8 mars 2014 Bobo : Les femmes de l’UPC se sont mises en marge des djanjoba
Les femmes du parti du lion, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont marqué la journée internationale de la femme par une autre activité plutôt que d’organiser un djanjoba. Il s’agit d’un don de sang suivi d’une conférence sur le rôle et la place de la femme en politique qu’elles ont organisé le samedi 15 mars 2014 à Bobo-Dioulasso.
« Nous sommes fatiguées de danser les djanjoba », a lancé une militante de l’UPC après avoir donné son sang. Environ 100 poches de sang ; c’est en effet, ce nombre qu’entendaient fournir les militantes de l’Union pour le progrès et le changement au centre régional de transfusion sanguine (CRTS), à l’occasion de la commémoration de la journée internationale dédiée à la femme. Pour des raisons diverses, ce sont 36 poches sur 52 femmes inscrites, qui ont été cueillies. Un record, à en croire les responsables du CRTS, qui confie n’avoir pas encore enregistré ce nombre depuis qu’ils organisent les opérations de don de sang. Entre causeries et ambiances festives d’un jour, des militants manifestaient leur joie et leur fierté de contribuer à sauver des vies, particulièrement les femmes enceintes et les enfants. Elles sont se mobilisées au siège du parti pour communier autour des questions de promotion et contribution de la femme dans le développement socioéconomique, politique et culturelle du pays. Pour elles, le 8 mars peut être fêté de plusieurs manières. Ont-elles, elles, préférée de la fêté en différée à travers le don de sang et les échanges nourrissant l’intelligence, plutôt que de s’adonner au djanjoda qui n’a aucun, impact sur l’épanouissement de la femme. « Il est vrai que l’ambiance festive n’est pas mauvais en soi, mais nous pensons qu’il existe bien d’autres activités qui peuvent être bénéfique pour la femme et partant pour la consolidation de la santé, le rayonnement de l’économie », explique Traoré/Kantiono Madeleine, conseillère à l’arrondissement n°5 de Bobo-Dioulasso. C’est pourquoi, a-t-elle par ailleurs, appelé à mettre fin au djanjoba qui semble être d’une époque révolue.
Susciter l’amour de la politique aux femmes
L’un des objectifs de la conférence sur « le rôle et la place dans la politique au Burkina », est de susciter l’envie des femmes à militer dans les formations politiques, particulièrement dans l’UPC. Pendant plus d’une heure d’horloge, Mme Sirima Mariam, chargée de la mobilisation féminine a passé en revue l’essence du 8 mars. C’est, a-t-elle expliqué à ses semblables, le résultat d’une longue lutte menée par des femmes pour réclamer de meilleures conditions de travail et le droit au vote. Ensuite, est-elle revenue sur le rôle et la contribution des femmes dans la politique, les contraintes liées à leur participation et enfin les défis à relever. « A l’UPC, nous pensons à comment les femmes doivent s’organiser pour mieux jouer leur rôle dans le développement socioéconomique du Burkina. C’est pourquoi le djanjoba n’a pas sa place dans nos activités », indique la conférencière. Les défis à relever au sein de l’UPC, reste à faire en sorte qu’il ait le maximum de femmes dans le parti de Zéphirin Diabré, car révèle Mme Sirima, leur participation est encore minime pour des raisons d’appréhension, de manque de confiance, de pesanteurs socioculturelles et bien d’autres. Aussi espèrent-t-elles alors qu’au sortir de ces échanges, elles puissent à leur tour relayer l’information auprès d’autres femme afin qu’elles s’intéressent à la politique, gage pour elles, d’être présentes dans les instances de prise de décisions importantes.
Bassératou KINDO
Pour le Faso.net
Vos commentaires
1. Le 17 mars 2014 à 00:27, par hugo En réponse à : 8 mars 2014 Bobo : Les femmes de l’UPC se sont mises en marge des djanjoba
Nous(UPC) sommes vraiment le parti du changement ! Plus jamais de gandjoba le 8 mars, plus de gestes forts comme le don de sang !
Souffez..ceux qui n’ont pas encore pris le train de l’UPC car vos bonne vielles methodes (corruption, intimidation, divertissement,...) seront démodés avec la nouvelle jeunesse...
2. Le 17 mars 2014 à 00:35, par vérité no1 actuellement à Silver Spring En réponse à : 8 mars 2014 Bobo : Les femmes de l’UPC se sont mises en marge des djanjoba
Belle initiative à nos mamans de l’UPC. Nos mamans du CDP si ce n’est que insulter les opposants !!!!
3. Le 17 mars 2014 à 09:34, par l homme integre fache En réponse à : 8 mars 2014 Bobo : Les femmes de l’UPC se sont mises en marge des djanjoba
Chapeau bas mesdames de l UPc, que les autres prenne de la graine et surtout de l intelligence
Le 17 mars 2014 à 12:05, par kala En réponse à : 8 mars 2014 Bobo : Les femmes de l’UPC se sont mises en marge des djanjoba
belle inatiative une autre facon de celebrer l 8 mars les autres partis doivent s’en inspirer.
4. Le 17 mars 2014 à 18:30, par Peace En réponse à : 8 mars 2014 Bobo : Les femmes de l’UPC se sont mises en marge des djanjoba
Ah, vraiment, bravo. c’est la différence et c’est le changement en marche
5. Le 17 mars 2014 à 21:05, par Badr@ly En réponse à : 8 mars 2014 Bobo : Les femmes de l’UPC se sont mises en marge des djanjoba
Enfin unpeu de changement dans les festivités du 08mars.Il est temps que le gens tourne dos à ceux qui les condamne en criant pour leur bien en les divertissant avec des djanjoba par ci, des débats unitiles par là chaque année.
6. Le 18 mars 2014 à 10:02, par olas En réponse à : 8 mars 2014 Bobo : Les femmes de l’UPC se sont mises en marge des djanjoba
Toute la nation vous remercie pour cette initiative qui tranche avec le folklore qui nous est servi ailleurs.Conseillez surtout votre ministre de telles initiatives lui feront éviter les bourdes qu’elle sème à vouloir être plus courtisane. et dire que c’est par le canal de la société civile qu’elle est venue au gouvernement. Bravo à vous mesdames de l’UPC