Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Dans cette lettre ouverte aux deux premiers responsables de l’Etat, la Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord jette un regard critique sur la situation nationale, en passant l’action gouvernementale en revue ministère par ministère. Avec des propositions qui valent ce qu’elles valent.
Objet : Regard critique et analyse de la situation nationale
Excellence Monsieur le Président du Faso, et Excellence Monsieur le Premier Ministre du Burkina Faso ;
En s’adressant à Vous premières autorités de notre très cher pays le Burkina Faso, il nous revient donc de dire les choses avec plus de discernement, de lisibilité et de vision.
Le Burkina Faso qui a opté pour l’imposition de la démocratie édictée par la France depuis le discours de la Baule dans les années 90 nous paraît aujourd’hui comme un impitoyable moyen de destruction de nos valeurs : intégrité, humilité, solidarité, partage et plus grave la perte de notre identité : appartenir à une société jadis reconnue par sa vivacité et sa ténacité au travail.
Excellence Monsieur le Président du Faso, dame rumeur nous informe de votre santé qui n’est guerre reluisante, nous nous réjouissons que vous soyez de retour pour continuer a administré la nation.
Que Dieu vous accorde une santé de fer pleine de grâce, car nous avons encore besoin de votre présence pour convaincre les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) de la nécessité de sortir le Faso de son marasme économique malgré cette croissance exponentielle qui malheureusement ne se fait pas sentir dans le quotidien des burkinabé.
Excellence Monsieur le Premier Ministre, n’oublier surtout pas et ne perdez pas de vue le contexte dans lequel vous avez été choisi par Son Excellence le président Blaise Compaoré pour poursuivre la mission que Son Excellence Tertius ZONGO votre prédécesseur venait de commencer et n’a pas achevée pour diverses raisons que vous n’ignorez surtout pas.
Nous voudrions dire que durant 27 ans, Excellence Monsieur le Président du Faso, vous avez conduit la destinée du Faso, certes, il y’a eu des acquis mais aussi beaucoup d’insuffisances.
De ce fait, nous retenons qu’il y’a eu trop d’exactions sur le peuple, trop de crimes économiques et de sang qui a fait naître depuis un certain temps : une crise de confiance envers l’autorité, de l’ensemble de la classe politique, qui à fortiori engendré la perte ou la désaffection de l’autorité de la base au sommet et plus grave toucher le socle de notre identité.
Le Faso est devenu invivable pour diverses et multiples raisons que nous tous avons contribué à engendrer depuis 27 ans qui se résument à :
Machiavélisme politico – économique né après le coup d’Etat du 15 Octobre 1987,
Destruction systématique des symboles de la Révolution Démocratique et Populaire,
Aliénation politico – économique à l’occident,
Politisation tous azimuts de toutes les sphères de développement du Burkina,
Pillage organisé de nos ressources naturelles,
Altération des politiques publiques de développement de : éducation, santé, sociale et culturelles, agriculture etc…
Inadéquation des politiques publiques de développement aux réalités du Burkina,
Emblavement des consciences et comportements des populations incongrues à la participation citoyenne au développement,
Instrumentalisation de la chefferie coutumière et religieuse,
Mascarades électorales et tripatouillage de la constitution etc…
Face donc aux maux qui minent aujourd’hui la vie des burkinabè, nous nous gardions de parler d’usure du pouvoir, mais sachions reconnaitre que cela aussi a contribué à altérer nos valeurs et créer la rhétorique et l’éphorie dans le comportement de la population et plus particulièrement la frange jeune qui constitue 72% de la population.
Cette jeunesse qui n’a connu la révolution que sur papier et livres malgré tout ce qu’on a orchestré pour tronquer cette conscience appâtée au développement du Faso.
Excellence Monsieur le Premier Ministre, pour reprendre une partie de la musique de l’artiste ivoirien Alpha Blondy qui dit ceci : tout le monde est fâché.
- les militaires et para militaires sont fâchés parce qu’ils sont mal traités,
les étudiants sont fâchés parce qu’ils ne comprennent pas le système LMD, les conditions de travail et de vie ne sont pas réunies,
les populations sont fâchées parce la vie coûte chère au Faso,
la jeunesse est fâchée parce que le nouveau ministre de la jeunesse est venu remettre en cause les acquis de Michel Koutaba et de Achile Tapsoba pourtant péblicités,
les chômeurs sont fâchés parce que le nouveau ministre de la jeunesse a suspendu le Programme Spécial de Création d’Emplois (PSCE),
les cotoculteurs sont fâchés parce que le prix des intrants est trop élevé,
le Collège des sages est fâché parce leurs recommandations n’ont pas été mis en œuvre,
Tout le monde est fâché parce que le ministre chargé des reformes politiques et institutionnelles tient impérativement à un référendum pour modifier l’article 37,
- les Burkinabè sont fâchés parce que tout est priorité ici au Faso, etc…-
Excellence Monsieur le Président du Faso et Excellence Monsieur le Premier Ministre, nous vous interpellons sur ce qui se passe actuellement et ou ce qui pourrait être fait par vos Ministres en l’occurrence :
Ministère de l’économie et des Finances : les caisses de l’Etat sont vides malgré le taux de croissance de l’ordre de 8% la pauvreté est plus que jamais devenue la première maladie des burkinabé, et ce malgré la croissance démographique de 3% annuelle.
Ministère des Reformes Politiques et Institutionnelles : arrêtons de divertir le peuple, car la révision de l’article 37 ne fait pas l’unanimité des burkinabé et nous admirons le courage de ceux qui pensent bien le faire que le temps est révolu.
La tenue d’un référendum sera sans doute un évènement suicidaire pour notre très cher pays.
Ministère des mines et carrières : arrêtons de brader nos ressources naturelles contre vents et marrées, car leur exploitation ne contribue qu’à enrichir une minorité au Faso.
Le Burkina Faso connaît depuis un certains temps de multiples coupures intempestives d’électricité, malgré l’achat ou la location de groupes qui a coûté des sommes faramineuses au budget national.
Ministère du Commerce et de l’Industrie : la vie est chère au Faso, donc il faut produire et consommer plus burkinabé, pour un soutien plus accru des producteurs plutôt que de les spoliés.
La privatisation des sociétés d’état résulte donc de leur mauvaise gestion. Certes, la nécessité pour l’autorité d’impliquer des partenaires étrangers à l’organisation et la gestion doit tenir compte des questions sociales des travailleurs.
En cela, il faut donc bannir toutes les formes abusives de licenciement des travailleurs et faire en sorte que leurs droits soient pleinement exécutés dans le respect de la convention collective de travail et autres lois en vigueur au Burkina Faso.
Ministère de la Promotion des Droits Humains : organiser un forum national sur le civisme sera de trop, car loin d’être pessimiste, il faut donc mettre en œuvre les recommandations : du collège des sages, de l’éthique, du MAEP, du CCRP et bien sûr les référenciels sur les droits humains et bonne gouvernance élaborés par vos prédécesseurs : Madame Salamata SAWADOGO et Albert OUEDRAOGO.
Ministère de la jeunesse, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle : Il est temps de confier ce portefeuille à un ancien leader de jeunesse qui connait bien et mieux les préoccupations de cette frange de la population.
La déception est que la plus grande nullité nous conduit toujours à remettre en cause le travail de son prédécesseur : Dès qu’un Ministre est nommé (cela concerne tous les ministères), on se permet de tout changer jusqu’au gardien du ministère.
Une suspension technique, financière et logistique ne devrait pas se produire, d’autant plus que l’administration est une chaine continuelle et un processus participatif et inclusif.
Ministère de la Justice : il y a trop et trop de dossiers fermés qui méritent donc d’être ouverts, en cela pour que le Faso prospère dans la paix tant voulue et chanter par toutes et tous ; il faut impérativement : la vérité – la justice – et la réconciliation
Madame et Monsieur les Ministres de la Justice et la Promotion des Droits Humains : les justiciables attendent beaucoup de vous et les deux (2) ministères constituent le socle de la démocratie participative des populations surtout dans le processus de décentralisation à la base.
Ministères de la Santé humaine et animale : les programmes et projets en matière de santé n’ont aucun effet sur les citoyens au Faso. La lutte du SYNTSHA est légitime et mérite donc une flexibilité de votre part pour éviter des hécatombes au Faso, car les populations en souffrent énormément des revendications sans suites depuis longtemps.
Monsieur le Ministre de la santé, il y a de cela quelques semaines, votre département a reçu une importance somme des Etats-Unis qui est destinée à la lutte contre le SIDA en milieu « travailleurs de sexe et homosexuel », Monsieur le Ministre existe-t-il réellement au Faso des textes reconnaissant ces groupes spécifiques ? si non pourquoi recevoir de l’aide qui viendra semer le doute et la consternation des mœurs des Burkinabé ?
Ministères en charge de la décentralisation, de la sécurité et des collectivités : les populations vivent dans une insécurité totale depuis l’avènement des multiples crises sous régionales. Pour ce faire, nos forces de sécurités au lieu d’être envoyés partout pour le maintient de la paix, peuvent être donc commise à la tâche pour assurer la protection des citoyens burkinabé.
Messieurs les deux (2) Ministres ; la perte ou la désaffection de l’autorité a conduit donc les populations a s’auto – censurer : tels est le cas de la place mise en place des Conseils Municipaux à travers tout le pays.
Ministères de la Promotion de la Femme, de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale : Il est plus que impérieux de mettre en place des programmes adaptés à nos réalités et arrêtons de faire du saupoudrage : la loi sur le genre et quota qui n’a jamais connu une réelle mise en œuvre par ceux la même qui l’a votée, faisons réellement de la promotion des droits et devoirs des enfants de façon globale, car l’éducation citoyenne des enfants et jeunes permettra une bonne relève de demain.
Qu’en est-il des programmes d’éducation de la jeune fille, future femme et mère de nos enfants,
Qu’en est-il de la dépravation des mœurs, le taux trop faible des mariages, la prolifération des chambres de passe et le développement galopant de la prostitution etc…
Ministère de l’Agriculture et de l’Eau : la question de la terre et de l’eau est de plus en plus criard, à telle enseigne que le programme business n’a pas permis de relever les défis de l’auto suffisance alimentaire, mais favoriser l’expropriation de nos terres cultivables, de nombreuses familles sont victimes d’exactions de la part des riches, les dépossédant ainsi de leurs terres qu’en bien même nos parents n’ont pas les moyens techniques et technologiques actuels de culture.
Les conflits récurrents entre agriculteurs – éleveurs : La mauvaise coordination de l’ouverture des pistes à bétail constitue chaque année, l’épine d’orsale de la naissance des crises endeuillant plusieurs familles laissant derrière elles des personnes vulnérables et sans la moindre ressources pour survivre.
Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale : Aucune nation ne s’est développée sans la migration et l’immigration. Les burkinabè connaissent d’énormes difficultés à l’extérieur, avec le non respect des Accords de partenariat en matière d’immigration.
La promotion des intellectuels burkinabé à l’international n’a jamais connue une réelle volonté manifeste de nos plus hautes autorités.
La preuve qu’en dehors des Accords bilatéraux et multilatéraux : la population n’a jamais été informée d’une quelconque candidature de cadre burkinabé, alors qu’il n’a jamais passé de moment sans que d’autres pays demandent et sollicitent le soutien du Burkina et la médiation de Son Excellence le président du Faso pour tel ou autre poste de responsabilité.
Ministère de l’Education Nationale et Enseignement Secondaire et Supérieur : le solutionnement des multiples crises que traversent les deux (2) grandes familles de l’éducation résultent donc de la plus grande responsabilité de l’ensemble des acteurs du secteur que sont : l’Etat – parents – éducateurs – élèves – étudiants – PTF.
Pour ce faire, la tenue des états généraux de l’éducation n’est pertinemment pas la solution à la crise du système éducatif et universitaire, car tous les problèmes à notre avis sont déjà connus.
Il faut noter que l’Etat gagnerait à réduire le nombre des universités en adéquations avec nos réalités : manque criard de professeurs, d’infrastructures, ressources financières limités etc…
L’application du programme post – primaire connait déjà des difficultés par la non maîtrise du processus par l’ensemble des acteurs.
Excellence Monsieur le Président du Faso et Monsieur le Premier Ministre, la mise en œuvre de toutes ses recommandations passe inéluctablement par l’établissement de la confiance, qui sous entend la restauration de l’autorité administrative à tous les niveaux de gestion.
C’est en cela que nous allons ensemble sauvegarder la république, mais à la seule condition qu’elle soit voulue par toutes et par tous, car la paix tant souhaitée ne doit pas être une chansonnette, mais un ensemble de processus capable de permettre à toutes et tous de jouer chacun son rôle. N’oublions surtout pas très chers Président et Premier Ministre, de vous assumer et vous repentir : Cela n’est pas signe de faiblesse mais de grandeur d’esprit.
Jeunesse Unies pour le Faso d’Abord (JUFA)
Pour la JUFA, Abdou OUEDRAOGO (Tél : 78.49.66.49)
Vos commentaires
1. Le 29 avril 2013 à 16:56, par Mystic En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Lettre morte............. ILS SAVENT CA. ILS SE MOQUENT DU PEUPLE.
CE PEUPLE AVIDE DE RUMEUR ET DE COMMERAGES CROIT QU IL POURRA AINSI AMELIORER SON SORT
2. Le 29 avril 2013 à 17:02, par Au nom de la Démocratie En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Nous avons besoin d une jeunesse courageuse. Serrez bien vos ceintures sinon ça sera grave pour vous car tout est en déphasage programmé au Burkina. Tous faisons bloque à la modification de l art 37. Si le régime Compaore a demande pardon et veut un patron sincère des burkinabé qu il tienne à ses engagements. On connaît tous les raisons qui ont conduit à la limitation de mandats à deux. Mr le Preident a personnellement demandé une Amnesty , on veut bien le lui accorder mais qu il évite de prendre le peuple en bourrique . Les assassinats crapuleux restent dans les esprits. Les rapports attendent, la feuille de route du collège des sage attend. Évitez nous le chaos car vous avez des appartements en Occident et ailleurs vos enfants ont trouvé des refuges sures . Ne jouez pas aux hypocrites car en plus des conditions drastiques de vie des burkinabé , les leçons et enseignements pris chez nos voisins, vous refusez par égoïsme . L intégrité ne s applique pas aux corrompus et délinquants du pouvoir à vie. Maudits soit ce régime qui veut détruire le Burkina .
3. Le 29 avril 2013 à 17:04, par paterne En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Bien dit mon cher Abdou, si le PF et le PM pouvaient seulement analyser toutes ces recommandations et laisser les "lèches bottes" qui racontent des salades en disant Prési, tout va bien, le faso sortirait de CETTE GRAVE CRISE que nous vivons
4. Le 29 avril 2013 à 17:07 En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Message parfois décousu, mais l’essentiel est compris ! je pense surtout à la non modification de l’article 37. Le reste suivra avec l’alternance en 2015 !
5. Le 29 avril 2013 à 17:17, par Alexio En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
C est ridicule cette photo de famille du gouvernement. Seulement quatres femmes. Macho-gouvernement. Combien de femmes qui vivent au Faso ? Lion de de la proportionalite representative. Voila pouquoi les choses n avancent pas,car les hommes se protegent et se couvrent dans les affaires qui n aiment pas le lever du soleil.
6. Le 29 avril 2013 à 17:19, par Black En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Votre écris est tellement limpide que je ne sais pas quoi dire mais j’aimerais ajouter ceci pour ce qui de la santé n’importe quelle autorité au Faso qui tombe malade prend l’avion pour aller se soigner à l’extérieur et nos hôpitaux ils sont si médiocres par leurs fautes qu’ils ne veulent pas s’y rendre. Pour ce qui est de l’éducation c’est écœurant personne ne cherche a trouver une solution dans la mesure où ils ont tous leurs rejetons qui étudient a l’étranger aux frais des contribuables a commencer par le premier responsable du pays qui devait donner l’example en laissant sa fille étudier au Faso, il a préférer envoyer sa fille étudier aux USA ce qui veut dire que tous ceux qui gravitent autour de lui en feront autant et s’ils ne faisaient avant lui, pauvre mon Faso adieu l’éducation des futurs cadres du pays. Mon cœur saigne.
7. Le 29 avril 2013 à 17:31, par Pass En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Salut mon Frère,
Je salut ton courage. La jeunesse est la seule période pour réfléchir et prendre des décisions de grande envergure.
Ann Landers nous enseigne ceci : « Une vérité nue est toujours meilleure qu’un mensonge habillé. »
Si Monsieur le Ministre des Reformes Politiques et Institutionnelles a oublié la citation de Montaigne, je la lui rappel « Toute chose n’est pas juste parce qu’elle est loi, mais doit être loi parce qu’elle est juste ».
Sachez bien ceci : " La vérité ne craint pas les questions."
8. Le 29 avril 2013 à 17:56, par Bouglass En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Cet écrit pêche de par sa forme. Ce faisant, elle ne peut pas être prise au sérieux.
C’est une lettre sans objet et sans destinataire précis : on s’adresse au Président du Faso, au Premier ministre, à l’ensemble des ministres....
Cela donne l’impression que cette lettre a été rédigée par une seule personne et non une structure qui se veut sérieuse. Du reste,cette lettre peut être destinée à n’importe quels dirigeants africains.
Le 30 avril 2013 à 00:51 En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
si tu savait qui préside le conseil des ministres !!!!!????
9. Le 29 avril 2013 à 18:10, par Momo En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Ce que vous dites est juste, mais souffrez de savoir que tout contenant est aussi important que le contenu ! Vous auriez dû vous faire relire pour une correction des fautes diverses de syntaxe. Merci tout de même pour votre interpellation.
10. Le 29 avril 2013 à 18:17, par Alexio En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
La maniere que je vois mes promotionaires gerer ce beau pays avec le mensonge,j ai peur qu il se feront rattraper un beau petit matin avec le soulevement populaire qui n est pas d eclater. Parceque quand l ane veut te jeter par terre, tu ne rendras pas compte qu ila des longues pour t accrocher. Etonnant que ces memes revolutionaires d antan sont devenus les reactionnaires d aujourd hui avec un comportement qu ils taxaient les reactionnaires des regimes avant eux. La magouille instaurer dans toutes les spheres de la nation par la politique politicienne, L arbre n a jamais pu cacher la foret,et pourra jamais l en faire dans l avenir aussi. A soixante ans, beaucoup de nos gerants de la nation burkinabe ne sont pas en diapason le temps dont l injustice systematique par leur groupuscule a cette nation.
11. Le 29 avril 2013 à 18:30, par Racines En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Tous les malheurs du continent noir sont imputables aux faux intellectuels et autres prétendus universitaires africains. Ces gens là oppriment l’Afrique et sont des apatrides. Arrêtez chaque fois d’utiliser l’expression "Excellence" pour qualifier nos dirigeants et même la France qui nous a colonisé n’a en plus cure. En France c’est monsieur le président tout court et la vie continue. l’afro pessimisme est devenu notre credo parce que le pouvoir en Afrique noire ne travaille pas pour faire avancer nos pays (clanisme, clientélisme politique, dictature, corruption, détournement de deniers publics, ethnicisme, etc.) . La différence qu’il ya en matière de gestion du pouvoir entre les Occidentaux et nous les Africains est qu’en Occident les dirigeants s’auto-disciplinent, ce qui n’est pas le cas chez nous les Africains. La responsabilité politique est une charge à respecter et les Occidentaux démissionnent ou sous la pression en cas de faute grave, ce qui n’est pas le cas en Afrique. N’espérez pas qu’en interpellant ce genre de dirigeants africains, nous nous en sortirons. Le vrai problème de nos dirigeants, c’est leur égoïsme et leur ego-centrisme (ils ne pensent qu’à eux seulement et leurs proches : familles et amis). Malheur à ceux qui bâillonnent leurs peuples, qui les affament . Vive le Burkina Faso et que s’installe une vraie démocratie à partir de 2015 !
12. Le 29 avril 2013 à 21:35, par Doe En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Il ne reste qu’ à se ralier derrière la JUFA. Le burkina appartient au peuple et non à l’infime minorité au pouvoir. On ne peut pas les laisser faire ce qu’il veulent.
Le 30 avril 2013 à 02:30 En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Bonne analyse .monsieur le president, y avait pas ca avant.sachez que toute a une fin et votre regime est tombe.il vous reste a savoir sortir honorablement parceque toute eventuelle idee de modification de l article 37 precipetera votre depart.
merci infiniment pour le service rendu au peuple.
13. Le 29 avril 2013 à 23:34, par Jka En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Une tres belle letre qui dit la verite a nos dirigeant good job.
14. Le 30 avril 2013 à 01:37 En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Moi si je suis à la place du PF ou du premier ministre, non seulement je ne lirai pas ce torchon mais je ferais botter le Q à l’auteur. Mr o. Abou, malgré toutes les tares dont tu accable les premières autorités du Faso sache qu’elles (les autorités) te laissent tout de même les insultés librement ; et cela n’est pas rien. Tu es peut-etre un ado sinon à notre temps tu n’oserais meme pas ecrire ça ; que tu sois drogué ou fou. Je te mettrasi personnellement au poteau. Et si vous perceverez à harceler les autorités il est certain que les années de plomb reviendrons ; soyez en sûrs.
15. Le 30 avril 2013 à 07:52, par korapiou En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Merci. et bcp de courage. je pense qu’il est tant ke la jeunesse prenne ses responsabilités et s’assume. cela ne viendra pas d’ailleurs, mais de nous et ici. rien ne s’obtient sans sueur. les facteurs de révoltes st immenses et voilà que pour tout couronner ils font des augmentations sur denrées sensible au plus vulnérables. le gaz, avec 25%. je suis persuadé que le président et son gouvernement sont dans un autre monde. tant ke ns ne les ferons pas descendre, ils ne comprendront pas.
16. Le 30 avril 2013 à 08:34, par L’impartial En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Merci pour votre courage , le combat ne fait que commencer.
17. Le 30 avril 2013 à 09:26, par Marline444 En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Lettre irrecevable de par la forme que dans le fond. une lettre pleine de fautes et décousue. Svp prenez le soin de relire vos minables lettres avant toute publication. N’importe quoi !!!!!
Le 30 avril 2013 à 10:12 En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
peu importe lè erreurs. cè la porté du message qui importe. qui mange papier de blanc ? merde
Le 30 avril 2013 à 13:45, par le moine En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
la lettre vaut son pesant d’or mais les personnes precendemment citées savent cela. le psce n’est pas seulement suspendu ; en plus de ceci ; les volontaires du Psce qui ont debuté le travail ont deux mois sans sou et pourtant leur contrats prend fin aujourd’hui c’est-à-dire le 30 avril. le pays c’est la merde
Le 30 avril 2013 à 15:21 En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Les volontaires ne sont pas contents car notre soit disant allocation n’est pas versée par mois mais il faut travailler pendant 2 ou 3 mois pour avoir 1 mois d’allocation ; présentement nous avons 2 mois d’arriéré ; vous savez bien que la vie est chère ; souvent tu n’as même pas le carburant pour aller travailler et même pour payer de quoi manger ; ayez piété de nous ; si on bloquait vos salaires 1 mois, je sais que vous allez vous plaindre bien vous ayez de gros salaires et nous alors ?
Dans certains ministères le personnel manque et ce sont les volontaires qui sont là pour faire le travail et des patrons nous ont dit que si nous on part, ça va les chauffer, mais ils sont incapables de nous tendre 1000f pour payer le carburant
18. Le 30 avril 2013 à 11:40, par Femme de caserne En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
De toutes les façons le pire est à venir et nous allons vendre l’eau sous la pluie au Burkina.
19. Le 30 avril 2013 à 12:59, par Femme de caserne En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
" Pour ce faire, nos forces de sécurités au lieu d’être envoyés partout pour le maintien de la paix, peuvent être donc commise à la tâche pour assurer la protection des citoyens burkinabé."
Je vous informe Monsieur de la JUFA que ce sont les missions de maintien de la paix qui calment les ardeurs des forces de défense et de sécurité. Donc n’écrivez pas ce que vous ne maitrisez pas.
20. Le 30 avril 2013 à 13:45, par Temerite En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Quand un puovoir demissionne de ses responsabilites, il donne l’opportunite a n’importe qui de dire/faire n’importe quoi. Monsieur Abou ne comprend meme pas la politique. Tu crois que les causeries du cabaret suffisent a mener en politique. Tu as peut-etre de bonnes ntentions, mais, "vas a l’ecole" d’abord si tu comptes reussir la mission que tu t’assigne. Merci
21. Le 30 avril 2013 à 14:20, par Tièfariya En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Nous s’en foutons des fautes,mais si le contenu est compréhensible,il n’y a rien.Avec ton français bien écrit,on peut ne pas te comprendre.S.V.P si vous n’avez rien à dire pour notre avenir,c’est mieux de lire et ne pas se moquer des écrits des frères.Bon écrit ne règle pas nos soucis.ceux qui se plaignent des fautes,sont mèches mouillées(minorité du régime en place).
Le 30 avril 2013 à 16:40, par Momo En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Souffre de savoir que le contenant a autant d’importance que le contenu ! T’es-tu déjà imaginé manger un bon repas servi dans un plat rouillé ou troué ? Bien sûr que j’imagine ton dédain. C’est le même résultat face à une production intellectuelle pleine de fautes.
22. Le 30 avril 2013 à 16:20, par Ibrahima En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Même si l’article ne semble pas fameux aux dires de certains, voila au moins quelqu’un dont les propos vont contribuer à sensibiliser une frange de la population Burkinabè et la mobiliser pour les luttes sociales à venir. Car tot ou tard, il y aura un vrai changement au profit des hommes, femmes, jeunes, vieux, bref les travailleurs et les masses laborieuses de ce pays qu’est le Burkina Faso autrefois HAUTE VOLTA.
23. Le 30 avril 2013 à 17:19, par djabiomo En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
commentaires très pertinents. la vérité rougit les yeux mais ne les crève pas. ils peuvent rester sourds à vos propositions. sachez une chose, cher peuple du burkina, leurs "excellences" et leurs acolites mediteront sur vos conseils au cours de leur exil.
24. Le 3 mai 2013 à 05:29, par Baowendé En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
Commencez déjà à alphabétiser nos parents dans les villages qui ne savent ni lire ni écrire .
C"est eux qui vont voter le OUI du reférendum sur l’article 37 . Alors ,ils sont combien à travers le BF ? Beaucoup reste à faire .
Le 17 avril 2014 à 11:59, par Le prophete de KOUMBI salé En réponse à : Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre : La situation de la nation selon la "Jeunesse Unie pour le Faso d’Abord"
N’importe quoi. Ce monsieur à fait son école sur quelle planète ? Indique clairement à qui ta lettre est destinée et tâches de trouver un correcteur de tes écrits avant toute publication. De grâce tu es un adulte emploi les mots et expressions que tu connais pour qu’on puisse te comprendre et t’accorder un peu de respect. Par exemple EMBLAVEMENT DES CONSCIENCES veut dire quoi ??? retiens ceci, la forme et la cohérence de l’argumentation conditionnent la prise au sérieux ou non de ta lettre.