Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Depuis plusieurs années, le Burkina Faso a été présenté comme un havre de la paix en Afrique, en raison de sa relative stabilité politique. La transition démocratique a révélé tout l’intérêt que le peuple manifeste pour la question de la démocratie et des libertés fondamentales. Les débats furent nourris et l’éclosion des partis politiques montrent l’expression plurielle des volontés de participer à la construction nationale par la voie démocratique. Ce qu’on a pu apprécier, c’est cet engouement des concitoyens pour l’engagement politique dans une perspective de perpétuation de l’idéal démocratique.
Mais tout n’a pas été parfait depuis 1991. Ce parcours de plus de vingt ans a été jalonné de crises liées à la logique de conservation du pouvoir ou de conquête de ce pouvoir. Le pouvoir en place veut absolument conserver l’appareil d’Etat aussi longtemps que possible, sinon à vie. Les partis politiques de l’opposition en toute légitimité mettent des stratégies plus ou moins heureuses de conquête de ce pouvoir. Parfois désunis, émiettés et se rapprochant au gré des circonstances, ils ont souvent suscité autant d’espoir que de déceptions.
On se souvient des grandes mobilisations des années 1995 à 1997 où partis politiques de l’opposition et organisations de la société civile se sont soulevés comme d’un seul homme pour faire échec à la modification de l’article 37. L’année suivante, l’assassinat du journaliste Norbert Zongo a provoqué une crise de grande ampleur qui fit vaciller le pouvoir. La recherche de solutions occasionna les assises du Collège de sages qui proposa des solutions tout à fait pertinentes, des commissions de réformes politiques qui débouchèrent sur un amendement de la Constitution fixant le mandat du Président du Faso à cinq ans renouvelables une fois.
Malgré les imperfections de cette démocratie, les querelles politiques n’ont pas engendré de conflits civils compromettant la paix dans le pays. Cette stabilité relative fut à l’origine de plus d’une décennie de croissance économique soutenue, impulsée par le boom minier. La croissance moyenne depuis 2000 est supérieure ou égale à 5% l’an. L’or, qui n’est pas éternel, a néanmoins boosté l’économie nationale avec un chiffre d’affaires en 2011 qui s’élève à 750 milliards de francs, dont des recettes nettes allant dans les caisses de l’Etat à hauteur de 125 milliards de francs. L’or a supplanté depuis 2011 le coton comme premier produit d’exportation du Burkina Faso.
Dans une perspective comparative, la croissance de l’économie burkinabè se conforte dans une troisième place, parmi les pays de l’espace UEMOA, après celle de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. En raison de ces performances économiques, des améliorations sensibles devraient être apportées principalement aux secteurs sociaux, l’éducation et la santé, en particulier. Malheureusement, les priorités sont allées ailleurs…
L’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), dans son analyse du recensement de la population de 2006, nous apprend que 46% de la population ont moins de 15 ans. Donc près de la moitié de la population est en âge de scolarisation. Cela signifie qu’il faudra construire encore davantage d’écoles, davantage de collèges et de lycées et davantage d’établissements d’enseignement supérieur. Ce besoin lié à la demande éducative ira croissant jusqu’en 2050, moment où le pays amorcera sa transition démographique.
Cette jeunesse de la population est un potentiel pour l’avenir. C’est un potentiel substantiel de ressources humaines à qualifier par l’éducation pour espérer atteindre, au cours des décennies à venir, au statut de pays émergent tant annoncé dans le discours politique. Or que se passe-t-il ? Pendant des décennies nos dirigeants ont bricolé le système éducatif jusqu’à le désarçonner, à le désintégrer pour in fine inventer des concepts aussi creux qu’indigestes du genre « post-primaire », « continuum », etc., en prenant toutefois le soin de fuir ce monstre qu’ils ont eux-mêmes engendré pour envoyer, dans les paradis éducatifs du Nord, leurs rejetons qu’ils préparent à une destinée d’héritiers du régime de reproduction sociale qu’ils s’efforcent de mettre en place.
Quand on parle de continuum, cela signifie que les degrés de l’enseignement n’ont plus de signification. L’essentiel est de faire passer la masse des enfants pour se donner la bonne conscience de les avoir envoyés à l’école. Mais à quelle école ? Se soucie-t-on du cadre logistique, de l’équipement qui amène l’enfant à aimer l’environnement dans lequel il apprend ? Se soucie-t-on de la qualité quand on forme les enseignants en quelques mois…
Que dire du supérieur ? Depuis deux décennies l’on est surpris dans ce pays par la flambée des effectifs qui ont comme tétanisé les dirigeants et inhibé leurs réactions. Jusque-là, on tâtonne. Les années se chevauchent, si bien qu’on ne sait quand elles commencent et quand elles finissent. Le budget du Ministère en charge des enseignements secondaire et supérieur n’était de que 3,5% du budget national en 2013 ! Comment absorber le flux venant du primaire avec son post ? Comment administrer les établissements qui comprenaient à la fois le collège et le lycée dans un même site ? La logique aurait voulu que le Ministère en charge des enseignements expulse de ses sites les collèges devenus post-primaires pour réorganiser son espace ou à la limite qu’il refuse le bicéphalisme administratif qui se profile à l’horizon. Et si le pas était franchi, quelle n’aurait pas été l’anarchie créée dans le second degré ?
On le voit bien, l’éducation importe peu pour nos dirigeants. C’est pourtant par-là que sont passés les nations développées et aujourd’hui les pays émergents comme le Brésil, l’Inde, la Corée du Sud, Taïwan, etc. Et si les autres comme la Corée du Sud, Taïwan, notre « ami asiatique », ont pu émerger en partant du même niveau que nous il y a seulement quelques décennies, pourquoi échouerons-nous là, où sans magie ni sorcellerie, ces pays ont le mieux réussi jusqu’à nous placer sous un régime de curatelle au travers de l’aide ?
Tous les pays qui se sont développés ont fait le sacrifice de l’investissement dans le capital humain (éducation et santé) pour ensuite capitaliser ses acquis en termes de formation de cadres orientés vers la conception, de préservation de la santé de la population afin de la rendre valide au travail en vue du développement. Il faut craindre que les dirigeants de la 4e république ne raisonnent comme les physiocrates, ces économistes français du XVIIIe siècle qui pensaient que la source de la richesse n’est pas le travail, mais la capacité miraculeuse de la terre à produire de la nourriture à chaque printemps. Dans la construction de l’Etat-nation, il n’y a pas de place pour le miracle. Il y a simplement des étapes à suivre, des priorités à définir. Et parmi les priorités, la priorité des priorités ! Certains nous objecteront qu’on peut brûler des étapes parce que l’avancée de la science met à notre disposition d’immenses possibilités d’accélérer le processus de notre sortie de la longue nuit de sommeil qui fit dire à Nicolas Sarkozy que l’Afrique n’est pas encore entrée dans l’histoire. Quand on sait qu’il faut marcher avec le peuple, on ne peut se hasarder à prendre de la distance vis-à-vis de lui. C’est pourquoi il n’est pas conseillé de sauter les étapes.
Les dizaines de milliards que l’on envisage de jeter dans la conservation du pouvoir via l’obtention de vote d’un tiers de députés du projet de loi proposé par le gouvernement, ou l’organisation d’un référendum et ou encore l’institution d’un Sénat dont le projet n’est pas abandonné peuvent servir à construire des établissements pour éviter le syndrome de l’école sous paillotte ; des universités pour développer la carte universitaire avec à l’appui une formation des formateurs ; des centres médicaux et l’amélioration des plateaux techniques des hôpitaux existants.
Le peuple a le regard tourné vers l’avenir. Et cet avenir se trouve dans l’investissement dans sa jeunesse pour préparer la relève de demain. Il faut regretter que l’égoïsme des hommes indispensables présentés comme les seuls capables de garantir la paix nous conduisent à une compromission grave de cette paix tant recherchée.
Le constat que nous faisons en suivant tous les jours l’évolution de la scène politique, c’est que beaucoup de concitoyens rêvent qu’une chance, aussi minime soit-elle, soit donnée aux Burkinabè de faire enfin l’expérience d’une alternance dans le cadre d’une république qui engendre des générations de dirigeants, après avoir fait l’expérience de plus d’une vingtaine d’années de vie électorale qu’on a généreusement appelée vie démocratique. Beaucoup de jeunes de 25 à 28 ans n’ont connu qu’un seul président du Faso et courent le risque d’être formatés à jamais sur l’idée que la démocratie est un vain mot !
Que la Loi fondamentale est un simple papier à recycler à volonté, un jeu de mots fait pour être tripoté selon son désir. Ils peuvent être frustrés de constater qu’ailleurs, parfois chez les voisins les plus proches comme au Ghana, on a tourné la page de l’instabilité et qu’on est en passe de jeter dans la chambre froide de l’histoire les années douloureuses du « coup d’Etat permanent » qui fit des dizaines de morts. Ils remarquent que par contre là où l’on veut s’éterniser au pouvoir, des conflits civils éclatent. Les aînés peuvent à leur tour être déçus de constater que jamais – un diplomate l’a dit avant nous – le Burkina Faso n’a connu depuis la proclamation de sa République le 11 décembre 1958, une alternance politique. Frustration et déception poussent à la schizophrénie, surtout de la part d’une jeunesse désemparée d’autant plus déroutée que les querelles politiques ne laissent plus de place à la création des conditions idéales à son éducation, son droit le plus absolu qu’elle réclame de ses dirigeants. Nous l’avons dit, aucune nation ne s’est développée sans accorder la plus grande attention au développement de son système éducatif. Les dirigeants politiques de la 4e république burkinabè foulent au pied leur devoir vis-à-vis de la jeunesse et s’étonnent en revanche curieusement de la montée de l’incivisme, voire du grand banditisme parmi cette jeunesse.
Au regard de cette situation explosive, du devoir d’intervention d’urgence dans les secteurs sociaux et de la recherche d’une sécurité alimentaire causées en partie par les aléas climatiques, le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC), ne peut se taire sur l’évolution dangereuse de la situation nationale. Le SYNADEC en toute objectivité pense que le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat, aussi réaménagé soit-il, sont inopportuns pour le développement de notre pays, le Burkina Faso. L’actuelle Constitution de notre pays est le fruit d’un large consensus consécutif aux troubles sociopolitiques nés de l’assassinat de Norbert ZONGO et de ses compagnons, consensus qui a permis d’éviter à notre pays les affres des confrontations fratricides.
Aujourd’hui en 2014, rien, absolument rien, ne justifie une modification de notre Constitution car il n’y a aucun problème politique émanant du fonctionnement des institutions de la 4e République. En l’absence de disfonctionnement des institutions, l’entreprise actuelle du pouvoir s’apparente simplement à une modification pour convenance personnelle, une modification intuiti personae, attitude égoïste et anti républicaine. Les autorités veulent consulter le peuple sur une question qui ne fait pas partie de ses préoccupations cruciales du moment et qui par conséquent ne l’intéresse pas. Par contre, favoriser l’alternance politique participe du renforcement de l’expérience de la démocratie, une valeur cardinale que le peuple cherche à consolider aussi bien que d’un nouveau contrat avec le peuple pour son avenir.
Il donc faut sortir de la conception impériale du pouvoir qui pousse à perpétuer la logique du putsch, du changement politique brutal. Le SYNADEC pense qu’au jour d’aujourd’hui, le Burkina Faso a suffisamment de fils et de filles capables de le diriger et qui ne veulent que saisir l’opportunité des consultations électorales prévues par la Constitution pour faire eux et elles aussi leurs preuves dans la gestion du pouvoir d’Etat. C’est ainsi que se construisent les grandes nations.
Jamais les dirigeants d’un peuple n’ont été d’égale grandeur au cours de l’histoire, contrairement à ce que pensent certains érudits du système. Il est tant que le grand homme fort d’aujourd’hui cède la place à un petit qui préparera la place demain à un plus grand. Il ne faudra pas que le désir effréné de conservation à tout prix et d’ivresse du pouvoir conduisent à la destruction de la pierre précieuse que l’on a tous apportée à la construction de la nation. Dans ces situations-là, le fort des grands hommes consiste justement à surmonter leur égo, leurs intérêts personnels et partisans, souvent même au détriment de leur vie, pour permettre la construction de nation forte. Les grands hommes passent toujours le relais à temps, comme initialement prévu…
Les réformes politiques proposées par le Collège de Sages et d’autres commissions attendent encore d’être mises en œuvre. A force de les fouler aux pieds, le pays se trouve au bord de l’abîme. Nous appelons de tous vœux que chaque citoyen, à quelque niveau qu’il soit, joue pleinement son rôle historique pour l’émergence d’une société de droit et de démocratie au Burkina Faso, condition sine qua non pour assoir une vraie politique de développement.
Le SYNADEC tient à la préservation du bien précieux de la paix. Il sait que la condition de la paix passe par le respect de la Constitution dont la tentative actuelle de la modification est source de conflit et de lendemains incertains.
Pour le SYNADEC
Le Bureau National
Vos commentaires
1. Le 27 octobre 2014 à 13:47, par Ragommian En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Très belle analyse ! Malheureusement, nos gouvernants n’ont pas cette capacité d’analyse pour nous épargner ce qu’ils ont mis dans leur cocotte-minute ! Tout de même, répétez des analyses pareilles. Ils finiront par comprendre.
2. Le 27 octobre 2014 à 14:03, par Irene En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Voilà un discours sans équivoque et intègre. Nous serons avec vous pour l’intéret seul du peuple burkinabe pas celui de blaise compaoré qui n’a que trop duré au pouvoir. Le Burkina a assez d’hommes et de femmes capables de diriger ce pays. Peut-etre qu’il y a en pas au CDP mais le BF c’est pas le CDP ni ADF-RDA. Moi je suis apolitique mais je peux diriger le Burkina. Ravaillac n’était pas plus malin que moi quand il venait au pouvoir en 1987. il est en train de nous envoyer droit dans le mur mais il n’y parviendra pas car on est décidé !
3. Le 27 octobre 2014 à 14:11, par Yirmoaga_3 En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Mille fois merci à vous pour cette analyse limpide et pour cette prise de position responsable qui traduit votre attachement au progrès et à la démocratie dans notre pays. Elle confirme aussi que les vrais intellectuels de ce pays n’ont jamais été en retrait de la vie de la cité et c’est la raison pour laquelle ils refusent de faire la queue devant la mangeoire, comme certains de vos collègues opportunistes et indignes... Mais l’histoire vous donnera raison, contre les Assimi Kouanda, les Justin Koutaba, les Achile Tapsoba et autres.... Comme le disait Aristote au sujet de son "maître" Platon : "amicus Plato, sed magis amicia veritas" ! Que les vrais intellectuels comprennent et se tiennent debout pour faire échec à la forfaiture, en laissant de côté les "mangeurs" de pain ranci...
4. Le 27 octobre 2014 à 14:12, par Laguna En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Havre de paix,stabilité relative , croissance économique acceptable (. 3ème de l UEMOA ) sous quel président ?
C’est le " Blaiso" qui est comptable de cette performance . C est pourquoi le peuple majoritaire qui le vote demande de modifier l article 37 pour qu il continue son travail.
5. Le 27 octobre 2014 à 14:18, par Le Veilleur En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Bravo au SYNADEC pour cette déclaration responsable. Toute organisation qui se veut soucieuse de l’avenir du Burkina et de l’intérêt supérieur de notre brave peuple se doit de prendre position !
en effet le temps n’est plus au louvoiement et à l’opportunisme.
Tous nous devons nous battre pour maintenir notre pays sur la voie du progrès véritable qui passe par le respect de notre loi fondamentale et non la modification de l’article 37 pour installer l’ Empereur compaoré !
6. Le 27 octobre 2014 à 14:28, par Alex En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Très bel article. Tous ces bons conseils ne serviront à rien. Je gagne, je gagne. C’est la philosophie de notre président bien aimé à qui le peuple a consenti beaucoup de concessions. Mais, il est tellement égoïste qu’il ne sait même pas qu’il faut aussi qu’il fasse des concessions pour la stabilité et la paix de ce pays. La formation des cadres n’intéresse pas ce pouvoir. Il veut juste des ignares à qui on peut raconter toutes sortes d’inepties et le réveil aujourd’hui des consciences les surprend. Tout le monde sait que c’est la force qu’il fait au peuple, mais le plus fort n’est jamais assez fort. Nous sommes aujourd’hui dans une lutte farouche entre les forces des ténèbres représentées par le pouvoir de la IVè république et les forces de la lumière représentées par le peule qui aspire à la démocratie et au respect de celle-ci. La lumière triomphe toujours des ténèbres et quelque soit la longueur de la nuit, le jour finit toujours par se lever. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Mon cher prési, ressaisis-toi et ouvre l’œil et le bon.
7. Le 27 octobre 2014 à 14:35, par OUEDIC En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
RAS vous avez tout dit,le référendum ne vise qu’a satisfaire des intérêts égoïstes personnels et prendre en otage tout un peuple qui a envie de voir d’autres personnes diriger ce pays. A nos députés nous vous appelons a faire preuve de bons sens et rappelé vous surtout que c’est le peuple qui vous élus pas Blaise compaoré et son CDP,écoutez la voix du peuple pour ne pas avoir a rendre des comptes après, l’éducation na jamais été une priorité pour ce régime puis que leurs enfants ne fréquentent pas ici, allez y a l’UO vous n’allez pas trouvez les enfants de nos barons labàs ils bossent tous à l’extérieur,l’argent utilisé pour acheté certains députés et les sous dépensés ds des cardes comme le CCRP et autres pouvaient servir à faire disparaitre les écoles sous paillotes.
8. Le 27 octobre 2014 à 14:45, par Ou sont les syndicats ? En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Lses syndicats disent souvent qu’ ils militent pour les interets moraux et materiels de leurs militants ? Croyez- vous qu’ un regoime quji viole la constiotution pour perdurer va assurer des interets moraux ? On ne vous voit pas assez. Sachez que nous serons tous cuits quand Blaise va reussir son coup d’etat. Moi je prefere mourir qu’ etre l’ esclave des Compaore. Qu’ il le sache ! Onne va pas mourir deux fois quand meme !
9. Le 27 octobre 2014 à 14:46 En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Merci Prof
10. Le 27 octobre 2014 à 14:46, par KGB En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Merci à Magloire Somé et ses camarade. L’Histoire retiendra votre acte et votre courage dans la balances des bonnes oeuvres. Ensemble mobilisons nous
11. Le 27 octobre 2014 à 14:49, par Alexio En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Houphouet Felix Boigny avait toute la Cote D Ivoire comme son champ. La ou il cultiver et dirigeai tous les chantiers.Malgre l investissement economique de ses partenaires Francais qui ont voulu de ce pays une vitrine de repaire pour les autres pays de la sous-region. Avec un main-d oeuvre a bon marche dont la plupart etait des Burkinabe. Cette reussite artificielle que nous voyons aujoudhui ses sequelles de guerres fratricide ehontees est une consequence de la monopolisation du pouvoir par Feu Houphouet. L Afrique de lOuest n a jamais rever cette guerre dans ses reves.
Ironie du sort,le Mediateur de cette crise s appelle Blaise Compaore President du Faso.
Comment ce fait-il que lui meme qui avait averti Tandja, se voit aujourdhui au mur pour les memes causes et effets ? Nous sommes en 2014. Le temps des coups d Etat sont revolus.
On nest au pouvoir pou servir le peuple et non le contraire.
Donc le Referendum, le Senat, la Revision de l Article 37 est insense et pas noble selon les regles democratiques et republicaines.
12. Le 27 octobre 2014 à 14:55 En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Au lieu de verbiager,déclarez le mouvement.Nous n’attendons que ça pour chasser ces vautours
13. Le 27 octobre 2014 à 15:20, par BASSAN JUSTE En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Bien dis mon frère Secrétaire Général c’ est maintenant que la lutte commence et ça va payer. C’est la rue qui féra partir Blaise, il a l’habitude de tuer, donc il continuera a tué. Tout le monde a les yeux ouvert. On ne peut plus faumenté des coups d’état ici au Faso. Que la lutte continue mes chers (es) frères et sœurs jusqu’à la chute de ce régime DICTATORIALE. Que le tout puissant seigneur veille à ceux qui aiment la VÉRITÉ et la STABILITÉ d’un pays comme le notre
14. Le 27 octobre 2014 à 15:24, par Yacoub En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Merci au SYNADEC !
Bien dit. Si seulement les vampires assoiffés de pouvoir voulaient vraiment le bien du peuple. Comme on le dit, les actes parlent plus haut que les mots. Il ne suffit pas de crier à longueur de journée "paix ! stabilité ! émergence ! ..." Il faut agir dans ce sens au détriments de ses intérêts égoïstes au lieu de voir le peuple comme un troupeau muet et inconscient que "l’unique berger providentiel" peut et doit mener au pâturage.
Dans ce monde des TIC, tout le monde a les yeux et la conscience ouverts. Alors, respectez le peuple conscient !!!!
15. Le 27 octobre 2014 à 15:41, par Tino En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Mais oui !!! le référendum n’est pas une priorité ! Le peuple a besoin d’autres choses comme vous l’avez bien dit. Prenez l’argent du référendum pour développer notre pays !!
16. Le 27 octobre 2014 à 15:50, par KKB En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Très belle déclaration du SYNADEC. Cette fois-ci, vous comprenez que les étudiants ne sont pour rien dans la faillite du système éducatif. Vous reconnaissez que le pouvoir actuel a failli et vous décidez enfin de le lâcher ; la tendance du MPP l’a donc emporté dans votre syndicat ? Enfin, vous faites ici la même analyse que la CCVC ; il faudra donc rejoindre cette coalitions pour sauver notre système éducatif.
Courage à vous !
17. Le 27 octobre 2014 à 16:01 En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Le SYNADEC fera quoi pour garder cette stabilité dans le pays.
18. Le 27 octobre 2014 à 16:34, par le Croyant En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Cher Collègue, Pr., votre article est un bel article, mais malheureusement, vous ne semblez pas prendre une position claire. En effet, il y’a une grande différence entre tenir à quelque chose et agir pour obtenir la même chose.
19. Le 27 octobre 2014 à 16:47, par hayo En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Pour une fois mon esclave préféré a dit la vérité. J’espère aussi que vous n’allez pas vous limiter aux déclarations et que les actes concrets vont suivre. Je me demande souvent si c’est moi qui ne comprends plus rien à la démocratie ou si c’est les pro référendum et modifications de l article 37 qui ont perdu la raison. Je raisonne dans tous les sens et je ne comprends pas. L attitude du parti au pouvoir ressemble à celle d’un violeur qui demande à sa victime pourquoi elle a mal. Il y a un temps pour tout et le temps de Dieu n’est pas loin.
20. Le 27 octobre 2014 à 16:59 En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Belle analyse ! c’est ce que nous attendons de tous les citoyens honnêtes, intègres et patriotes de ce pays. Au delà de cette vision claire il faut des actions car chacun de nous sera responsable de ce déni de la démocratie. Il faut alors sonner la mobilisation citoyenne dans toutes les structures, toutes les couches sociales. Même si les inféodés du pouvoir actuel vote le projet de loi, l’ensemble des composantes sociales : étudiants, commerçants, élèves, militaires et para militaires, travailleurs, artisans ..., devront faire échec à cette tentative de maintenir au pouvoir un président à fin de mandat. I l faut dès maintenant que les autres syndicats donnent aussi de la voix .
21. Le 27 octobre 2014 à 17:49, par ELKABAR En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
HE LAGUNA TOI AUSSI IL FAUT REFLECHIR UN PEU
22. Le 27 octobre 2014 à 18:23, par le citoyen En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Belle analyse ! 100000000 fois’Honte a l’ADf-rda,je ne sais pas quel genre de personne peut encore voter ce parti cameleon.j’ai honte a leur place mais l’avenir nous dira.
23. Le 27 octobre 2014 à 19:22, par OLIVIA En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Maintenant ce n’est plus la France c’est UE allez y appeler le gouvernement chinois le vote se passera belle et bien à l’AN. Tu a le droit d’être contre j’ai le droit d’être pour ! Le peuple là woo, le peuple n’a pas de nationalité ou quoi ?
24. Le 27 octobre 2014 à 19:23 En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
comment se fait-il que la TNB n’est pas capable de montrer les différentes manifestations depuis le dernier conseil des ministres. Blaise parle de liberté... mais, baillonne la télévision nationale ? On croirait que Blaise ne sait pas que les moyens modernes de communication permettent au citoyen d’être informé. Que dire de la sortie malheureuse du maire central de Ouaga à la télé ce midi juste pour flatter son maitre qu’il défend ? Les femmes ont bel et bien marchés, les policiers et autres CRS les ont laissés faire. Tout le monde est fatigué de ce régime assoiffé de sang, d’argent, de luxure, de détournements, de corruption de gabégies...
25. Le 27 octobre 2014 à 19:34, par Le Camarade En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Ma voisine Awa m’a dit aujourd’hui qu’avec Blaise elle a connu mesures sociales sont maris statu particulier et j’en passe donc en 2015 et même au référendum c’est Oui a Blaise. C’est déjà suffisant elle sait ce qu’elle veut et comme elle fait parti du peuple alors le peuple veut que Blaise reste Vive le peuple !
26. Le 27 octobre 2014 à 19:57, par Laurentine En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
De jour en jour l’opposition burkinabé ne fait que nous surprendre dans ces actes de conquête du pouvoir. Ainsi ayant à notre avis épuiser la nouvelle technologie d’intox qui n’a certainement pas produit grand effet en leur faveur elle plonge via ses leaders dans le jadis ; chose qui se remarque dans le discours du chef des opposants faisant ressortir leur puissance en wack qui selon lui a eu le mérite de précipiter la venue d’une pluie. Nous nous demandons quelle serait les prochain actes du wack de l’opposition dans sa recherche du pouvoir. En tout qu’à nous les rappelons que la gestion du pouvoir moderne ne peut en aucun cas être influence par le wack ou quoi que se soit si ce n’est l’avis Sdu peuple. Chose pourquoi nous demandons au peuple de se prononcer sur la recevabilité de la modification de l’article 37. Des sources concordantes nous rassurent que l’opposition est garni de wackmen comme vous pouvez le voir.
27. Le 27 octobre 2014 à 20:21, par Dabire harouna En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
L’Afrique a t elle actuellement besoin de démocratie, a cette célèbre phrase le guide libyens a répondu l’Afrique n’a pas besoin de démocratie, elle a plutôt besoin de médicament et de nourriture. En effet sur le analyse le contexte en générale et plus particulière le cas du Burkina Faso, on se rend compte que sur la question de la modification de la clause limitative des mandats présidentielles qui fait litige actuellement au pays, le principale argument utiliser par l’opposition se porte sur le coût et la question du pouvoir à vie. D’une part si on considère le coût d’abord du recensement biométrique on se recompte le problème ne se pose pas au niveau du coût du référendum. Le recensement biométrique qui s’est étaler sur plusieurs mois ayant coûter a lui tout seul prêt de 40 milliards vous serez d’avis avec ma personne que le vote d’un seul jour ne peut coûter autant. De plus quand on considère que des institution comme le CFOP perçoivent un cotation au prêt de l’Etat chaque année la question de budgétivore ne s’y est pas. Rappelons à tous le monde que la démocratie elle même à une coût, ce qui nous amène ainsi à se demander si la cela n’est pas lier à la question du pouvoir à vie. D’autre part dire qu’il y aura un pouvoir à vie cela reviendrai à confirmer les nos doutes que le peuple désir plus que tout que Blaise soit reconduit en 2015. Dans ce cas sauter le verrou de la clause limitative des mandats présidentiel ne nuirait en aucun cas à la démocratie burkinabé vue que l’essence de la démocratie est de donner l’exercice totale du pouvoir au peuple par peuple j’entends peuple burkinabé et non le peuple sans nationalité de l’opposition
28. Le 27 octobre 2014 à 20:38, par Daniel Ilboudo En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Des enfants née fatigué qui cherche a ce que l’on l’est responsabilise pour qu’ils deviennent mourant. Je n’arrive même pas à comprendre d’où vient ce désir ou cette envie de se reposer sans faire d’effort ! Les premiers à vouloir se reposer dans leur génération seront les dernier de leur génération. Notre pays a plus que besoin que nous soyons aux argué et nous demandons à nos mère de nous reposer. Si nos maman c’était reposé je pense que nous serons déjà mort à l’heure ou je vous parle vu que la vie est un perpétuel combat. Ainsi j’incite le peuple a plus de tempérance et de responsabilité. Au référendum nous avons le pouvoir de décider et non dans les rues. Vive la démocratie burkinabé par les burkinabé et aux urnes.
29. Le 27 octobre 2014 à 20:58, par zarata En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Je me demande si ceux qui ont l’habitude de soutenir l’opposition sont animé par de l’inconscience oubien c’est de l’ignorance sinon il parrait tout à fait claire que l’opposition vous prend pour des idiots. Tout d’abord le Balai qui se prétendait être apolitique dit aujourd’hui qu’elle a vue le jour uniquement pour contrer la FEDABCMr Diabré si vous avez été passif en classe sachez que vous ne devez pas assimiler votre cas à celui de tout le monde.Une dernière chose sachez que vous animaux briguant et écervelé qui ne savent qu’il faut une autorisation pour manifester n’auront que vous pour amuse gueule
30. Le 27 octobre 2014 à 21:18, par zarata En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Je me demande si ceux qui ont l’habitude de soutenir l’opposition sont animé par de l’inconscience oubien c’est de l’ignorance sinon il parrait tout à fait claire que l’opposition vous prend pour des idiots. Tout d’abord le Balai qui se prétendait être apolitique dit aujourd’hui qu’elle a vue le jour uniquement pour contrer la FEDABCMr Diabré si vous avez été passif en classe sachez que vous ne devez pas assimiler votre cas à celui de tout le monde.Une dernière chose sachez que vous animaux briguant et écervelé qui ne savent qu’il faut une autorisation pour manifester n’auront que vous pour amuse gueule
31. Le 27 octobre 2014 à 21:24, par koli En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Cela n’est plus n’est plus un secret de polichinelle avec l’épidémie d’Ebola qui sévit en Afrique de l’ouest et le réfute des grande compagnie aviation publique qui de desservir l’Afrique de l’Ouest, le virus Ebola est devenu plus que la super star des maladie en Afrique de l’ouest surpassant de très loin le SIDA. A l’ordre du jour les repas collectif, les lessives collectifs et les embrassades ont été proscrit. Par mesure de sécurité les jeux collectif, promenades et tout ce qui est attroupement ont été déconseille à toute la population. Que vous soyez dans une zone a risque ou non, Mes très cher amis pour notre sécurité minimisions le contacte humain Rester chez vous !
32. Le 27 octobre 2014 à 22:01, par kone issouf En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Au regard du sondage réalisé par le leader burkinabé de l’information en ligne , Bukina24, sur question de la modification l’article 37 les faits sont alarmant car réfutant les dires de l’oppositions. En effet même au niveau de ceux que l’on peut considérer comme les guides éclairés du pays l’écart de voies est très minces pour se réjouir d’une victoire, faisant de la modification de l’article 37 une question d’intérêt national. L’organisation d’un éventuelle référendum devient alors inéluctable pour permettre non seulement aux guides éclairés de la nation de réaffirmer leur voies mais aussi à la masse populaires de faire savoir la nation tout entière leur position. Cependant le référendum trop budgétivore le peuple a préféré opter pour un vote à l’AN, vote qui d’ailleurs est programmé pour le 30. Vive le peuple burkinabés ! Vive la démocraties burkinabé ! Non à l’incivisme ! Oui aux décisions prise de façon démocratique !
33. Le 27 octobre 2014 à 23:13, par Thomas En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Mr le croyant, pourtant le professeur a été on ne pleut claire. Le SYNADEC est contre la modification de l’article 37 et son secrétaire général le dit très clairement. Vous voyez comment les professeurs parlent ? C’est du propre. J’ai lu à la UNE de l’observateur Assmi KOUANDA qui dit "s’ils brulent vos maisons, brulez les leurs". Je me demande ce que le Président attend pour le virer. En ces temps qui courent est-ce que cela est un message de paix ? Ils parlent chaque fois de paix et ils sèment en même temps les graine de la violence. Y EN A MARRE. Thomas
34. Le 28 octobre 2014 à 08:11 En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Très belle analyse !!!!!!
35. Le 28 octobre 2014 à 09:18, par Faso Kanu En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
C’est bien de parler ainsi. Moi-même je suis contre cette modification. Et je prend part activement aux manifestations. Mais et vous ? Si alternance il doit avoir, c’est aussi au niveau de l’université. Combien de postes sont vacants mais point de recrutement. Cela est aussi à la base du niveau des étudiants. Pour être enseignant à l’université de Ouagadougou, il faut connaître quelqu’un qui connait quelqu’un qui connait quelqu’un (je n’exagère pas). Pourtant ce ne sont pas les compétences qui manquent. J’en connais qui ont quitté le pays et qui enseignent dans des universités où je crois que s’ils avaient le choix, il n’y seraient jamais allés. Donc modifiez aussi votre INTERIEUR et descendez sur le terrain de la lutte. Trop c’est trop !
36. Le 28 octobre 2014 à 12:06, par Doni, Fils de la lumière En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Merci de rejoindre le camp du peuple. Les gens ont peur de la CPI.Les députés comme le President seront sages.Ils ne modifieront pas la constitution pour des intérêts personnels de Blaise Compaoré.Ils savent que même si cet article 37 est modifié ils pourront fuire sans que ce ne soit un coup d’Etat,mais par le peuple.Merci pour votre hauteur de vue.
37. Le 28 octobre 2014 à 14:07, par kak En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
Nous attendons les actions concrète pour bouter le regime à vie hors du pays
38. Le 28 octobre 2014 à 15:25, par Yirmopoaka En réponse à : Le référendum, la modification de l’article 37 et la création d’un Sénat sont inopportuns selon le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC)
C’est très convainquant vos propos.