Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Dans l’écrit ci-après, l’universitaire Etienne Traoré précise que non seulement « les vraies » questions ne sont pas ciblées pour les discussions, mais aussi les conditions minimales à même de garantir le succès du dialogue en gestation entre la majorité présidentielle et l’opposition politique ne sont pas réunies.
Le Président Blaise Compaoré a enfin décidé de dialoguer avec son opposition, ce qui n’est pas une mauvaise chose, encore moins un aveu de faiblesse. Le dialogue est un des meilleurs moyens de civiliser et donc de mieux humaniser les rapports humains en général, et politiques en particulier. Il faut alors se féliciter de cette initiative. Cependant, c’est regrettable qu’il ne s’agisse encore que d’un dialogue INDIRECT entre le Président (à travers sa majorité) et son opposition, un dialogue excluant de fait la Société civile, pourtant une incontournable partie prenante dans la crise et un renfort déterminant pour l’opposition. Ce dialogue devrait l’intégrer pour mieux tenir compte d’autres dimensions de la crise, autres que politiques.
Mais une chose est de vouloir le dialogue politique pour résoudre une crise, une autre est de le réussir par des conclusions consensuelles et bénéfiques à toute la Nation, si l’on ne sait d’abord réunir quelques importantes conditions de son succès : une confiance minimale entre les protagonistes ; un médiateur indépendant, accepté par tous ; une grande objectivité ainsi qu’une justesse dans les façons de poser et répondre aux questions querellées. Or pour ce cas, ces conditions, à mon avis, sont très insuffisamment remplies. En effet :
S’agissant de la confiance réciproque, je ne peux que constater sur le terrain qu’elle est assez faible : l’opposition soupçonne le pouvoir de vouloir lui tendre un piège et surtout de ne jamais respecter ses engagements pris dès les crises passées. Elle en sait bien des choses depuis le rapport du " Collège de sages", aussitôt classé quand la crise consécutive à l’assassinat odieux du journaliste patriote Norbert Zongo, a baissé d’un cran ! Le pouvoir soupçonne l’opposition d’être " pressée " de le renverser pour régler des comptes. N’aurait-il pas fallu des mises en confiance réciproques avant que ce dialogue qui sonne comme un ordre de rassemblement militaire ne soit convoqué ?
S’agissant du médiateur ou facilitateur, ici c’est le Président Compaoré qui arbitre un match entre sa propre majorité et son opposition. Qui peut croire en son impartialité ? Aucune personne intelligente ! On est donc en présence d’un arbitre-joueur qui se présente pourtant comme un facilitateur, introduisant des réunions avant de " se retirer " alors que ses yeux, ses oreilles et ses avocats de la mouvance présidentielle restent dans la salle. Par ailleurs, les questions à l’ordre du jour (principalement la révision de l’article 37 et secondairement la mise en place du Sénat) le concernent personnellement, lui qui recherche un « lenga » ou même un autre et unique mandat de 5 ans. Le Président Compaoré est bel et bien ici juge et partie et est disqualifié pour jouer au facilitateur. Il a aussi frauduleusement transformé le problème qui existe réellement entre lui et l’article 37 de notre Constitution en un problème entre majorité et opposition, se dégageant ainsi de toute responsabilité ! Nous savons tous comment, à l’instar d’autres Présidents africains qui ne veulent quitter le pouvoir que pour le donner en héritage familial, notre Président, sa famille et leurs obligés à divers niveaux, ont commis des concitoyens pour orchestrer à coups de millions des manifestations pour dire " oui au referendum" et défendre une dynastisation du Pouvoir d’Etat, en décrivant Blaise comme l’homme providentiel irremplaçable ! Je reste donc convaincu que le peuple n’est pas divisé à propos de l’article 37, mais qu’il s’agit en fait d’une résistance contre l’article 37, initiée et organisée d’abord par le Président et sa famille qui sont prêts à s’ acheter très chèrement un référendum pour modifier l’article 37 en leur faveur. On me dit que le Chef de l’Etat ivoirien (proche ami de notre Président) pourrait être saisi comme médiateur extérieur, et cette fois de façon officielle. Mais celui-ci a déjà vainement essayé de convaincre l’opposition d’accorder un « lenga » au Président Compaoré . Que peut- il dire de nouveau ? Et au regard de l’implication de notre Président dans la crise ivoirienne, nombre d’opposants ne tarderaient pas à l’identifier à un nouvel arbitre-joueur au profit de la majorité présidentielle.
S’agissant enfin de la feuille de route en trois questions, voici ce que j’en pense :
La première question est ainsi libellée : " Légalité de la révision de l’article 37 de la Constitution ?". C’est d’abord une question fermée (celle à laquelle on répond par oui ou non) qui n’est certainement pas la bonne forme pour engager un dialogue ouvert. Ensuite, de façon vicieuse, la réponse est clairement suggérée par la question quand on sait que cet article 37 est bel et bien révisable puisqu’il n’est pas sanctuarisé (rendu non révisable par notre Constitution de Juin 1991). Là, on ne peut donc répondre que par oui. Il s’agit donc en l’occurrence d’une question bien orientée, une question attrape-nigauds, une question-piège intentionnellement posée en ces termes. Cette façon de camper uniquement sur une légalité évidente est fort insuffisante car elle occulte la DETERMINANTE ET INCONTOURNABLE HISTOIRE DE L’ARTICLE 37 : fruit d’un laborieux consensus national en 1991, il a été réinstallé en 2000 pour contribuer à résoudre la crise née des crapuleux assassinats de Norbert Zongo et ses compagnons. Quelle est alors l’opportunité, pour qui veut la paix, l’alternance politique et la stabilité politique, de réviser un tel article qui a si justement contribué (et contribue toujours) à la paix et la stabilité politique dans notre pays ? Aucune opportunité ! Rien, absolument rien ne justifie une révision de l’article 37 si l’on tient compte de ses avantages acquis ainsi que des intérêts supérieurs de la Nation.
La deuxième question est ainsi formulée : " Si oui, par quelle voie consensuelle ? ". Cette interrogation traduit, quant au fond, l’objectif de la première : amener l’opposition politique à tirer une conclusion logique (participation à la révision) de la réponse évidente à la première question-réponse et piège. Ici, s’exprime un abus logique consistant à déduire de la légalité d’une révision la nécessité de cette révision. Dit autrement, de la légalité de révision de l’article 37 on ne peut pas déduire qu’il faut le réviser automatiquement et maintenant !!! Et si c’est pour changer cet article, source de paix, de stabilité et garant de l’alternance politique en son contraire, en levant le verrou limitatif du nombre des mandats présidentiels, alors il ne s’agit même plus de sa révision mais de sa suppression dans son fond. Cet éventuel article 37 nouveau mettrait donc dangereusement en cause les acquis de l’article 37 ancien, à savoir : le consensus, la possibilité d’alternance démocratique (pierre angulaire d’une de la démocratie qui n’est pas une monarchie ou une autocratie), la paix sociale et la stabilité politique. Briser l’article 37 actuel, en préférant une majorité référendaire partisane à un consensus national, constituerait une régression démocratique, une chute et un déficit de légitimité.
La dernière question est ainsi livrée : " Quelle convergence de vue pour l’installation du Sénat ?" C’est tout simplement un appel à l’opposition pour contribuer à l’installation d’un Sénat dont elle a toujours contesté et refusé l’opportunité. Elle instaure aussi un diktat dans la mesure où telle question sous-entend que tout débat sur cette opportunité est désormais et unilatéralement clos. Cette question-diktat trahit d’ailleurs l’esprit général de ces interrogations : tout ce qui est inscrit dans la Constitution étant tout naturellement légal, comme la possibilité de révision et le Sénat, il faut s’en tenir à cela et exécuter. Dès lors, on peut légitimement se demander pourquoi encore un dialogue politique puisque les divergences politiques et d’interprétation sont et doivent être ignorées, oubliant d’ailleurs que la loi, en démocratie, n’est que la résultante d’une majorité ou d’un consensus politique ! Il aurait été plus honnête de faire une mise au point en ces termes : " la révision de l’article 37 et le Sénat étant inscrits dans la Constitution, sont ainsi légalisés. Tout parti républicain doit contribuer à cette révision et à cette mise en place du Sénat". Si les choses étaient aussi simples, il n’y aurait pas de Crise. Telle interprétation réductrice de la Constitution et ne tenant pas compte des réalités politiques et sociales ne peut en aucun cas permettre de trouver des solutions justes à la présente crise.
Vus donc l’esprit et la formulation des questions, j’ai tendance à croire en une ruse de notre Président Compaoré pour gagner du temps afin de : soumettre le calendrier de notre Constitution consensuelle (délai 2015) à son propre calendrier (au-delà de 2015) ; changer son statut de locataire de Kosyam (palais présidentiel) en statut de propriétaire du même lieu !!!! La présente feuille de route appelle pratiquement l’opposition à se renier et son géniteur pense ainsi probablement l’affaiblir et la diviser. Et puis, les questions sont trop orientées, elles ressemblent à des pièges, elles sont mal posées et donc non pertinentes au regard de la genèse de la crise et leur auteur recherche plutôt sa survie politique que l’approfondissement de notre processus démocratique. Les réponses à de telles questions, encore une fois, ne peuvent pas résoudre la crise. Selon moi, si l’on veut véritablement et objectivement la juguler, il faut poser deux questions plus fondamentales et pertinentes : " 1- pourquoi y’a t- il la crise ? ; 2- pourquoi notre Président ne veut pas respecter le calendrier constitutionnel ?
À ces questions aussi claires que justes, les réponses sont vite trouvées : d’abord, la crise est née du refus du Président de quitter ses fonctions en 2015 comme l’exige la Constitution. Sa demande (par médiateurs interposés) de « lenga » ou d’un mandat unique jusqu’en 2020 ne sont que les effets de ce refus (donc cause originelle de ladite crise). Et quand on veut guérir un mal, il faut le traiter par ses causes (le refus) et non par ses effets (révision de l’article 37 et installation d’un Sénat). Si la cause est ainsi diagnostiquée, alors tous les protagonistes se tourneront vers le Président pour lui poser la deuxième question à laquelle il se fera le devoir de répondre en énumérant les raisons de sa résistance opposée à une importante disposition constitutionnelle. A partir de là, tous les protagonistes vont apporter consensuelle ment des solutions idoines dans le respect de la Constitution qu’il a lui-même juré, non pas de modifier, mais plutôt de défendre dans son fond et dans sa forme actuels.
Enfin, je crains fort que ce dialogue indirect n’échoue tant les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies. Telle perspective pourrait accroître la crise et pousser notre Président Blaise Compaoré à vouloir passer en force comme le lui demandent ses faucons les plus égoïstes, les plus immatures et les plus insensés. Dans ce cas de figure, tous les démocrates et patriotes devront retrousser les manches, pour courageusement défendre notre processus démocratique ainsi en déviation vers un système dynastique et patrimonial. Les résultats obtenus seront à la hauteur des sacrifices consentis et toute lâcheté sera sévèrement punie par l’histoire de notre vaillant peuple. Que Dieu protège le Burkina Faso. Mais que personne n’oublie ce juste mot de sagesse du Professeur Ki-Zerbo :" Dieu n’aide pas ceux qui restent couchés".
Etienne Traoré, Université de Ouagadougou, 28 Septembre 2014 blog : nababio.blog4ever.net
Vos commentaires
1. Le 30 septembre 2014 à 23:06, par sihda la sihda En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
voila et voila encore un qui vient nous donner des orientation politique qui ne sont pas conforme a ce que le peuple estime attendre.le président a prit l’initiative de rencontrer l’opposition pour en discuter plus sur cette affaire de qui ne fait que prendre de l’ampleur de jour et nuit dans le pays des hommes intègre.
cependant il faut rappeler a ce Mr que toutes les question ont ete toucher pendant cette rencontre si il ne sait pas je l ;informe car la presse n’est pas capable de te donner ces infos.
pour finir il faut que je lui dise que ces propos qui n’ont jamais ete catholique avec celui de développement nous on veut qu’il se taise un peu pour que nous on suive l’actualité burkinabé.
2. Le 30 septembre 2014 à 23:07, par l’amazone En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Le ridicule ne tue vraiment pa dan ce pays,pourquoi certaines personne comme Etienne cherch tjrs à voir du mal dan toute initiativ venan de la présidence !vraiment chiant mon cher Etienne car tou le monde salu cette initiativ qui est dan l’intérèt de tous,ayez les "couilles"necessaires de le reconnaitre à votre tour et arrèter de voir du mal partou !!!!
3. Le 30 septembre 2014 à 23:11, par le terrible En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Ha ha ha ha !!!sacré Etienne,toi encore.Tjrs à chercher des poux sur un crane rasé.j sui sùr qu tu rasera les murs en apprenan qu d c dialogue il y a eu un consensus heureux.Si jétais ton enfan,j’aurais honte de dire qu ce monstre es mon pater.N’importe quoi !!!!!
4. Le 30 septembre 2014 à 23:15, par le terrible En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Lorsqu j’ai vu la photo de ce monsieur la,j’ai resolu de n mème pas lire le contenu d son écri,je sais qu’il n di rien de bon et à la phobie de jouer à"l’intello",de montré qu’il connait dan la negativité !!!
5. Le 30 septembre 2014 à 23:19, par reconnaissance En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
rien de bon dans son article,et comme toujours des histoires faluche.je sais que ces genres de personnes vont très vite quitter ce pays,a cause de leur idée mal a droite.
si le président décide de dialoguer avec l’opposition ou est toi ton problème,jusqu’a ce que tu vienne nous donner des orientation qui ne tienne pas du tout.
et puis qui l’a dit que les conditionne sont pas réunir pour que cela réussi.
même les tchadiens soutienne cela donc c’est comme une poule sur ces œufs cela ne change rien...
6. Le 30 septembre 2014 à 23:22, par le terrible En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Cela reste ton avis personnell et rien d’autres,monsieur l’intellectuel !!!epargn nou de cette diarhéé verbale et de ces propos attardan.Mci de resté sage et d suivre !!!!
7. Le 30 septembre 2014 à 23:23, par vérité no1 En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Un écrit plein de richesse ! Les cerveaux à l’opposition et les cancres à la "majorité". Nous sommes debout professeur et on les attend de pied ferme.
8. Le 30 septembre 2014 à 23:46, par faso demain En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Etienne,encore toi en train de dire des choses pareil ?vraiment tu n’est pas bien dans ta logique de prof.toi qui doit vraiment encourager cet initiative te voila en train de dire du n’importe quoi sur le dialogue vraiment je suis déçus de cet mec.
si tu n’est pas pour il faut que tu te taise et regarder les acteurs politique faire ce qu’ils veulent faire pour le maintient de la paix au Faso et non les dit des choses comme ce que tu vient de faire.
9. Le 30 septembre 2014 à 23:50, par le 15 octobre 1987 vers 16h En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
J’adhère absolument et sans réserve avec ce point de vu
Ce dialogue va inéluctablement à l’échec
10. Le 1er octobre 2014 à 00:08, par pas de negociation En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
un opposant de votre trempe ne saurait dire le contraire alors laissez les gens respirer vive le Dialogue et vive le referendum
11. Le 1er octobre 2014 à 00:15, par la lune En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
walai quoi,ce missié là m fè honte,moi pa fai écol allé loin mè moi sè qu dialogu la va amené le paix dan pays la et donc Bilaise a bihien fait dapelé zeprin et ashimi che lui pour parlé.moi pa comprendr qu quelcun voi du mal à ça !moi me dmandé c qu ce profeceur la di à sè eleve quoi.Bass tond ti ad tond data lafi.
12. Le 1er octobre 2014 à 01:34, par M. Kouka En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Merci pour cette belle analyse qui ne souffre d’aucune ambiguite. Moi, j’ai cette chance d’avoir acces au net pour vous lire, professeur. Ma question est comment porter votre message qui merite d’etre entendu par la grande majorite de la population, ceux/celles qui n’ont pas les moyens et ceux/celles qui ne savent lire. J’espere au moins que l’Opposition toute entiere le lira. Merci
13. Le 1er octobre 2014 à 03:52, par patriote En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Les anglais disent tout simplement, WONDERFUL. Je l’attendais, car la ruse de Blaise ne passera pas, surtout avec le professeur TRAORE. Nos dix delegues a cette rencontre doivent restes extremement vigilants, car ca sent le piege.
14. Le 1er octobre 2014 à 07:11, par ZAPATA En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
C’est vraiment propre comme analyse M TRAORE, c’est le regard du philosophe de la politique qui a cerné tous les contours nébuleux de ce gigantesque piège qui nous avertit. Aya ! délégation de l’opposition faîtes attention pour ne pas vous faire rouler par MARADONA car vous en porterez l’entière responsabilité devant l’histoire.
15. Le 1er octobre 2014 à 07:52, par Le Penseur En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Tu es un digne fils. Tu as dis tous simplement la vérité. Notre Peuple aura la victoire
16. Le 1er octobre 2014 à 10:19, par Le patriote En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Belle analyse !
17. Le 1er octobre 2014 à 10:41, par Orokia En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Merci prof pour ce long papier,simplement pour consacrer une crise institutionnelle qui n,existe pas.Vous confimez la legalite de la revision x voie referendaire de l,article 37 Quant au senat il est deja inscrit dans la constitution comme intellectuel et comme republicain discipline comment pouvez vous soustraire a l,organisation d,un referendum concernant ces deux questions a moins que vos intentions soient autres.Votre position est politicienne elle n,est ni d,ordre jurique ni moral,curieux venant d,un philosophe cela me derange.En effet,si le peuple souverain est depositaire de toute legalite/legitimite pourquoi ne pas faire confiance en sa sagesse ? A mon avis il convient de parler de l’enonce referendaire et de la condition de transparence du vote ainsi,non Seulement vous participez au reforcement de notre jeune democratie x le jeu referendaire a chaque FOIS que la classe politique est divise de sur une question majeure pour une democratie apaisee.Respectueusement
18. Le 1er octobre 2014 à 11:04, par douèssa En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Orokia, le Pr soutient ce qui est vrai.
19. Le 1er octobre 2014 à 11:05, par gnine En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
tout à fait d’accord. J’espère que l’opposition prend le temps de méditer toutes ces analyses.
20. Le 1er octobre 2014 à 11:15, par stratège En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Très belle analyse professeur. Comme la majorité des Burkinabés on est vraiment septique que les résultats de ce dialogue même arrivé à terme servent à décrisper la crise actuelle ; car une composante et non des moindres c’est-à-dire la société civile a été pour le moment ignorée des débats.
21. Le 1er octobre 2014 à 11:30, par KASS En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
ma chère Orokia, la question dont tranche le Prof n’est pas la legalité ni la legitimité de la révision. il parle des conditions d’un dialogue franc et aussi il precise que le Blaiso ne peut pas être facilitateur du moment ou c’est lui qui en est le béneficiaire. Depuis quand avez vous vu un match entre 2 pays différents arbitrés par un arbitre originaire de l’un des pays, c’est pour vous situé dans le contexte du Prof. Maintenant on ne dit qu’on ne peut pas modifier l’article 37 ou mettre en place le senat qui y est inscrit. On parle plutot d’opportunités, es-ce que c’est le bon moment pr un senat gourmand et onereux. Paraport o Blaiso, concrètement si en 27 ans il n’ a pas pu stabliser le pays c’est pas en deux ans ou en 5 ans. Voyez vous mème. cet argent peut servir a financer des programmes de developpement qui sont plus opportun
22. Le 1er octobre 2014 à 12:42, par Dorokia En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Orikia, tu n’es pas honnête, le Pr n’a fait qu’un diagnostic de la situation et il a raison. Tant des mange-mil comme vous ne cessez pas de nous faire admettre cette médiocrité politicienne, nous courrons vers le danger et ça c’est certain.
23. Le 1er octobre 2014 à 12:43, par Ngaw En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Et toi Douessa tu soutiens quoi ?
24. Le 1er octobre 2014 à 12:57, par Barbatov En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Cette négociation ou dialogue est un cadeau empoisonné que le pouvoir offre à l’opposition.
Voilà les 2 cas possible :
Cas n°1- Si l’opposition accepte la modification de l’art 37 et le Sénat alors, le CDP et Blaise ont Obtenu ce qu’ils veulent. Pour ça tout sera utilisé : la corruption, les intimidations et les menaces. Mais ce cas est moins probable.
Cas n°2- L’opposition rejette la modification de l’art 37, le lenga et le Sénat !
Alors là le CDP se FACHE et appelle la presse pour dire : " VOILA, les opposants ne sont pas des gens qui veulent la PAIX pour le Burkina, DONC nous aussi on va les montrer que la FORCE c’est nous qui la possédons ! Donc s’il y’a des problèmes (répression de manifestations avec des blessés et des morts, c’est pas la FAUTE au CDP, c’est l’opposition qui refuse la PAIX !" . Croyez-moi ce cas n°2 est le PLUS PROBABLE, DONC NE RÊVONS d’une solution magique qui va sauver le pays !
2015 risque de ne pas être une année paisible au Burkina.
Ainsi en a DÉCIDÉ Blaise Compaoré et le CDP.
Seul DIEU connait l’issue de cette prise de RISQUE.
merci.
25. Le 1er octobre 2014 à 12:59 En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
BONNE ANALYSE SI VOUS PERMETTEZ PROF !
IL N’Y AURA PAS DE MODIF 37 NI DE SENAT MEME SI CONSTITUTIONNEL
CAR LA MEME CONSTITUTION VEUT QUE LES JEUNES DIPLOMES TRAVAILLENT COMBIEN SONT ILS A CHOMER ? LA CONSTITUTION VEUT QUE LES ENFANTS DE CE PAYS SOIENT BIEN FORMES MAIS DANS NOS UNIVERSITES ON NE SAIT PLUS SI 9 MOIS DE COURS SONT DEVENUS 1 AN 6MOIS DE COURS POUR NE CITER QUE CEUX LA. DONC QUE LE POUVOIR SE CONCENTRE PLUS SUR CES ASPECTS AU LIEU DE VOULOIR MAINTENIR UN SEUL ETRE AU POUVOIR A TOUS LES PRIX.
DEPASSONS CES COMPORTEMENTS EGOISTES
26. Le 1er octobre 2014 à 13:03, par CHEIKH En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Ce sont des remarques très pertinentes, dont l’opposition qui comporte en son sein des intellectuels tout aussi subtiles, s’apprête à prendre en compte. N’en déplaise donc aux détracteurs du professeur.
Dans tous les cas, pour qui ne veut pas d’un dialogue réel, il n’en aura pas. Donc, affûtons seulement nos armes et attendons.
27. Le 1er octobre 2014 à 13:41, par Youssouf Bado En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Bien parlé Prof.
Il faut que Blaise lui-même s’adresse au peuple à la télé et qu’il dise exactement
Pourquoi il ne veut pas partir en 2015 !
Si les raisons qu’il avance sont pertinentes tangibles, le peuple du Faso pourrait lui
signer un "Chèque en blanc" pour un pouvoir à VIE ! du genre BOUTEFLIKA.
Si les raisons ne tiennent pas, alors le PEUPLE prendra aussi ses responsabilités sans état
d’âme ni respect.
Oeil pour oeil , Dent pour dent...
merci.
28. Le 1er octobre 2014 à 17:38, par electron 1er En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Je suis désolé monsieur Etienne mais pour être franc avec vous je veut que vous sachiez que vous n’avez rien dit du tout,on a pas besoin de ces genres de discours maintenant,ce dont ce dialogue a besoin est que nous lui donnons du souffle mais pas qu’on lui retire,et c’est exactement ce que vous êtes en train de faire.Faites un effort de réflexion monsieur
29. Le 1er octobre 2014 à 18:16, par sans fetiche En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Monsieur Etienne de quelle conditions vous nous parlez,sachez que des pessimistes comme vous le peuple Burkinabés n’en ont pas besoin.On est confiant quand au bon déroulement de ce dialogue et on espère que que cela va donner quelque chose de très positif,c’est du moins ce dont tout les Burkinabés s’entendent !!!
30. Le 1er octobre 2014 à 18:30, par Gambazè En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Beaucoup de respect à votre égard Professeur !
Le dialogue actuel, selon ses initiateurs vise à éviter que les burkinabè s’entredéchirent. Si ces derniers tiennent tellement à la paix sociale et au renforcement de la démocratie au Burkina Faso, qu’ils se souviennent que le rapport du collège des sages en leur possession peut les éclairer. En effet, la mise en application effective des conclusions de ce rapport résout à elle seule toutes les difficultés d’ordre politique et social dans notre cher pays et dans la durée.
Merci !
31. Le 2 octobre 2014 à 15:09, par AFRICAIN En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
très bien vu professeur
32. Le 6 octobre 2014 à 17:33, par LE OUAL En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
belle analyse du professeur cet échec était prévisible et je l’ avais même prévu avant que ce dialogue ne prenne forme . le problème c’ est Blaise qu’ il se prononce en prenant la bonne décision et faire attention a son entourage qui ne pense qu’ a leur intérêt personnel.
33. Le 7 octobre 2014 à 16:51, par Souleymane En réponse à : Dialogue majorité-opposition : « Les conditions minimales de son succès ne sont pas réunies », dixit Etienne Traoré
Une fois de plus, Mr Etienne TRAORE a démontré par sa sagacité qu’il s’agit d’un sujet qu’il maîtrise à souhait. cela peut-il en être autrement pour un spécialiste de philosophie morale et politique fréquemment sollicité par des Universités d’Afrique et du monde. cet écrit vient éclairer, non seulement, les internautes que nous sommes, mais aussi les représentant de l’opposition qui sont engagés dans ce dialogue. mes félicitations et encouragement au professeur TRAORE et aux autres universitaires qui commencent à ce débarrasser de leur peur et de leur égoïsme pour prendre position de façon indépendante et patriotique sur les questions d’intérêt national. vous contribuez,ainsi, même en dehors des amphi, à éveiller et éduquer la conscience nationale. c’est à cette tâche que tous les intellectuels sont invités. je dois reconnaître que ce n’est pas une sinécure, car d’autres individus, ayant vendu leur âme et ayant résolument pris parti pour leurs œsophage et ventre, ce dresseront sur votre chemin pour vous décourager par les calomnies, les dérisions, les intrigues, les menaces, assassinats... ces individus, sans loi, ni foi, pour avoir troqué leur conscience avec les espèces sonnantes trébuchantes, ne peuvent pas admettre existence de personnes intègres, libres-penseurs et soucieuses de l’intérêt de la collectivité. ces vautours refusent, non seulement de réfléchir, mais sont virulents contre ceux qui réfléchissent. vive la démocratie, vive l’alternance, vive une Afrique qui avance sans "hommes forts".