Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Monsieur Bayala, c’est avec admiration que j’apprends la création de l’Association de Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit en ce moment précis où des questions juridiques divisent la classe politique burkinabè.
J’ai lu avec intérêt votre déclaration après l’appel lancé par 81 députés burkinabè par la voix de l’honorable député Achille TAPSOBA. Cette déclaration, en ce qu’elle constitue une preuve de l’intérêt que porte la jeunesse burkinabè aux questions politiques et juridiques est à saluer. Permettez-moi cependant de faire quelques observations, sans considérations morales ni jugement de valeur, les principaux piliers de toute analyse juridique étant les textes, les seuls qui puissent guider et soutenir la réflexion.
Monsieur le président de A.J.J-Etat de Droit, vous soutenez que : « Avant de répondre à l’honorable…il sied de savoir que TOUT projet ou proposition de révision de l’article 37 est anticonstitutionnel et constitue une fraude à la constitution. Au motif que l’objet de la modification est proscrit par l’article 168 de la constitution du 2 Juin 1991 ». Cette affirmation me parait scandaleuse voire dangereuse pour un juriste. L’article 37 de la constitution burkinabè pour rappel stipule que le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret. Il est rééligible une fois .Quant à l’article 168 de la même constitution, il proscrit aussi bien l’idée du pouvoir personnel que l’oppression d’une partie du peuple par une autre. Quid d’une modification de l’article 37 qui ramènerait la durée du mandat présidentiel à 4 ans ? Serait-elle inconstitutionnelle si elle intervient dans le respect de la procédure prévue ? Toute constitution qui nait est appelée à évoluer par rapport aux besoins du moment, dans l’intérêt général et dans une certaine mesure à mourir un jour.
Tout en respectant la position de ceux qui militent contre la révision constitutionnelle, j’avoue avoir du mal à percevoir le rapport que vous faîtes entre la modification souhaitée par certains et les idées de pouvoir personnel et d’oppression d’une fraction du peuple que proscrit l’article 168. La classe politique pourrait s’interroger sur le bien-fondé d’une telle révision et vous, président d’une association de juristes sur sa légalité au risque de vous inscrire en faux contre les nobles objectifs que devrait avoir une structure comme la vôtre.
Brillant est votre exposé toutes les fois où il se rapporte à votre cours mais je constate un manque de cohérence entre les textes que vous citez et la position que vous défendez. En quoi l’objet de la révision de l’article 37 de la constitution burkinabè qui viserait la non limitation du mandant présidentiel serait il subjectif ? L’était- il lors des révisions de 1997 et 2000 ? Cette question, à mon humble avis intéresse quinze millions de burkinabè ou si vous préférez, les 81 signataires de l’appel, les membres de l’association dont vous avez la charge et moi-même.
Monsieur Bayala, je vous invite à consacrer plus de temps à la lecture de la décision de la cour constitutionnelle du Burkina Faso du 14 Octobre 2005 que vous citez. Vous pourrez alors convenir avec moi que cet arrêt simple à comprendre ne verrouille nullement l’article 37 de notre constitution et qu’une éventuelle révision ne va pas en contradiction avec lui.
Parlant de l’initiative du groupe parlementaire CDP, vous condamnez « la procédure utilisée » et dénoncez « une Inégalité totale ». De quelle procédure parlez vous ? Je ne saurais apprécier « l’INégalité » dont il est question mais du point de vue du droit l’ILLégalité, même partielle ne saurait être tolérée. Un groupe parlementaire défend ses positions par tous les moyens légaux. L’appel que vous confondez à une convocation de referendum s’inscrit dans ce cadre. Il n’est donc pas opportun de crier à une violation d’une quelconque procédure à l’étape actuelle des choses.
Ayant foi en l’importance que vous accordez à la divergence des opinions et surtout à une certaine logique juridique, je vous souhaite une bonne réception.
Cordialement,
Antoine Marie P. TAPSOBA
Vos commentaires
1. Le 22 septembre 2014 à 14:40, par Ernesto DJEDJE En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Voila qui est bien dit,texte limpide avec une très belle analyse de la situation,il faut bien le dire a ces gens là pour qu’ils comprennent ce qui se passe !!!!
2. Le 22 septembre 2014 à 14:57, par UTB En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
bien fait il faut des gens comme vous pour faire frein à l’intox des gens qui pensent pouvoir mettre le pays en mal pour jouir de leur nullité
3. Le 22 septembre 2014 à 14:59 En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
C’est un écrit sans objet qui n’apporte rien de nouveau !!!
4. Le 22 septembre 2014 à 15:21, par sidkéta En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Je ne suis pour la révision de l’article 37 mais je reconnais une honnêteté intellectuelle et une cohérence dans votre écrit monsieur Tapsoba.
Belle analyse en tout cas.
5. Le 22 septembre 2014 à 15:45, par le sage En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
vraiment, LES SONT FAIT POUR PERSONNES DE BONNE FOI, sinon elles ne servent a rien. Ne touchez pas a l’article 37
6. Le 22 septembre 2014 à 15:46, par HORUDIAOM En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Tout ce que nous savons, c’est que la constitution actuelle doit être respectée. L’alternance fait partie de la bonne gouvernance politique, qui est une bonne chose pour la démocratie. Les blabla, on en a assez. Respectons la constitution.
7. Le 22 septembre 2014 à 15:59, par Oulaf En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Monsieur Tapsoba, allez y lire l’argumentaire de Mr Kam Hervé.
8. Le 22 septembre 2014 à 16:30, par matyp & K’Emp En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
C’est qui Antoine Marie P. TAPSOBA ?
9. Le 22 septembre 2014 à 17:01, par PRESIDENT FONDATEUR En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Le président a-t-il prêté serment devant le peuple Burkinabè qui l’a élu qu’il respectera la constitution ? Vous savez ce que sais qu’une constitution ? Devons-nous chaque fois laissez nos dirigeants tripatouillé nos lois fondamentaux comme on changeait une chemise ? SVP, ayez le bon sens de reconnaitre que ces jeunes ont osés défendre le défendable. Je veux vraiment que les partisans de la révision de l’A.37 me donnent un seul argument valable.
10. Le 22 septembre 2014 à 17:08, par BF2015 En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Merci a Mr Tapsoba pour son élément de réponse cette association
qui au lieu de faire une analyse impartiale se laisse manipuler par des
partis politique de l’opposition.Mais c’est vraiment honteux pour une association de
juristes de prendre position de la sorte.
11. Le 22 septembre 2014 à 17:22, par verité En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Écrit simple et limpide.
J avoue que j avais lu l écrit de monsieur Bayala et je le trouvais lamentable.
Merci Tapsoba pour cette réaction. Il faut avoir le courage de dire les choses comme elles sont même si la mode actuelle est de critiquer inutilement les choses tout simplement parce qu elle viennent de la majorité.
12. Le 22 septembre 2014 à 17:26, par MOI MEME En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Antoine Tapsoba il faut retenir qu’à l’exception des sciences exactes il n’est pas toujours évident de concilier la théorie et la pratique. Aujourd’hui on peut dire sans se tromper que le Burkina n’a pas d’institutions fortes c’est nous sommes là entrain de tergiverser sur une question qui ne mérite pas de débat : Modification de l’article 37. Renseignez vous autour de vous en RCI ;Ghana ;Mali ,Benin etc...une telle question ne peut vous venir ni en songe ni en reve. Autrefois le chanteur de renommé international voulait alerter les autorités Ivoiriennes sur la dérive concernant l’ivoirité.Il a dit ceci :Dans un pays avec plusieurs ethnies lorsqu’une ethnie veut monopoliser le pouvoir, et alors tot ou tard ça sera la guerre civile. La suite on le sait ce fut la chasse aux sorcières ,les opérations bayiri après nous avions assisté à la crise post électorale de 2010.
Au Burkina on est entrain de tout faire POUR QU’UNE SEULE FAMILLE MONOPOLISE LE POUVOIR. Pour ce faire des gens sont commis à des taches ignobles pour la réussite du projet. Le plan CCRP-SENAT ayant échoué ce fut le tour du plan sages auto saisie pour un lenga de deux ans prolongation du pouvoir dictatorial du capitaine blaise compaoré .ce plan aussi a connu un échec et il a fait place à des comédiens regroupés au sein d’un front dit composé d’hommes sans crédit avec un passé enrichi en trahisons.
Camarades CDPistes arreter vos farces et trouvez vous un candidat autre que baise pour 2015 meme si c’est djamila. OSONS LUTTER NOUS SAURIONS VAINCRE. MALHEUR ACE QUI BALLONNENT LEURS PEUPLES. LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS !
13. Le 22 septembre 2014 à 18:26, par welson En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
mon ami Antoine je pense que la sortie de l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit veut tout simplement dire que pas de référendum ni le sénat c’est tout hien donc faut pas nous dérangé stp.
14. Le 22 septembre 2014 à 18:36, par beti En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
toutes les fois que notre constitution a été modifiée est ce que c’est réellement le peuple qui le demandait. En 1997 c’est au forceps ; 2000 la rue a contraint les députés à revenir sur le forceps de 1997. Alors pourquoi demander aujourd’hui un referendum ? qu’ils votent comme d’habitude à l’hémicycle.Tapsoba ne voulez pas induire les pauvres burkinabé dans le faux,ces jeunes ont vue juste et ont donné leur point de vue n’en déplaise au vieux juriste que vous prétendez être. ce que tu ne peut pas arranger il ne faut pas gâter deh !!!!!!!!. au FASO tout ce sait.
15. Le 22 septembre 2014 à 19:01, par sokambel En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
que de théories ........ou allons nous avec ces tic au tac
16. Le 22 septembre 2014 à 19:01, par Johnx En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Antoine Marie P. TAPSOBA, avec ce problème sur l’article 37, a jeunesse burkinabé découvre l’âme sombre d’une certaine classe d’intellectuels qui n’ont aucun respect pour leur conscience. Qu’avez-vous à gagner à défendre l’indéfendable, sinon à vous remplir les poches et le ventre au détriment de votre honneur, si honneur vous avez jamais eu ! Comment prétendez-vous être onjectif en défendant la modification d’une loi fondamentale concernant 17 millions d’individus pour le bonheur d’un seul , Lequel individu a sucé ce peuple, tuer beaucoup de ces vaillants fils, abusé de l’honneur de beaucoup de ces filles et fils, pillé les richesses et hypothéqué l’avenir de ses enfants ? Avez-vous jamais eu honte Monsieur Tapsoba ? ou bien votre sabre-plume est levé pour défendre la famille ? Même si c’est le cas Monsieur, allez dans le patrimoine de vos parents pour brader quoi vous voulez pour qui vous voulez. cette loi fondamentale là monsieur Tapsoba, cette loi fondamentale là, pas toucher !!! ya bougoum ! toulaa min !!! yoogda min !!!
17. Le 22 septembre 2014 à 19:08, par Djeloulou En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Très belle réaction de la part de Mr TAPSOBA,si non sa fait vraiment
honte de voir une de voir une association de juriste réagir de la sorte !!
Aidons vraiment ces juristes car ils ne savent plus où ils ont mis leur cours
dont les professeurs se battu pour les dispensés.En plus ils ne connaissent rien
de la constitution burkinabè.
18. Le 22 septembre 2014 à 19:42 En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Antoine vous n’avez aucun argument juridique pour défendre la révision. Vous défendez vos avantages que vous risquez perdre si le cdp ne gagne pas . Le referendum est un faux débat fondé sur le mensonge que les initiateurs ont honte défendre devant la presse. C’est du verbiage votre article qui ne tient pas la route. Nous sommes désolés que vous raisonnez sur le faux sans UN SEUL FONDEMENT JURIDIQUE. On défend la vérité pas le mensonge. Tous ceux qui parlent de referendum ont peur de perdre les intérêts personnels en 2015.
19. Le 22 septembre 2014 à 20:01, par PRESIDENT FONDATEUR En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
A quoi sert donc la prestation de serment après une élection ?
20. Le 22 septembre 2014 à 20:21, par Ouagavillois En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Vous manquez tellement d’argument que votre ecrit est basé sur une faute d’inattention d’orthographe de l’article que vous crittiquez ???
Les juristes au moins avaeint bien argumenté leur texte...Mais dans cet article ci, on ne voit aucune argumentation differente de celui du profane ... vous allez maintenant donner un droit de reponse à maitre Kam qui a abordé le sujet dans le même sens que l’association des juristes ?
21. Le 22 septembre 2014 à 20:39, par Raogo En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Monsieur TAPSOBA,vous n’avez pas besoin de vous référés au président du faso pour convoquer un référendum. Vous etes des elus du peuple. Vous représentez le peupele et ce titre vois voté des lois qui s’appliquent au peuple et vous levez l’impôts. Si vous n’etes pas capable de vous assumer alors ’’demissionner’’
22. Le 22 septembre 2014 à 21:25 En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Ce sont les mêmes un jour qui risquent de dirent en sanglotant qu’on les avaient "hypnotisés" tellement ces gens démontrent par leur stupidité et leur mauvaise foi un entêtement que même un âne bâté ne pourrait avoir franchement ça vole au ras des pâquerettes et ça craint vraiment pour la suite pfff
23. Le 22 septembre 2014 à 22:38, par ologbana En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Modifiez et vos maux vous défieront !
24. Le 22 septembre 2014 à 23:05, par Laguna En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
C est peut être une association qui est née juste pour lutter contre le référendum .
Mr Antoine Tapsoba merci pour cette mise au point. Ces jeunes juristes dans leur quête de " justice " devrait encourager la tenue du référendum qui est l expression de la démocratie .
25. Le 22 septembre 2014 à 23:30, par Le citoyen En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Rien que du bla bla bla. Cet écrit ne tient pas debout face a l’article de mes cher collègues juristes. Pourquoi faire un referendum pour garder le même président alors que le pays a des fils comme moi qui peuvent assumer la fonction de président. N’importe quoi...
26. Le 22 septembre 2014 à 23:38, par avion dans sac En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
bien parler Mr tapsoba,car ces jeunes qui crient ne vraiment rien de leurs cours de droit constitutionnel soi ce n’est que faire du boilo et aller vomir sur la copie de devoir espérer avoir une bonne moyenne et s’en foutre du reste.
sinon je ne peux comprendre que des jeunes Etudiants comme ces gars peuvent penser ainsi de la situation actuelle...vraiment vivement merci a Mr tapsoba et surtout bonne bosse aux Etudiants de droit pour en comprendre plus sur le fonctionnement du pays..
27. Le 22 septembre 2014 à 23:42, par la mer dans verre En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
rien a dire sur ce que ce Mr a dire a ces petits hommes qui pensent qu’ils sont arriver a quelques part avec leurs petit niveau de cursus universitaire...
comme je le disais ils sont mal former pour mal comprendre ce que ce passe dans ce pays les gars....vraiment qu’ils arrêtent de s’envoler avec l’esprit des honnête citoyens comme nous autre.
28. Le 23 septembre 2014 à 00:53, par Simone En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Mon cher promotionnaire,
je te reconnais dans dans cette logique et simple texte que j’apprécie énormément.
Je te sais toujours ouvert à la discussion et reconnais surtout mon Tony par ces petits pics qu’il envoie avec humour :’’vous condamnez « la procédure utilisée » et dénoncez « une Inégalité totale ». De quelle procédure parlez vous ? Je ne saurais apprécier « l’INégalité » dont il est question mais du point de vue du droit l’ILLégalité, même partielle ne saurait être tolérée’’ tu es très fort mon cher.
Ta voisine de classe d’une année
29. Le 23 septembre 2014 à 02:04, par le realiste En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Vous pouvez bavarder comme vous voulez mais vous devez comprendre que la modification de l’article 37 ne profite qu’à Blaise d’où la mention par l’AJJ de l’article 168. Si Blaise décide de ne plus se présenter, y aurait-il encore nécessité de modification de l’article 37 ? Si Blaise et son CDP veulent garder le pouvoir, il suffit de faire comme Poutine et Medvedev en Russie au lieu de modifier la constitution.
30. Le 23 septembre 2014 à 08:05, par MR . BAYIRE En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Après avoir lu attentivement et intérêt toutes ces réactions des professionnels de droit par rapport à la situation que vit le pays, il convient de dire haut et fort que le système démocratique en lui même à des limites qui sont sources de problèmes, en ce sens que les lois votées ou adoptées sont embigues et deviennent à un moment donné des points de désaccord entre deux parties. C’est le cas présent au Burkina Faso. D’un côté là constitution contient des articles qui permettent de la réviser et de l’autre côté ,elle contient aussi des articles qui disent qu’on ne la révise que dans l’intérêt national.Et d’autres articles en disent encore les modalités de révision et de modification. Et face à ces informations de droit, deux camps s’opposent. Ceux qui veulent la toucher et ceux qui ne veulent pas qu’on la touche. Chacun critères haut et fort qu’il a raison. Alors qui a raison au juste ? Et sur cette question, d’autres questions sont à répondre au préalable avant d’en arriver à sa réponse. Et sûrement une réponse exacte fera forcément tomber un camp.les questions à posées sont les suivantes:cela est elle dans l’intérêt national du pays ? Deuxièmement la loi est générale et impersonnelle,cela est elle générale et impersonnelle ? Les réponses à ces deux questions sont:1ere) 1:elle n’es pas dans l’intérêt général du pays pour un camp. 2 : oui parce que il ya la paix et la stabilité pour l’autre camp. A ces deux réponses il faut un commentaire. A la première réponse c’est vrai sans trop parler. A la deuxième réponse s’il la paix et la stabilité ne viennent que d’une seule personne dans un pays il y a problème, ce n’est pas une stabilité ni une paix mais plutôt une bombe.A ma connaissance il n’y a pas un pays dans ce monde qui se dit démocratique et que sa stabilité et sa paix repose sur une seule personne. Exemple:il y a la stabilité et la paix au Ghana voisin, au Bénin, en France, aux États Unis. ......et cela ne se repose sur le président en place. Ce sont ces stabilité et paix qui sont les vraies avec le système de "lui il passe et l’autre vient et ainsi de suite".Et en plus ce n’est pas la première fois qu’on fait cette modification et révision pour la même personne. Lorsqu’on est dans un vrai États d’âme on doit se sentir mal à l’aise en parlant d’une Nième fois. Pour finir et sans être trop long, si les deux parties ne s’entendent pas, qu’ils laissent les choses en l’état et c’est tout. Ne rien faire. Et si chacun arrive aux articles de la constitution en place qu’il les respecte telles qu’elles sont et c’est tout. Merci. Que Dieu bénisse le BURKINA FASO.
31. Le 23 septembre 2014 à 09:36, par SOS En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Trêve de bavardage l’enfant dit térible ou dit fort va parler non ? tous ces machins c’est pour le soldat blaise non ? je disais un jour qu’en réalité les députés cdp ont fait un coup fourré à blaise le bénéficiaire de ce tango. décide toi nous on est fatigué. pourquoi ne pas aller à l’Assemblée nationale voter ?
32. Le 23 septembre 2014 à 09:51 En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Merci à tout citoyen burkinabé lucide épris de paix et d’esprit de discernement. Que Dieu vous garde en vie longtemps afin le jeunesse du monde entier vous cite en bon exemple. Je vous prie d’inviter vos collègues et camarades juristes a un débat franc entre vous dépositaires du droit afin d’éviter a ceux qui ignorent la valeur de la paix et de la constitution de s’enliser dans le décor.La valeur réelle du juriste se trouve dans le respect des textes en vigueur. Vous incarnez cela.
33. Le 23 septembre 2014 à 10:08, par SOME En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Quelle platitude. Je m’attendais à des références mais ça été juste du ver billage.
On peut modifier toujours la constitution pour Blaise. Et comme le dit un proverbe de chez nous : si les pierres se querellent , ce n’est pas l’oeuf de les séparer.
Au suivant.
34. Le 23 septembre 2014 à 10:16, par oued.ar En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
merci mr antoine tapsoba,n importe qui se lève et raconte ce qui lui semble bon sans connaitre reellement le fond,
nous voulons un burkina faso qui avance et Blaise est l homme qui peut relever se défis.
35. Le 23 septembre 2014 à 11:05, par Le jeune En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Bangre naaba, blablabla
Vous n’avez jamais d’initiative,encore moins des idées toujours à vouloir expliquer les actes des autres. Je ne vous ai pas entendu dans l’affaire Guiro,Nibie, Zongo, Sankara et j’en passe. Vous vous rappelez de vos connaissances en droit que quand il s’agit de Blaise Compoare et son CDP. Espèce d’avocat du diable
36. Le 23 septembre 2014 à 11:11, par electron 1er En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Des jeunes juristes,il ne suffit pas d’étudier le droit pendant 2 ou 3 ans et puis dire qu’on est juriste a tel point de discuter les points de vue de ceux qui vous ont enseignés et qui y sont pendant des années,je vous en pris monsieur.Monsieur Tabsoba a bien fait de vous mettre a votre place car on ne pouvait pas rester indifférent face a cette sortie hasardeuse.
37. Le 23 septembre 2014 à 11:18, par BONKOUNGOU En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
M. TAPSOBA, c’est avec un grand intérêt que j’ai lu votre si longue et lassante missive adressée à AJJ-DC. Je ne suis pas juriste, mais je pense que les textes doivent être cités tels qu’ils sont écrits. Vous omettez toujours une chose, petite, mais fondamentale dans la constitution."Le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret. Il est rééligible une fois." Mentionner toujours la deuxième phrase de l’article :"IL EST REELIGIBLE UNE FOIS"
38. Le 23 septembre 2014 à 11:19, par omar En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
vomissures, vomissures, vomissures !!!!!! tout simplement vomissures à cause d’un besoin financier rapide.
39. Le 23 septembre 2014 à 11:30, par Paix En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
il ne peut y avoir de paix durable dans un pays si sa stabilité se repose sur un individu ou sur un clan. Tout doit se baser sur les institutions, l’homme passe mais les institutions restent toujours dans le sens de l’intérêt général. Chers CDPistes et accolites ouvrez grand les esprits. C’est vraiment regrettable de voir des gens qui sont sensés connaitre la constitution de notre pays et qui sont même sensés tenir de tels propos, a l’image de Mr TAPSOBA.
40. Le 23 septembre 2014 à 12:08, par despérado En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
très bien recadrer !!! Vivement le Référendum pour nous permettre de nous prononcer...
41. Le 23 septembre 2014 à 12:14, par watinoma En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
de tout ce que j’ai lu et entendu, il est lamentable de penser qu’un seul être humain a le droit de pendre en otage tout un peuple.
je pense que le président sait ce qui est bien pour son peuple. lui qui intervient dans la résolution des conflits en Afrique, comprend mieux les choses. il sait ce qui fâche, ce qui divise, alors pourquoi mettre le feu à son pays, s’il es celui qui éteint chez les autres. qui viendra éteindre chez lui ?
prions pour que la sagesse de Dieu l’habite, afin qu’il prenne de bonne décision.
actuellement il ne sait pas quoi faire, il est entre le marteau et l’enclume, il a peur, il ne dort pas.
42. Le 23 septembre 2014 à 12:15, par BONKOUNGOU En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Bonjour M. TAPSOBA
J’ai lu avec intérêt votre longue et si lassante missive adressée à AJJ-DC. Je ne suis pas juriste, mais il faudra que vous apprenez citer. Il est écrit dans la constitution, en son article 37, "Le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret. Il est rééligible une fois." Il ne faut pas omettre "IL EST REELIGIBLE UNE FOIS"
43. Le 23 septembre 2014 à 12:16, par BONKOUNGOU En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Bonjour M. TAPSOBA
J’ai lu avec intérêt votre longue et si lassante missive adressée à AJJ-DC. Je ne suis pas juriste, mais il faudra que vous apprenez citer. Il est écrit dans la constitution, en son article 37, "Le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret. Il est rééligible une fois." Il ne faut pas omettre "IL EST REELIGIBLE UNE FOIS"
44. Le 23 septembre 2014 à 12:19, par BONKOUNGOU En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Bonjour M. TAPSOBA
J’ai lu avec intérêt votre longue et si lassante missive adressée à AJJ-DC. Je ne suis pas juriste, mais il faudra que vous apprenez citer. Il est écrit dans la constitution, en son article 37, "Le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret. Il est rééligible une fois." Il ne faut pas omettre "IL EST REELIGIBLE UNE FOIS"
45. Le 23 septembre 2014 à 12:21, par BONKOUNGOU En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Bonjour M. TAPSOBA
J’ai lu avec intérêt votre longue et si lassante missive adressée à AJJ-DC. Je ne suis pas juriste, mais il faudra que vous apprenez citer. Il est écrit dans la constitution, en son article 37, "Le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret. Il est rééligible une fois." Il ne faut pas omettre "IL EST REELIGIBLE UNE FOIS"
46. Le 23 septembre 2014 à 12:22, par laloi En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Tu n’as vaut vraiment pas la peine,
47. Le 23 septembre 2014 à 13:38 En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
On peut reprocher à ces jeunes juristes leur peu d’expérience dans la rédaction juridique, mais certainement pas une certaine incapacité à analyser le droit national !!!
Mr Antoine TAPSOBA (que je respecte également ) devrai lire et relire l’analyse de Maître KAM Hervé s’il veut comprendre d’avantage ces jeunes. En effet,
1) Si le caractère anticonstitutionnel de ces tentatives de forcer la révision de la constitution n’est embarrassante , allez nous expliquer POURQUOI LES DÉPUTES SUGGÈRENT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE UNE PROCÉDURE QUI RELÈVE DE LEURS COMPÉTENCES ???
2) Avez vous remarqué que l’article 168 de la constitution proscrit deux choses distinctes ? si non relisez sa stipulation exacte qui est que : << Le peuple Burkinabè proscrit toute idée de pouvoir personnel. Il proscrit également toute oppression d’une fraction du peuple par une autre.>>. VOUS NE VOYEZ VRAIMENT AUCUN LIEN ENTRE 27 ANS DE POUVOIR ET « L’IDÉE DE POUVOIR PERSONNEL » que proscrit le Peuple Burkinabè à travers la constitution ??? Si la mauvaise foi tuait....
48. Le 23 septembre 2014 à 15:01, par KANTIGUI En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
TOUT CE QU’ON VEUT QU’ON LAISSE NOTRE CONSTITUTION A L’ÉTAT ACTUEL.
PAS DE SENAT BUDGÉTIVORE ,PAS DE MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 , PAS DE REFERENDUM.
49. Le 23 septembre 2014 à 15:23, par Snake En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
M. Antoine TAPSOBA (frère de l’autre), étudiant fauteur de trouble lors des élections de Ixelles en Belgique !
50. Le 23 septembre 2014 à 17:03, par @lpha2014 En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Acceptez , M. TAPSOBA, que toute modification de l’article 37 par quelque moyen que ce soit, quel que soit la nature de la modification est inutile actuellement car elle ne peut pas s’ppliquer au Président COMPAORE en vertu de l’arrêt de la cour constitutionnelle de 2005, qui a autorisé M. COMPAORE à se présenter aux élections présidentielles. La jurisprudence que cet arrêt a engendré veut que toute nouvelle disposition ne s’applique pas au Président COMPAORE, mais à son successeur. Alors, OK pour lle référendum, mais il faut le coupler aux présidentielles de 2015, puisque de toutes façons, les résultats ne s’appliquerons pas à Blaise.
51. Le 23 septembre 2014 à 18:06, par le voyant En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
si le pays a une justice ;il appartient au president de convoquer le referundum s il pense qu il est dans son devoir et dans son droit et a la justice de trancher si l article qui autorise de recourir a un referundum s applique a ce genre de situation ;la loi c est la loi si la justice autorise un referundum on le fera
personne n est au dessus de la loi pour dire qu on n ira pas au referundum ou qu on ira au referundum ;il n appartient pas a un groupe d individus d imposer leurs desir et leurs vision alors qu il existe une justice dans le pays
que le president convoque son referundum et que la justice tranche pour mettre tout le monde sur le meme pied d egalite
52. Le 23 septembre 2014 à 19:07, par Le Fatotchiè En réponse à : Situation nationale : Antoine Tapsoba répond à l’Association des Jeunes Juristes pour la Défense de l’Etat de Droit.
Moi personnellement je ne dirai pas que Bayala et/ou Tapsoba ;a et/ou ont raison ou tors ,tout simplement je ne m’y connais pas trop parce que je ne suis pas un juriste maitrisant tous les textes. Mais ce que je sais et même que je suis sûr, au Burkina toutes les Ethnies sont d’accord que si un chef prend un « Engagement »,jamais il ne doit pas et ne pense même pas à contourner cet engagement même s’il va en mourir. Et aussi même en justice pendant le procès un justiciable qui dit à l’instant « T » ceci ou cela et revient quelques instants plu-tard dire le contraire met en doute sa bonne foi et en conséquence discrédite l’intéressé. Et tous les sages reconnaissent cela non ?A chacun d’y réfléchir !