Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Salif Diallo s’est retrouvé à 30 ans, à la suite des événements du 15 octobre 1987, détenteur, de par sa proximité avec Blaise Compaoré, des arcanes du pouvoir. A 33 ans, il est ministre. Il le restera, pratiquement sans interruptions, pendant pas loin de deux décennies (1990-2008). En décembre 2003, Sidwaya va le désigner comme « L’homme de l’année 2003 ». Il s’était alors impliqué dans la recherche d’une solution à la crise « ivoiro-ivoirienne » et s’était même déplacé jusqu’à Abidjan (il a assisté à la signature de l’accord de Marcoussis).
Mais c’est aussi pour son action ministérielle que Diallo sera honoré par le quotidien gouvernemental. Qui soulignera que le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, « a contribué à révolutionner le monde rural en encourageant les paysans à abandonner les anciennes pratiques culturales ».
Mais, dans le même temps, Diallo se mettra à dos une partie de la classe politique dans le quotidien privé L’Observateur Paalga, jetant un pavé dans la mare en annonçant, deux ans avant la présidentielle 2005, que Compaoré « sera notre candidat », sous entendu le candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Les responsables du parti présidentiel se demanderont à quel titre Salif Diallo s’avançait ainsi à découvert. Youssouf Ouédraogo, alors ministre d’Etat lui aussi, en charge de la diplomatie burkinabè, s’insurgera, quant à lui, lorsque Diallo dénoncera l’invasion de l’Irak par les Bush-Men. Dénonciation qui intervenait alors que Ouédraogo s’efforçait de rabibocher Ouagadougou et Washington dans la perspective de la reconnaissance du leadership sous-régional burkinabè ; mais pour cela il fallait effacer l’image d’une trop grande proximité entre Compaoré et le libérien Charles Taylor, pas vraiment en odeur de sainteté aux USA.
En juin 2005, Salif Diallo va soutenir une thèse de doctorat à Perpignan. Sujet : « Les transformations de l’Etat en Afrique ». C’est, disait-il alors, dans la constitution des Etats africains qu’il faut rechercher les origines des crises : « des Etats qui ont été parcellés de façon arbitraire, des ethnies qui ont été regroupées sans aucun vouloir-vivre collectif, des économies extraverties, une classe politique et une élite intellectuelle complètement acculturées et dévoyées, etc. Ce mélange ne pouvait que produire des cocktails explosifs. C’est ce qui arrive çà et là en Afrique ».
Dans le même temps, Diallo sera le directeur national de la campagne du président sortant, Blaise Compaoré, dans la perspective de la présidentielle du 13 novembre 2005. Une élection que Diallo disait être « une étape de maturité politique pour l’ensemble de la classe politique et un approfondissement de la démocratie au Burkina Faso ». « Nous nous attendons à ce que le peuple se prononce massivement pour donner, une bonne fois pour toutes, l’occasion à notre parti de s’affirmer comme le premier parti du Burkina Faso ». Au sujet de Compaoré, il disait alors : « Il a un atout extrêmement important qui est son bilan […] Depuis l’indépendance, en 1960, c’est la première fois que l’on arrive à réguler les institutions de façon permanente, sans crise de fonctionnement ». Ces propos de Salif Diallo ont été recueillis par Serge Mathias Tomondji, correspondant au Burkina Faso du mensuel Continental. Ils ont été publiés dans le numéro 43 (novembre 2005). Mais le plus significatif dans cet entretien est le commentaire de Diallo concernant l’article 37 de la Constitution ; un article qui faisait déjà débat.
Dans le contexte actuel, ce commentaire ne manque pas d’intérêt et vaut d’être reproduit in extenso. A la question : « Que répondez-vous à ceux qui jugent la candidature de Blaise Compaoré illégale ou illégitime ? », Salif Diallo répondait alors : « Juridiquement, ceux qui contestent la candidature du président Compaoré ne sont pas fondés à le faire et ne croient pas eux-mêmes à leur argumentation juridique. Ils vont d’ailleurs à l’encontre d’une chose évidente puisque le constituant avait précisé le caractère non rétroactif de la limitation des mandats, consacrée par l’article 37 de la Constitution au cours de la révision de la loi fondamentale en 2000. De plus [et ce « de plus » vaut aujourd’hui son pesant d’or], du point de vue politique, nous pensons que lorsqu’on est bon démocrate, on doit s’en remettre à la volonté populaire. Il faut éviter de chercher les raccourcis pour la conquête du pouvoir en démocratie. Aujourd’hui, le peuple burkinabè est le seul maître de son destin et doit pouvoir choisir son candidat ».
En 2005, face à une opposition excessivement divisée (onze candidats affrontaient Blaise Compaoré), Compaoré l’emportera massivement. Paramanga Ernest Yonli sera reconduit à la primature et Diallo poursuivra ses activités au sein du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques. Cependant, on le disait malade. On le disait en conflit avec le chef de l’Etat. On le disait en opposition avec un certain nombre de cadres du parti et de personnalités du gouvernement. On le disait, etc. Autant de rumeurs qui alimentaient les discussions sur son départ. Ce sera au cours du week-end de Pâques qui commémore une mort et une résurrection, le 23 mars 2008 (cf. LDD Burkina Faso 0137/Mardi 25 mars 2008).
Ironie de l’Histoire, c’est moins de deux mois auparavant, le 27 janvier 2008, que Diallo avait enregistré à Radio Bobo l’émission de la RTB alors intitulée : « Tapis d’honneur ». Il y racontait que le 15 octobre 1987 c’est Blaise Compaoré « qui était programmé pour mourir ». Il ajoutait alors : « Nous devrons tirer les leçons de cette période, faire une introspection et amener le pays dans le sens de l’apaisement ». Il dira encore : « Il faut être sérieux. Je ne suis pas dans la dynamique d’une pareille ambition [« être un jour locataire du palais de Kosyam »]. L’ambition personnelle fragilise les pouvoirs. On peut me considérer comme non partant. Je ne suis candidat ni aujourd’hui, ni demain. Blaise Compaoré dirige avec pondération et intelligence. Sa succession n’est pas à l’ordre du jour ».
Salif Diallo dira à Jeune Afrique (30 mars 2008) que son départ du gouvernement de Tertius Zongo avec lequel il n’entretenait pas les meilleurs rapports (Diallo conserve alors la vice-présidence du CDP dont le président est… Roch Marc Christian Kaboré) a été décidé « d’un commun accord ». « Voilà plus de dix-huit ans que je suis au gouvernement, expliquait-il alors. Après tout ce temps, le risque de devenir moins efficace est bien réel. En politique, il faut savoir prendre du recul ».
Ce recul, il va le prendre loin de Ouaga. A Vienne, où il sera nommé ambassadeur. Loin du débat politique burkinabè. Pas assez loin cependant pour que celui dont on disait « il est derrière tout alors qu’il voudrait être devant », cesse d’interférer dans la vie politique du pays. A tel point, d’ailleurs, que Roch Marc Christian Kaboré souhaitait prononcer son éviction du parti présidentiel, Diallo prônant une « refondation » qui n’était pas à l’ordre du jour. Il ira plus loin encore dans un entretien accordé à L’Observateur Paalga et publié en juillet 2009. Alors que Zéphirin Diabré avait décidé de lancer un « forum de l’alternance », Diallo jugera que « la question de l’alternance n’est pas une question taboue qu’il faut contourner […] Pour moi, le meilleur moyen de créer une alternance dans notre pays, dans la paix et la stabilité, c’est de réformer profondément les institutions actuelles pour approfondir la démocratie en donnant des chances égales à tous les partis politiques. C’est pourquoi ma suggestion est d’aller aujourd’hui vers un régime parlementaire qui nous éviterait une patrimonialisation de l’Etat ».
Pour Roch Kaboré, c’est le moment de mettre Diallo sur la touche. Il est suspendu des organes et instances du parti. Peu de temps. Le 24 décembre 2009, il adressera au Bureau politique national une lettre d’autocritique reconnaissant que ses propos « n’ont pas été précédés d’un débat formel au sein du parti et qu’il a ainsi agi en violation des principes organisationnels relatifs à la discipline interne au CDP ». Le 27 février 2010, sa suspension sera levée.
A suivre
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
Vos commentaires
1. Le 12 mars 2014 à 11:19, par Kamélé En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Les militants du CDP perçoivent souvent les leaders du MPP comme des traites. Questions aux militants du CDP : Si on organisait un concours de recrutement du meilleur traitre au Burkina Faso de 1960 à jours, qui remporterait le trophée ? Qui a le monopole de la trahison quantitative (nombre) et qualitative (façon de faire) au Faso ? Qui, après avoir trahit, empêche l’épanouissement de la veuve et des orphelins ? Si je dois choisir entre 2 traites, je choisirai celui qui me trahit sans me tuer à celui qui me trahit, me tue et nuit à ma famille.
Le 12 mars 2014 à 12:09, par the pool En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Effectivement tu a le droit de chois celui qui va ta trahi sans te tu tuer puisque tu est incapable de te sacrifier pour la nation. Il faut demander au millier de chinois qui ont accepté mourir sous le règne de MAO TSEDONG pour que la Chine soit ce qu’elle est aujourd’hui. Sache que la parole donner en politique est différent de l’acte signer. Le plus grand traite au Faso n’est pas le bouc émissaire que le peuple a placé devant et l’accuse a tort et a travers mais les millier de burkinabé qui passe leur temps a mendié pour éviter de travailler jusqu’à rendre même notre bouc émissaire mendiant.
Le 13 mars 2014 à 17:36, par TI En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Salif Diallo est peut être le prince du Yatenga mais il est loin de faire l’unanimité au Faso. Il n’a qu’à répondre à l’affaire Dabo Boukary d’abord avant de se prétendre prince.
Le 12 mars 2014 à 12:58, par Benaocyn En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Kamele a pose une question aux militants du CDP : "Si on organisait un concours de recrutement du meilleur traitre au Burkina Faso de 1960 à nos jours, qui remporterait le trophée ?"
Pour rire un peu, ce n’est pas celui a qui tu penses qui remportera le trophee. Lui, il est hors categorie. Il ne competit pas. Il sera charge de corriger les copies, parce qu’au Faso, il n’y a pas encore de traitre qui puisse se comparer a lui.
Pour etre serieux, Monsieur Jean-Pierre BEJOT, j’attends la 3e partie de votre ecrit pour voir clairement les conclusions auxquelles vous allez aboutir.
Jusque la, vous ne nous avez rien apris de nouveau, de si important que nous ne sachions deja. Vous etes csrtainement de ceux qui pensent que "seuls les imbeciles ne changent pas", en d’autres termes, seuls les imbeciles perseverant dans l’erreur. Reconnaitre son erreur a un moment donne et le confesser, de surcroit publiquement comme l’ont fait les demissionnaires du CDP, rend plus grand. Nous avons toujours espoirs que de ceux qui restent et qui persistent toujours au sein du CDP, la lumiere jaillira chez d’autres qui vont aider a sauver notre cher Faso.
A bientot après la derniere partie ce votre ecrit
Le 13 mars 2014 à 06:02, par vérité no1 alias militant MPP En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Bien dit Kamele, les champions seront issus du CDP même sur le plan mondial.
Le 13 mars 2014 à 10:45, par le clairvoyant En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Voilà qui est bien posé comme question.
C’est vraiment pertinent et intelligent de ta part Kamélé
2. Le 12 mars 2014 à 11:20, par L’homme simple En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Vous voyez ! Avec des gens au passé sale comme çà, il faudra être beaucoup prudent avec le MPP. Un parti né de revanchards, il faut s’en méfier. OK, WAIT AND SEE, disent les Anglais.
Le 12 mars 2014 à 12:08, par Farmodjoa En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Les Burkinabès doivent faire confiance aux leaders du MPP, ils se sont repentis avec le peuple, c’est une bonne chose, vous verrez quand ils seront au pouvoir il y aura la vraie démocratie et le développement.
Le 12 mars 2014 à 12:42, par Doké En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Avec tous ces postes stratégique que Salif a occupé il dit qu’il n’a rien pu faire pour faire avancer le pays mais attendez là ! soignons sérieux il veut prendre qui comme des idiots. Bien vrai qu’on a dit quand politique le mensonge et la vérité porte le même pagne, mais faut qu’à même qu’il nous prennent pour des gars sérieux.
Le 14 mars 2014 à 21:09, par zz En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
pour rafraîchir ta mémoire je te dirais tout simplement que SALIF DIALLO a été auprès de BLAISE pendant 2 décennies et il a vraiment œuvrer pour la bonne marche des programmes du président du faso ;étant dans un pays démocratique il est tout a fait normal qu’il quitte le navire du cdp ;sans prendre position je ne crois vraiment pa qu’il puisse faire mieux que BLAISE COMPAORE.
Le 12 mars 2014 à 12:10, par NIRSIZA En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Mon gars, entre Blaise et Salif qui a un passé plus sale ? Pourquoi Blaise craint de quitter le pouvoir alors que lui Salif n’a pas hésité à quitter et le pouvoir et Blaise ? Le cochon est mal placé pour donner des léçons de proprété au mouton.
Le 12 mars 2014 à 12:54, par freezer En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Mon gars, entre Blaise et Salif qui a un passé plus sale ? Pourquoi Blaise craint de quitter le pouvoir alors que lui Salif n’a pas hésité à quitter et le pouvoir et Blaise ? Le cochon est mal placé pour donner des leçons de propreté au mouton. Mon gars il ne faut pas comparer Salif et Blaise parce que Salif, lui a passé tout son temps a persécuter les gars qui étaient contre Blaise sans son accord juste pour avoir la reconnaissance de Blaise. Ainsi vous que la population est aveuglé et croit que ces Blaise qui tire les fils alors Salif peut se pavaner comme il veut sans crainte. Si vous voulez demander au DG des société publics quand Salif prenait les ordres disait que ce lui il veut est ce que Blaise veut. Salif où soit Blaise sont tous responsable
Le 12 mars 2014 à 12:29, par Doké En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Vue comment Salif est dévoué a Blaise moi je pense que le MPP est un leurre car ce dernier va se détruire de l’intérieur.Il suffit que le CDP soit un temps soit peu malmener et Salif va se mettre en action. D’autant plus que ces gars était habilité a fonctionner avec un budget illimité je vois mal le MPP faire long feu avec les maigres ressources que ces ténors ont mis de coté.
Le 12 mars 2014 à 14:53, par ABDOUL NAS 1er En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
je comprend,ceux qui sont toujours au cdp ne font pas le poids aux yeux de Blaise raison pour la quelle ils sont restés.
Le 14 mars 2014 à 21:44, par zz En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
quelle arrogance je crois qu’avant de lancer des propos si vulgaire et grossière je crois que tu dois avoir un peu de respect envers les autorités ;après tout je cois qu’il est d’abord un frere pour toi ;je suis un habitant de bobo et je sais vraiment ce que SALIA a fait pour cette ville.QUOI que l’on dise je veux que tu sache que le cdp est devenu un maillon incontournable au BURKINA ;reconnu pour ces bonnes œuvres le cdp s’est toujours montre volontaire pour le progrès de la nation.%même si tu n’aime pas le lièvre il faut reconnaître qu’il court vite%
3. Le 12 mars 2014 à 11:38, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
La candidature de Blaise à la présidentielle était illégale,aurait dit Salif Diallo ,selon des internautes sur le forum de lefasonet ; « Blaise sera notre candidat en 2005 » auarit affirmé le même salif Diallo deux ans avant l échéance de 2005 ,selon Mr Bejot.Des deux allégations contradictoires imputées à un seul homme,laquelle est vraie ?
4. Le 12 mars 2014 à 11:49, par Demo En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Mr Bejot,arrête de nous emmerder avec tes histoires toujours floues sur les gens...vas dire seulement à ton ami Blaise que nous sommes 98% de burkinabe à être fatigué de ses 27ans de règne et qu’il n’a plus que quelques mois avant le mois fatidique de Novembre 2015 soit pour partir calmemnt,soit pour partir brutalement...A lui de choisir.Vive 2015.Vive le changement.A bas les journalistes de ventre.A bon entendeur,salut.
5. Le 12 mars 2014 à 11:54, par Le Fatotchiè En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Bravo Salif, c’est être grand d’Esprit ! Vous êtes visionnaire n’en déplaise à vos détracteurs ! Quoiqu’on dise, vous vous êtes déjà engagés du côté de la masse pour l’obtention de l’Alternance que tous les burkinabé souciant de développement de notre pays souhaitent. Il y’aura trop de bobards sur vous et vos camarades,ne les écouter pas car vous ne ferez rien sur cette terre et avoir l’adhésion de tous. La seule chose qui compte c’est d’avoir foi à ce que vous faites et croire à la loyauté de vos convictions. Ne dit-on pas que :"le doigt le plus habile à extraire le beurre de karité de la gourde est celui qui le lui a introduit" ? Courage !
Le 12 mars 2014 à 18:47, par Traoré En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Je ne suis contre ce qu’a fait Salif mais je dit tout simplement que le changement tant attendu par les Burkinabé ce n’est avec le MPP qu’on l’aura. Vous voulez nous comprendre que tout ce qui arrive dans ce pays c’est au compte de Blaise et à lui seul. Je vous fais comprendre qu’aucun individu seul ne peut gouverner un pays. Tout ce qu’il ya au pays que ça soit bon ou mauvais c’est également au compte des leaders du MPP. Ils sont tous responsables et c’est pas parce que aujourd’hui qu’ils ne sont plus au CDP qu’ils deviennent des agneaux pour autant. Ils sont tous comptables de ce qu’ils aujourd’hui au Faso et je ne vois pas comment ils peuvent changer ça.
6. Le 12 mars 2014 à 11:58, par De Balzac En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Monsieur le journaliste, vous y êtes presque et on n’attendait que ça. Que Salif se décide pour terrasser Blaise. Vous dites des choses récentes sur Salif. Remonter encore plus loin dans le temps. Les négociations inter-touareg au Nier, Mali. Pourquoi pas au Tchad ou au Congo Brazzaville et j’en passe. Déballer tout sur lui et balancer le lui tout sur son visage. Seulement, ceux qui savent lire entre les lignes comprennent parfaitement le sens du combat de Salif aujourd’hui et le comprendront davantage demain. J’espère que vous nous direz ce qu’il fait pour Blaise après l’assassinat de SANKARA (paix et salut sur lui). Dites-nous comment il a fait pour faire accepter Blaise auprès de certaines personnes comme Rawlings, Kadhafi et autres après le forfait du 15 octobre pour que Blaise soit aujourd’hui médiateur international, le saint, l’agneau que Salif veut immoler selon vous. Ecrivez ce que vous voulez, nous on a de l’intelligence pour lire entre les lignes
Le 12 mars 2014 à 13:30, par Sali En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Tres bien dit et tres bien vu mon frere tu merites ton pseudo comme Honore de Balzac. Mr Bejot a qui profite le crime ? Peut être sans meme le savoir, vous fêtes l’apologie de l’homme ! Rien qu à suivre son parcours politique nous nous confortons dans notre position !!! Qu’il soit ex CDP ou MPP, Salif Diallo reste et demeure un grand homme.
7. Le 12 mars 2014 à 12:01, par VV En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Il faut une alternance de générations au Faso en mettant à la retraite Blaise et tous ces anciens et nouveaux compagnons.
8. Le 12 mars 2014 à 12:07, par Laguna En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Merci Mr pour cet écrit . J ai encore appris beaucoup sur Mr salif diallo.
Je profite pour dire aux sympathisants et militants des partis suivants MPP, PDC,UPC de faire attention .ce ne sont pas des partis politique mais des associations de rancuniers.si je dois militer dans un partis d opposition ce serait dans les partis traditionnels comme le Paren,Unirps ...ADF...
Attention au partis d humeur..
Le 12 mars 2014 à 12:54, par yousselfoued En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
fait attention car tu confonds beaucoup de choses.réveille toi pendent qu’il est temps et s’efforce toi de mieux refechir et lire beaucoup également.
Le 12 mars 2014 à 13:26, par liberté En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
La gradeur d’un homme réside à sa capacité de reconnaitre ses erreurs.rss l’a fait.mr le journaliste raconte tout ce que voulez,c’est votre droit.esperons que vous allez nous raconter comment blaise(quand il ne sera plus président bien sur) faisait pour liberer les otages aux mains d’aqmi et quel ètait son role au sein de cette nubeleuse.
9. Le 12 mars 2014 à 12:55, par win En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Nous avons passé tout le temps à demander aux faiseurs de roi de se retirer et de nous rejoindre pour combattre l’imposture. Je ne peux que me réjouir de voir les RSS avec nous. Ce qui dénote du caractère familial et personnel du pouvoir actuel. Et notre lutte de l’extérieur a permis aujourd’hui cette évasion sans effusion de sang. Je me demande finalement qu’est-ce les gens veulent ?
10. Le 12 mars 2014 à 13:32, par N’gurdam En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Oui pour moi il est très sincère directe que la solution de l’alternance dans mon pays passera par le MPP. Ils auront le soutien du peuple, comme pour dire qu’à la manière Sénégalaise, c’est avec qu’il faut compter. Aucune alternance ne semble possible qu’avec la famille du "cdp".Je profite saluer le travail remarquable que l’opposition burkinabè a abattue depuis belle lurette avec des moyens très diminué et le mérite leurs revient d’avoir été des "cow bayes". Surtout merci à DIABRE,d’avoir monter le chemin à ses démissionnaires qu’une autre histoire peut être écrite de l’autre coté de la rive.Vive le Burkina et vive l’alternance.
11. Le 12 mars 2014 à 16:06, par la morale En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Salif diallo est le fossoyeur de la democratie burkinabe.
12. Le 12 mars 2014 à 19:30, par mermoz En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
LE CDP ENGAGE UNE OFFENSIVE BIEN MALADROITE CONTRE LE MPP SUR LES RESEAUX SOCIAUX. CETTE OFFENSIVE QUI N’A PAS UN ARGUMENTAIRE SOLIDE SUR LES VRAIS PROBLEMES DE CE PAYS SE RESUME A S’ATTAQUER AUX PERSONNES. QUE SALIT DIALLO EST FAIT DEUX DECENNIES AU POSTE DE MINISTRE, BLAISE EN EN FAIT COMBIEN DE 1983 A 2014 EN TANT QUE MINSTRE, MINITRE D’ETAT, PRESIDENT ? YODA ALAIN EN A FAIT COMBIEN AU POSTE DE MINISTRE ? NABAHO KANIDOUA 25 ANS A L’ASSEMBLEE NATIONALE ET J’EN PASSE. MRS DU CDP NE PERSONNALISEZ PAS VOS ATTAQUES, SOYEZ FAIR PLAY, APPRENEZ A CONVAINCRE ET NON A DENIGRER.
Le 13 mars 2014 à 07:25, par Justin En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Mermoz, le MPP a a encore moins de solution aux problemes de ce pays. Leur programme politique se resurme en 2 phrases. Non a l’article 37 et non au senat.
Le 13 mars 2014 à 10:13, par mermoz En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
JUSTIN C’est deja beaucoup !!
13. Le 13 mars 2014 à 05:50, par Brutus-le-Romain En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Tout ce qui est dit dans cette page est juste. L’intéressé a bel et bien tenu ces langages en son temps. Mais c’était je crois en des circonstances qui lui imposaient de tels propos (même sil n’en était pas vraiment convaincu). C’est en politique. Il faudrait retenir que des politiciens, des "propos et comportements" leurs sont imposés par les circonstances. Personne n’a depuis la publication de ces éléments, soupçonné les éventualités que des "déclarations" soient imposées directement et/ou indirectement à leurs auteurs. Oui ! la plus part des jeux se mènent ainsi. "Va et dis ceci" ou encore, "Va et évite de dire cela". Mais après tout, ceci ne devrait être portée que sur le dos du "passé" ; les choses ayant changé depuis. Mieux, même si l’on n’en est pas vraiment convaincu et qu’il n’est pas exclu que des explications soient demandées aux dits acteurs plus tard, on aura la logique de reconnaître que ces personnes n’ont pas hésité à se reconnaître co-auteurs, sinon collégialement comptables des "conneries passées" aujourd’hui décriées et dénoncées. Ce qui est un "avancement" pour les choses. Un mea-culpa ou si vous voulez une auto-critique pour emprunter le jargon révolutionnaire est un mea-culpa. Mais devra tôt ou tard être expliqué en profondeur. Et çà, j’ose espérer que le auteurs sont préparés à cela. ou sinon, qu’ils s’y préparent car cela arrivera un jour. L’histoire est là et demeurera toujours.
14. Le 13 mars 2014 à 06:42, par woro En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Mr Pejot je serais davis avec vous si vous ecrivez ensuite sur Simon, Roch et Blaise dans la meme lancee (si ce n est pas deja fait).Cela pourra mieux aider a juger du credit a accorder a votre argumentaire.
15. Le 13 mars 2014 à 07:01, par DOS En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Monsieur le journaliste, les BURKINABE connaissent ce que vous écrivez. cela ne nous intéresse pas et franchement ça ne nous intéresse pas ce que vous écrivez sur Salif. Lui au moins a eu le courage de dire non à ce sanguinaire. En réalité ce que vous faites ne fait que profiter à Salif. C’est l’effet contraire que se produira. voilà moi je suis convaincu que ton minable de blaise a vraiment très peur de Salif son maître. c’est marrant tout ça. il vous a donné combien pour écrire votre histoire
Le 13 mars 2014 à 09:31, par yat En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
le journaliste ne fait que son travail. Il ne t’oblige pas à le lire.
Le 13 mars 2014 à 10:08, par Chéfari En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Merci pour ce magnifique rappel du parcours de Diallo. Je pense aussi qu’un système ancestrale comme celui du CDP ne pouvait être désaxé que par l’intérieur (le charismatique journaliste Norbert Zongo l’avait d’ailleurs signalé). Des opposants jusque dans l’âme comme le Pr Joseph Ki-zerbo n’ont pu casser ce système. Aujourd’hui s’il se fissure par des anciens dudit système, c’est tant mieux. On espère seulement que ces démissionnaires tirent tous les enseignements de leur ancien parcours pour que le Faso demeure dans la paix et la quiétude en instaurant un nouveau système plus juste, plus équitable.
16. Le 29 décembre 2014 à 13:39, par Yempabou En réponse à : Salif Diallo, qui était « derrière tout alors qu’il voudrait être devant », est aujourd’hui un prince en rupture de « royaume » (2/3)
Salif Diallo est un homme politique qu il faut saluer pour son courage, sa determination et surtout sa vision de batir une societe moderne africaine sur les bases fortes de ses valeurs.
Les politiques sont rarement des saints, ils ne doivent pas etres juges sur la morale civile ordinaire seulement, ils doivent etre juges sur l histoire, en cela c est difficile de comprendre au present...
D un point de vue traditionnel, s il peut encore apporter a son peuple et lui permettre de continuer, il doit le faire si celui ci l y invite. Il s amendera sans doute avant, et alors il sera comme nos anciens le faisaient, un guide pour des horizon meilleurs pour son pays.
Au peuple et a lui de decider.