Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Depuis son fief de Bobo-Dioulasso, Mgr Anselme Titiama Sanon a suivi les évènements qui ont secoué notre pays d’un regard particulier. En tant qu’ancien président du collège des sages, l’archevêque émérite a dû regretter le rejet des recommandations du collège qu’il avait conduit au lendemain de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. Véritable mémoire vivante des évènements politiques et sociaux de son pays, l’homme d’Eglise dit prier pour qu’un « homme qui porte le Burkina Faso dans son cœur accède au pouvoir ». Entre deux prières donc, Anselme Titiama Sanon a accordé une interview à des médias dont Lefaso.net. Lisez-plutôt.
Lefaso.net : Comment est-ce que vous avez vécu les évènements qui ont entrainé la démission forcée du président Blaise Compaoré ?
Anselme Titiama Sanon : « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait », dit-on souvent. Nous avons, comme beaucoup d’autres Burkinabè suivi l’évolution des évènements. Tantôt j’oscillais entre 1966 quand les syndicats ont remis le pouvoir à l’armée. Et depuis, la Nation voltaïque, on n’en est plus sorti. Ou alors 1980 où les choses avaient pris les mêmes genres de précipices. Puis en 1983, 1984 et même 1987. A mon avis, le déroulement des faits s’est arrêté à la séquence des dialogues qui avaient été instaurés entre les partis de la majorité et de l’opposition. Mais, pour moi, tout parti politique est un parti de l’opposition. Du moment que nous n’avons pas la même vision sur ceci ou cela, on a seulement, en premier le devenir positif d’une collectivité, d’une nation, d’un pays.
Alors, depuis que ce dialogue a semblé ne pas aboutir, je me suis dit qu’on risque de se trouver dans la bouillie. C’est comme cela que j’ai vécu les évènements. Comme de la bouillie qui a des ébullitions çà et là. Et malheureusement, tout est devenu tragique. Ce que je vis, c’est le deuil de toute la Nation. Les évènements m’ont conduit à avoir une sensibilité mondiale. Que quelqu’un meurt aujourd’hui en Ukraine, je me sens aussi meurtri. A fortiori, quelqu’un que je connais ou que je suis sensé connaître ! C’est un deuil national même s’il n’est pas encore décrété. Je dis deuil, parce que je suis un religieux et le mois de novembre est un mois de souvenir, de mémorial de ceux qui nous ont précédés.
Des biens matériels privés et publics ont été détruits ; c’est tout simplement dommage ! Nous avons plus d’un quart de siècle pour restaurer les relations sociales de confiance dans une ville comme Bobo-Dioulasso. Si bien qu’on se demande si ces blessures, ces écœurements qui existaient chez les uns et qui se retrouvent chez les autres ne seront pas sources d’insécurité. Je ne dis pas seulement extérieure, mais cette rupture de relations entre les personnes ou voire entre des familles, des services publics, des services religieux… Ce sont des cassures et il faut un sursaut rapide pour construire la paix.
Lefaso.net : Justement, comment voyez-vous l’avenir du Burkina, après l’ère Compaoré ? D’autant plus qu’une partie de la population a toujours lié la stabilité du pays au président déchu.
Anselme Titiama Sanon : Où en est-on aujourd’hui avec la conscience citoyenne ? A-t-on affaire à des citoyens, à une personne, à une personnalité, à un parti politique, ou à un groupe tribal ? Je dis cela, parce qu’à un certain moment, cela se sentait. Si bien que je me pose la question de savoir où est-ce qu’on en est avec l’unité nationale qui devrait faire face aux gros problèmes de la mondialisation ? J’estime cependant que la première chose à faire est de soigner les blessures. Je souhaite que tous ceux qui sont épris de justice, de paix et d’amour, puissent accepter d’aider à soigner les blessures intérieures et extérieures, parce que ça peut être plus profond. En effet, dans l’histoire de toutes les nations, il se trouve des moments où un certain nombre de facteurs permettent un essor monétaire, financier, et même social. Il faut être capable de prendre en dignité ce patrimoine, cet héritage. Ce sont des générations qui luttent, mais à condition de dire que nous luttons pour construire. Cette dignité, cette intégrité n’est pas seulement une question de texte… Quand on a accepté le vivre ensemble, c’est cela qui nous porte.
Lefaso.net : Des tractations sont actuellement en cours afin de désigner le président de transition ? Votre commentaire ?
Anselme Titiama Sanon : Je n’ai pas de commentaire. Toutefois, comme je l’ai dit au temps de Saye Zerbo, je prie pour que ce pays trouve un homme qui puisse porter dans son cœur toute la nation burkinabè. Je l’ai dit en 1980 : ce pays ne deviendra grand que s’il a des fils et des filles dont chacun porte dans son cœur tout le pays. A ce point de vue, je me situe dans une politique nationale et géopolitique. Parce que, entre nous, il y a toujours des grands, des meilleurs… mais dès qu’on franchit des frontières, on se rend compte qu’il y a encore d’autres meilleurs. Peu importe qui est choisi, s’il porte le pays dans son cœur, il pourra parler dignement à la CEDEAO, à l’UA… et on pourra démontrer aux yeux de l’opinion internationale que les pays subsahariens ont muri.
Lefaso.net : C’est dire que vous n’avalisez pas la transition militaire ?
Anselme Titiama Sanon : Ce n’est pas une question de pour ou contre. Quand j’étais encore de service, les militaires qui étaient à Bobo-Dioulasso savaient ce que je pense. Et je pense que dans une nation, chacun à son rôle et le rôle de l’armée est de veiller à la sécurité afin qu’on n’empiète pas nos libertés. Qu’est-ce qu’on peut penser si un ecclésiastique prenait la tête du pays ? Ce sont des domaines très différents. Les religieux doivent prier pour la paix et l’intelligence nécessaire pour construire le pays. Les militaires doivent veiller sur la sécurité des frontières et sur la bonne exécution de la Constitution. Toutefois, ce qui s’est passé au Burkina n’est nullement la faute de l’Armée. C’est presque le scénario de 1966. C’est fréquent, en Afrique, on confond le pouvoir et la force. On peut avoir le pouvoir sans avoir la force. Dans mon village à Dioulasso-bâ, le chef n’est pas le plus puissant.
Lefaso.net : Pensez-vous que le Burkina aurait pu éviter cette situation si les dignitaires du pouvoir avaient suivi les recommandations du Collège des sages dont vous faisiez partie ?
Anselme Titiama Sanon : Feu collège des sages ! Vous savez, pour nous, les recommandations qui faisaient état de la confiance et de la valeur profonde de ce peuple étaient le socle de la paix. Ce qui amène des attitudes comme la réconciliation, le pardon, le dialogue. L’autre élément, c’était d’avoir un Etat républicain où la chose publique est la plus sacrée. Mais qu’est-ce qu’on a fait de cette République ? Nous avons été lancés dans l’individualisme. Je pense qu’on pourrait rattraper tout cela si l’on avait dépolitisé certaines institutions, à commencer par l’Armée, l’université… Depuis 1998, des jeunes ont gâché leurs études pour des raisons politiques. C’est pourquoi, il faut dépolitiser l’université, absolument, afin qu’elle fonctionne comme une institution républicaine. Chacun a compris que les recommandations du collège des sages, c’est pour le voisin !
Lefaso.net : Le voisin, c’est qui ?
Anselme Titiama Sanon : Le voisin, c’est l’autre camp (l’opposition). Même ceux de la presse n’ont pas pensé qu’ils avaient à apprendre dans le rapport. Alors que nous nous sommes adressés à tout le peuple. Peut-être que le mûrissement politique n’a pas suivi. Les recommandations ne doivent pas être prises pour soi. Il y a des situations qui nous ont fait baisser la tête. Mais il faut d’abord prévaloir la paix qui est un bien personnel. La lutte politique est bien normale, mais il faut la faire avec un cœur de paix. La paix dans les familles, dans le quartier…. surtout la paix sociale et économique, politique… pour retrouver la confiance. Ce qui va être assez difficile.
Lefaso.net : Un dernier mot pour clore cet entretien ?
Anselme Titiama Sanon : Je prie pour ceux qui meurent et pour ceux qui font mourir. Je prie pour ceux qui souffrent et ceux qui font souffrir. Je prie pour ceux qui sont blessés. Je prie pour la réconciliation, pour la paix, le pardon…
Propos retranscrit par Ousséni BANCE
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 10 novembre 2014 à 18:53 En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
C’EST DOMMAGE. BLAISE A UTILISE LE COLLEGE DE SAGES POUR GAGNER DU TEMPS A L’EPOQUE. LES CONCLUSIONS NE L’INTERESSAIT PAS.
2. Le 10 novembre 2014 à 18:59, par Diaspora burkinabè En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Monseigneur, priez pour les membres de cette transition car ils ne savent pas ce qu’ils font de la diaspora burkinabè. Il vont certainement vendanger cette insurrection populaire exemplaire. Priez afin pour qu’ils aient la lucidité nécessaire car nombreux sont ceux qui ne croient pas en Dieu. Blaise lui-même a lancé à la fin de sa démission : "Que Dieu bénisse le Burkina" alors même qu’il ne vous a pas écouté lorsque vous lui aviez remis en mains propres le rapport du collège des Sages. Quel dommage ?
3. Le 10 novembre 2014 à 19:10 En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Très bon article.... Vraiment très cool à lire et remplis de sagesse...
Ne confondez plus POUVOIR ET FORCE !!!
4. Le 10 novembre 2014 à 19:44, par Sandwidi En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Monseigneur nous avons foie en l’église à travers vous serviteur de DIEU . Prier pour nous en ces moment difficile . Monseigneur accepté d’êtres l’oiseau rare tant rechercher pour conduire la transition pour nous c’est une demande Express . El-hadji idrissa sandwidi
5. Le 10 novembre 2014 à 19:58 En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Mais comme vous vous êtes à la retraite, on peut vous désigner President de transition !
6. Le 10 novembre 2014 à 20:39, par diaspora En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Vous de la société civile du Burkina, société politisée civilement, vous devez être aveuglé par la soif du pouvoir, dans aucun pays normal, un appel à candidature pour assurer une transition n’est faisable. Votre rôle a-t-il été inversé ?le rôle de contre pouvoir veut le pouvoir ?
Vos volontaires doivent attendre en 2015 ou la candidature indépendante est admise.
Nous voulons un civil capable pour nous sortir de la crise et selon notre culture, si c’est un vieux sage expérimenté, il ne vous suivra pas dans votre appel fou de candidature comme c’était un concours
Si nous l’identifions c’est à nous d’aller vers cette personne la supplier pour qu’il aide notre nation.
Soyez sérieux 21 candidats pour diriger une transition.
Vos contractions internes 4 jours 4 présidents ,Appel à candidature ridicule ,6 ou 21 candidats pour un président de transition ,votre volonté d’exclusion des acteurs nationaux et surtout de la diaspora ,un droit constitutionnel ,vos tergiversations ,me permettent de dire au lieutenant Isaac ZIDA de s’entourer des sages et nous choisir un bon président civil et laisser ces calculateurs .Je suis avec un coopérant actuellement qui rit de nous ,et à moi de poser une question ,les organisations civiles divisées d’ailleurs de OUAGA seules , peuvent elles imposer leur vue à tout le BURKINA ?ZIDA COURAGE .
7. Le 10 novembre 2014 à 21:16, par burkinbila En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Je ne sais pourquoi, peut être que cela est du au fait que je ne le connais pas bien, sinon que cet évêque ne m’as jamais inspiré confiance dans ses sorties. Il parle toujours de paix en oubliant que la paix est aussi le fruit d’ un comportement. Pour un religieux, il me semble trop diplomate. Après avoir vu la recommandations du collège des sages rangées dans les tiroirs pare régime, c est lui qui était encore au devant pour ce simulacre de journée de pardon. A ce que je sache, un Homme de dieu savoir souvent dire la vérité sans crainte. Il m’est arrivé A me demander si ce qui le préoccupait ce n’est pas surtout de passer devant les ecrans de television et a la une de la presse.Quand je lis son entretien je perçois clairement qui’ il n’ approuve la révolution. Dois- je lui rappeler que notre seigneur JC lui-même a du tout casser dans une église transformé en marché ? Je suis désolé, mais je ne pense pas qu’ il ne peut y avoir une paix sociale durant sans justice et bonne gouvernance. La paix ce n’est un mot qu’ on scande, mais le fruit de la vertu des hommes, en commençant par ceux qui nous dirigent.
8. Le 10 novembre 2014 à 21:58, par malaika En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Merci Mgr Sanon. Merci pour votre engagement à la cause de la justice humaine, merci de votre amour pour votre pays, l’Afrique, le monde car toute souffrance, toute injustice est tout simplement humaine et n’a ni age, ni sexe, ni nationalité ni d’appartenance à un parti politique. Merci de souffrir avec le peuple et de prier pour la paix et l’harmonie dans les cœurs.
Merci de votre contribution a une solution d’apaisement qu’à rejetee du revers de la main Blaise Compaore. Il en paie maintenant les conséquences.
pardon pour la honte et l’humiliation qu’ils vous ont fait subir à vous et a tout le Collège des
Sages en ne prenant pas en compte vos propositions et en parjurant leurs promesses faites la main sur le cœur de les respecter.
Que Dieu le Pere, que son fils unique Jesus-Christ unis au Saint-Esprit veille sur vous, vous donne sa grâce et sa paix !
En profonde Union de prières !
9. Le 10 novembre 2014 à 23:13, par Invincible En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Sauf erreur de ma part, Monseigneur, l’Homme de la transition c’est vous. Candidatez et vous serez designe comme tel.
10. Le 11 novembre 2014 à 00:15, par kambiré En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
En voilà une personnalité, un citoyen, un sage. Que Dieu en donne au moins deux comme lui au BURKINA et nous serons sauvés. Amina yarabi.
11. Le 11 novembre 2014 à 08:03, par pougpala En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
voici l’homme a qui on veut tous les ingrédients pour conduire cette transition de Grace ne fouille pas loin a risque de nous perdre encore
12. Le 11 novembre 2014 à 08:59 En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
longevite a vous monseigneur,que vos conseils nous guident tous pour le bien etre de notre patrie,grandement merci a vous !!!
13. Le 11 novembre 2014 à 08:59, par Le souverain En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Cet homme doit faire partie du collège de désignation du président de la transition.
14. Le 11 novembre 2014 à 09:39, par Le souverain En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Nous avons déjà un collège des sages qui a bien fonctionné en 1999. Faisons appel à ce collège des sages. Que Mgr Anselme Sanon rassemble des hommes et des femmes qui portent le Burkina dans le cœur. Ainsi, ce collège trouvera un civil laïc pour présider la transition. Ce collège aidera également à la mise en place de l’organe de transition. Nous savons tous qu’un évêque ne peut pas être président. Mais un évêque peut aider à choisir un président de transition.
15. Le 11 novembre 2014 à 10:15, par Le prospectiviste En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Mgr Anselme Titiama Sanon est un homme providentiel. Homme de culture, il a su proposer l’inculturation de la foi a son peuple et a l’Afrique très croyants de nature et de grandes traditions, Bien qu’incompris, il a persiste dans la pratique a disséquer les termes inculturation et syncrétisme. Tout en rejetant le second qui ne convient pas a la pratique religieuse de la foi chrétienne, il montre que tout africains devrait conserver sa culture en temps mode d’expression tout en vivant profondément sa foie.
Ancien président du collège des sages, il a su, avec les autres membres dudit collège, porter haut le flambeau du Burkina a l’intérieur et dans le reste du monde. Le document de travail du collège des sages demeurent toujours d’actualité et j’espère que le consensus qu’il avait su dégager pour régler la crise survenu en 1998 pourra alimenter les propositions actuellement envisagées de sortie de crise.
Par ailleurs, je propose que le collège des sages soit institutionnalisé et porté dans les réflexions a prendre en compte dans le projet de charte. Ne dit-on pas que le vieillard assis, voit plus loin que le jeune homme debout !!!!
Vérité, Justice et Paix pour notre cher Faso.
16. Le 11 novembre 2014 à 11:50, par amy En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
je n’ai jamais pu cerner la position de ce monsieur. Il a toujours été ambiguë et sa participation à la journée nationale de pardon sans justice préalable m’a laissé perplexe. Il est pourtant facile de décliner simplement sa lecture des évènements et les positions des uns et des autres et rendre service à cette jeunesse, bref chacun a sa lecture. Dans tous les cas le vin est tiré et nous devons le boire avec courage, l’heure n’est plus aux débats ambiguës et positions confuses. Nous allons toujours continuer à prier comme nous l’avons toujours fais pour demander au seigneur de faire partir cet tripatouilleur.
17. Le 11 novembre 2014 à 14:31, par Miséricorde En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Bonsoir Monseigneur Anselme S.
Qu’il plaise à Dieu la Sagesse Suprême de vous inspirer vous et les membres du collèges des sages d’accepter de conduire le Faso dans cette transition. Je crois que tout ce que les couches sociales redoutent sera maîtriser par votre tempérance, votre expérience et votre sagesse. Je dis cela en me rappelant cette anecdote lors du forum des jeunes à Nasso : "385 jeunes, 385 caractères ; il faut progresser avec" disiez vous. Merci Monseigneur.
18. Le 11 novembre 2014 à 16:39, par L’orphelin En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Bravo Mgr. Priez pour nous pauvres pêcheurs et les fauteurs de troubles que sont les bourgeois CDPistes
19. Le 11 novembre 2014 à 18:53, par burkinbila En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Moi, en tout cas, je pense que ce monsieur n’ a aucune conviction. C’est un simple équilibriste qui cherche toujours le bon nom et a être apprécié de tous. Des gens comme ça ne sont pas utiles a leur peuples dans les moments décisifs. Mais ce qui me surprend surtout c’ est qui’ il emballe le commun des citoyens dans son jeu. Pour moi, après multiples appelsva la repentance faites a BC, et au regard du système qui était en place, toit homme de dieu éclairé ne peut que saluer cette révolution.
20. Le 12 novembre 2014 à 16:12, par DEK En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
Pourquoi suis-je pauvre pêcheur ou CDPiste ? Est-ce par ce que je dispose et exerce la force ?Est-ce par ce que je dispose et exerce le pouvoir ? Est-ce par ce que je dispose des deux et les combine à merveille ? Si je suis pauvre pêcheur, c’est que mon voisin est le CDPiste et inversement ! Alors qu’il nous faut savoir dépasser ces notions ! Et pour les dépasser, il faut d’abord les porter, en être conscient (se cultiver à l’image des classes d’âges dans certaines sociétés traditionnelles ou l’école voire l’Université qui se trouve être politisée chez nous aujourd’hui). Toute chose qui conduit au murissement politique, à l’affirmation dans ma vision, de l’autre ou du voisin comme étant à ma propre image, un élément essentiel de la paix et de la réussite sociale, économique ou autre.
De ce point de vue, je conviens avec Monseigneur, que ça ca être assez difficile car, il s’agit d’une construction gigantesque. Pauvre pêcheur que je suis, que ma modeste prière l’accompagne dans ses prières. Et que le tout puissant exhausse nos prières
21. Le 15 novembre 2014 à 11:21, par dabire En réponse à : Mgr Anselme Titiama Sanon, ancien président du collège des sages : « Je prie pour que ce pays trouve un homme qui porte toute la nation dans son cœur »
chez au pays dagara il y a un proverbe qui dit le petit enfant qui sait bien laver ses mains mange toujours avec les vieux.pour tous ceux qui trouve comme Blaise des zones d’ombres aux parole du sages révérant doit encore après en africain car en Afrique les prisent de position d’un vieux sont de malédiction mais ses paroles voilées sont des leçons de méditations alors ,merci bcp révérant.vivre le bf vivre les esprit bien construit a bas les oiseaux de mauvais augure.la patrie ou la mort toujours la victoire.