendant que Naaba Laibsé courait de royaume en royaume pour vendre et administrer le remède miracle, son royaume le Sofa Kiburna allait à vau l’eau. De nombreux maux furent diagnostiqués : l’agonie de la morale, la patrimonialisation du pouvoir, la long-régnite chronique etc. Que nenni, rien ni fit ! Sa Majesté ignora royalement tous ces maux, négligea la Retraitine® qui lui avait été prescrite et joua à merveille la théorie des trois singes : ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire.
Ses thuriféraires officiels et officieux, les naviculaires encenseurs, en toute harmonie avec les coryphées du règne à vie, lui composèrent des hymnes. Les plus mélodieuses à ses oreilles étaient : "yellékayéééé, Naaba ya foé " ; "Nous maîtrisons la situation" ; "Majesté, vous êtes le seul capable de gouverner ce royaume" ; "Naaba, après vous, le déluge" ; "Nous sommes prêts à mourir pour vous" ; "Vous êtes le pétrole du Sofa Kiburna" etc. Ces hymnes qu’il adorait tant, qui le berçaient tant, lui étaient chantées en toute circonstance. Et voilà Naaba Laibsé tout piégé, de plus en plus sacralisé, de plus en plus loin du peuple, coupé des réalités du royaume, gouvernant par procuration et pour un seul clan.
En effet, les thuriféraires, les naviculaires, les coryphées, les fidèles, les griots, des escrocs de tout genre, de concert avec sa Majesté Naaba Laibsé, décidèrent et créèrent un gros clan ; c’est le clan de l’Épidaba, avec pour emblème l’épi et la daba. Tout membre du clan était vite initié sur le sens ésotérique de l’emblème. "L’épi c’est pour que tu manges et tu te tais, la daba c’est pour t’enterrer ou te "Naréfier" si tu ne respectes pas les consignes". Les détracteurs l’appelèrent le Clan des Coalisés pour Duper et Piller le Peuple (CDP). Désormais, pour vivre tranquillement, pour bénéficier des fruits de la croissance du royaume sans suer, pour piller et voler en toute impunité, pour absoudre les crimes de tout genre, il fallait faire partie de ce clan. Beaucoup désertèrent la plupart des autres clans du royaume et accoururent au clan de l’Épidaba pour boire frais, manger chaud sans effort à moindre frais et en toute impunité.
Pour le reste du royaume, c’était la débrouillardise. C’était la lutte quotidienne pour la survie. Le clivage était net et entier dans le royaume. Fort heureusement, si pourries que soient la semence, subsistent toujours des graines porteuses de lueur, d’espoir et susceptibles de germer. Pour dénoncer ce clivage et l’iniquité du partage des fruits du royaume, d’autres clans se formèrent. Dans le champ commun, ceux qui travaillaient comme des éléphants mais estimaient ne manger que la part de la fourmi, créèrent le Clan des Coalisés pour Continuer à Vivre (CCVC). De temps en temps, pour donner de la voix, ce clan organisait des marches qui se terminaient par des courses larmoyantes lorsque des zones rouges étaient franchies.
Dans ce lot, il y avait également le Clan des Fâchés, des Opprimés et des Persécutés (CFOP). Leur sort n’était point meilleur. Les humains étant généralement plus semblables et proches dans la souffrance que dans l’opulence, ces deux clans unirent leurs forces contre l’adversaire commun. Les marches à travers le royaume reprirent de plus belle. Tel était désormais le quotidien au Sofa Kiburna. On s’en contentait, on faisait avec de part et d’autre pour s’intimider alors que se profilait la fin de règne de sa Majesté Naaba Laibsé.
Pour rappel, le pouvoir de Naaba Laibsé n’était ni divin, ni héréditaire. En outre, depuis un certain temps, il n’était plus permis à un roi de régner plus de deux saisons successives au Sofa Kiburna. Chaque saison durait cinq ans. Cela était clairement annoncé au son du tamtam sacré et connu de tous aux quatre coins du royaume. Cette perspective de fin de règne, pourtant bien prévue par les coutumes sacrées, déclencha une panique terrible dans le clan de l’Épidaba. Cette fin de règne n’augurait rien de bon et était perçue comme une malédiction pour les membres du clan. Ce sera la galère, la fin des haricots ; la fin des privilèges indus, la nécessité de devoir rendre compte et surtout de devoir travailler dur pour gagner sa vie. Il fallait donc tout faire pour que l’écran protecteur, sa Majesté règne à vie, et que le statu quo et les privilèges soient maintenus.
Les membres du clan proposèrent à sa majesté de changer les règles coutumières pour régner à vie. Sa majesté en fut très enchanté. D’ailleurs, il n’était guère disposé à céder pacifiquement le trône. Il recruta alors des ouvriers fidèles pour servir et défendre la cause sans état d’âme, sans honte, sans réserve. Dès cet instant, tout le royaume se figea. Le clivage s’accentua entre les deux clans principaux ; chaque clan avait ses alliés de taille.
D’un côté, le clan de l’Épidaba se croyant le plus rusé, le plus fort, le plus puissant. Ses membres s’enorgueillissaient de posséder les armes et les feuilles ; deux moyens redoutables et efficaces pour conquérir et conserver le trône. Il comptait aussi dans sa troupe deux gros animaux de brousse : la panthère dressée par un bandit-chef et l’éléphant à la panse volubile conduit par Bergilt Elno, imprévisible et inconstant dans ses paroles et dans ses actes.
De l’autre côté, le clan des CCVC et CFOP se montrait serein. De composition hétéroclite, il comprenait tous les déçus, les marginalisés et autres laissés pour compte du système de règne de sa Majesté. Cependant, les membres y adhéraient fort convaincus que seule la lutte paie. Ce clan aussi disposait d’un animal de brousse, en occurrence le lion ; d’un œuf pour une couvée éventuelle ; de balai pour se débarrasser des déchets, des spatules tant redoutées par les hommes, etc.
Les deux clans se guettaient, s’épiaient, se menaçaient, se jaugeaient. Le stade était l’unité de mesure de la force de mobilisation des militants. Il pouvait être à moitié vide, plein, plein recto verso et dans le meilleur des cas, plein recto verso avec intercalaire.
Pendant que les deux clans se jaugeaient, un évènement inattendu survint. Contre toute attente, certains membres de l’Épidaba et pas des moindres retrouvèrent subitement leur statut d’homme avec des ambitions bien affichées. Est-ce parce qu’ils se sentaient à l’étroit ? Est-ce parce qu’ils ont eu des remords ? Est-ce par pitié pour le peuple ? Est-ce par simple flair opportuniste ? Est-ce la nuit sous le couvert des conseils et stimulations de la chaleur d’un pagne ? Aucune réponse à toutes ces questions ! Toujours est-il que, avec expériences, secrets, armes et bagages, ils quittèrent le clan de l’Épidaba et créèrent le clan des Mutants contre la Patrimonialisation du Pouvoir (MPP). Ce nouveau clan était symbolisé par deux épis, le soleil et l’eau. Le sens ésotérique de l’emblème signifiait : "Tous les frustrés de l’Épidaba, venez à nous, n’ayez plus peur, bientôt, quand nous accéderons au trône, vous aurez beaucoup plus à manger que là où vous êtes, vous voyez, nous avons plus d’épis ; il y aura aussi à boire ; nous n’allons pas vous enterrer quoi qu’il arrive, vous voyez, nous avons bien changé, nous avons abandonné la daba aux autres ; mais attention hein, vous pourrez quand même avoir chaud avec le dieu Ra, le dieu soleil si vous ne respectez pas certaines consignes !"
L’histoire se répétait au Sofa Kiburna. Tout le monde se rappelle le rôle que la sœur Pabré avait joué entre Naaba Koumdoumyé et Naaba Yadéga et qui, même de nos jours, vaut à l’empereur du Moogho, le prétexte du faux départ de chaque vendredi matin. Eh bien les membres du MPP avaient aussi emporté non seulement tous les secrets et fétiches du clan de l’Épidaba mais aussi les devins et conseillers occultes. La panique s’installa à bord dans le clan de l’Épidaba. C’était maintenant une question de vie ou de mort politique. Il fallait tenter le tout pour le tout, jouer à quitte ou double.
Il est dit qu’ avant d’avoir eu peur, on voit juste, pendant qu’on a peur, on voit double, et après qu’on a eu peur, on voit trouble. C’était l’état d’esprit dans le clan de l’Épidaba. Privé de cerveau, dépourvue de vision, la moelle épinière devint le centre de commandement du clan. Il fonctionna par reflexe, par automatisme, sans coordination aucune, sans retenue. Sa Majesté tint conseil de clan à la fin du dixième mois de l’année pour adopter la conduite à tenir pour conjurer le sort funeste.
Envers et contre tous, les détenteurs de la moindre parcelle du fétiche sacré devraient se réunir pour décider du sort de la maudite règle coutumière interdisant le règne à vie. Chacun jura fidélité au roi et empocha des feuilles sonnantes et trébuchantes en contre partie de sa petite voix incantatrice. La veille du sacrément, ils furent parqués comme un troupeau de moutons dans une case attenante au fétiche sacré. Le matin, de bonne heure, par une porte dérobée, ils accédèrent à la case sacrée.
Mais, on ne transgresse pas infiniment et impunément les dieux. Ils l’apprirent à leurs dépens. On n’eut même pas le temps de faire une incantation, ni un seul sacrifice expiatoire que la foudre frappa. Un feu enflamma le sommet de la case sacrée. La panique s’installa dans l’assemblée ! Ce fut alors le sauve qui peut. A la vitesse de l’éclair, des ventripotents, des fessus…, des gens qui ployaient sous leur poids, des gens qui pouvaient à peine marcher, détalèrent, sautèrent par-dessus murs et se sauvèrent.
La maison sacrée crama. Quand les dieux se fâchent, tout se paie cash ! Les dieux étaient contre le règne à vie. La messe était dite. La sentence venait de tomber. Sa majesté comprit que les carottes étaient désormais cuites. Il lui restait un choix à faire. Le suicide pour l’honneur ou l’exile en attendant de voir. Il opta vite pour le second. Il avait tellement bien vécu pour oser mal mourir. Aidé par ses anges gardiens lourdement armés, il quitta le royaume à contre cœur, par la porte du sud. Quelques temps après, il atterrit au royaume de ses beaux-parents. Le sort en avait ainsi décidé. Un long règne de trois décennies sans partage venait de prendre fin de la plus inattendue et humiliante des manières. Les membres du clan, extrêmement surpris, abasourdis, désorientés, désormais orphelins de sa Majesté, se terrèrent en jouant profil bas sous l’orage déchainé. Une nouvelle ère s’ouvraient pour le peuple héroïque du Sofa Kiburna. L’ère du "plus rien ne sera comme avant".
Mais cela passe nécessairement par la traversée des eaux turbulentes et troubles du fleuve sacré. C’est le fleuve du Kadiogo ou la transition.
A bientôt pour la suite !
La Pharmacie citoyenne
Dr Issaka SONDE
Pharmacien
Email : issaksonde@hotmail.com
Vos commentaires
1. Le 16 avril 2015 à 20:42, par YIRMOAGA En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
En effet votre NAABA Laibsé était trop confient qu’il est envoyé pour régner à vie sur le Sofa Kibuma. Ires taciturne, égoïste, incapable d’analyse, trop craint par sa cruauté, intolérant, méchant, imperturbable, trop de qualificatif négatif à son endroit. Comme tout finit par finir, on a une histoire à son sujet.
2. Le 16 avril 2015 à 20:52, par YIRMOAGA En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Une fin probable du fameux CDP avec le report probable de son congres précédemment programmé pour les 27 ou 28 Mars, reporté au 27 ou 28 Avril. Une foi de plus reporté à.......? Inconnu ? La fin probable du fameux parti pour manque de leader ? Ha Ha Ha, le parti tout entier va s’exclure pour les présidentiels de 2015 ? Bonne nouvelle que les CDPistes en arrivent à ce triste sort ?
3. Le 16 avril 2015 à 21:15, par Lustre En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Je vais enregistrer votre conte, l’imprimer et dans 30 ans je le lirai la nuit à mes petits enfants. Je suis impatient de connaître les péripéties de la traversée du fleuve sacré par le peuple du Sofa Kiburna.
4. Le 16 avril 2015 à 21:15, par LY En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Oh que c’est beau et bien pensé !
Courage Dr et au prochain écrit !
5. Le 16 avril 2015 à 21:16, par Kuka En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Très littéraire pour un pharmatien. Mes respects ! Et puisque vous êtes pharmacien, y a-t-il un remède efficace contre la "corrupture" ? Cette épidémie n´est-elle pas la plus redoutable de tous les temps ? Tout le clan n´est-il pas contaminé ?... Enfin c´est un Conte....
6. Le 16 avril 2015 à 21:18, par YARMO LE MENTOR En réponse à : Exceptionnel !!!
C’est déjà une prouesse qu’un pharmacien écrive lisiblement... lol ! Imaginez que son écrit soit lisible et attrayant, alors le qualificatif exceptionnel s’impose... à mon goût en tout cas. J’ai adoré !!!
7. Le 16 avril 2015 à 21:21, par Mex100 En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Excellente allégorie une fois de plus. Je vous exhorte vraiment à publier votre recueil de contes modernes.
Merci !
8. Le 16 avril 2015 à 22:48 En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Ehééé, Dr !!! Si vous aviez aidé à proposer bon remède à sa Majesté, ......
9. Le 17 avril 2015 à 00:24, par TOUBE En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Très original.
10. Le 17 avril 2015 à 00:26 En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Tu es le meilleur
11. Le 17 avril 2015 à 04:11, par Harebene En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Cher Pharmacien,
Merci pour cette belle narration combien utile pour l’histoire... combien utile pour nos enfants. Ce type de texte est à proposer en études aux élèves qui apprendront ainsi l’histoire vraie du "Sofa Kiburna". Mille mercis et plein succès dans toutes tes entreprises.
12. Le 17 avril 2015 à 05:28, par Paul Sylvain Pare En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Félicitations au Dr Issaka Kondé pour ses contes d’aujourd’hui, ses fables contemporaines de l’histoire de notre patrie le Burkina Faso. Nous avons toujours enseigné que le talent, le génie littéraire, n’appartient pas forcément aux enseignants de lettres, ni aux critiques littéraires ; nous avons appris et enseigné qu’il n’y a pas d’art pour l’art, que l’inspiration créatrice est toujours motivée, conçue dans la douleur, comme une parturition. Félicitations et courage au Dr Issaka Kondé qui n’a pas encore fini de nous émerveiller, tout en veillant à ses préparations du fond de son laboratoire pharmacologique.
13. Le 17 avril 2015 à 05:50, par Caramba En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Bravo Doc pour ce beau comte. Nous le lirons à nos enfants pour qu’ils sachent qui fut Naaba Laibse.
Bonne suite.
14. Le 17 avril 2015 à 08:11, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Merci Dr SONDE. Soyez bénis. Bravo à vous ce beau conte. C’est instructif car cela donne à réfléchir à chaque BURKINABÉ de jouer balle à terre quand on est au sommet du pouvoir en écoutant la seule voix du BRAVE PEUPLE.
A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.
JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO
VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ
QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
ACHILLE TAPSOBA
Partisan inconditionnel de l’Alternance
15. Le 17 avril 2015 à 08:56, par Le Sankariste En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Félicitations cher ami Issaka SONDE. J’ai pris le temps de lire tout ton conte. Très intéressant et instructif. Ton ami depuis Boromo. Tu sauras me reconnaître
16. Le 17 avril 2015 à 11:18, par Fasobiiga En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Félicitations mais tu es un KI ZERBO déguisé en pharmacien, lol.
17. Le 17 avril 2015 à 11:40, par way En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Merci pour le sacrifice consenti pour nous offrir ce beau conte.
18. Le 17 avril 2015 à 11:55, par Un patriote africain En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Mon cher, je suis un patriote africain ; tout y est si bien dit dans ton écrit, et comme tout ceux qui par curiosité et coup de chance t’auront lu, sont très impatients pour la suite ; je te souhaite la plus grande fertilité d’esprit pour nous tenir en haleine car l’histoire et des belles pages de notre histoire doivent et tu le démontres clairement, écrites par ce peuple dont tu es une émanation. L’histoire, la vraie est souvent inspirée des situations cocasses comme celle récente du SOFA.
Que les DIEUX de nos ancêtres t’inspirent d’avantage pour nous nourrir de la suite.
Avec toi, nous devons compter sur jeter les bases d’une société africaine nouvelle (des programmes nouveaux de formation de l’africain nouveau....).
En bon apothicaire, nous osons jeter tout notre dévolu sur toi pour sauver le peuple africain en nous proposant une de ces potions magiques ! ! ! !
19. Le 17 avril 2015 à 12:00, par Un patriote africain En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Mon cher, je suis un patriote africain ; tout y est si bien dit dans ton écrit, et comme tout ceux qui par curiosité et coup de chance t’auront lu, sont très impatients pour la suite ; je te souhaite la plus grande fertilité d’esprit pour nous tenir en haleine car l’histoire et des belles pages de notre histoire doivent et tu le démontres clairement, écrites par ce peuple dont tu es une émanation. L’histoire, la vraie est souvent inspirée des situations cocasses comme celle récente du SOFA.
Que les DIEUX de nos ancêtres t’inspirent d’avantage pour nous nourrir de la suite.
Avec toi, nous devons compter sur jeter les bases d’une société africaine nouvelle (des programmes nouveaux de formation de l’africain nouveau....).
En bon apothicaire, nous osons jeter tout notre dévolu sur toi pour sauver le peuple africain en nous proposant une de ces potions magiques ! ! ! !
20. Le 17 avril 2015 à 14:40, par SAK-SIDA En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
merci pour cette imagination si fertile. étonnant pour un pharmacien censé passer plus de temps dans les formules chimiques que dans les nouvelles non ? vivement que le sofa kiburna retrouve sa voie, la voie de ses pères, la voie du burkindi après trois décennies de sabotage de ses valeurs par un clan étrange.
21. Le 17 avril 2015 à 17:49, par Aline En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Très bel écrit ! Toutes mes félicitations ! Bonne suite mon frère.
22. Le 17 avril 2015 à 18:06, par Goonga En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Merci beaucoup cher Maître pour ce conte historique ! J’ai soif de lire la traversé des eaux turbulentes et troubles du fleuve sacré, mais aussi la destination ! Merci encor pour ce conte et courage pour la suite !
23. Le 17 avril 2015 à 19:07, par Tallouss 88 En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Très impressionnant ! franchement j’ai été ému par votre conte. C’est plus qu’un conte. Nous le transmettrons à la génération à venir. On a rien à envier aux autres en matière de litterature. Châpeau bas !!!
24. Le 18 avril 2015 à 02:20, par Samne En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Felicitation Docteur. J’ai aime. Courage.
25. Le 18 avril 2015 à 12:56, par no comment En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
no comment docteur.c’ est impeccable comme ecrit ;et digeste intellectuelle
ment. bravo
26. Le 18 avril 2015 à 16:14, par SERAS En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Voila une histoire que l’on devrait enseigner dans nos écoles à la place du celle des blancs ! Chacun à sa propre histoire et un peuple sans histoire est un peuple sans âme !
Ne laissons pas la notre pour enseigner celle d’autrui !
Vivement que nos autorités revoient cela...
27. Le 20 avril 2015 à 06:53, par vallier En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Je suis française, depuis 2008, j’ai découvert le Burkina, ses difficultés et ses espoirs, racontés oralement par les griots lors de belles soirées de partage, et je les vis lors de mes séjours.
J’apprécie ce bel écrit qui relate le passé et laisse présager l’avenir sous forme d’un conte
à la lecture passionnante, et j’espère vivre la ’’nouvelle ère du Burkina’’.
Merci à ce bel auteur burkinabé.
nicole valllier
28. Le 20 avril 2015 à 14:05, par wawei En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
No comment ! Formidable, œuvre de belle facture ! comme a dit un internaute : à conserver pour les générations futures.
29. Le 21 avril 2015 à 13:26, par Diabaté En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Bravo Sondé. Je ne savais pas que tu étais aussi un grand littéraire en dehors de la pharmacie. la narration est très bien faite. Merci nous attendons la suite. Que tu sois surtout bien inspiré
30. Le 21 avril 2015 à 14:47, par Fils de Tanja En réponse à : Les contes d’Issaka Sondé : Le peuple du Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré
Ce pharmacien est dangereux. Pourquoi tu n’as pas préparer des potions pour Naba Laibsé et son clan ? Pourquoi n’en proposes tu pas pour les membres de son clan restés dans le royaume ? Ou bien c’est pour le prochain article ?